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Notre histoire - Page 16

  • Récits sur l'histoire de Lorraine

    Publié initialement en 1883, ces Récits sur l’histoire de Lorraine sont l’occasion rêvée de s’initier - ou de se replonger - sans difficulté à ce que fut l’histoire passée de cette ancienne Lotharingie, longtemps état souverain entre France et Saint-Empire romain germanique, depuis ses origines jusqu’à son rattachement définitif au royaume de France, en 1766.

    Occasion de découvrir également les personnages lorrains, ou non, qui en ont façonné l’histoire : les ducs de Lorraine au premier chef, et les ducs de Bar : René Ier d’Anjou également comte de Provence, René II, Charles IV, Léopold, François III qui devient empereur du Saint-Empire, ou encore Stanislas, ancien roi de Pologne déchu et dernier duc nominal de Lorraine et de Bar ; la famille des Guises qui s’illustra particulièrement en Lorraine, mais aussi Charles le Téméraire, le terrible duc de Bourgogne qui ambitionnait d’annexer la Lorraine et vint mourir sous les remparts de Nancy ; les fameux Trois-Evêchés - Metz, Toul et Verdun -, « tête de pont » de l’avancée française en Lorraine au XVIe siècle, ou encore le dessinateur Jacques Callot...

    Bref, un beau tour d’horizon lorrain à ne pas manquer !

     

    ‡ Récits sur l'histoire de Lorraine, Auguste Lepage, éditions des Régionalismes, 2017, 186 p., ill. (17,50 €).

  • Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940

    Après la défaite de 1870, les troupes de forteresse constituent un corps indispensable pour la refonte de l'armée de la République. Mais à mesure que l'idéologie du "tout offensif" reprend le dessus, les fortifications tombent peu à peu en désuétude jusqu'au bain de sang de 1914... La belle tenue au feu de plusieurs garnisons durant la Grande Guerre n'enraie pas cette crise de confiance. Dans l'immense conflit qui s'engage, où chaque ressource compte, les troupes de forteresse sont réduites à leur plus simple expression.

    Mais l'année 1916 vient bouleverser la donne. Contre toute attente, le début de la bataille de Verdun remet la fortification au premier plan du système défensif militaire. Après l'ouverture des "travaux 17" et l'enfouissement toujours plus poussé des défenseurs sous les forts, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, la Ligne Maginot trouve bien sa genèse à Verdun.

    En 1940, les ouvrages de nouvelle fortification abritent des communautés hors normes, les équipages. L'ouvrage s'attache à étudier à la fois leur environnement matériel et leur univers mental qui se révèle fascinant.

     

    ‡ Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940, Michaël Séramour, éditions Sutton, 2017, 167 p., ill. (19 €).

  • Serviteur de Dieu et de l'humanité : la biographie officielle du pape émérite Benoît XVI

    Benoît XVI partage son histoire pour la première fois depuis sa renonciation.

    Joseph Ratzinger est largement reconnu comme l'un des plus brillants théologien et dirigeant spirituel de notre époque. Il est né en Allemagne en 1929 et la montée du nazisme et de la guerre ont profondément marqué sa vie. Joseph Ratzinger a été élu pape en 2005, prenant le nom de Benoît XVI. Il a ouvert un chemin de purification pour l'Église catholique romaine à un moment où elle a été secouée par des scandales financiers et des scandales liés à la pédophilie. Il a répété à plusieurs reprises que l'Europe devait retrouver ses racines chrétiennes et construire un nouvel humanisme pour le XXIe siècle. Il est à l'origine du renouveau de la liturgie latine dans l'Eglise universelle.

    Benoît XVI a été mal compris par beaucoup et, en 2013, il a étonné le monde en démissionnant de la papauté. Beaucoup ont vu dans ce geste comme un signe du déclin du catholicisme, mais c'était tout le contraire : c'était une graine nécessaire pour ouvrir l'Église à une dimension vraiment universelle et au renouvellement entrepris par son successeur.

    Ce livre est préfacé par Sa Sainteté le pape François et contient la première interview de Benoît XVI depuis la fin de sa papauté.

     

    ‡ Serviteur de Dieu et de l'humanité. La biographie de Benoît XVI, Elio Guerriero, éditions Mame, 2017, 655 p., préface de SS. le pape François (25 €).

  • Des tailleurs de pierre vosgiens en Amérique

  • Pargny-sous-Mureau (88) : il faut sauver l'abbaye Notre-Dame de Mureau

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le Grenier à sel accueille une expo' sur la population de la prévôté aux XVI-XVIIIe siècles

  • Bleurville (88) : les travaux d'aménagement de l'accès à l'abbatiale Saint-Maur achevés

  • Solennité de la Fête-Dieu

    Fête-Dieu à la chapellenie Bhx Charles de Lorraine-Habsbourg à Nancy [cl. archives ©H&PB].

    Fac nos, quǽsumus, Dómine, divinitátis tuæ sempitérna fruitióne repléri : quam pretiósi Corporis et Sanguinis tui temporalis percéptio præfigúrat.

    [prière de la postcommunion de la messe de la solennité de la Fête-Dieu]

    Nous vous en supplions, Seigneur, faites que nous soyons rassasiés par la jouissance éternelle de votre divinité : jouissance dont la réception dans le temps, de votre précieux Corps et de votre Sang, nous est une figure à l’avance.

  • Vittel (88) : expo' "Le chemin de fer autour de Vittel"

  • Les Français en guerres de 1870 à nos jours

    De l'étonnante « Déclaration de paix au monde » du 22 mai 1790 à la déclaration de la guerre totale et révolutionnaire au nom de la liberté du 15 décembre 1792, la Révolution française a posé les jalons des deux grandes attitudes qui s'expriment à l'égard de la guerre. Car les Français depuis lors balancent : ils disent aimer la paix, mais n'hésitent pas à souvent s'engager dans des conflits armés. Guerre de 1870, conquêtes coloniales, décolonisations, guerres mondiales ou opérations extérieures (OPEX) en témoignent : les armées françaises n'ont cessé de combattre, en métropole comme dans les sables du désert, des neiges de la Norvège aux rizières d'Indochine. Aujourd'hui encore, jamais l'armée française n'a été engagée sur d'aussi nombreux théâtres d'opérations – Hexagone inclus.

    Pour comprendre ce phénomène d'une brûlante actualité, il faut se pencher sur les hommes, les discours et les pratiques qui, à des titres divers, ont considérablement évolué. Car si la conscription massive semble s'imposer entre 1889 et 1997, les modalités réelles de recrutement se révèlent souvent plus complexes. De même, les dirigeants doivent expliquer les valeurs qu'ils défendent et qui motivent l'engagement armé du pays. Les opinions publiques et les soldats s'expriment également tantôt pour contester la guerre, tantôt pour la justifier. Autant de discours qui permettent de mesurer le degré d'adhésion aux conflits auxquels la France a participé. Reste, enfin, à envisager les formes du combat – une réalité en profonde mutation. Le temps des gros bataillons de masse s'estompe avec les deux guerres mondiales ; aux chocs frontaux de 1914 succèdent des engagements plus limités menés avec des armes de plus en plus sophistiquées ; la notion même de « champ de bataille » disparaît, la guerre frappant désormais tous les espaces.

    Nourri des recherches les plus récentes et de sources inédites, l'ouvrage présente la synthèse que l'on attendait sur la France en guerre, de 1870 à nos jours.

    Dans un contexte de retour de la guerre et de mobilisation des Français, voici la première synthèse sur la geste guerrière de la France de 1870 à nos jours par un universitaire lorrain.

    Clin d'œil de l'auteur à ses lecteurs lorrains, la première de couverture est une reproduction d'une peinture de l'artiste mosellan Paul Flickinger offerte en 2016 au gouverneur militaire de Metz en hommage aux blessés et orphelins de la Défense.

     

    ‡ Les Français en guerres de 1870 à nos jours, François Cochet, éditions Perrin, 2017, 541 p., cartes (25 €).

  • La Nouvelle revue lorraine n° 44 : prestige équestre en Lorraine

    La Nouvelle revue lorraine, 44ème du nom, est parue !

    Au sommaire :
    - le prestige équestre
    - la Rochotte à Pierre-la-Treiche
    - les plaques de cocher
    - Paul-Emile Colin (1867-1949)
    - Catherine de Lorraine, une grande abbesse réformatrice
    - Dom Calmet, une enfance oubliée
    - la création de la Garde nationale à Epinal
    - l'exode
    - l'enseignement de la République
    - le centre d'apprentissage
    - le duc vert-galant et la Belle de Ludres
    - Catherine de Lorraine et Madame du Barry
    - la famille lorraine de Villiers et le Puy-du-Fou : le meilleur parmi les meilleurs
    - artistes décorateurs : la passion du patrimoine

     

    ‡ Disponible dans les bonnes librairies lorraines ou sur abonnement. Plus d'info sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr 

  • Les plaques de cocher méritent bien une seconde vie...

    Ce sera bientôt le temps des vacances... Et même à l'époque du GPS, les panneaux indicateurs sont toujours les bienvenus afin de ne pas se perdre dans la campagne !

    Au gré de vos périples, vous verrez peut-être encore ces vieilles plaques de cocher - ancêtres plus que centenaires de nos modernes panneaux indicateurs - ici ou là, accrochés aux façades de maisons...

    Un article paru dans le numéro de juin-juillet 2017 de La Nouvelle revue lorraine fait le point sur l'histoire de ces plaques directionnelles en fonte peinte - avec de nombreux exemples photographiés en Lorraine -, malheureusement bien souvent oubliés de nos jours par les communes... Un petit coup de pinceau ne coûterait pas cher et redonnerait vie à de beaux objets, témoins d'un savoir-faire de la métallurgie du XIXe siècle.

  • Nancy : la salle cachée de l'ancien hospice Saint-Stanislas

    L'ancien hospice des enfants trouvés Saint-Stanislas, rue Saint-Dizier, à Nancy - situé à côté de la porte Saint-Nicolas - est en cours de réhabilitation.

    Cet ancien hospice est situé dans le prolongement de la façade de l'ancienne église du noviciat des Jésuites ; noviciat fondé en 1602 par Antoine de Lenoncourt. Un collège y a été installé à l'expulsion des Jésuites en 1768, collège dirigé par l'abbé Lionnois entre 1768 et 1776.

    Selon le voeu du roi Stanislas, l'hospice des enfants trouvés - dit "Hospice Saint-Stanislas" - s'y installera ensuite. Aujourd'hui le bâtiment entre style classique et style Renaissance, est en cours de réaménagement. Rue des Fabriques, à la faveur des travaux de maçonnerie, on peut remarquer, au niveau du rez-de-chaussée, l'existence d'une vaste salle voutée. Le mystère plane sur l'usage de cette pièce...

  • Otto de Habsbourg

    Otto de Habsbourg-Lorraine fut un homme exceptionnel, qui, dès son plus jeune âge a rencontré tous les Grands de ce monde. Il fut en particulier un admirateur du général de Gaulle : “un homme d’avant-hier pour mieux comprendre l’après-demain”, selon la formule d’André Malraux souvent employée par Otto de Habsbourg lui-même pour évoquer de Gaulle.

    Selon les paroles fortes et justes de l'historien Pierre Chaunu, Otto de Habsbourg est un homme sage et honnête : "Il est à la fois le dernier et le premier des Européens. Le meilleur prophète de l’Avenir, pour n’avoir rien oublié du passé". Il fut également un Lorrain fidèle à ses ancêtres, les ducs de Lorraine et de Bar dont François III fut le fondateur de la Maison de Habsbourg-Lorraine.

    Dans cette biographie originale, l’auteur évoque dans un premier temps, l'action de Otto de Habsbourg-Lorraine au XXe siècle pour une Europe légitimiste, fidèle aux valeurs d’une famille régnante depuis sept siècles - celle des Habsbourg -, face aux deux totalitarismes national-socialiste et soviétique notamment. Dans la deuxième partie est analysée la place de sa pensée européenne, utile et exigeante ; celle d’un moraliste du XXe siècle qui aura marqué de sa sagesse la politique contemporaine, jusqu’au début du XXIe siècle, entretenant avec le général de Gaulle une amitié sincère et respectueuse par des échanges assidus, reproduits dans cet ouvrage.

    Un ouvrage pour mieux connaître la personnalité hors du commun d'un homme, enfant de l'empereur Charles Ier d'Autriche, béatifié par l'Eglise en 2004.

     

    ‡ Otto de Habsbourg 1912-2011. Biographie, François Boulet, éditions Gérard Louis, 2017, 259 p., ill. (20 €).

  • Les Américains en France 1950-1967 : la Communication Zone

    C'est une véritable saga à laquelle nous convient trois spécialistes de la présence des forces américaines en France et tout spécialement en Lorraine. Ce premier tome ouvre la voie à au moins quatre autres qui devraient révéler au lecteur curieux l'organisation de la Communication Zone et la vie des militaires américains et des civils sur les différentes sites français.

    Il est vrai que la présence des forces nord-américaines en France entre 1950 et 1967 reste bien mal connue de nos contemporains. Le déploiement de ces troupes depuis les ports de l'Atlantique jusqu'à l'Allemagne constituait alors une zone logistique dénommée "Communication Zone" ; la Lorraine constituant une étape dans l'acheminement de la logistique destinée aux troupes américaines stationnées en Allemagne de l'Ouest. C'est cette histoire qu'aborde ce premier tome.

    Les auteurs s'attachent surtout à clarifier la présence militaire américaine à Toul et dans le Toulois, la vie de la garnison durant la période de la Guerre froide, l'organisation des services de santé américano-canadiens et les structures de l'US Army Aviation qui, parallèlement à l'US Air Force en Europe, entretenait sur notre territoire un réseau d'aérodromes et une flotte de plus de 300 avions légers et hélicoptères.

    Bref, c'est l'histoire de l'"armada américaine" sur le territoire français et en Lorraine tout particulièrement. Histoire qui fut partagé par nombre de Lorrains qui travaillèrent au service de la Communication Zone ou qui vivaient dans les environs d'une base militaire américaine.

    L'ouvrage est servi par une riche et inédite iconographie.

     

    ‡ Les Américains en France 1950-1967. La Communication Zone, Pierre-Alain Antoine, Pierre Labrude, Fabrice Loubette, éditions Gérard Louis, 2017, 191 p., ill. (25 €).

  • Châtillon-sur-Saône (88) : la vie quotidienne dans la prévôté de Châtillon (XVIe-XVIIIe s.)

  • Coussey (88) : la carrière recèle de trésors de l’Âge du Fer

    Tout le travail des petites mains qui explorent actuellement le terrain près de Neufchâteau, va consister à dater exactement les vestiges retrouvés sur ce vaste chantier de plusieurs hectares exploités par l’entreprise Calin.

    Amandine Remigy vient de découvrir ce qui pourrait être un foyer assez imposant, de type four ou âtre. Les investigations vont se poursuivre durant quelques mois et le site s’est ouvert au public tout récemment.

    Les archéologues de l’Inrap étaient déjà passés par là il y a quelque temps pour effectuer un premier diagnostic : leurs homologues de la société Eveha, spécialisée dans les études et les valorisations archéologiques, ont pris le relais le mois dernier. Qui fouillent un terrain de 4,5 ha jusqu’en 2019 !

    Entre le village de Sionne et Coussey, le long de la RD 3, l’on a « décapé » le terrain sur quelque 70 cm d’épaisseur. Objectif : observer, marquer, recenser « tout ce qui s’est déposé après que la population a occupé le terrain », explique Audrey Jezuita, chargée de secteur pour le bureau Eveha. Son outil principal : ses yeux. Car il s’agit de repérer, sur ce sol que le béotien trouvera uniforme, le ou les anomalies, changements de couleurs ou de texture, fragments de pierres, os ou matériaux divers (bois, céramique), susceptibles d’attirer l’attention. Sur environ 40 cm, de possibles trésors se cachent là. Depuis environ 3000 ans.

    « Nous allons affiner et mieux dater grâce aux prélèvements », complète la jeune femme. Du sable jaune qui succède au sable plus blanc, de l’argile sec et dur : différentes couches sont encore à explorer et il s’agit de trouver le bon niveau. Pour ce faire, des dizaines de marques ont été posées au sol. C’est là que les cinq archéologues vont creuser, armés de pelle, de pioche, de truelles, d’un appareil photo et de beaucoup de patience. Carbone 14 et autres eaux de « terre » vont s’avérer précieux pour analyser tout cela. « L’Inrap a détecté un site archéologique daté de l’Âge du Fer. Il existe plus haut une voie romaine qui mène à Grand. Nous trouvons notamment ici des forges pour le travail du fer et avons détecté de petits enclos. Nous ouvrons le terrain et tant que l’on n’a pas véritablement fouillé, on n’est sûr de rien », sourit Audrey Jezuita. Tous les 15 mètres environ, une tranchée sera opérée. Là où du bois a peut-être servi à ériger un grenier, un silo, un puits, un piège à gibier, une « glaciaire », un abri voire une maison.

    Des os d’animaux consommés et des céramiques (vaisselle) ont déjà été retrouvés. Quelques éléments d’un puzzle à reconstituer. « C’est cela qui est motivant car rien n’est prédéfini et ce type de chantier daté de l’Âge de Fer est assez rare », estime encore Audrey. « Regardez, une vraie structure apparaît. Ici, on a renforcé avec de l’argile et là, ça a bien chauffé. Je ne m’attendais vraiment pas à cela », s’enorgueillit de sa trouvaille Amandine Remigy.

    Les investigations ne font que commencer. Il va falloir remonter le temps jusqu’à - 800 av. J.-C. ! Quelle vocation précise avait ce vaste site « familial » ? Quels liens les occupants entretenaient-ils avec les sites repérés aux environs ? Quel rôle pour la Meuse et le chenal tout proches ? Les archéologues ont deux ans, pas davantage, pour tenter de répondre à toutes ces questions…

    [d’après VM]

  • Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940

    Après la défaite de 1870, les troupes de forteresse constituent un corps indispensable pour la refonte de l'armée de la République.

    Mais à mesure que l'idéologie du « tout offensif » reprend le dessus, les fortifications tombent peu à peu en désuétude jusqu'au bain de sang de 1914. La belle tenue au feu de plusieurs garnisons n'enraie pas cette crise de confiance. Dans l'immense conflit qui s'engage, où chaque ressource compte, les troupes de forteresse sont réduites à leur plus simple expression. L'année 1916 vient bouleverser complètement la donne. Contre toute attente, le début de la bataille de Verdun remet la fortification au premier plan. Avec l'ouverture des « travaux 17 » et l'enfouissement toujours plus poussé des défenseurs, non plus sous les voûtes de pierre de taille et les cuirasses de surface mais sous les forts, à plusieurs dizaines de mètres de profondeur, la ligne Maginot trouve bien sa genèse à Verdun.

    En 1940, les ouvrages de la nouvelle fortification abritent également des communautés hors normes, les équipages. L'étude de leur univers mental est fascinante. Michaël Séramour démontre les paradoxes de la vie souterraine, oscillant entre confort et oppression de l'abri total, tout en présentant les outils de combat, d'une qualité et d'une fiabilité exceptionnelles pour l'époque.

     

    ‡ Les troupes de forteresse en Lorraine et en Alsace 1914-1940, Michaël Séramour, éditions Sutton, 2017, 167 p., ill. (19 €).

  • Bleurville (88) : concert du Choeur grégorien de Nancy & Toul à l'abbaye Saint-Maur le 25 juin

  • Saint-Nicolas-de-Port fête la Saint Nicolas d'été

    Chaque lundi de Pentecôte, la paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre la fête de la translation des reliques de saint Nicolas de Myre à Bari, évènement survenu en 1087.

    La sainte messe était concélébrée par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, l'abbé Jacquot, recteur de Saint-Nicolas, et l'abbé Coinsmann, prêtre diocésain, en présence du clergé orthodoxe toujours fidèle à cette cérémonie qui réunit l'Eglise latine et l'Eglise byzantine, les deux poumons de la chrétienté.

    La traditionnelle procession a mené ensuite fidèles et clergé dans les rues de la cité portoise, autour de la basilique.

  • Voyage en Limousin avec Saône lorraine en septembre 2017

  • Mirecourt (88) : l'abbé Beligné nommé vicaire général du diocèse de Saint-Dié

    Arrivé dans la cité des Luthiers en octobre 2006, l’abbé Denis Beligné s’apprête à quitter ses fonctions. Dès l’automne, il assistera l’évêque de Saint-Dié en tant que vicaire général.

    > Monsieur l'abbé, onze ans sur le secteur de Mirecourt, ça doit laisser quelques images ?

    « C’est tout d’abord de très belles rencontres avec des personnes accompagnées dans toutes les situations. Des enfants, par exemple, que j’ai baptisés dans mes débuts et qui maintenant sont en âge de la communion. Des situations plus difficiles aussi, voire dramatiques, notamment lors de décès. Mais au-delà de toutes ces rencontres, c’est aussi la vie de la paroisse avec des événements, comme la venue de la comédie musicale Jonas ou les baladins de l’évangile. Sans oublier les travaux dans la maison paroissiale. Tous ces souvenirs resteront gravés dans ma mémoire ainsi que bien des joies. Ici, j’ai été très heureux, avec l’engagement de nombreuses personnes qui vivent simplement leur foi, sans même toujours se faire forcément connaître au travers de tâches particulières. »

    > Vous exercerez donc les fonctions de vicaire général du diocèse de Saint-Dié à l’automne. En quoi consistent-elles ?

    « Tout évêque est tenu de nommer un vicaire général, voire plusieurs, pour le seconder. Le vicaire général est un peu l’exécutif de l’évêque, chargé de mettre en application ses décisions. En tant que de besoin, il remplace aussi l’évêque qui ne peut être partout. Mais c’est avant tout un service pour l’Église et pour le diocèse qui n’empêche pas un jour de revenir à une place de curé ou prêtre auxiliaire ailleurs. »

    > Serez-vous toujours aumônier militaire ?

    « Dans l’immédiat, je peux conserver ces fonctions grâce aux souplesses de leur calendrier. Par ailleurs, les relations sont excellentes avec le régiment et plusieurs demandes de baptêmes d’adultes sont en cours ainsi que d’autres accompagnements. Ces fonctions me permettront aussi de garder un lien plus direct avec la vie pastorale. Si ça peut se prolonger, ce sera donc une bonne chose. »

    > L'abbé Beligné évêque un jour, est-ce possible ?

    « Je ne le souhaite pas. Après, il faudrait poser la question au Pape. Toujours est-il que j’ai des amis du séminaire, qui sont évêques. »

    > Votre successeur est-il connu ?

    « Oui. Mais je préfère annoncer son nom directement à mes paroissiens lors d’une prochaine messe. »

    [d'après VM]

  • Domremy (88) : les toiles de Monchablon bientôt de retour à la crypte de la basilique du Bois Chenu

    Des nouvelles de la restauration des toiles de Alphonse Monchablon dédiées à Notre-Dame des Armées à la basilique du Bois Chenu à Domremy.

    Saône lorraine et Vieilles Maisons Françaises se sont associées à la Fondation du Patrimoine Vosges et au diocèse de Saint-Dié afin de lancer une campagne de sauvetage et de restauration des toiles du peintre Monchablon (fin XIXe s.) installées dans la crypte de la basilique du Bois Chenu de Domremy.

    La souscription a plutôt bien fonctionné : elle a permis de couvrir en grande partie le montant du devis de la restauration. La souscription se poursuit afin d'envisager un aménagement muséographique aux abords de la crypte johannique en liaison avec son décor peint.

    A l'issue des travaux de restauration des toiles, une exposition temporaire de celles-ci est envisagée au musée de l'Armée aux Invalides.

    Les travaux techniques de restauration s'achèvent : les fissures sont réparées, reste un travail délicat sur les peintures qui est toujours en cours. Le départ de l'atelier alsacien est prévu pour l'automne 2017.

    Après leur présentation aux Invalides, les toiles rejoindront la crypte de la basilique. Elles ne seront pas réinstallées à l'emplacement initial mais sur le mur opposé autour de la porte d'entrée afin de les protéger de l'humidité.

    L'aboutissement de ce projet peut être considéré comme la première pierre à la reprise en main de la restauration plus générale de la basilique, opération pilotée par le diocèse de Saint-Dié.

    [sources : Jean-François Michel, délégué régional Grand Est VMF]

  • François Humbert (1776-1850), une aventure médicale meusienne

    L'exposition présentée actuellement - et jusqu'au 24 septembre 2017 - au Musée barrois à Bar-le-Duc rend hommage à l'inventivité d'un meusien au service de l'humanité souffrante : François Humbert.

    En 1817, notre homme ouvre le premier établissement orthopédique français dans le village meusien de Morley. Passionné d'anatomie et de mécanique, il y propose de nouveaux traitements de la scoliose et de la luxation congénitale de la hanche, alors très fréquente dans les populations rurales de l'époque.

    Cette rétrospective remet ses actions dans le contexte de l'histoire de la médecine. Elle met aussi en valeur sa collection de matériels orthopédiques qui illustrent son savoir-faire médical. Cet ensemble unique a fait l'objet d'une restauration en vue de cette exposition.

    Le catalogue édité pour l'occasion retrace à la fois la vie de cet étonnant inventeur lorrain, qui mit son talent au service des "accidentés" de la vie, et nous présente son cabinet de curiosités. Car Humbert était un esprit curieux de tout.

     

    ‡ Inventer pour guérir. François Humbert (1776-1850), une aventure médicale meusienne, collectif, éditions Communauté Bar-le-Duc Sud Meuse, 2017, 32 p., ill. (5 €).

  • Concours photos avec Saône lorraine sur le thème de l'eau

  • Lamarche (88) : les prochaines Journées d'études vosgiennes se préparent

  • Fléville-devant-Nancy (54) : des tombes du XVIIIe siècle mises au jour dans l’église

    A la faveur de la seconde phase de restauration du plancher sur lequel sont fixés les bancs de l’église paroissiale, deux nouvelles pierres tombales ont été mises au jour. Le passé ressurgit. Du travail pour les passionnés d’histoire locale.

    La travée droite avait révélé ses secrets il y a deux ans ; la travée gauche n’est pas en reste. En décembre 2015, l’entreprise Guichard avait déposé le plancher, en mauvais état, supportant les bancs situés à droite dans la nef. Surprise : deux pierres tombales avaient été mises au jour. Pas pour longtemps, puisque, quelque temps après, un plancher neuf les recouvrait. En fait, ce n’était pas vraiment une découverte, puisque ces éléments patrimoniaux étaient décrits dans un ouvrage de Georges Poull : l’une représente les armes de Beauvau et l’autre recouvre la sépulture d’un membre de la famille de Ludre.

    Ces témoins du passé étant situés sous le banc occupé par la famille de Lambel, la comtesse Marie-Charlotte avait été avertie de la découverte. « C’est émouvant de penser que je prie au-dessus de ces sépultures » avait-elle déclaré.

    Engagée récemment, la seconde phase de travaux, sur le côté gauche, a mis à la lumière deux nouvelles pierres tombales. Celle de plus grandes dimensions est gravée des armoiries de la famille de Beauvau, surmontée d’une couronne de baron. La partie encore lisible de l’inscription latine livre non pas le prénom mais le titre de l’occupant du caveau : le baron de Beauvau, décédé en 1630, à l’âge de 49 ans. Il appartiendra aux historiens locaux de donner davantage d’informations sur ce châtelain de Fléville.

    La pierre voisine est plus modeste. Sous l’éclairage artificiel, on peut lire plus aisément les inscriptions en français « Ci gyssent Jean Erard décédé le 9 mars 1744 à l’âge de 26 ans et Nicolas Charles Potier décédé le 23 février à l’âge de 67 ans ». Là encore, les férus d’histoire locale pourront se pencher sur ces deux paroissiens du XVIIIe siècle.

    Protégés par leur coffre en planches de pin cerclé de chêne, les trois défunts pourront encore longtemps méditer sur la mort – dans l’attente de la résurrection – qui seule place aristocrate et roturier sur un pied d’égalité...

    [d’après ER]