[Vosges Matin]
Notre patrimoine - Page 53
-
Pont-à-Mousson (54) : Les Amis d'Alfred Renaudin à l'abbaye des Prémontrés
-
Lorraine terre d'abbayes
Dès le VIe siècle, les abbayes, en Lorraine comme partout en France et dans l'Occident chrétien, s'installent dans les campagnes, diffusent le christianisme et dirigent la vie spirituelle autant qu'elles modèlent le paysage et participent à la vie quotidienne des hommes.
Bénédictins, cisterciens, chartreux, prémontrés, tous les ordres furent représentés. Mais en Lorraine, région si convoitée, nombreuses sont les abbayes qui ont disparu lors des guerres. Qu'elles soient en ruines ou encore bien conservées, qu'elles aient gardé une vocation monastique ou qu'elles aient été reconverties, les abbayes lorraines encore visibles constituent un remarquable patrimoine architectural, artistique, culturel, historique, spirituel et un attrait touristique que s'attache à valoriser cet ouvrage.
Chacun des établissements religieux fait l'objet d'une courte monographie remarquablement illustrée qui, après un rappel historique, décrit leur architecture et montre bien des aspects méconnus du grand public.
Reprenez votre bâton de pèlerin et la route des abbayes lorraines : elles vous offrent leur trésor !
La Gazette lorraine nous présente ici une nouvelle brochure d'une mise en page irréprochable et particulièrement attrayante. Après une introduction qui rappelle le contexte historique du développement du monachisme en Lorraine, l'ouvrage passe en revue toutes les abbayes situées dans les quatre départements lorrains, celles encore existantes et celles qui ont été détruites. Plus qu'un guide touristique, c'est une belle synthèse de l'oeuvre monastique qui, au long des siècles, a donné une âme à notre terre lorraine.
‡ Lorraine terre d'abbayes, Blanche et Michel Wieser, éditions de La Gazette lorraine, 2013, 111 p., ill., préface de Isabelle Chave, conservatrice en chef aux Archives nationales (15 €).
-
L’origine de Darney et le peuplement de la Vôge
Ermitage de Barcan, dans les environs de Darney (Vosges).
L’association des Amis du Patrimoine de Darney organise
samedi 4 mai à 20h30 à la salle des fêtes de Darney
une conférence-débat animée par Jean Hugues Blondel, historien généalogique onomastique du sud-ouest lorrain et vosgien, membre de la Société de Mythologie Française et de la Société Française d’Onomastique,
sur le thème « L’origine du nom de Darney et le peuplement de la Vôge »
Entrée gratuite
-
Soutien de la Fondation du Patrimoine à la Manufacture royale de Bains-les-Bains
Une nouvelle convention a été signée par François Valdenaire, président des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains et Jacky Frémont, délégué des Vosges de la Fondation du Patrimoine.
La Manufacture accueillait la réunion mensuelle de la délégation lorraine de la fondation du Patrimoine. Une réunion qui se délocalise quatre fois par an afin d’aller à la rencontre de ce patrimoine pour lequel elle œuvre. Depuis sa création en 1996, elle participe à la sauvegarde et à la valorisation de témoins d’une architecture locale, d’un art de vivre qu’il convient de transmettre aux générations futures.
Cette matinée avait un objectif : la signature d’une nouvelle convention avec l’association des Amis de la manufacture afin de lancer une deuxième souscription destinée à restaurer le tableau de l’Assomption de la Vierge, une toile du XVIIIe siècle, la plus ancienne ornant le chœur de la chapelle.
La signature s’est déroulée dans la chapelle en présence du préfet des Vosges, Gilbert Payet, du directeur général du Conseil général des Vosges, André Arnaise, ainsi que du sénateur Jackie Pierre.
La convention fraîchement sortie de terre a reçu un royal cadeau de 2 000 € de la part de la Fondation du Patrimoine, gage de l’importante attachée à la restauration de la toile. Le projet, estimé à 9 250 €, est cher aux propriétaires du site, Martine et François Cornevaux, comme aux Amis de la manufacture, qui cosignent la convention avec le délégué départemental de la fondation, Jackie Frémont.
La restauration de la toile, assez endommagée par l’humidité, a été confiée à Igor Kozak, dont l’atelier est installé à Lavincourt dans le sud meusien. La durée des travaux est estimée à deux ans. D’après une première étude, l’Assomption de la Vierge a déjà fait l’objet d’une restauration par le passé ; on trouve la trace de repeints anciens et d’un rentoilage. Tout l’intérêt du travail qu’Igor Kozak va entreprendre dans quelques semaines consiste à réintégrer les parties disparues, cachées par l’oxydation des vernis et les repeints. La première étape, un nettoyage minutieux, a pour but d’alléger les vernis et de retirer les repeints afin de découvrir la toile telle qu’elle était à l’origine.
[source : Vosges Matin]
-
La Renaissance en Lorraine : à la recherche du musée idéal
Paulette Choné, professeur émérite des Universités, spécialiste de l'histoire et de la civilisation des XVIe et XVIIe siècles, propose d'étudier dans ce livre la manière dont la Lorraine accueillit les modes de pensée et les signes dans lesquels s'exprimèrent le bouleversement que fut la Renaissance en Europe.
L'ouvrage, de 352 pages, contient près de 250 illustrations couleurs issues des grandes collections lorraines, françaises et étrangères.
> On peut souscrire à l'ouvrage La Renaissance en Lorraine... A la recherche du Musée idéal par Paulette Choné, en imprimant ou recopiant le bon de commande ci-dessous à adresser avec le règlement à : Serge Domini éditeur, BP 10002 57131 ARS-SUR-MOSELLE CEDEX.
-
8ème Journées d'histoire régionale à Pont-à-Mousson
Le Comité d'histoire régionale organisait, dans le cadre de l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson, la 8ème édition des Journées d'histoire dédiées aux grandes figures de l'histoire de la Lorraine.
"Le panthéon lorrain, s'il devait être érigé, devrait être bien grand au regard d'une histoire régionale qui se croise sans cesse avec une histoire internationale" rappelle Laurent Jalabert, maître de conférence en histoire moderne à l'Université de Lorraine, dans la présentation de ces Journées.
En effet, des noms résonnent et font écho au passé lointain ou immédiat. Les associations présentes à Pont-à-Mousson ont choisi de mettre sous les feux de la rampe plusieurs hommes et femmes de Lorraine qui ont marqué leur époque : ainsi Saint Nicolas, Chrétienne de Danemark, les chanoinesses de Remiremont, la famille de La Fontaine, le Sieur de Beaufort, gouverneur de Châtel-sur-Moselle, le général de Castelnau, Stanislas Leszczynski, Raymond Poincaré, les princes de Salm, l'abbé Grégoire, Maurice Etienne Gérard, Géraud Michel du Roc de Brion, Jules Méline, François de Neufchâteau, Jeanne d'Arc, Robert Schuman, la famille Petitcollin d'Etain, Ligier Richier, Cyfflé, Madame du Châtelet, Madame Durival, Madame de Graffigny, Théodore Gouvy, Henri Valentin, les frères d'Huart, Alfred Renaudin, Prosper Morey, Emile Badel, Jean Prouvé, Vautrin Lud, Charles Bagard, Gaspard de Pernes, Jean-François Pilâtre de Rozier, Jean-Baptiste Poirson, François Humbert, pionnier de l'orthopédie, Sébastien Bottin, le préfet Siméon, Vidal de la Blache, Jean-Vincent Scheil, prêtre assyriologue, le chanoine Etienne Drioton, égyptologue...
Ces Journées d'histoire régionale sont aussi un moment important dans la vie des auteurs, associations et organismes divers qui partagent leurs expériences en matière de recherche historique et de valorisation du patrimoine lorrain.
Quelques images de ces Journées...
Jean-Marie Cuny, animateur de La Nouvelle revue lorraine, en grande conversation.
L'association de sauvegarde de la chapelle templière de Libdeau a attiré les curieux.
Même Saint Nicolas avait fait le déplacement...
Les Amis d'Alfred Renaudin étaient bien présents.
[clichés ©H&PB]
-
Crusnes (54) : quel avenir pour l'église de fer ?
[Vosges Matin]
-
Metz : comité d'accueil anti-mariage homo' pour la ministre de la Culture
La ministre de la Culture, Aurélie Philipetti, était en visite à Metz ce vendredi 12 avril 2013 à l'occasion du salon du livre.
Elle a été accueillie "chaleureusement" par quelques 200 manifestants anti-mariage homo'...
Manif' pour Tous et tous contre le mariage homosexuel à Metz.
-
Heurs et malheurs du patrimoine chrétien vosgien
[Vosges Matin]
-
Relanges (88) : 8ème édition de "Relanges bio" les 20-21 avril
[Vosges Matin]
-
Droiteval (88) : DOP en assemblée générale le 19 avril
L'association Droiteval-Ourche-Patrimoine tiendra son assemblée générale annuelle vendredi 19 Avril 2013
Les participants qui le souhaitent pourront terminer la soirée en toute convivialité par un repas sur le thème de ʺla Vallée de l'Ourcheʺ. Le prix de ce repas est fixé à 15 euros, boisson comprise.Si vous souhaitez participer à ce repas, n'oubliez pas de vous inscrire, par mail avant le 16 Avril 2013, à l'adresse de l'association : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr -
Circourt-sur-Mouzon (88) : église restaurée avec le soutien de la Fondation du Patrimoine
[L'Abeille de Neufchâteau]
-
L'Echo des Trois Provinces : autour de l'évènement "Natur'images"
Un numéro annonciateur du printemps. L'Echo des Trois Provinces d'avril-mai 2013 s'ouvre sur une première de couverture très nature ! Les lecteurs y découvriront un sommaire toujours aussi représentatif des activités et de la vie des habitants de ces confins de la Lorraine, de la Franche-Comté et de la Champagne.
A lire dans ce numéro 163 :
- la roche basse du Mulot, un site néolithique à Bleurville
- le travail des femmes en Haute-Saône : la dentelle à Montureux-lès-Baulay
- les prisonniers de guerres Bretons à Isches
- poèmes et poésies
- Natura 2000 : la Vôge s'engage pour la protection des chiroptères
- Passavant-la-Rochère : l'histoire d'Olivier
- Les Voivres : la gastronomie jointe au culturel
- histoire de la cuisine
- Le chasseur de La Mothe
- Saint Vincent fêté à Coiffy
- trois sculpteurs au service des Trois Provinces
- Natur'images à Tignécourt
Et la rubrique des associations et des animations programmées au cours d'avril-mai.
‡ L'Echo des Trois Provinces est disponible sur abonnement (24 €) en adressant vos coordonnées postales et votre règlement à : ADP3P, Luce Mouthon, 3 bis route du Void d'Escles, 88260 ESCLES.
-
Assemblée générale de Saône Lorraine au château de Lichecourt
Château de Lichecourt, Vosges.
L'association Saône Lorraine tiendra son assemblée générale annuelle
au château de Lichecourt
(Vosges, à proximité de Darney)
dimanche 21 avril 2013 à 10h00
L'AG sera suivie d'un repas servi à la salle polyvalente de Nonville.
-
Les petites bêtes du jardin de Lorraine et d'Alsace
Le jardin, cet havre de paix propice au repos, à la méditation, à la création... est un lieu partagé avec mille et une petites bêtes. Elles sont partout, dans tous les interstices du muret, sous toutes les feuilles du potager et dans tous les recoins du salon de jardin. Elles nous charment lorsqu'elles viennent butiner nos fleurs, mais nous agacent lorsuq'elles grignotent nos choux ! La tentation est alors grande de chasser ces intrus à grand renfort d'armes chimiques. Est-ce de la légitime défense ? L'agresseur est-il bien celui que l'on croit ?
Si ces questions vous tracassent, alors ce livre est fait pour vous. Vous y trouverez, regroupées par milieux, des fiches détaillées sur chacune des petites bêtes les plus communes de votre jardin. Vous apprendrez à les identifier rapidement et distinguerez facilement celles qui sont amicales et celles qui le sont moins. Vous découvrirez également comment favoriser l'installation des premières et comment éviter les secondes, tout en respectant l'équilibre biologique de votre jardin.
Richement illustré de 412 photographies inédites, ce livre, truffé d'anecdotes, redonnera le sourire au jardinier et à son jardin. Enfin un guide qui regroupe toutes les "petites bêtes", du ver de terre au hérisson, en passant par les escargots, insectes et araignées, sans oublier les acariens ou les mille-pattes... soit plus de 150 espèces communes de nos jardins !
‡ A la découvert des petites bêtes du jardin de Lorraine & d'Alsace, Jean-Yves Nogret et Stéphane Vitzthum, éditions Serpenoise, 2013, 255 p., ill. (25 €).
-
Un trésor est caché
Ce livre unique en son genre exprime le credo d'un chrétien qui se dit "de base". Préfacé par le père Guy Gilbert, il pose des questions "de bon sens" qui ne peuvent manquer d'interpeller tout croyant d'aujourd'hui qui s'interroge sur sa foi.
Ce texte n'est pas celui d'un érudit ou d'un théologien. Son langage est familier et accessible. Sa force est dans l'enthousiasme. Cela fait du bien car on en a besoin ! L'incomparable patrimoine chrétien est ici évoqué avec une telle simplicité qu'on se demande comment on peut rester indifférent devant tant de beauté.
Ce patrimoine fabuleux n'a-t-il pas été affadi par une approche trop cérébrale de la foi ? Qu'avons-nous fait de l'intelligence du coeur ? Alors l'Evangile répond, et de quelle manière incomparable, à nos éternelles interrogations existentielles sur la mort, la souffrance, l'amour la joie, la vie, l'avenir... Pourquoi l'homme moderne continue-t-il à repousser ce qu'il a à portée de la main ?
Un trésor est caché est plus qu'un témoignage de foi. C'est un appel à l'intelligence et au bon sens que nous lance un "chrétien de base", un homme qui a vécu une vie bien remplie et qui partage aujourd'hui avec nous le fruit de son expérience spirituelle. Une vie alimentée par la prière, les sacrements, la méditation de l'Ecriture et la lecture des textes des saints et des mystiques. Il témoigne par cet ouvrage de sa fidélité à l'Eglise catholique, apostolique et romaine, dont il propose une vision bien éloignée des clichés habituels colportés par les médias ignorants.
[disponible sur le site des éditions de l'Œuvre : www.oeuvre-editions.fr]
‡ Un trésor est caché. Credo d'un catholique de base, Jacques Hootelé, L'Œuvre éditions, préface du père Guy Gilbert, 2013, 228 p. (23 €).
-
La Meurthe-et-Moselle de nos aïeux
Cet ouvrage nous entraîne à la découverte d'un monde aujourd'hui révolu et nous invite à retrouver les villes et villages de Meurthe-et-Moselle telles qu'ils étaient jadis, à l'époque de nos grands-parents, voire arrières-grands-parents... Ce n'est pas très loin de nous et pourtant l'environnement de nos cités et la vie de leurs habitants ont radicalement changé.
En ce temps-là, on n'avait ni télévision, ni téléphone, ni salle d'eau, ni appareils ménagers. On faisait la lessive au lavoir communal ou dans la rivière, devant les fermes s'agglutinaient véhicules, matériels agricoles, tas de bois et tas de fumier !
D'Allain à Vathiménil en passant par Nancy, Longwy et Toul, à travers plus d'une centaine de cartes postales anciennes d'une sélection de localités meurthe-et-mosellanes, La Meurthe-et-Moselle de nos aïeux nous permet de renouer avec notre passé, avec celui de nos ancêtres - pour la plupart paysans ou modestes ouvriers -, de mesurer l'évolution de la société et de mieux comprendre nos racines.
‡ La Meurthe-et-Moselle de nos aïeux, Jean-Claude Berrar, éditions Serpenoise, 2013, 135 p., cartes postales anciennes (19 €).
-
L'archéologie de Sion (Meurthe-et-Moselle)
-
Saône vosgienne : 7èmes rencontres Natur'images les 6 et 7 avril
[Vosges Matin]
-
Pont-à-Mousson (54) : Journées d'histoire régionale les 13-14 avril
-
La Nouvelle revue lorraine n° 19 : Patricia Kaas la Lorraine
On ne pourra plus faire le reproche à La Nouvelle revue lorraine d'être passéïste et de se réfugier dans l'histoire des Lorrains d'hier ! Avec ce numéro, Jean-Marie Cuny est résolument contemporain en donnant la parole à Patricia Kaas, la chanteuse lorraine désormais connu dans le monde entier. Coup de chapeau aussi à des Lorrains, certes moins connus, mais qui oeuvrent cependant depuis 20 ans au sauvetage d'un site johannique : l'ermitage de Bermont, dans les Vosges. Gage d'avenir aussi avec un retour sympathique sur le mariage de SAIR Christoph de Habsbourg-Lorraine et d'Adélaïde célébré à Nancy en décembre dernier.
A lire aussi dans ce nouveau numéro :
- Jean-Paul Marchal, maître imagier
- Gaspard de Pernes, commandeur de Libdeau et de Xugney, et son célèbre baume
- Le chevalier de Jaulny
- Guy de Larigaudie, un scout de légende
- Metz et l'héritage de l'annexion
- La victoire de Coué
- François Richard, peintre-décorateur
Et de nombreuses anecdotes lorraines ainsi que les rubriques habituelles : les info's lorraines, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 19, avril-mai 2013. En librairie ou sur abonnement en adressant ses coordonnées postales et le règlement (38 €, 6 numéros) à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
-
Monthureux-sur-Saône (88) : vers la restauration des murs de soutènement du presbytère
[Vosges Matin]
-
Bleurville (88) : un don exceptionnel pour restaurer l'abbaye Saint-Maur !
Voici quelques jours, le président de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville, association propriétaire de l'ancienne abbaye bénédictine du village, a reçu un courrier des Etats-Unis. Une extraordinaire bonne nouvelle pour la vénérable abbaye vosgienne !
En effet, un couple de riches américains souhaitent faire un don de 800 000 $ pour la restauration de l'abbaye et du prieuré adjacent. Ces américains, dont les ancêtres bleurvillois de monsieur sont partis faire fortune en Amérique au XIXe siècle, ont découvert sur Internet l'existence et l'histoire de notre antique abbaye du XIe siècle, et en sont tombés immédiatement amoureux au point de vouloir faire une donation exceptionnelle en faveur de sa restauration. Une véritable bénédiction du ciel pour les membres de l'association qui, depuis près de 40 ans, font preuve de ténacité et de courage pour sauver ce patrimoine du premier âge roman en Lorraine !
Le printemps devrait accueillir ces providentiels donateurs à Bleurville afin de finaliser l'opération. Nous tiendrons bien entendu informé nos lecteurs de la suite de ce dossier.
L'avenir est désormais assuré pour l'abbaye Saint-Maur de Bleurville !
Il s'agissait - malheureusement ! - d'un poisson d'avril...
Les animateurs de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville aimeraient que ce doux espoir devienne une réalité... comme pour tant d'autres sites patrimoniaux lorrains.
Peut-être, un jour...
-
Aulnois (88) : un blason pour la commune
La municipalité d'Aulnois, dans le canton de Bulgnéville, vient de créer un blason pour la commune.
Les armes d'Aulnois intègrent celles de la famille De Vergy, alliée aux Bauffremont, (de gueules à trois quintefeuilles d'or) qui était seigneur en partie d'Aulnois. Les armes des De Vergy se lisent encore dans l'église paroissiale qui fut consacrée en 1526.
L'épée sur fond d'azur représente l'attribut de saint Paul qui est le patron de l'église d'Aulnois.
Enfin, une branche d'aulne avec feuilles, fleurs et fructification symbolise cet arbre présent sur le ban communal qui a donné son nom au village : Aulnoy-sous-Beaufremont puis, désormais, Aulnois.
[remerciements à Monsieur le Maire d'Aulnois pour la communication du blason et les explications héraldiques]
-
Chez les Amis d’Alfred Renaudin
Les poules devant le pigeonnier, Alfred Renaudin.
Nous vous proposons de consulter le compte-rendu de l'AG des Amis d'Alfred Renaudin qui s'est tenue récemment à Val-et-Châtillon (54).
PV AG AMIS ALFRED RENAUDIN 2012.pdf
[ER]
L’association des Amis du peintre Alfred Renaudin s’est donnée pour objectif d’effectuer des recherches sur sa vie et ses œuvres et, notamment, recenser sa production picturale en vue d’éditer un ouvrage pour le 150e anniversaire de sa naissance qui sera célébré en 2016.
‡ Pour adhérer à l’association : cotisation de 10 € (membre simple) ou 100 € (membre bienfaiteur) à envoyer avec vos coordonnées postales à : Olivier BENA, 8 rue Beau-Soleil, 54480 VAL-ET-CHATILLON
-
L'anneau de Curmilla
Une BD gallo-romaine (sans Astérix et Obélix... mais avec des Médiomatriques) ! C'est ce que propose aux lecteurs la communauté d'agglomération Metz Métropole et le Musée de la Cour d'Or de Metz.
Au IIe siècle de notre ère, l'Empire romain est à son apogée. Une paix durable favorise l'essor de l'urbanisme et les villes sec ouvrent de monuments luxueux.
A Divodurum - Metz à l'époque romaine -, dans la cité des Médiomatriques, l'aqueduc récemment bâti alimente les salles des thermes pour le bonheur des habitants qui profitent allègrement des bienfaits du cycle des bains. Un jour, Julia et sa fille Curmilla se rendent aux thermes... L'occasion pour l'adolescente gallo-romaine de retrouver un anneau qu'elle croyait disparu et d'en découvrir davantage sur ses ancêtres celtes.
Voici une BD originale qui s'inspire de faits réels. Kévin Kazek a en effet puisé dans la riche histoire de la cité messine pour écrire le texte de cet ouvrage destiné avant tout aux enfants et adolescents - mais aussi aux parents ! - ; les découvertes archéologiques réalisées à Metz et dans les environs lui servent à bâtir un texte sur d'agréables illustrations dues à Randy Agostini.
Quelques pages pédagogiques expliquent simplement l'histoire de notre jeune héroïne, les monuments et objets cités. Pour appréhender agréablement une période qui fut à la fois riche et sereine dans ce qui deviendra, quelques siècles plus tard, la Lorraine.
‡ L'anneau de Curmilla, Kévin Kazek et Randy Agostini, éditions Le Buveur d'encre, 2012, 56 p. (12,90 €).
-
Grand-la-Romaine (88) : une maison de maître des Ier-IIIe siècles
[source : Rapport d'activité IRAP 2011]
-
Châtel-sur-Moselle (88) : l'eau en question
-
La Haute-Saône, pays d'histoire
Allez, petite incursion chez nos voisins francs-comtois avec le dernier numéro de la revue Vieilles Maisons Françaises consacrée au département de la Haute-Saône.
Des quatre départements composant la Franche-Comté, celui de la Haute-Saône, le plus septentrional confinant à la Lorraine et à la Champagne, est sans doute le moins connu. C'est mal rendre justice à un territoire dont les paysages préservés offrent un écrin de choix à un patrimoine d'une grande diversité : maisons Renaissance des bourgs et des villages, forges et hauts-fourneaux, témoignages d'une tradition métallurgique née au XVe siècle dans la vallée de la Saône, demeures de plaisance de parlementaires bisontins, profusion d'églises à clochers comtois, de lavoirs, de fontaines et d'édifices publics néoclassiques du XVIIIe siècle - un riche bâti destiné à panser les plaies des guerres du XVIIe -, maisons vigneronnes, châteaux de toute époque...
Chaque siècle a laissé ici sa marque au fil d'une histoire mqui se lit partout et que la prestigieuse revue VMF vous invite à découvrir.
‡ Revue VMF, La Haute-Saône, pays d'histoire, n° 248, mars 2013 (9,70 €). En vente en librairie ou par abonnement sur www.vmfpatrimoine.org
-
Nancy : Renaissance de la porte Saint-Georges
Les marches sont déglinguées et le béton s’en va par plaques. Arrivés sur la terrasse supérieure, avec vue sur les étages inférieurs qui font un peu décharge, voici la salle de spectacles du Cercle du travail, tout en bois, et pas en très bon état non plus.
Ce Cercle est un monument historique, créé en 1876 pour venir en aide aux vieux travailleurs démunis, et pour les cultiver et les distraire. Aujourd’hui encore, on y collectionne pour les anciens les cours et les distractions, les animations et les formations, dans une excellente atmosphère. Problème, les habitués du Cercle, qui sont les vrais habitants de la porte Saint-Georges, sont nécessairement âgés et peu ingambes. Les travaux de rénovation en cours, ils en seront les premiers bénéficiaires, puisqu’un ascenseur va pouvoir être installé.
Les travaux, qui sont devenus prioritaires grâce au mot magique « Nancy Renaissance 2013 » sont en fait commencés depuis février. Il y en a pour treize mois de travaux et Nancy Renaissance sera finie quand la pimpante porte Saint-Georges sera délestée de ses échafaudages, dans un an. Les travaux auront coûté 1,3 M€, l’essentiel payé par la ville, mais 300.000 € à la charge de l’Etat, 126.000 € du département et, enfin, ERDF, 100.000 €. Que vient faire la société publique dans cette galère ? En fait, ERDF est très souvent mécène, mais de surcroît, un de ses transformateurs bouche malencontreusement la vue sur une des deux échauguettes érigées de chaque côté de la porte entre 1606 et 1619. La société va donc la supprimer et la réinstaller de façon invisible un peu plus loin, sans que cela n’entraîne de coupures de courant pour les voisins. Et cet effort méritoire se double du pilotage d’un chantier d’insertion qui permettra à des jeunes en difficulté d’abord de construire des bancs en bois (vérifiés comme toute l’opération par l’architecte en chef de Monuments historiques Pierre-Yves Caillault), puis d’installer le petit théâtre de verdure, aménagement principal, en dehors des habituelles reprises de voûte, consolidation et nettoyage des façades. Ce théâtre a déjà son soubassement, car il y a plusieurs niveaux de sol dans la friche actuelle.
Et bien sûr, il est prévu de mettre bas le très vilain escalier. A la place ? Rien, car il y a un bel escalier en pierre invisible actuellement qui va être dégagé et réutilisé pour permettre un nouvel accès à pied à la terrasse supérieure.
Mon tout sera magnifique. Car cette porte, qui remplaça celle des Moulins est du plus pur style Renaissance et on ne pourra qu’admirer mieux encore la statue équestre de saint Georges, la sphinge et ses guerriers casqués monumentaux qui gardent l’est nancéien, chef-d’œuvre du sculpteur Florent Drouin.
[d’après L’Est Républicain | Guillaume MAZEAUD]