Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

grenier à sel

  • Châtillon-sur-Saône (88) : avec le graveur Chantal Roumy

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les gravures de Chantal Roumy au Grenier à sel

  • Châtillon-sur-Saône (88) : les gravures de Chantal Roumy au Grenier à sel

    Lors du vernissage de l'exposition des gravures de Chantal Roumy [cl. ©H&PB]

    Le Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône accueille jusqu'au 5 août les gravures de Chantal Roumy, une passionnée qui a mis ses talents au service d'un art particulièrement difficile : la gravure. Nous l'avons rencontré lors du vernissage de son exposition « Sortie d'atelier », en présence de Jean-François Michel, président de Saône lorraine, et de quelques amis et membres de l'association.

    Pourquoi la technique de la gravure ?
    Ma profession d'enseignante d'arts plastiques m'a conduit à m'intéresser tout particulièrement à la gravure que je pratique depuis 15 ans au sein de l’atelier « Art Gravure » d’Elancourt, dans les Yvelines. J’ai participé à des expositions collectives de façon régulière en région parisienne et à Paris même, mais aussi dans la Drôme, et cet été à Châtillon où j'apprécie grandement le Grenier à sel dans lequel je me sens comme chez moi !

    La gravure, un art difficile ?
    La gravure est un champ expérimental d’une richesse inépuisable, je suis loin d’en avoir exploré toutes les techniques. Je suis un peu « touche-à-tout », allant du support cuivre au plexi, de la pointe sèche au burin, de l’eau forte à l’aquatinte… sans oublier la collagraphie que j’affectionne. Cette technique de gravure contemporaine utilise des matériaux récupérés et offre une grande liberté d’exécution. Elle permet d’obtenir, à l’impression sur le papier, des transparences, des effets de texture, de lumière surprenants et permet une grande expressivité. J’apprécie la part de jeu, de mystère que m’offre cette technique. Écrire une gravure demande beaucoup de temps : il faut un à deux mois pour achever une gravure et obtenir le « bon à tirer » ! C'est beaucoup de temps, des déceptions parfois mais aussi de grandes satisfactions face au résultat obtenu.

    La gravure, un moyen d'expression ?
    J’aime exprimer surtout le mouvement et les matières. Je trouve mes sources d’inspiration dans le quotidien, le hasard, les lieux, les rencontres, la nature… C’est à dire tout ce qui m’entoure ou croise mon chemin. Je suis aussi une amoureuse de la ligne et de la matière qui viennent nourrir mes travaux de gravure. Je suis en recherche permanente de nouveaux thèmes.

    ‡ Les gravures de Chantal Roumy accueillent le visiteur au Grenier à sel jusqu'au 5 août tous les après-midi. Jean-Luc Volatier prendra le relais avec une rétrospective sur les maisons à tourelles du XVe au XVIIe siècle à Châtillon et dans les villages des environs, de Jussey à Bleurville en passant par Saint-Julien.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : la vie quotidienne dans la prévôté de Châtillon (XVIe-XVIIIe s.)

  • Châtillon-sur-Saône (88) : vers la reprise du Grenier à sel par le Musée de Châtillon ?

    Nathalie Bonneret, réélue présidente de l'association du Musée de Châtillon, a reconnu que  "L’année 2015 a été difficile mais mon souhait, c’est de continuer à développer Châtillon dans l’esprit du départ". "Ce musée est avant tout un lieu de mémoire et de réflexion" soulignera-t-elle.

    L’association du musée va s’engager dans une réflexion avant fin novembre afin d’assumer éventuellement la reprise du Grenier à Sel ; Saône Lorraine, propriétaire de l'immeuble, ne souhaitant plus s’y investir l’an prochain.

    La traditionnelle soirée hors du temps se déroulera le 9 juillet de 19 h à 23 h. Un repas paysan autour du chaudron sera proposé avec de la soupe à l’ortie, du jambonneau, saucisse et lard… Cette soirée sera "une ballade du Moyen Age au 19e siècle".

    L’association Saône Lorraine ne souhaite plus renouveler la collaboration avec le musée pour la fête Renaissance d'août. Le musée louera la cuisine du Grenier à Sel. Deux troupes spécialisées dans l’animation historique ont été engagées : Les Lames d’antan et Historica tempus avec musiciens. Un petit spectacle intitulé « En quête de vérité » sera joué lors de cette fête Renaissance le dimanche 7 août.

  • Au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône : la peinture comme thérapie

    Christine Janvre expose ses aquarelles au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône jusqu’au 18 septembre. De l’art pour guérir avant tout. Et pour le plaisir de ses admirateurs aussi.

     

    vosges,chatillon sur saone,christine janvre,aquarelles,grenier a sel,jean françois michel,gilbert janvreSans détour, Christine Janvre annonce la couleur : la peinture l’aide surtout à surmonter la maladie de Parkinson qui l’a touchée depuis bientôt cinq ans. Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine qui accueillait le public pour le vernissage des œuvres de Christine, s’est dit ému d’offrir pour la première fois les cimaises du Grenier à sel aux aquarelles de cette artiste locale. Christine est en effet originaire de Tignécourt, et l’on sait les liens étroits qui unissent Saône Lorraine à Flabémont, le hameau de Tignécourt, siège d’une prestigieuse abbaye prémontrée aujourd’hui disparue. Les liens, ce sont aussi ces liens d’amitié et d’estime qui relient le président Michel au mari de Christine, Gilbert Janvre.

     

    Christine Janvre a commencé à peindre tardivement : l’envie était là, le talent aussi. Il a fallu la maladie pour que Christine ose se lancer dans cette sympathique aventure artistique. L’huile tout d’abord, puis très vite l’acrylique et depuis fin 2009 l’aquarelle ont ponctué le cursus de notre artiste, aujourd’hui installée à Martigny-les-Bains.

     

    vosges,chatillon sur saone,christine janvre,aquarelles,grenier a sel,jean françois michel,gilbert janvreAvant le succès des expositions, Christine a bénéficié des conseils techniques de Gisèle Seyller, aquarelliste de Damblain. Et puis ce fut la première exposition au Pavillon des Sources de Contrexéville.

     

    Aujourd’hui, Christine Janvre excelle dans l’aquarelle. Les murs du Grenier à sel en témoignent : bouquets de fleurs, marines, paysages, architectures, œuvres non figuratives mêlent leurs couleurs pastel pour le plus grand plaisir des yeux. Rien ne transparaît de sa maladie dans ses tableaux pleins de gaîté, de fraîcheur et d’éclatantes couleurs car, comme l’exprime l’artiste « mon art évolue avec ma maladie, elle le stimule aussi ». Courrez-vite jusqu’à Châtillon-sur-Saône, vous ne serez pas déçus par les œuvres pleines de poésie de Christine Janvre.

     

    [clichés © H&PB]

     

     

    §        Exposition Park’Aquarella de Christine Janvre, tous les après-midi jusqu’au 18 septembre au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône.

  • Châtillon-sur-Saône : Catherine Caquel expose au Grenier à Sel

    Le Grenier à Sel de la petite cité Renaissance de Châtillon-sur-Saône accueille jusque fin juillet une exposition des oeuvres picturales de Catherine Caquel. Etonnantes.

    lorraine,chatillon sur saone,catherine caquel,grenier à sel,peintureDans son propos liminaire, le président de Saône Lorraine, Jean-François Michel, exprimait son plaisir d'accueillir pour la deuxième fois sur les cimaises du Grenier à Sel les peintures de la monthurolaise Catherine Caquel. En effet, Catherine reste une monthurolaise de coeur même si, aujourd'hui, elle vit et travaille dans la région nancéienne. Depuis sa prime jeunesse, Catherine peint pour son plaisir et pour celui de ses proches. Mais pas seulement puisqu'elle expose régulièrement dans les salons des environs de Nancy.

    Comment définir sa peinture ? C'est une peinture résolument moderne et contemporaine associant plusieurs matériaux : toile, papier, végétaux... Mais ce qui caractérise sûrement la peinture de Catherine c'est sa luminosité qui donne au ciel lorrain un air... méditerranéen. Sont-ce des réminiscences de sa naissance, dans le sud de la Lorraine, attiré qu'il est par les rivages méditerranéens vers lesquelles roule la Saône, la fiancée du Rhône ?

    Trêve de rêveries. Les tableaux de Catherine Caquel sont avant tout un hymne à la nature. Et à la nature de notre Saône Lorraine, puisque le visiteur appréciera tout particulièrement les paysages des environs de Monthureux ou de Bleurville, mais aussi de la vallée de la Saône vosgienne... Les tons chauds, lumineux, couleurs de feu, donnent un éclat particulier à ces paysages. Un vrai grand talent !

    A voir au Grenier à Sel jusqu'au 31 juillet.

  • Jacques Rivière-Lemaistre expose à Châtillon-sur-Saône

    L'exposition de Jacques Rivière-Lemaistre vient d'être inaugurée au Grenier à sel de Châtillon-sur-Saône. Une visite s'impose absolument.

    Châtillon expo Rivière lemaistre 21.08.10 03.jpgHabitué des cimaises des salles d'exposition du Grenier à sel de la cité Renaissance vosgienne, notre maître enlumineur et héraldiste romarimontain expose ses magnifiques dessins pour le plus grand bonheur des amateurs et amoureux de l'histoire de notre région.

    Double thème en cette fin de saison estivale : maître Jacques propose tout d'abord une belle série de saints enluminés dans la plus pure tradition des ateliers monastiques du Moyen-Âge. Et puis, en bon spécialiste ès héraldique - la science du blason -, notre enlumineur a réalisé les armes des grandes familles nobles qui se sont illustrées en Saône Lorraine : les du Châtelet, les Mauris, les Bauffremont, les Choiseul, les Cendrecourt, les Bouzey, les Ligniville, etc. De somptueux blasons qui redonnent toutes ses lettres de noblesse au Grenier à sel Renaissance ! En bon normand (et oui, Jacques Rivière-Lemaistre est d'origine normande, mais aime tout autant sa province d'adoption : la Lorraine !), il expose également quelques écus de cette belle région... Et les armes de la famille Rivière-Lemaistre y tiennent toute leur place !

    Châtillon expo Rivière lemaistre 21.08.10 02.jpg

    Les armoiries n'étaient pas l'apanage ou le privilège des familles nobles. Avant que cela devienne une tradition essentiellement chez les grands seigneurs, le blason pouvait être porté par des personnes de modeste extraction : laboureurs, artisans ou bourgeois pouvaient tout à fait posséder leurs propres armes. A l'origine, le blason porté sur l'écu des chevaliers ou reproduit sur l'oriflamme, servait de signe de ralliement et de reconnaissance à la soldatesque qui, ainsi, pouvait déméler d'un simple coup d'oeil les ennemis des alliés.

    Notre bon maître a décidé d'offrir à l'association Saône-Lorraine toute la série de ces blasons. Un bien beau cadeau qui viendra enrichir les collections du musée de Châtillon.

    Jean-François Michel, président de l'association Saône-Lorraine, a vivement remercié cet ami fidèle de Châtillon pour son beau geste. Et d'inviter les amateurs d'enluminures et d'héraldique à passer par Châtillon-sur-Saône pour y découvrir cette exposition ainsi que les richesses architecturales de cette sympathique petite cité vosgienne de caractère.