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Notre patrimoine - Page 58

  • Halte au pillage du patrimoine lorrain !

    cheminée toul.jpgCe n'est pas nouveau, mais malheureusement le phénomène s'accélère avec la crise et l'absence de culture patrimoniale chez nos contemporains, nos maisons lorraines sont pillées par des propriétaires sans état d'âme et sans scrupules.
     
    Ce phénomène a une importance considérable dans notre région, notamment dans des zones rurales comme la Meuse ou les Vosges de l'Ouest où les richesses architecturales traditionnelles sont encore très nombreuses mais se réduisent avec une certaine paupérisation qui n'alerte que trop peu...
     
    Exemple parmi d'autres, dans une ville où seule la Ville Haute voit ses intérieurs protégés par un secteur sauvegardé alors que la Ville Basse mériterait largement ces mêmes protections, Bar-le-Duc voit certains de ses éléments vendus sur internet. Ou encore à Toul, qui bénéficie pourtant d'un secteur sauvegardé, comme en témoigne le cliché de cette cheminée XVIIe qui est mise en vente sur internet.

    [source : Anthony Koenig, patrimoinesenlorraine@gmail.com]

  • Epinal : la Tour chinoise primée

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    [Vosges Matin]

  • Saône Lorraine : entre bilan et projets

    La saison touristique en Saône Lorraine a été officiellement close lors de la réunion du conseil d'administration de l'association éponyme. Occasion de dresser un bilan et de se projeter dans l'avenir.

    vosges,saone lorraine,chatillon sur saone,thons,hennezel,bleurville,communauté de communes pays saone vosgienne,jean françois michel,renaissanceLe président Michel a dressé un bilan assez satisfaisant de l'activité touristique dans les trois sites gérés et animés par l'association Saône Lorraine : la cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône, l'église des Cordeliers des Thons et le musée des activités anciennes et de la Résistance de Hennezel-Clairey. Si le nombre des visiteurs individuels reste stable, en revanche le président déplore le manque de groupes. Plusieurs pistes ont été explorées afin de démarcher les structures potentiellement concernées.

    Les Musées vivants de Châtillon ont encore connu un beau succès et seront par conséquent reconduits en 2013. Le calendrier des Musées vivants 2013 a été défini : ils auront lieu les 5 mai, 6 juillet en soirée, 4 août avec un musée vivant  "médiéval et renaissance" et 8 septembre.

    Par ailleurs, au musée de Hennezel-Clairey, l'exposition sur les opalines et verreries moulées est reconduite la prochaine saison. La réouverture du musée coïncidera avec le marché de Pâques prévu le 24 mars 2013.

    vosges,saone lorraine,chatillon sur saone,thons,hennezel,bleurville,communauté de communes pays saone vosgienne,jean françois michel,renaissanceL'actualité de Saône Lorraine se concentre surtout sur les importants travaux engagés sur le bâtiment conventuel des Thons, propriété de l'association. Depuis quelques jours, un vaste échaffaudage enserre l'ancien logement des frères franciscains. La première tranche, prévue pour une durée de 8 mois, consiste à reprendre complètement la toiture. Ces travaux sont placés sous l'autorité de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments historiques.

    Les agents du chantier d'insertion de la Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne seront sollicités afin d'effectuer la pose de tomettes dans les salles du couvent ainsi que des marches d'escaliers à Châtillon-sur-Saône, derrière la Grosse Tour.

    Enfin, une réflexion a été engagée sur la question du renouvellement du flèchage touristique à Châtillon et, plus largement, dans le périmètre du Pays de la Saône vosgienne, en lien avec l'ouverture à Châtillon-sur-Saône même de la "Maison de Marie", lieu d'information touristique de la Communauté de communes.

    [clichés : musée vivant à Châtillon, 2012 | vue aérienne du couvent des Cordeliers des Thons, années 1960]

  • Abbayes des Vosges, quinze siècles d'histoire

    lorraine,alsace,franche comté,couvents,abbayes,vosges,monastères,église catholique,dom calmet,bénédictins,cisterciens,prémontrés,dominicains,damien parmentierEn 590, le moine irlandais Colomban a fondé le premier monastère des Vosges, à Luxeuil. Dans son sillage, et tout au long du Moyen Âge, le massif vosgien s'est couvert d'un "blanc manteau d'abbayes, de couvents et de monastères", constituant un véritable mont Athos d'Occident.

    A la fois centres spirituels et lieux du pouvoir seigneurial, les abbayes vosgiennes régnaient sur de vastes territoires, possédant des villages entiers et dirigeant la vie de milliers de personnes. Les moines et les moniales défrichaient et géraient la forêt, cultivaient les champs et les vignes, élevaient des troupeaux, exploitaient des mines et commerçaient avec toute l'Europe. Il y avait les bénédictins, les dominicains, les prémontrés et les cisterciens, de langue germanique ou romane, composant un réseau actif et complexe, en essor presque constant malgré les vicissitudes de l'histoire, jusqu'à l'arrêt brutal provoqué par la Révolution.

    Lieux de prière immergés au coeur de la montagne, les abbayes des Vosges furent aussi des centres d'érudition et d'art rayonnants, produisant dans leurs scriptoria des manuscrits liturgiques de toute beauté, conservant dans leurs immenses bibliothèques les savoirs du monde entier et créant des trésors d'architecture, de sculpture et de peinture.

    Après les destructions de la funeste Révolution et la dispersion des moines, nombre de bâtiments servirent au XIXe siècle de carrières de pierre ou furent utilisés par l'industrie textile naissante, comme à Munster ou Senones. Plus lentement, après un déclin généralisé, plusieurs centres spirituels réapparurent (Mont Saint-Odile, Lepuix-Gy, Trois-Epis). D'autres sites servent aujourd'hui de support culturel de renom, comme les dominicains de Guebwiller ou les trois abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival, en valorisant le patrimoine culturel et touristique d'un massif placé aux marges des trois régions Alsace, Lorraine et Franche-Comté.

    Grâce au remarquable travail de synthèse de Damien Parmentier, cet ouvrage rend aux trente-huit monastères du massif vosgien l'incomparable éclat qui les a fait briller pendant plus d'un millénaire.

     

    ‡ Abbayes des Vosges. Quinze siècles d'histoire, Damien Parmentier, La Nuée Bleue - Editions Serpenoise, 2012, 255 p., ill. (25 €).

  • Martigny-les-Bains (88) : inauguration de la place "Nicolas-Jacquin dit Philibert" le 11 novembre

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    [Vosges Matin]

  • Toiles de la crypte de la basilique de Domremy : le projet de restauration est lancé

    Domremy_basilique_08.09.12 03.jpgLa crypte de la Basilique du Bois Chenu construite à la fin du 19ème siècle a été dédiée à Notre-Dame des Armées. De chaque côté de l’autel se trouvaient deux toiles (chacune d’environ 3 m x 3 m) réalisées en 1897 par le peintre vosgien Alphonse Monchablon, « Le sacrifice de l’armée de terre et de la marine pendant la guerre de 1870 », destinées à commémorer la guerre de 1870.

    L’une est consacrée à l’armée de terre et a été offerte par le baron et la baronne Charles de Ravinel, l’autre à la « Royale », offerte par le Révérend Père Joseph, ancien aumônier militaire et fondateur de l’Œuvre des prières et des tombes. Certains visages de ces toiles sont des personnages connus, le général de cavalerie de Benoist, le capitaine Pernot, le baron Pierre de Ravinel, le capitaine Paul de Rozières, le colonel Baudot et le sergent Aubry de Mirecourt pour l’armée de terre, l’amiral de La Jaille, le R. P. Joseph, et le baron Charles de Ravinel pour la marine. La présence de la marine dans une composition en l'honneur de la guerre de 1870 peut paraître incongrue (aucune bataille ne fut en effet livrée sur mer durant ce conflit). Et pourtant, des troupes d'infanterie de marine participèrent au siège de Sedan et, lors du siège de Paris, plusieurs amiraux commandèrent des forts de la ceinture parisienne. L'hommage était donc mérité !

    Ces toiles furent déposées au début des années 1960 et on les croyait à jamais disparues.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineRappelons qu'Alphonse Monchablon est né à Avillers, dans le canton de Mirecourt, en 1835 et mort à Paris en 1907. Premier prix de Rome en 1863, il commence une brillante carrière parsemée de nombreuses récompenses. Portraitiste, il travaille surtout les vastes compositions à thème religieux dans un style académique. Il s'illustrera en particulier au début de la IIIe République, durant la période dite de "l'ordre moral". Les critiques d'art le catalogueront un peu vite comme peintre "pompier". Depuis, fort heureusement, notre peintre a été réhabilité !

    En 2011, l’association Saône Lorraine, à l’initiative de Jean-François et Marie-Françoise Michel, a organisé une exposition sur l’œuvre du peintre Alphonse Monchablon au musée du verre, du fer et du bois de Hennezel-Clairey qui abrite déjà une grande fresque de ce peintre, propriété du diocèse de Saint-Dié. Ils cherchent à dresser un inventaire aussi exhaustif que possible de son œuvre.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineA cette occasion, des passionnés de patrimoine vosgien (au nombre desquels on peut citer Christine  Le Maréchal-de Rozières et les époux Michel) se sont mis à la recherche des fameuses toiles égarées. L’abbé Michel Lambert, recteur de la basilique et curé de Domremy, les a retrouvées roulées dans les greniers de la maison des chapelains. Elles sont dans un piètre état mais peuvent tout à fait se prêter à une restauration. Le diocèse de Saint-Dié est favorable à leur remise en place dans la crypte sous réserve que les frais ne soient pas à sa charge.

    lorraine,vosges,domremy,alphonse monchablon,basilique,sainte jeanne d'arc,veilles maisons françaises,saône lorraine,fondation du patrimoineDimanche 4 novembre, une assemblée constitutive s'est réunie à la basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy, en présence de l'abbé Lambert, afin de délibérer sur l'opportunité et les conditions de réalisation du projet. Claude Faltrauer, chargé du patrimoine à la Commission d’Art sacré du diocèse de Saint-Dié, a présenté les modalités de la restauration ainsi que les devis. Quant à Jean-François Michel, président de l’Association Saône Lorraine et délégué VMF Lorraine, il a replacé l'oeuvre de la crypte de Domremy dans les productions de Monchablon. Enfin, Jacky Frémont, délégué pour les Vosges de la Fondation du Patrimoine, a présenté les possibilités de financement de l'opération.

    Une large discussion s'est ouverte durant laquelle il a été décidé de lancer une souscription via la Fondation du Patrimoine. Il a également été proposé que Vieilles Maisons Françaises Vosges assure la représentation juridique auprès des instances (diocèse de Saint-Dié propriétaire des toiles, Fondation du Patrimoine, collectivités locales) ainsi que la coordination de la souscription et le pilotage de la restauration.

    Une réunion annuelle fera le point sur l'avancement du projet qui devrait aboutir d'ici deux ans.

     

    ‡ Plus d’info’s auprès de Jean-François Michel, délégué VMF Lorraine : jean-f.michel@wanadoo.fr

    ou auprès de Christine Le Maréchal-de Rozières : lesmarechaux.bourmont@orange.fr

  • La Lorraine d'antan à travers la carte postale ancienne

    lorraine jmc.jpgPays de la mirabelle et du vin gris, La Lorraine est une région riche d’une histoire qui a façonné son identité.

     

    Plus de 400 cartes postales anciennes relatent la vie et le quotidien des Lorrains il y a un peu plus d’un siècle.

     

    En Lorraine, la Belle Époque prend des allures singulières : annexée en partie en 1871, les villes de garnison sont nombreuses. La région est encore majoritairement rurale et forestière : paysans, schlitteurs, bûcherons et vignerons se partagent le vaste territoire. Les années 1880-1900 sont aussi un tournant pour l’industrie : forges et hauts-fourneaux, verreries, cristalleries, mines et carrières, artisanat et petits métiers s’imposent dans le paysage lorrain. Le Pays-Haut meurthe-et-mosellan a même été surnommé le « Texas français » ! Les moyens de transport se diversifient ; une des premières lignes de chemin de fer en France passe par la région. Les cités s’agrandissent et se modernisent. Mais la Lorraine à la Belle Époque, c’est encore les prémices du tourisme à Gérardmer, les joies des sports d’hiver, le début de l’aéronautique et le thermalisme.

     

    Regroupant près de 400 cartes postales anciennes, La Lorraine d’antan invite le lecteur à redécouvrir la lorraine au tournant des XIXe et XXe siècles. L’ouvrage s’articule autour de huit thématiques : La vie rurale ; De l’atelier à l’usine ; L’évolution des transports ; Les grandes cités ; La frontière ; La vie au village, au fil des saisons ; Les traditions et le folklore lorrains ; Les loisirs et l’essor du tourisme.

     

    Partez à la découverte d’une Lorraine encore pétrie de traditions rurales mais qui s’ouvre au progrès et à la modernité.

     

     

    ‡ La Lorraine d’antan à travers la carte postale ancienne, Jean-Marie Cuny, HC éditions, 2012, 160 p., 400 cartes postales anciennes (28,90 €).

  • L’église Saint-Martin de Malzéville

    lorraine,malzéville,église,saint martin,fresquesLes peintures murales du XVe siècle de l'église Saint-Martin ont été intégralement restaurées pendant l'année 2012.

     

    A l'occasion de leur inauguration, une monographie édité dans la collection « Itinéraire du patrimoine » retraçant l’histoire de l’église Saint-Martin et décrivant le patrimoine mobilier de l’édifice sera mise en vente le 10 novembre prochain.

     

    La brochure s'organise en trois chapitres abordant l'histoire et l'architecture du bâtiment, les peintures murales (cycle de la Passion, tableaux représentant des saints) et leur toute récente restauration, et, enfin, le patrimoine mobilier de l'église et les éléments remarquables (ornements liturgiques, linges, etc.) conservés à la sacristie.

     

    malzeville fresque eglise.jpgUn plan métré, spécialement réalisé pour cette édition, figure aussi dans l'ouvrage.

     

    La publication est réalisée par Ilona Hans-Collas, docteur en histoire de l'art spécialiste des peintures murales, Laurence Blondaux, conservatrice-restauratrice du chantier, et Etienne Martin docteur en géographie historique.

     

    Le document de 40 pages est imprimé entièrement en couleurs avec plus d’une cinquantaine d’illustrations. Il est vendu au prix de 4,50 € (+ 2 € de frais d'envoi).

     

     

     

    ‡ Commande à adresser à : Association pour la Sauvegarde du Patrimoine de l'église Saint-Martin, 2 rue du Lion d’Or, 54220 MALZÉVILLE

     

    Tél. : 03 83 29 92 30 / Courriel : aspe@gmail.com

  • Avec Maisons Paysannes de Meurthe-et-Moselle : les trésors de Forcelles-Saint-Gorgon

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  • "Le passé présent" : enquête sur les rites de la messe au XVIIIe siècle

    liturgie messe.jpgA la fin de l'Ancien Régime, l'explication des cérémonies de la messe relève d'un genre littéraire connu depuis le haut Moyen Âge, en même temps qu'innovant. En effet, portés par l'élan pastoral post-tridentin, de nombreux auteurs s'y adonnent, tout en développant une critique parfois virulente des modèles hérités des "siècles obscurs" et, par voie de conséquence, en élaborant de nouvelles méthodes de description et d'exégèse des rites.

    Le projet de l'oratorien Pierre Lebrun (1661-1729) s'inscrit dans ce contexte, bien qu'il se distingue par son ampleur et son organisation. Le savant liturgiste orchestre une enquête sur la messe, combinant questionnaires adressés à un grand nombre de chapitres séculiers et d'ordres monastiques, copies de manuscrits anciens et collecte du maximum de sources susceptibles d'éclairer l'unité fondamentale du sacrement eucharistique derrière la diversité des rites locaux.

    Cet étude propose "une enquête sur l'enquête" en mettant au jour la contribution du Père Lebrun à l'instauration, dans la culture chrétienne, d'un questionnement fondamental toujours d'actualité : celui des modalités d'articulation du mystère de la messe et de ses formes pratiques au cours de l'histoire.

     

    ‡ Le passé présent. Une enquête liturgique dans la France du début du XVIIIe siècle, Xavier Bisaro, éditions du Cerf, 2012, 192 p. (34 €).

  • Bleurville (88) : travaux de rénovation à l'église paroissiale

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    [l'Abeille de Neufchâteau]

  • Grand (88) : "Portes ouvertes" sur la base archéologique le 11 novembre

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  • Domremy (Vosges) : les fresques de Monchablon bientôt de retour dans la crypte de la basilique ?

    Le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc aura été l’occasion de fêter et de repréciser la figure de l’héroïne lorraine (colloques, spectacles…), mais aussi de mettre le projecteur sur l’état préoccupant de la basilique érigée à Domremy à la fin du XIXe siècle, et qui a plutôt mal traversé le XXe. Un programme de restauration, et de sauvetage pour le couronnement, est à l’étude.

    monchablon5.jpgLes Vieilles Maisons Françaises des Vosges se penchent sur le sort d’une toile de deux fois 3 m de long, et qui fut commandée vers 1895 pour orner le mur du chœur de la crypte de l’édifice alors consacré à Saint-Michel, patron des armées, Jeanne n’étant pas encore canonisée à cette date : il s’agit du « sacrifice des armées de terre et de mer pendant le conflit franco-prussien de 1870 ». Les sœurs de Saint-Vincent de Paul soignent les blessés, alors que des officiers, amiraux et généraux, rehaussent par leur présence sur la toile les drames des combats ; des anges glorificateurs rendent aux scènes de mer et de terre une dimension hautement spirituelle et religieuse. Le peintre était alors un homme connu, Alphonse Monchablon, vosgien d’origine, ancien prix de Rome (1869), et spécialiste des fresques historiques à nombreux personnages, commandées pour orner des édifices nouvellement achevés. L’artiste était aussi celui qui donnait aux personnages représentés les traits de ses contemporains ou de ses commanditaires : ainsi reconnaît-on des amiraux, des généraux et des colonels qui portaient les noms de de Ravinel, de Rozières, Baudot, Aubry, de La Jaille, de Benoist, qui vivaient lorsque l’œuvre fut achevée, et qui financèrent sa réalisation.

    MONCHABLON3.jpgVoici une cinquantaine d’année, l’œuvre d’art fut retirée de la crypte. Cinquante ans de silence la firent oublier, et ceux qui s’en souvenaient la pensaient détruite et perdue corps et bien. Une exposition en 2011 sur Monchablon au musée d’Hennezel-Clairey, à l’initiative de l’association Saône Lorraine, relança  le problème et, miracle de « l’année Jeanne d’Arc », les deux grandes pièces de la fresque furent fortuitement retrouvées dans le grenier de la maison des chapelains de Domremy. L’état de la toile est certes inquiétant, mais l’ensemble est a priori récupérable, moyennant une restauration minutieuse et complète (des cartes postales furent éditées après la pose, et peuvent servir de modèles) : l’évêque de Saint-Dié et la Commission d’Art Sacré seraient disposés à replacer l’œuvre restaurée dans la crypte, mais il reste le problème du coût demandé par un restaurateur (environ 30.000 €). Les VMF des Vosges, les descendants des familles donatrice et la Fondation du Patrimoine, ont décidé, pour lancer cet exaltant projet, de s’unir avec le diocèse de Saint-Dié, et une réunion d’information est prévue le dimanche 4 novembre à Domremy pour en débattre.

    [info communiquée par J.-F. Michel, délégué VMF Lorraine]

  • Le patrimoine artistique et historique hospitalo-universitaire de Nancy

    hopitaux ncy.jpgSans vouloir rivaliser avec celui d'autres facultés prestigieuses (Paris, Montpellier, Lyon et Strasbourg), le patrimoine artistique hospitalo-universitaire de Nancy présente un grand intérêt et fait honneur à la capitale ducale. Il n'est pas rassemblé dans un seul lieu mais dispersé dans divers lieux : musée de la faculté de médecine, maternité départementale, facultés de pharmacie et d'odontologie... Sans omettre les oeuvres déposées au Musée Lorrain.

    Sous l'impulsion d'Alain Larcan, décédé quelques mois avant la parution du livre, le Comité historique des hôpitaux de Nancy a voulu en dresser un état le plus complet possible. Dans cet ouvrage, faisant suite à l'Histoire des Hôpitaux de Nancy, les auteurs ne se sont pas limités à la présentation des oeuvres d'art (tableaux, sculptures, gravures, dessins, fresques, livres anciens...), mais se sont attachés à les situer dans leur cadre historique et, également, à les rattacher aux individus qui en ont été à l'origine (professeurs, artistes...) en rappelant succinctement l'importance de leur contribution. Trois cents documents iconographiques illustrent ce travail original.

    Dans sa préface, André Rossinot, maire de Nancy et médecin, souligne qu'"En parvenant à mettre en valeur ce mariage subtil entre Art et Médecine, cet ouvrage constitue un formidable vecteur de fierté pour tous devant la richesse de ce patrimoine partagé, et constitue de fait un lieu de rencontre chargé d'émotion entre les Nancéiens d'hier et d'aujourd'hui".

     

    ‡ Le patrimoine artistique et historique hospitalo-universitaire de Nancy, Alain Larcan, Jean Floquet, Pierre Labrude et Bernard Legras, éditions Gérard Louis, 2012, 247 p., ill. (39 €).

  • Pont-à-Mousson - Nancy : "Aux sources de l'Université en Lorraine"

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  • La nature lorraine dans votre assiette : les recettes de Jean-Claude Aiguier

    lorraine,jean claude aiguier,recettes,restaurant,les abbesses,epinalIl faut voir Jean-Claude Aiguier faire ses achats sur le marché pour comprendre sa passion pour les produits naturels : pêche du jour, salade cueillie tôt matin ou volaille issue de l'élevage dont il connaît les qualités.

    Si la Lorraine où il a tenu, à Remiremont puis à Epinal, le restaurant Les Abbesses, est depuis longtemps son terrain culinaire de prédilection, sa réputation en a largement dépassé les limites. C'est aussi dans les Vosges qu'il fit ses premiers pas dans la cuisine familiale, au restaurant du Relais des Vosges à Monthureux-sur-Saône puis à L'Eléphant à Darney.

    Depuis toujours, guides gastronomiques et grands chefs sont unanimes pour louer sa rigueur, son humanité et sa créativité. Aujourd'hui, notre homme prodigue ses conseils auprès des grands restaurants en Europe et son activité de "chef à domicile" enchante les soirées familiales ou amicales.

    Cet ouvrage, avant tout livre de recettes "façon Jean-Claude Aiguier", nous invite à confectionner à la maison des spécialités du "chef Aiguier", avec des ingredients et produits de vos commerçants de proximité ou de votre jardin. Autant de saveurs et de couleurs régionales pour des plaisirs renouvelés dans vos assiettes. Lorraines, bien sûr !

     

    ‡ La nature lorraine dans votre assiette. Les recettes de Jean-Claude Aiguier, éditions Gérard Louis, 2012, 161 p., ill. (29 €).

  • Gugney-aux-Aulx (88) : restauration du retable de l'église Saint-Barthélemy

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    [Vosges Matin]

  • La cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy

    lorraine,nancy,cathédrale,notre dame de l'annonciation,jean louis papin,évêque,françoise boquillonLa cathédrale de Nancy n'a ni le prestige ni l'ancienneté des grandes cathédrales gothiques édifiées au Moyen Âge. Bâtie entre 1703 et 1742 dans le style néoclassique du XVIIIe siècle, elle présente une allure générale imposante, mais un peu froide. C'est à l'intérieur qu'elle offre toute l'harmonie souhaitée par Jules Hardouin Mansart et par Germain Boffrand, grâce à ses belles proportions et à un décor sculpté raffiné. De grands artistes lorrains y ont laissé leur empreinte: le ferronnier Jean Lamour, les peintres Claude Charles, Claude Jacquart, Jean Girardet, Jean-Baptiste Claudot...

    Après la Révolution, d'autres oeuvres ayant appartenu à des églises nancéiennes disparues l'ont encore enrichie : la Vierge de Césard Bagard sculptée en 1669 pour l'église des Carmes ou le trésor de saint Gauzelin provenant du chapitre Notre-Dame de Bouxières-aux-Dames.

    D'abord église primatiale puis cathédrale en 1777, elle est devenue le siège d'une des paroisses de Nancy en 1802, puis fut élevée au rang de basilique romaine en 1867.

    Son architecture, mais aussi son histoire, étroitement liée à celle de Nancy et de la Lorraine ducale, justifient l'intérêt que lui porte l'auteur tout au long de cet ouvrage agréablement illustré.

    Dans sa préface, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, rappelle, au final, que "la cathédrale ne peut pas se comprendre en dehors d'une relation du cultuel et du culturel ; aussi est-il nécessaire de donner aux jeunes générations la culture religieuse qui leur permettra d'apprécier comme il convient l'édifice qu'ils visitent." Juste rappel en ces temps que nous vivons qui connaissent une cruelle disparition de la culture religieuse. Et de la religion chrétienne surtout, élément fondateur de notre civilisation.

    François Boquillon est maître de conférence en histoire moderne à l'Université de Lorraine. Elle a consacré de nombreux articles à l'histoire urbaine et monumentale et à la vie religieuse de la Lorraine ducale.

     

    ‡ La cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Nancy, Françoise Boquillon, éditions Gérard Louis, 2012, 132 p., ill. (35 €).

  • Neufchâteau (88) : quel avenir pour l'ancien hôpital ?

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    [Vosges Matin]

  • Un nouveau livre de Jean-Marie Cuny : "La Lorraine d'antan"

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  • Forteresse de Châtel-sur-Moselle (88) : les époux Debry passent le flambeau

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : la roche basse du Mulot redécouverte

    Les initiés connaissent bien le site néolithique de la Roche du Mulot, bloc gréseux accroché au flanc de la vallée du Gras en forêt de Belle-Perche, entre Bleurville et Viviers-le-Gras. Mais peu savent qu'il existe une autre roche, dite "Roche basse du Mulot", située sur la rive droite du ruisseau.

    Bleurville_Roche basse du Mulot_oct 2012 002.jpgL'archéologue et érudit vosgien du XIXe siècle, Félix Voulot, l'avait décrite en son temps. Mais, depuis, la nature a repris ses droits et a recouvert ce bloc de grès des Vosges portant des inscriptions sculptées... C'est à la faveur d'une prospection archéologique que cette roche basse fut redécouverte en 2003 par Yveline Montlevrant, membre du GERSAR, puis, plus récemment, par les archéologues bénévoles de l'association Escles-Archéologie.

    Certes, la roche basse est moins "impressionnante" que la roche haute située à l'aplomb de la fontaine Saint-Thomas qui borde la route départementale n° 2. Elle est située sur la rive droite du Gras à proximité du chemin qui conduit aux anciennes fermes du Neufmont (volontairement, nous ne la situerons pas précisément afin de lui éviter des dégradations irrémédiables du genre de celles qui ont été infligées à la roche haute du Mulot...). Cependant, si sa situation au raz du sol la rend géographiquement moins intéressante, les empreintes gravées repérées sur sa surface font d'elle un élément remarquable sur le plan archéologique.

    bleurville_roche base mulot.jpgLa roche basse du Mulot présente en effet un certain nombre de pétroglyphes. Il s'agit de dessins symboliques gravés sur la pierre : cercles, marelles, "fer à cheval" en pointillé et une foule de signes cruciformes. Les pétroglyphes sont généralement associés aux peuples préhistoriques néolithiques et furent la forme dominante des symboles de pré-écriture utilisés pour la communication de 10000 av. J.-C. jusqu'à 5000 av. J.-C. Les techniques de gravures sont principalement l'incision, le frottement ou la pulvérisation à l'aide de pierres.

    Pendant de la roche haute, la roche basse du Mulot présente des signes à caractère religieux faisant référence au culte solaire.

    Tout comme la roche haute, la roche de la rive droite du Gras portent de nombreuses croix de différentes formes et dimensions. Ces roches, haut lieu du culte païen pratiqués par les hommes du Néolithique, furent christianisées durant le haut Moyen Âge afin de détourner les populations qui devaient encore fréquenter avec assiduité ces anciens lieux de culte.

    lorraine,vosges,bleurville,roche du mulot,néolithique,pétroglyphes,gersar,escles archéologieLa tradition - qui s'est progressivement muée en folklore - eut malgré tout la vie dure puisqu'au XIXe siècle encore la tradition orale rapporte que les jeunes filles du pays qui voulaient se marier se rendaient nuitamment sur la Roche du Mulot et y pratiquaient un rite de fécondité en essayant de tourner trois fois dans les empreintes humaines gravées dans la pierre. Si elles y parvenaient, elles se marieraient dans l'année !

    La forêt de Bleurville, et particulièrement la rive droite du Gras, est riche en sites archéologiques : on y a identifié un grotte, un abri sous roche avec des traces d'occupation humaine, une roche à gravures (des croix essentiellement) et une barre d'éperon. La recherche archéologique a encore de beaux jours devant elle pour nous révéler et expliquer ces traces du passage de nos ancêtres au cours des âges.

    [clichés H&PB - Remerciements à Olivier Bertin pour les renseignements fournis]

  • L'Echo des 3 Provinces d'octobre-novembre 2012

    echo 3 provinces.jpgCette revue est étonnante. Elle a connu une remarquable évolution, tant dans son contenu éditorial que dans sa présentation. Avec ce numéro automnal, L'Echo des 3 Provinces propose une maquette rénovée et réellement sympathique à l'oeil par sa mise en page et son graphisme modernisés et colorés.

    Le magazine des habitants du Pays des Trois Provinces (Lorraine, Champagne, Franche-Comté) est un lien entre des secteurs essentiellement ruraux situés entre Vôge lorraine et Bassigny et Vôge saônoise. Le sommaire de ce numéro est le reflet de la diversité des activités et de l'histoire des bourgs et villages de ce pays du "bout de la Lorraine". On y découvre ainsi une histoire d'impôts à Villars-Saint-Marcellin (52), le Cahier de mademoiselle Marchal de Lamarche (88), la biographie de Paul Evariste Parmentier, botaniste haut-saônois, l'artiste Jule Van de Linden, la vie culturelle à Châtillon-sur-Saône (88), la chapelle de Presles (52), verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88), les nouveaux vitraux de la chapelle de la Manufacture de Bains-les-Bains, les échos des visites estivales dans les villages du Pays aux Trois Provinces, histoire de la cuisine, les activités associatives...

     

    L'Echo des 3 Provinces est distribué gratuitement dans les communes du Pays aux Trois Provinces. Pour les expatriés, possibilité de s'abonner en contactant la directrice de la publication, Evelyne Relion : evelyne.relion@orange.fr 

  • Gerbéviller (54) : le château et son parc classés Monuments historiques

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  • D'Alérions en Alérions, dix siècles d'images héraldiques lorraines

    alérions.jpgLes armoiries sont des emblèmes en couleur appartenant à un personnage, une famille ou une collectivité et dont les caractéristiques sont soumises aux règles des blasons. Ces emblèmes apparaissent au cours du XIIe siècle au sommet de la hiérarchie nobiliaire et sont ensuite adoptés par l'ensemble de la société médiévale aux XIIIe et XIVe siècles.

    La Lorraine n'échappe pas à ce phénomène, comme en témoigne la soixantaine de "monuments" héraldiques présentés dans ce premier ouvrage de référence sur le sujet. Ces "monuments" héraldiques évoquent l'histoire de la région au cours de près de dix siècles : du sceau du duc Simon II (1176-1206) où apparaissent pour la première fois les armes de Lorraine jusqu'au vase de Daum qui, évoquant le souvenir de Jeanne d'Arc, fait écho au ressentiment de l'annexion de 1870.

    Entre ces deux images sont également présentés des feuillets firés d'armoriaux, de recueils généalogiques et de livres d'heures, mais aussi de lettres d'anoblissement, des sceaux, des monnaies, des monuments funéraires, des vitraux... Chaque document est accompagné d'une description des armoiries représentées, qui précise aussi le contexte de la réalisation.

    Comme le précise l'auteur, l'ouvrage ne constitue pas un armorial des grands personnages, des familles ou des villes et bourgs de Lorraine. Il s'agit plutôt d'un vaste panorama des différents types de blasons, armoiries et sceaux les plus "emblématiques" de Lorraine. Une intéressante introduction présente les grands principes de l'art héraldique.

    L'auteur, Jean-Christophe Blanchard, est docteur en histoire médiévale de l'Université de Lorraine. Il a réalisé en 2008 une thèse sur L'Armorial d'André de Rineck.

     

    ‡ D'Alérions en Alérions. Dix siècles d'images héraldiques lorraines, Jean-Christophe Blanchard, éditions Gérard Louis, 2012, 155 p., ill. (39 €).

  • Bleurville : un village vosgien vous accueille à bras ouverts

    Bleurville, charmant village du sud-ouest vosgien, planté à quelques encâblures de la Saône naissante, possède un environnement naturel que bon nombre de communes lui envie : un patrimoine et une histoire multiséculaires (déjà les gallo-romains y avaient installé une villa luxueuse aux Ier-IIIe siècles...), des courbes agréables, des forêts et des paysages préservés... et des possibilités de s'installer dans cette petite cité de 360 habitants.

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    Créez votre entreprise artisanale ou de services à Bleurville ! Des maisons traditionnelles lorraines ou contemporaines vous séduiront pour y installer votre famille. N'hésitez pas à contacter la mairie de Bleurville qui vous guidera dans votre choix.

    Prenez votre départ (ou un nouveau départ !) dans la vie en vous installant dans un environnement naturel et respectueux de l'humain ! Misez sur les Vosges, installez-vous à Bleurville !

    [clichés ©H&PB]

     

    ‡ Contact mairie de Bleurville : mairie.bleurville88@orange.fr

     

  • Une tour en péril : secrets cachés de l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy

    eglise essey.jpgPassionné d'histoire et d'art, Jean-Claude Laroche s'intéresse tout particulièrement au patrimoine religieux. Qui mieux que lui pouvait se lancer dans une passionnante enquête sur l'une des pièces maîtresses du patrimoine historique et religieux de l'agglomération nancéienne ?

    Le titre de l'ouvrage pourrait laisser penser à un thriller historico-religieux. Or, il n'en est rien. L'auteur fait oeuvre d'historien afin d'attirer l'attention des élus sur l'état sanitaire de la tour du clocher de l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy.

    L'église paroissiale Saint-Georges d'Essey est encore loin d'avoir livré tous ses secrets... De la butte Sainte-Geneviève au Haut-Château, Jean-Claude Laroche entraîne le lecteur sur les chemins de la découverte de ce site exceptionnel. Il présente par le détail tous les aspects du lieu de culte qui conserve des traces de construction du XIIe siècle. Remanié à maintes reprises (aux XVe et XIXe siècles), l'édifice a souffert de ces transformations répétées, expliquant au moins partiellement la situation dégradée de la tour.

    L'ouvrage s'appuie sur une solide et riche iconographie issues des archives municipales et départementales. Une étude pour mieux connaître cette église menacée.

     

    ‡ Une tour en péril. Secrets cachés de l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy, Jean-Claude Laroche, éditions de la Noue, 2012, 193 p., ill. (19 €).

  • Bleurville (88) : rénovation des huisseries de l'église paroissiale

    La municipalité de Bleurville vient de faire rénover les huisseries de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Pour garantir la pérénnité de ce lieu de culte transmis par nos ancêtres.

    vosges,bleurville,église,portes,huisseries,restauration,1962,lebrun,baderotLe grand portail de la tour-porche ainsi que la petite porte latérale sud de l'église viennent de faire l'objet d'une réhabilitation. Elles en avaient bien besoin : la peinture était devenue plutôt terne et certaines parties étaient fortement abîmées par les intempéries et l'action du temps.

    Par ailleurs, les abat-son du côté sud de la tour du clocher ont également été remplacés.

    Ces rénovations sont à mettre au crédit de la municipalité qui a à coeur de protéger et d'entretenir le patrimoine bâti de la commune.

    Il y a cinquante ans, en 1962, l'intérieur de l'église Saint-Pierre bénéficiait d'une restauration complète initiée par le curé de la paroisse de l'époque, l'abbé René Baderot, et le maire Henri Bellot, et réalisée par l'artisan peintre local André Lebrun.

    Depuis, l'intérieur de l'édifice s'est dégradé : les voûtes ont été noircies par le chauffage au gaz et les peintures des bas-côtés s'écaillent sous l'effet de l'humidité... Notre vénérable église paroissiale mériterait bien un nouveau coup de pinceau de rafraîchissement... La suggestion est lancée à nos élus !

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    Petite porte latérale sud.

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    Grand portail de la tour-porche.

    [clichés H&PB]

     

  • Luthiers, de la main à la main

    lorraine,vosges,mirecourt,lutherie,luthiers,main,archèterie,musée de la lutherie et de l'archèterie françaisesDans le contexte artisanal, le terme "main" ne désigne pas le seul organe préhensile par lequel se concrétise l'activité, mais sert à qualifier, par métonymie, un luthier : un bon luthier est une bonne main. Or, ce qui circule entre des individus fait l'objet aussi bien de persistances que de transformations : les connaissances, les idées, les pratiques ne se transmettent pas sans modifications.

    En restituant chacune à leur manière un versant de l'expression "de la main à la main", les contributions réunies dans cet ouvrage - qui constitue un extraordinaire catalogue de l'exposition présentée cet été au musée de la lutherie et de l'archèterie françaises à Mirecourt (Vosges) - participent de ce processus de médiation : elles proposent au lecteur d'emprunter diverses voies menant à une meilleures compréhension de cet univers où les hommes et les objets forment une seule et même entité.

    Les auteurs, aux parcours contrastés (chercheurs, historiens, luthiers), proposent ainsi une multiplicité d'approches susceptibles chacune d'offrir un regard singulier sur la transmission. Les textes ont été regroupés en deux parties : les premiers étudient des artefacts (les instruments eux-mêmes et les archives) pour éclairer d'anciens traits d'une profession et certaines de ses évolutions ; les seconds considèrent les activités et les paroles artisanes et musiciennes pour mieux comprendre l'objet lui-même.

    Bref, dans ce magnifique catalogue, le lecteur découvrira la grande histoire de la lutherie à Mirecourt qui passe aussi par les grandes familles de luthiers et fabricants de guitares, celles qui ont fait la réputation de la cité vosgienne et lui ont donné ses lettres de noblesse.

     

    ‡ Luthiers. De la main à la main, Valérie Klein et Baptiste Buob (dir.), éditions Actes Sud / Musée de Mirecourt, 2012, 187 p., (39 €).

  • Nancy soigne son patrimoine

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    [Est Républicain]