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Notre patrimoine - Page 51

  • Bleurville (88) : "Patrimoine rond"... un moulin à huile à découvrir

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    [Vosges Matin]

  • Journée « Regards sur Mirecourt » le 29 juin

    Mirecourt.JPGLe Comité d’Histoire Régionale de Lorraine, en partenariat avec la Fédération des Sociétés Savantes des Vosges, organise samedi 29 juin 2013 une journée intitulée « Regards sur Mirecourt ».

    Cette journée a pour but d’appréhender le développement urbain de Mirecourt depuis le Moyen Âge au travers de trois exposés le matin suivis, l’après-midi, d’une visite pédestre commentée.


    Programme de la journée "Regards sur Mirecourt"

    > 10H15 : Accueil - Salle de la Bonbonnière, 109 avenue de Lattre-de-Tassigny à Mirecourt

    > 10H30 : Mirecourt au Moyen Âge. La naissance d’une ville. par Cédric MOULIS, ingénieur d’études, Pôle archéologique – Université de Lorraine

    > 11H00 : Les fouilles de la rue du Docteur Joyeux à Mirecourt : une archéologie des enceintes urbaines et de leurs abords par Philippe KUCHLER, chef du service d’archéologie et recherches scientifiques – Pôle d’Archéologie Interdépartemental Rhénan (PAIR)

    > 11H30 : La demeure dans la ville haute de Mirecourt (XVIe-XIXe siècles). Quelques pistes de recherches par Mireille-Bénédicte BOUVET, directeur du Service régional de l’Inventaire général du patrimoine culturel de Lorraine

    > 12H00 : déjeuner libre

    > 14H00 à 16H00 : Visite pédestre de la ville commentée par Mireille-Bénédicte BOUVET, Cédric MOULIS, Claude MICHEL, Jacqueline DELPRATO et Jean-Paul ROTHIOT

     

    L’inscription à cette journée est gratuite.

    Merci de confirmer votre participation par mail à chr@lorraine.eu pour lundi 24 juin au plus tard.

  • Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours en Lorraine

    AE.jpgLa dernière livraison des Annales de l'Est propose un certains nombre de contributions d'historiens et d'universitaires sur des lieux qui ont marqué - et continuent de marquer - l'environnement des hommes sur cette terre tout au long des siècles : les cimetières et les sépultures.

    Quelque études à lire :

    - les pratiques funéraires dans la nécropole médiévale (VIe-XVe s.) du Mont Saint-Germain à Châtel-Saint-Germain (Moselle)

    - archéologie d'un cimetière paroissial du Moyen Âge en milieu rural : l'église de Froidlieu à Wellin (Belgique, province de Luxembourg)

    - sépultures et inhumation dans et autour de la cathédrale de Verdun au Moyen Âge et à l'époque moderne

    - un évêque de la reconquête du Pays messin : le cardinal de Givry et les lieux de sépultures (1608-1612)

    - les cimetières juifs en Lorraine

    - l'invention du cimetière français contemporain au Père-Lachaise au début du XIXe siècle

    - la photographie funéraire dans les cimetières de Phalsbourg, de Raon-l'Etape et Dieulouard

    - les monuments aux morts communaux de la Première Guerre mondiale en Meurthe-et-Moselle

    Et d'autres articles... dont une contribution de Cédric Andriot sur "le collège de Blâmont du Concordat à la Séparation des Eglises et de l'école"

     

    ‡ Cimetières et sépultures du Moyen Âge à nos jours, Annales de l'Est, n° 2, 2012, 328 p., ill. (23 €). A commander accompagné du règlement à : Association d'Historiens de l'Est, CRULH, Campus Lettres & Sciences humaines, 3 place Godefroy-de-Bouillon, 54000 NANCY.

  • Val-et-Châtillon (54) : Jules Cayette à l'honneur

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    [ER]

  • Journées de l'Archéologie à Robécourt (88) : découvrir la villa gallo-romaine de Damblain

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    [l'Abeille]

  • Morizécourt (88) : découvrir le village avec Maisons paysannes des Vosges

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  • Pour restaurer les toiles de la crypte de la basilique de Domremy

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  • Bar-le-Duc : "L'Art et le modèle" au Musée barrois

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  • Châtillon-sur-Saône (88) : la Fédération des Sociétés savantes des Vosges en assemblée générale

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    [Vosges Matin]

  • Journées nationales de l'Archéologie : "Par tous les dieux !" - 9 juin à Nancy

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  • Le peintre Alfred Renaudin attire les curieux

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    [Est Républicain]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 20 : le cirque Gruss à l'honneur

    NRL20.jpgDans le 20ème numéro de La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny nous invite à faire le cirque ! Mais pas dans n'importe quel cirque : dans celui d'Arlette Gruss, qui est vicéralement attaché à notre terre lorraine. Mais ce numéro printanier (?...) nous ouvre aussi sur d'autres horizons lorrains : l'eau en Lorraine (un article qui tombe à point nommé !), une histoire de loup à Vaubexy ou encore la vie de deux instituteurs républicains entre Lorraine et Algérie à la fin du XIXe siècle...

    Notre mémoire historique et humaine lorraine - pour laquelle se bat inlassablement le directeur-fondateur-animateur de La Nouvelle revue lorraine - s'enrichit encore de plusieurs autres articles :

    - une statue de Saint-Quentin à Saffais (54)

    - le patrimoine de thuilley-aux-Groseilles (54)

    - les Lorrains dans la Légion à l'occasion du 150e anniversaire de Camerone

    - Martigny-les-Bains, la belle endormie

    - Marie-Célestine

    - Nicolas Gaillard, curé de Vittel au XVIIIe siècle

    - 1870, l'Alsace sacrifiée

    - Marie Marvingt, 50ème anniversaire de sa disparition

    - à la recherche des croix et monuments de Lorraine via Internet

    - Nicolas Gilbert, le poète de Fontenoy-le-Château bien oublié

    - Raoul Tonnelier, artiste-peintre

    Et les habituelles rubriques : l'édito' de JMC, la revue vous avise, les livres...

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 20, juin-juillet 2013. En vente en librairie et sur abonnement (38 €, 6 numéros) en envoyant son règlement et ses coordonnées postales à : LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Les restes de vingt-six Poilus mis au jour à Fleury-devant-Douaumont (Meuse)

    Vingt-six corps de Poilus ont été mis au jour dans le village détruit de Fleury-devant-Douaumont en Meuse. Sept ont pu être identifiés. C’est sans doute la découverte la plus importante en Meuse de corps de soldats français de la Première Guerre mondiale depuis celle d’Alain-Fournier et de ses compagnons d’armes en 1991 à Saint-Remy-la-Calonne.

    fleury-devant-douaumont.jpgLe 30 mai, les fouilles entamées quelques jours plutôt à l’emplacement d’une ferme du village détruit de Fleury-devant-Douaumont ont permis de mettre au jour jusqu’à présent, vingt-six corps de Poilus morts durant la bataille de Verdun et d’en identifier sept grâce à la plaque qu’ils portaient autour du poignet. Un fait rarissime. Et ce à la veille du Centenaire de la Grande Guerre.

    Ce sont des touristes allemands qui avaient découvert le 28 mai des ossements affleurant et qui avaient donné l’alerte.

    Toute la journée du 30 mai, les gendarmes de la brigade de Verdun avec les employés de l’Ossuaire et son directeur Olivier Gérard, ont ratissé une bande de terrain de quelques mètres carrés. L’émotion était à son comble quand un objet personnel refaisait surface parmi les ossements brisés. Des porte-monnaie contenant des pièces en argent, des culots de pipes, un briquet, un peigne, une paire de ciseaux, des couteaux de poche, les croix de chapelets, une médaille de communion, un livret militaire et un carnet miraculeusement conservés, une bague, un crayon, ou encore deux montres qui marquaient 11h07 et 11h14, sans doute l’heure approximative du bombardement de l’endroit.

    plaque poilu.jpgCar selon les premiers éléments, le lieu était « un poste de secours. Les soldats sont morts sur le champ de bataille et ont été entreposés ici. Il n’y a pas d’armement, que de l’équipement personnel. Les papiers ont été faits puisqu’ils sont déclarés tués à l’ennemi, mais les corps n’ont pas été retrouvés », explique Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun. Des obus ont dû tomber sur l’endroit ensevelissant les dépouilles.

    Les dates de décès s’échelonnent entre le 28 mars et le 5 avril 1916 et correspondent « à la bataille du Ravin de la Caillette et de l’Étang de Vaux », confie Olivier Gérard, ému de pouvoir identifier les corps. Les plaques d’identification « c’est ce que l’on cherche. Ils revivent d’une certaine manière. Ce sont des corps qui sortent de l’anonymat ». Même constat pour Jean-Pierre Laparra, le maire de la commune, qui souhaite demander la médaille de Verdun pour les soldats identifiés.

    reliques poilus.jpgPour l’heure, une enquête est ouverte pour « découverte de restes humains ». Outre le commandant Le Trong, commandant la Compagnie de Verdun et le colonel Cléton, patron des gendarmes de la Meuse l’adjudant Beaune, officier de police judiciaire était présent : « On trie ce qui appartient à chaque Poilu », explique-t-il. Des objets placés dans de petits sacs en plastique et soigneusement pris en photo. Un PV est dressé pour chaque découverte de corps.

    Le service des Sépultures militaires va être contacté pour la recherche des éventuels descendants. Les brigades de gendarmerie du lieu de naissance des Poilus vont chercher à retrouver leur famille. Si les descendants ne souhaitent pas récupérer le corps et s’il est identifié, il rejoindra la nécropole de Fleury sous une croix blanche. S’il n’est pas identifié, ses restes seront déposés dans l’Ossuaire.

    Les Poilus, dont les plaques militaires ont été retrouvées, ont été identifiés. Il s'agit de :

    - Jean Caillou, né à Cestas (Gironde), 360e RI. Mort à Fleury le 28 mars 1916

    - Albert Hennequin, né à Garches (Val d'Oise), 269e RI. Mort à Douaumont le 31 mars 1916

    - Albert Le Bœuf, du Calvados, 279e RI. Mort à Douaumont le 29 mars 1916

    - Jules Letellier, de Saint-Pierre-Lavis (Seine maritime), 129e RI. Mort le 5 avril 1916 à Fleury

    - Charles Louis Desplanques, d’Armentières (Nord), 360e RI. Mort le 28 mars 1916 à Fleury

    - soldat originaire de Corse, 140e RI. Mort en mai 1916

    - soldat natif de Bayonne (Pyrénées atlantiques), 49e RI. Mort  à Fleury le 31 mai 1916

    Si des membres de la famille reconnaissent un des leurs, ou des associations ou des mairies du lieu de naissance, ils peuvent contacter le Numéro Vert mis en place par la gendarmerie de la Meuse : 0800 007 802.

    [d’après ER]

  • Saint-Nabord (88) : restauration de la chapelle Sainte-Anne

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville (88) : l'ancien moulin à huile ouvert les 15-16 juin pour les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins

    lorraine,vosges,bleurville,patrimoine rond,patrimoine de pays et des moulins,moulin à huile,fédération patrimoine environnementTous les ans en juin, la Fédération nationale Patrimoine-Environnement, qui regroupe plusieurs centaines d'associations qui aiment et défendent le patrimoine de pays, organisent avec d'autres partenaires comme Maisons paysannes de France, la CAPEB, les Architectes du patrimoine ou la Fédération françaises des associations de sauvegarde des moulins, les Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins les 15 et 16 juin prochains.

    Cette année, l'association des Amis de Saint-Maur est partenaire de ces Journées nationales qui ont pour thème "le patrimoine rond". En collaboration avec Jérôme Toussaint, le propriétaire d'un des deux anciens moulins à huile du village, les Amis de Saint-Maur ouvrent exceptionnellement et gratuitement le site au public.

    Notre moulin à huile est tout indiqué pour figurer parmi ce "patrimoine rond" mis à l'honneur cette année. Aménagé dans une ferme de l'extrême fin du XVIIe siècle (1697) reconstruite en 1822, ce moulin rustique est constitué de deux meules en calcaire massives ; la meule tournante est mue par un système mécanique entraîné par un manège à cheval situé dans la grange adjacente. Remarquablement bien conservé, ce moulin servit à produire de l'huile par pression à froid au temps où les villageois vivaient en quasi autarcie.

    Ce patrimoine de pays mis sur le devant de la scène durant ces Journées permet de de retrouver le chemin du travail et du goût de bien-faire de ceux qui nous ont précédés. Que ce soit les paysages ou le patrimoine bâti, ils ont reçu la marque de la vie des hommes et de leur industrie : on ne les aime et les apprécie qu'à condition de les connaître et de les comprendre.

    Alors, les 15 et 16 juin, venez à la rencontre de notre patrimoine de pays afin de partager ce goût et cette connaissance !

     

    ‡ Le moulin à huile de Bleurville est ouvert samedi 15 et dimanche 16 juin de 9h à 18h. Rendez-vous 17 rue de Monthureux, à l'entrée de Bleurville en venant de Darney (la ferme est située juste en face d'un lavoir monumental à arcades).

  • Le "patrimoine rond" en vedette les 15-16 juin : le moulin à huile de Bleurville

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  • Les origines de Darney

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    [Vosges Matin]

  • Verdun : "Les Heures musicales" à la cathédrale Notre-Dame le 2 juin

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  • Malzéville (54) : concert Renaissance en l'église Saint-Martin le 31 mai

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  • La chapelle Saint-Quirin de Pargny-sous-Mureau (88)

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    [L'Abeille]

  • Quêter pour la restauration de la chapelle de Ventron

    vosges,ventron,chapelle,frère joseph,fondation du patrimoineLa commune de Ventron a lancé un appel à ses habitants pour qu’ils mettent la main à la poche afin de restaurer la chapelle funéraire de Frère Joseph installée dans l'église de Ventron.

    Des dizaines de bougies se consument devant la chapelle funéraire de Frère Joseph, installée au fond de l’église Saint-Claude de Ventron. La prière d’un touriste est également accrochée aux barreaux qui ferment la chapelle. Financée par la commune et par une souscription auprès de la population de Ventron lors de la construction de l’église Saint-Claude en 1854, cette chapelle funéraire fut aménagée pour y recevoir les reliques de Frère Joseph. Construite et payée par les habitants, la restauration de la chapelle est désormais dans les mains des Véternats, les habitants de Ventron.

    vosges,ventron,chapelle,frère joseph,fondation du patrimoineÀ l’heure actuelle, les peintures d’origine de cette chapelle se dégradent, souffrant de l’humidité et de l’obscurité. « Privée de sa vocation primitive, la chapelle ne présente plus aucune attractivité pour le visiteur alors que ses concepteurs et constructeurs avaient voulu en faire un haut-lieu de la mémoire à Frère Joseph. La restauration de l’église, entreprise en 2012 avec l’aide de la Fondation du Patrimoine de Lorraine, n’incluait pas dans sa première tranche, cette chapelle funéraire qui nécessite des travaux délicats et relativement coûteux » , explique Jean-Claude Dousteyssier, le maire de Ventron. « En 1854, la chapelle funéraire a été construit et payé par les habitants. C’est ce que j’essaie de transmettre et perpétuer. » Une première souscription a déjà mobilisé les habitants il y a quelques années pour la restauration de l’église Saint-Claude. « La souscription avait alors permis de rassembler 25 000 €. Les gens sont attachés à leur église. Le fait de participer, c’est rassembleur », poursuit le maire.

    Lancée en février dernier, la souscription pour la restauration de la chapelle funéraire de Frère Joseph a déjà rassemblé 5 300 €. Les travaux sont estimés à 30 000 €. Ils impliquent le transfert des reliques et une restauration des fresques religieuses. Pour le maire, le financement doit être dans la ligne et la conduite de ce qui a déjà été engagé jusqu’à présent, c’est-à-dire financée par les Véternats et les fidèles de Frère Joseph.

    [d'après Vosges Matin]

  • Trésors de Meuse

    trésor meuse.jpgLe département de la Meuse possède près de 2500 objets protégés au titre des Monuments historiques : patrimoine civil, religieux, funéraire, mobilier, objets d'art, objets militaires, scientifiques, picturaux, sculptures, instruments de musique, ivoires, broderies, vitraux, pièces d'orfèvrerie ou de ferronnerie...

    Ces objets, hors musées, peu connus du public sont soigneusement conservés dans des coffres-forts, ou au Centre départemental d'Art sacré de Saint-Mihiel ou simplement exposés dans les églises ou d'autres lieux publics : hôpitaux, mairies, cimetières...

    Les trésors présentés dans cet ouvrage sont les résultats d'une sélection dans l'espace et le temps. Le plus ancien date du XIIe siècle, le plus récent du XXe siècle, issus de l'ensemble du territoire meusien.

    L'exposition Trésors de Meuse installée au Musée d'Art sacré de Saint-Mihiel s'appuie sur ce catalogue qui apporte un focus sur les oeuvres sculptées, de la statuaire mariale des XIIe-XVIe siècles aux innovations de la Renaissance. Elle permet à tous  de se familiariser et de s'émouvoir sur la facture des pièces exceptionnelles exposées.

    La Meuse est particulièrement riche en patrimoine bâti et en objets créés pendant la Renaissance durant laquelle se distingue la force expressive des oeuvres du sculpteur Ligier Richier qui sont présentées en nombre dans cet ouvrage.

    Ce catalogue valorise admirablement le patrimoine artistique, culturel et religieux de la Meuse. Et fait oeuvre de transmission de la mémoire créative du département pour les générations futures.

     

    ‡ Trésors de Meuse, François Janvier et Bernard Prud'homme, Conseil général de la Meuse - Serge Domini éditeur, 2013, 295 p., ill. (25 €).

  • Robécourt (88) : conférence sur la villa gallo-romaine de Damblain

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    [L'Abeille]

  • Bleurville : Saint-Maur à la croisée des chemins

    Eglise St Maur 09.06 (2).jpgDepuis près de 40 ans, l’association des Amis de Saint-Maur animent le village chaque été autour d’un patrimoine que bon nombre de communes nous envient : l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Maur. Aujourd’hui, pourtant, l’association peine à renouveler ses adhérents et ses forces vives : ce n’est pas faute d’appels répétés et de manifestation organisées par dizaine depuis 1974…

    Lors de la réunion de lancement de la nouvelle saison, le président Alain Beaugrand a fait part de ses interrogations auprès des membres du bureau : « Saint-Maur est à la croisée des chemins, à l’image de nos villages qui éprouvent beaucoup de difficultés pour faire émerger des éléments dynamiques indispensables pour réveiller nos communautés. Trop souvent, beaucoup de nos contemporains se contentent au mieux d’être passifs et attentistes ou, au pire, de gémir face à l’ankylose qui menace la vie de nos villages ». Et de poursuivre : « Face à ce climat de repli sur soi, notre association a l’obligation morale de poursuivre son travail autour du patrimoine bâti et historique de Bleurville, transmis par nos ancêtres et dont nous devons aussi garantir sa transmission à notre tour. »

    Malgré les difficultés du moment, Saint-Maur connaîtra encore une 39ème saison à la hauteur de ce qu’a voulu son sauveteur, l’abbé Pierrat, dès 1974. L’exposition estivale, présentée avec l’aide de l’association Saône Lorraine, sera consacrée au peintre vosgien Xavier Alphonse Monchablon (1835-1907). Le 20 juillet, Isabelle Frizac donnera un concert de pièces anglaises et espagnoles des XVIe-XVIIe siècles jouées sur des instruments à cordes anciens, et le 15 septembre pour les Journées du Patrimoine, la chorale Les Combelles de Neufchâteau – Bazoilles-sur-Meuse réveillera les vieux murs de l’abbatiale avec un programme éclectique.

    Par ailleurs, l’accueil des visiteurs sera assuré par Evelyne Barjolle, secondée par Roger Persin et Denis Bisval, du 1er juillet au 31 août, du jeudi au dimanche de 14h à 18h.

    Enfin, dans le cadre des Journées nationales du Patrimoine de Pays et des Moulins, les Amis de Saint-Maur sont partenaires de l’ouverture au public de l’ancien moulin à huile du XIXe siècle, propriété de Jérôme Toussaint. Le site sera ouvert gratuitement les 15 et 16 juin de 9h à 18h.

    En 2013, ce sera encore Saint-Maur pour tous !

  • Lamarche (88) : une place dédiée à l'historien de la cité

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    [Vosges Matin]

  • Plombières-les-Bains (88) : vers la réfection de la toiture de l'église

    Plombières - L'Eglise.JPGLe comité de soutien pour la sauvegarde et la restauration de l'église Saint-Amé de Plombières-les-Bains a pris de nombreux contacts ces derniers mois :

     

    · auprès des instances institutionnelles : il est permis d'espérer des aides financières pour le financement des travaux

    · avec Monsieur le Maire  de Plombières


    La municipalité s’engage à réaliser la réfection de la toiture en ardoise.


    Dès à présent une consultation est lancée par la mairie afin de missionner un architecte qui sera chargé d'établir l'avant-projet préalable au marché de travaux.

     

    La Fondation du Patrimoine pourra ensuite déclencher une souscription nationale pour le financement de l’opération, probablement dans le courant du dernier trimestre 2013.

    Préalablement, le comité de soutien va se transformer  en association dans le but de :

     

    ·         continuer à recueillir les adhésions de soutien

    ·         recueillir des dons  qui seront ensuite reversés à la Fondation

    ·         mener des actions (concert, expositions, etc.) 

    ·         suivre l'évolution du projet avec la mairie

    ·         informer les adhérents de l'état d’avancement des travaux

     

    L'Assemblée générale constitutive est fixée au jeudi 27 juin à 20h30 à l’espace Berlioz à Plombières-les-Bains.

  • Renaissance en Meurthe-et-Moselle

    lorraine,meurthe et moselle,renaissance,la gazette lorraineAprès la Renaissance en Meuse et dans les Vosges, la Meurthe-et-Moselle dévoile à son tour les richesses insoupçonnées de ce "siècle d'or" du duché de Lorraine, gouverné par des princes à l'envergure européenne, cultivés, mécènes, amateurs d'un art découvert en Italie lors des campagnes militaires, puis inspiré des grands chantiers royaux du Val-de-Loire.

    Suivant l'exemple de leurs ducs, les grands seigneurs assurent le triomphe de la Renaissance par la construction de châteaux de plaisance. Si beaucoup ont été transformés ou détruits, ceux de Fléville, de Cons-la-Grandville ou d'Etreval témoignent encore aujourd'hui de la magnificence de cette période.

    A l'image de Nancy, la capitale, Pont-à-Mousson, la cité du savoir universitaire, Toul et Liverdun, cités épiscopales, les cités marchandes de Vézelise, Saint-Nicolas-de-Port, Rosières-aux-Salines se modernisent, se dotent de places à arcades et d'hôtels particuliers dont le vocabulaire antique s'insinue jusque dans les demeures rurales, comme à Tucquegnieux, Doncourt, Pulligny ou Lay-Saint-Christophe.

    L'art chrétien n'est pas en reste. Dans les édifices encore gothiques, les cardinaux de Lorraine et les évêques de Toul du XVIe siècle, favorisent l'introduction de ce nouveau style de décor, et font appel aux artistes réputés comme Ligier Richier ou Valentin Bousch. Mais l'époque n'est pas si heureuse que celle que la vision de l'art en donne aujourd'hui : les Christs aux liens, Vierges de pitié, Ecce homo et ossuaires  sont aussi les témoins des souffrances et de l'espérance des Lorrains enserrés dans l'étau des guerres, des épidémies et des doutes religieux.

    Un bel ouvrage édité par La Gazette Lorraine agréablement mis en page et richement illustré.


    ‡ Renaissance en Meurthe-et-Moselle, Florence Daniel-Wieser, éditions de La Gazette Lorraine, 2013, 87 p., ill. (15 €).

  • Metz 1900-1939 : un quartier impérial pour une nouvelle ville

    metz quartier imperial.jpgLes quatre premières décennies du XXe siècle furent pour Metz une période d'intenses transformations urbaines. En abattant ses fortifications et en investissant un immense terrain militaire situé au sud, la ville augmente considérablement sa superficie et accueille les idées nouvelles d'un urbanisme importé d'outre-Rhin.

    Ce gigantesque chantier, qui voit s'ériger une gare monumentale, une poste et de nombreux équipements permet aussi la floraison d'une multitude de styles architecturaux. Les maîtres d'oeuvre donnent libre cours à leurs goûts, bâtissant des maisons et des immeubles néoromans, néogothiques, haussmanniens, Jugendstil, Art nouveau, qui se côtoient sans se heurter.

    Ce guide convie à une promenade singulière, où l'on pourra lire, dans les pierres des édifices qui la jalonnent, l'histoire d'une ville à la croisée des cultures.

     

    ‡ Metz 1900-1939. Un quartier impérial pour une nouvelle ville, Christiane Pignon-Feller, éditions du Patrimoine, 2013, 65 p., ill., plan (7 €).

  • Metz 1848-1918 / Les métamorphoses d'une ville

    metz.jpgDe 1848 à 1918, Metz vit les plus grands bouleversements de son histoire. Durant ces soixante-dix années, la ville s'engage dans une aventure urbaine unique en Europe : ouverte à tous les mouvements artistiques, elle connaît les métamorphoses architecturales les plus inventives.

    Metz se situe alors au coeur des débats qui enflamment l'Europe et opposent - autour de sa cathédrale - défenseurs de l'art classique et médiévalistes. Tandis que s'esquissent les bases théoriques des restaurations, se pose la question de l'indentité architecturale d'une ville annexée.

    La modernisation du sytème de défense militaire permet, au début du XXe siècle, la destruction de l'enceinte et la planification, par l'architecte Conrad Wahn, d'une extension qui résout de manière inédite la question du paysage urbain.

    La ville ouverte et pluriculturelle devient en même temps le creuset de tous les courants européens de l'art de construire, le kaléidoscope de tous les styles et le terrain expérimental des techniques les plus innovantes. Gares et postes monumentales, palais militaires, écoles et luxueux hôtels, banques, commerces, hôpital, fastueuses villas, immeubles cossus et jardins fantastiques se parent des prestigieuses inventions de l'artisanat d'art.

    Cet ouvrage, contribution essentielle à l'histoire culturelle européenne, est très largement illustré et enrichi de documents inédits.

     

    ‡ Metz 1848-1918. Les métamorphoses d'une ville, Christiane Pignon-Feller, éditions du Patrimoine, 2013, 495 p., ill. (80 €).

  • Bar-le-Duc, ville d'art et d'histoire

    lorraine,meuse,bar le ducVoici un guide bienvenu pour la période estivale qui se profile... et la redécouverte du monde de la Renaissance en Lorraine ! Bar-le-Duc. Que de découvertes à faire : la confiture de groseilles épépinées à la plume d'oie, la mirabelle de Meuse et l'architecture et les monuments de la Ville-Haute et de la Ville-Basse qui exercent encore et toujours sur le visiteur une attraction sans pareille.

    L'église Notre-Dame, la synagogue, le temple protestant, la préfecture, la tour de l'Horloge, la place Saint-Pierre, la place Reggio, le collège Gilles-de-Trèves, le château des ducs de Bar, les façades XVIe de la Ville-Haute... Valse des siècles monumentaux et architecturaux. Et le sommet de la visite : le Transi, de Ligier Richier, dans l'église Saint-Etienne !

    Bar-le-Duc, capitale prestigieuse d'un duché avant d'être uni à la Lorraine, n'a pas fini d'étonner le promeneur. Elle n'a pas encore livrée tous ses secrets. Ce guide est une belle invitation à partir explorer la diversité du patrimoine historique et architectural de la cité barisienne.

     

    ‡ Le Guide. Bar-le-Duc, ville d'art et d'histoire, collectif, éditions du Patrimoine, 2013, 152 p., ill. (12 €).