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guerres

  • Les Français en guerres de 1870 à nos jours

    De l'étonnante « Déclaration de paix au monde » du 22 mai 1790 à la déclaration de la guerre totale et révolutionnaire au nom de la liberté du 15 décembre 1792, la Révolution française a posé les jalons des deux grandes attitudes qui s'expriment à l'égard de la guerre. Car les Français depuis lors balancent : ils disent aimer la paix, mais n'hésitent pas à souvent s'engager dans des conflits armés. Guerre de 1870, conquêtes coloniales, décolonisations, guerres mondiales ou opérations extérieures (OPEX) en témoignent : les armées françaises n'ont cessé de combattre, en métropole comme dans les sables du désert, des neiges de la Norvège aux rizières d'Indochine. Aujourd'hui encore, jamais l'armée française n'a été engagée sur d'aussi nombreux théâtres d'opérations – Hexagone inclus.

    Pour comprendre ce phénomène d'une brûlante actualité, il faut se pencher sur les hommes, les discours et les pratiques qui, à des titres divers, ont considérablement évolué. Car si la conscription massive semble s'imposer entre 1889 et 1997, les modalités réelles de recrutement se révèlent souvent plus complexes. De même, les dirigeants doivent expliquer les valeurs qu'ils défendent et qui motivent l'engagement armé du pays. Les opinions publiques et les soldats s'expriment également tantôt pour contester la guerre, tantôt pour la justifier. Autant de discours qui permettent de mesurer le degré d'adhésion aux conflits auxquels la France a participé. Reste, enfin, à envisager les formes du combat – une réalité en profonde mutation. Le temps des gros bataillons de masse s'estompe avec les deux guerres mondiales ; aux chocs frontaux de 1914 succèdent des engagements plus limités menés avec des armes de plus en plus sophistiquées ; la notion même de « champ de bataille » disparaît, la guerre frappant désormais tous les espaces.

    Nourri des recherches les plus récentes et de sources inédites, l'ouvrage présente la synthèse que l'on attendait sur la France en guerre, de 1870 à nos jours.

    Dans un contexte de retour de la guerre et de mobilisation des Français, voici la première synthèse sur la geste guerrière de la France de 1870 à nos jours par un universitaire lorrain.

    Clin d'œil de l'auteur à ses lecteurs lorrains, la première de couverture est une reproduction d'une peinture de l'artiste mosellan Paul Flickinger offerte en 2016 au gouverneur militaire de Metz en hommage aux blessés et orphelins de la Défense.

     

    ‡ Les Français en guerres de 1870 à nos jours, François Cochet, éditions Perrin, 2017, 541 p., cartes (25 €).

  • Vestiges de guerres en Lorraine

    vestiges guerres.jpgA l'heure où disparaissent les derniers combattants des deux dernières guerres mondiales, il convient de rappeler à quel point les témoins de leurs souffrances sont inscrits dans le sol de la Lorraine. De ce patrimoine, le public ne connaît généralement que la partie la plus visible, c'est-à-dire les monuments commémoratifs et les fortifications bétonnées.

    En fait, d'innombrables traces de ces tragiques événements subsistent dans notre environnement et nous les côtoyons tous les jours sans même en être conscients. Archéologues et historiens s'emploient dans cet ouvrage à recenser et à étudier ces vestiges de notre passé récent : tranchées et abris, camps de prisonniers, épaves d'avions ou éléments de blindés... Certaines de leurs découvertes illustrent de façon incroyablement vivante la vie quotidienne des soldats et des civils ; d'autres mettent en évidence des épisodes méconnus, comme le labyrinthe souterrain de la "guerre des mines" en Argonne ou bien les étonnantes "fermes héréditaires" de la colonisation nazie.

    Cet ouvrage, enrichi par des clichés d'époque et des témoignages inédits, est remarquablement illustré de dessins d'étudiants de l'Ecole supérieure d'Art de Lorraine de Metz.

     

    ‡ Vestiges de guerres en Lorraine. Le patrimoine des conflits mondiaux, Stéphanie Jacquemot et Jean-Pierre Legendre (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2011, 230 p., ill. (40 €).

  • Les reconstructions des années 1920 et 1950 en Lorraine

    reconstructions.jpgLa Lorraine, par sa position frontalière, est l'une des régions qui fut la plus touchée par les destructions provoquées par les deux derniers conflits mondiaux.

    A la suite de la Première Guerre mondiale, les quatre départements lorrains font partie des treize départements touchés par les destructions. Après la Seconde Guerre mondiale, le Ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme dénombre en Lorraine plus de trois cents communes sinistrées : la région est celle qui a le plus souffert de l'occupation et de la libération.

    Les réalisations urbaines et architecturales des reconstructions successives vont ainsi fortement contribuer à dessiner le paysage lorrain tel qu'il se présente aujourd'hui. Elles restent cependant relativement méconnues.

    Les reconstructions ont pourtant créé un contexte qui voit l'émergence de pratiques totalement nouvelles. L'urgence, le recours à des matériaux nouveaux, la conscience que la situation offre une opportunité sans précédent de reconcevoir villes et villages, sont différents facteurs qui contribueront à transformer profondément l'urbanisme et l'architecture.

    L'ouvrage, publié par La Gazette Lorraine, propose de porter un nouveau regard sur le patrimoine de ces périodes, afin de le reconsidérer comme un ensemble digne d'intérêt et caractéristique de la Lorraine du XXe siècle.

     

    ‡ Les reconstructions des années 1920 et 1950 en Lorraine, collectif, éditions La Gazette Lorraine, 2011, 111 p., ill. (12 €).