Jean-Pierre Snyers, 4190 Ferrières, Belgique
blog: jpsnyers.blogspot.com
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Jean-Pierre Snyers, 4190 Ferrières, Belgique
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Grande journée royaliste en hommage à Jean-Nicolas Stofflet, dernier chef de l'Armée Catholique et Royale vendéenne, dans son village natal de Bathelémont (54) le samedi 10 juin 2017.
Programme de la journée :
10h00 : Accueil
10h15 : Chapelet pour la France
11h00 : Les guerres de Vendée, par Jean-Louis Caffarel
12h30 : Déjeuner - Chants
15h00 : Jean-Nicolas Stofflet, par Dominique Lambert de La Douasnerie
17h00 : Clôture de la journée
‡ Renseignements - inscription :
- mail : robertdebaudricourt@gmail.com
- tél. : 03 83 81 00 29 - 06 46 77 66 85
Ô Dieu, nous te prions de revêtir nos chefs politiques de l’esprit de sagesse et de science qui vient de Toi, afin de gouverner la France selon Ta souveraine volonté, et afin que notre pays prospère dans la justice et dans la paix, dans l’Amour et la Vérité.
Amen.
À propos de « certaines discussions qui ont singulièrement envenimé les vieilles querelles des partis », le Saint-Père ordonne que « les dissentiments qui ont surgi et qui se sont trop prolongés soient absolument écartés. Nous le désirons d’autant plus vivement que si la concorde entre les catholiques a été toujours nécessaire, elle l’est aujourd’hui au plus haut point. Tous se rappelleront qu’il n’est permis à personne de rester inactif quand la religion ou l’intérêt public sont en danger. En effet, ceux qui s’efforcent de détruire la religion et la société cherchent surtout à s’emparer, autant que possible, de la direction des affaires publiques et à se faire choisir comme législateurs. Il est donc nécessaire que les catholiques mettent tout leur soin à écarter ce danger et que, laissant de côté les intérêts de parti, ils travaillent avec ardeur à sauver la religion et la patrie. » (Lettre de saint Pie X à l’évêque de Madrid, le 20 février 1906)
« Le riche passé d’où nous venons donne sa forme à l’avenir que nous faisons » (abbé Georges de Nantes). Cette pensée résume le “ Projet pour la France ” de François Fillon, fruit d’une longue enquête de quatre ans en métropole et outre-mer :
« J’ai sillonné les routes, et j’ai pris le temps d’écouter tous ceux que j’ai rencontrés : exploitants agricoles, entrepreneurs, ouvriers, professions libérales, fonctionnaires, familles, enseignants, professionnels de santé, agents des forces de l’ordre, militaires, retraités, acteurs engagés dans les associations. Le génie français est toujours là, intact dans son inventivité et son audace, mais notre système est complètement bloqué. »
Comment le débloquer et calmer « la colère » qui « monte » ? « Le temps n’est plus aux demi-mesures. Mon projet est puissant et conquérant : c’est celui du redressement national. Il est réaliste et sincère, il ne cède pas à la démagogie et aux illusions ; son financement est cadré. Je l’ai bâti avec un millier de contributeurs, acteurs de la société civile, parlementaires et experts. »
Objectif : « Je veux que nous retrouvions le plein emploi et que dans dix ans la France soit la première puissance européenne. » Le moyen ? « L’urgence est de libérer notre force économique qui étouffe sous les normes et les charges. Cette libération sera le tremplin de l’emploi. »
Pour « restaurer massivement la compétitivité de nos entreprises et desserrer les contraintes qui les étouffent, il faut radicalement moderniser notre marché de l’emploi ; encourager l’investissement et en particulier l’investissement français ; il faut défendre nos industries, et apporter un soutien particulier à notre agriculture qui souffre. »
« L’agriculture est un secteur stratégique. C’est la France rurale, celle des territoires et des terroirs. Autour des deux millions d’emplois directs de la production agricole, douze millions de Français vivent et travaillent. C’est la France puissante, celle qui a conquis son indépendance alimentaire, et qui exporte. »
« Contre le chômage qui touche près de 6 millions de nos compatriotes, contre la croissance molle et la désindustrialisation, la France a tout essayé… sauf ce qui marche partout ailleurs. Et ce qui marche dans les autres pays, c’est une politique économique qui place les entreprises au cœur de la croissance, et qui leur donne les moyens de se développer et de créer des emplois.
« C’est parce qu’elle réalise des bénéfices qu’une entreprise peut investir, innover, gagner des parts de marché, et donc créer des emplois. » Il faut donc « réduire les charges sociales et les impôts des entreprises : non pas pour leur faire des “ cadeaux ”, mais pour favoriser l’investissement, l’innovation et la création d’emplois.
Concrètement, « cela représente 35 Mds € en faveur des entreprises : 25 Mds € au travers d’une baisse des charges sociales et des impôts qui pèsent sur la production, et 10 Mds € au travers d’une baisse de l’impôt sur les sociétés. Par ailleurs, la suppression de l’ISF porte ces allégements à 40 Mds €. Cela représente plus que l’ensemble des dépenses de R&D des entreprises (30 Mds €) ou 15 % de leurs dépenses d’investissement (260 Mds €) : de quoi redonner un nouveau souffle à l’économie française ! »
À condition de rendre à tout le monde la volonté de travailler et de « faire disparaître la peur d’embaucher. Pour cela, il faut d’abord clarifier et sécuriser les règles qui régissent le contrat de travail et sa rupture. Contraignantes pour l’employeur, peu protectrices pour les salariés, empreintes d’une forte insécurité juridique, elles contribuent à rigidifier le marché du travail, à freiner les recrutements et à privilégier le recours aux CDD souvent très courts : 9 embauches sur 10 se font aujourd’hui en CDD. La priorité doit être désormais de faciliter les recrutements dans le cadre de contrats stables. »
Le moyen d’y parvenir ? Remplacer la lutte syndicale par le « dialogue social », la concertation « et d’abord au niveau de l’entreprise ». Et sans attendre : « à partir de l’été 2017 ». C’est génial, parce que c’est la meilleure façon de mettre fin au “ chômage institutionnel ”.
« Je veux lever enfin le verrou des 35 heures. Cette utopie, qui est restée une exception française, doit être abandonnée. Pour renouer avec la compétitivité et pour remobiliser la force de travail, je donnerai la priorité à la négociation collective pour trouver, dans l’entreprise, les moyens les plus efficaces pour augmenter la durée effective du travail et en définir les contreparties salariales. »
À ce prix, « le plein emploi est possible en France ». Et sans attendre ! « Redresser les comptes de l’Unédic avant la fin de la mandature et engager le remboursement de ses 40 Mds € de dettes, en invitant les partenaires sociaux à parvenir, à l’automne 2017, à un accord pour le redressement complet des comptes de l’assurance chômage sur le quinquennat. »
« La famille est un pilier de notre société, le premier lieu de socialisation et d’éducation de l’enfant. C’est pourquoi je veux la soutenir, la protéger et lui redonner ses droits. Des parents qui s’investissent dans l’éducation de leurs enfants contribuent à leur plus grande autonomie et à leur sens des responsabilités. Inversement, quand la famille ne fonctionne pas, c’est toute la société qui en pâtit. »
« La politique menée depuis 2012 a remis en cause les fondements de notre politique familiale. »
Pour la rétablir, il faut « réécrire la loi Taubira, sans effet rétroactif et en concertation avec toutes les associations concernées, en posant la règle que l’adoption plénière sera réservée aux couples de sexe différent, la filiation n’ayant de sens qu’à l’égard d’un homme et d’une femme ».
Le prolongement de la famille est l’école, aujourd’hui « devenue un laboratoire d’expérimentations hasardeuses ». Comment « refonder l’école » ? « Je veux le retour du bon sens à l’école. » Tout simplement ! « Le français, les mathématiques et l’histoire-géographie doivent constituer un socle de connaissances pour tous. Donner aux jeunes Français une culture commune est une nécessité pour restaurer un lien social solide et refonder un réel sentiment d’appartenance au pays. »
« Commencer la scolarité obligatoire à cinq ans » et l’apprentissage dès l’âge de quinze ans, « instituer une tenue vestimentaire spécifique à l’établissement pour les élèves de l’école et du collège ».
« La réforme de l’État est la condition indispensable pour renforcer l’efficacité de la dépense publique tout en améliorant la qualité du service offert aux Français. » Comment faire ? d’abord entreprendre « un travail détaillé d’évaluation de l’efficacité des dépenses et de leur pertinence. » Pour ce faire, « il faudra mobiliser tous les services, qui auront des objectifs d’économies sur cinq ans.
« Je souhaite que les Français puissent suivre l’évolution de ces réformes, grâce à l’open data. Je veux baisser la dépense publique après avoir évalué son efficacité, de 100 Mds € sur cinq ans, en recherchant les sources d’efficacité et en conduisant une réflexion approfondie sur le poids du secteur public. Je souhaite que la sphère publique ne prenne pas plus de place en France que dans des pays comparables au nôtre, ce qui suppose de réduire le nombre d’emplois publics mais également de revoir le périmètre des interventions de l’État. » Afin de rendre la liberté d’initiative aux citoyens !
« Réformer l’État suppose que chacun se mobilise en faveur d’une plus grande efficacité de la dépense publique. C’est un chemin exigeant mais vertueux, pour alléger le poids du secteur public et concentrer la dépense sur les domaines qui en ont le plus besoin. Réduire la dette suppose forcément de réduire la dépense, mais je souhaite que cet exercice soit aussi l’occasion d’améliorer l’action de l’État. »
Comment « réaliser 100 Mds € d’économies de dépenses publiques sur cinq ans » ? En réduisant le nombre d’emplois publics à ceux qui sont utiles ! plus précisément : à ceux qui sont nécessaires, « en recentrant la puissance publique sur les missions qu’elle est la seule à pouvoir assurer ».
En tout premier lieu : « Proposer aux Français par référendum, une réduction du nombre de parlementaires, à environ 400 députés et 200 sénateurs afin de donner à ceux-ci les moyens nécessaires pour exercer leur fonction. »
Et tirer au clair la leçon des “ affaires ” qui atteignent des centaines de parlementaires : « Instituer la transparence totale par la publication obligatoire des liens de parenté entre les parlementaires et les collaborateurs (y compris en cas de recrutement croisé). »
L’urgence est de restaurer la fonction régalienne de l’État par excellence, condition première de notre survie : « Il n’y a pas de diplomatie dans le concert des nations sans une armée forte. Il n’y a pas d’armée forte sans équipements modernes de qualité. Ma responsabilité première sera de donner à nos militaires les moyens d’assurer la lourde tâche qui est la leur : protéger notre pays, garantir notre liberté et notre sécurité, en consacrant à la Défense un budget permettant de préparer l’avenir.
« Le prochain quinquennat sera en effet marqué par des défis nombreux : retrouver la capacité opérationnelle des armées », surmenée sous et par le ministère Le Drian, « garantir le maintien des composantes de la dissuasion nucléaire », à bout de souffle, « assurer l’excellence de nos capacités et la permanence de notre base industrielle et technologique de Défense, adapter la condition militaire aux réalités d’aujourd’hui, privilégier la réserve par rapport à un service militaire volontaire fourre-tout et coûteux.
« Mon projet pour notre Défense s’inscrit dans le redressement général du pays. Il y va de l’indépendance de notre pays, de la sauvegarde de nos atouts, de la défense de nos intérêts, de nos valeurs et de notre participation responsable au développement de la paix et de la sécurité internationale. »
Après le “Brexit ”, il convient de « maintenir une coopération étroite avec le Royaume-Uni ». Afin de ne pas faire seuls les frais de la “ Croisade ” contre l’État islamique, il faut « mutualiser avec nos partenaires européens et en priorité avec l’Allemagne le financement des opérations extérieures ».
Comme François Fillon l’a dit à Toulon, nous avons les meilleurs soldats du monde, états de service à l’appui, et aussi le moins pire des taux de natalité.
« Notre démographie est une des plus dynamiques d’Europe de sorte que nous n’avons pas besoin, à la différence de la plupart de nos voisins européens, de l’immigration pour soutenir notre croissance.
Il n’empêche que, « dans le même temps, la crise économique et sociale, le taux de chômage de l’ordre de 10 %, très supérieur à la moyenne de l’Union européenne, les déficits budgétaires et sociaux records » nous pénalisent, et « l’insuffisance de la construction de logements ne permettent plus l’accueil des nouveaux arrivants dans de bonnes conditions.
« La France ne peut pas baisser la garde en matière de contrôle des flux migratoires et c’est pourtant ce que fait le gouvernement socialiste depuis 2012. Il y a des lieux en France où le sentiment d’appartenir à la même nation s’est disloqué. Les replis identitaires avancent et l’intégration recule. La France est une Nation, en droit de choisir qui peut la rejoindre et en droit aussi d’exiger des étrangers qu’ils se plient à ses lois et à ses coutumes. L’unité nationale commande une autre politique de l’immigration. »
En quoi consistera-t-elle ? C’est très simple :
« Inscrire dans la Constitution le principe de quotas fixés par la loi, plafonnant le nombre de titres de séjour pouvant être délivrés chaque année au titre de l’immigration professionnelle et familiale, en fonction des capacités d’accueil de la France et des capacités d’intégration des demandeurs. »
Sur la “ Sécu ”, il n’est pas question de faire machine arrière. « Car comment se satisfaire d’une situation dans laquelle les déserts médicaux se multiplient, où les urgences sont saturées, où un ouvrier a une espérance de vie de six ans inférieure à celle d’un cadre, où les professionnels de santé se sentent de plus en plus déconsidérés ? Comment accepter que de nombreux Français renoncent à se rendre chez le dentiste ou à porter une prothèse auditive pour des raisons financières ? Comment prétendre qu’il n’y a pas de réforme à mener quand l’assurance maladie est en déficit depuis 1988 et qu’elle a accumulé 120 Mds € de dette depuis vingt ans ? Je ferai de la prévention une priorité pour que la France ne soit plus à la traîne dans ce domaine et pour que les Français restent en bonne santé le plus longtemps possible. Je prendrai les mesures nécessaires pour que chaque citoyen, où qu’il se trouve sur le territoire, ait accès à des soins de qualité. Je garantirai l’avenir de notre système de santé solidaire en équilibrant enfin les comptes de l’assurance maladie. Je rembourserai mieux les soins encore à la charge des assurés, pour combler les trous qui existent dans notre système de protection. Je ferai du secteur de la santé une source d’innovation et un facteur de croissance et de souveraineté nationale. »
Mais il y a une condition : « Que personne n’abuse de la générosité de l’assurance maladie. Pour réussir, je m’appuierai sur les idées et l’engagement de tous les acteurs du système de santé car je suis convaincu que la réforme ne réussira que si elle est portée par eux. J’organiserai donc des états généraux de la santé fin 2017 / début 2018 pour arrêter définitivement les mesures de modernisation de notre système de santé solidaire. »
Pour réduire les dépenses, il faut tâcher de prévenir plutôt que d’avoir à guérir : « Rembourser une consultation de prévention tous les deux ans pour tous les Français. Elle sera assurée par le médecin traitant qui verra reconnaître son rôle clef dans le “ maintien en bonne santé ” de la population. Plus complète, elle durera plus longtemps qu’une consultation moyenne et sera rémunérée en conséquence. »
Si la population se « maintient en bonne santé », non seulement on épongera la dette, mais on pourra « lancer un grand Plan Santé à l’école », avec « prévention des addictions (écran, tabac, alcool, cannabis et autres drogues) »; « combattre les déserts médicaux et réduire les temps d’attente aux urgences en développant les maisons médicales et les structures d’urgences pour les premiers soins. Laisser une grande liberté d’organisation aux professionnels de santé pour créer les structures les plus adaptées. »
« Renouer avec l’excellence de la recherche pour qu’elle redevienne le fer de lance de l’innovation et faciliter la création de partenariats publics-privés pour donner naissance à des entreprises innovantes dans le secteur de la santé. Encourager fortement la recherche médicale par le renouvellement des plans “autisme ”, “maladies rares ”, “cancers ” et “maladies neurodégénératives ”, pour identifier et développer des traitements pour guérir ou prévenir ces maladies. »
Il n’y a pas que les « déserts médicaux » : le “désert” tout court gagne la ville et la campagne de notre France dévastée :
« Les territoires ruraux sont les premiers territoires abandonnés de [et par] la République. Ces territoires, je les connais comme aucun autre candidat à l’élection présidentielle ne les connaît.
« Depuis une dizaine d’années, j’ai vu la situation de nos territoires se dégrader. La concentration des populations et des richesses vers les grandes métropoles s’est accélérée. La fracture territoriale n’a jamais été aussi profonde. Elle oppose les territoires urbains riches et dynamiques aux territoires ruraux et péri-urbains pris dans une spirale de paupérisation. Avec cette fracture territoriale, c’est l’unité même de la France qui est menacée.
« À côté des villes où se concentrent l’activité économique et les ressources, on ne peut pas accepter que s’étendent des territoires vidés de leurs emplois, désertés par les services publics, privés du soutien de l’État, laissés seuls face aux détresses sociales. Nos élus territoriaux font un travail formidable. Mais ils sont laissés en première ligne face à la dégradation économique et sociale… »
Sous la houlette de François Fillon, nos paysans rendront vie au désert français en commençant par le commencement : « Maintenir le “dernier commerce ” installé en milieu rural et développer des projets de commerce multiservices avec la Poste, les opérateurs téléphoniques et des acteurs publics et privés. »
Les chasseurs y compris :
« Aujourd’hui, l’Europe se mêle de tout et bien trop souvent de ce qui relève de la responsabilité et de la compétence des Nations et des Régions ! Je veux lever certaines contraintes inutiles et simplifier les démarches qui encadrent la pratique de la chasse, activité transversale essentielle, avec l’agriculture et la forêt, de l’espace rural et maritime français. »
François Fillon a l’intention de « lancer, dès l’été 2017, des états généraux pour refonder les politiques de la pêche et de l’aquaculture en les plaçant sous le signe de l’innovation, de la qualité, de la sécurité et de la durabilité. Ces états généraux viseront à doter la France d’un plan national d’exploitation durable des ressources biologiques marines (pêche, conchyliculture, aquaculture, algoculture) en réduisant les contraintes administratives pour permettre aux professionnels de vivre de leur activité et pour accompagner le développement de nouvelles formes de production. »
Encore faut-il que soit assurée « la première des libertés », fruit de la sécurité et de la tranquillité de l’ordre : « La loi du 15 août 2014 de Christiane Taubira a officialisé la quasi-impunité des délinquants. »
Sans oublier les 250 000 sapeurs-pompiers, « troisième force de sécurité » à laquelle François Fillon rend un hommage bien senti, non pas démagogique mais appuyé sur « une détermination sans faille, des principes simples : tolérance zéro, impunité zéro mais aussi prévention, une réorganisation dans le détail des politiques menées et des moyens enfin à la hauteur des besoins, telles sont les clés du succès. »
Pourtant, il ne faut pas se le dissimuler, « Nous allons hériter d’une situation très dégradée alors même que la conjoncture des trois dernières années a été favorable en Europe et dans le monde et que la plupart de nos voisins européens ont su en tirer parti.
« Les chiffres de l’Insee pour 2016, les travaux du rapport Pébereau, ceux de la Cour des comptes ou du Haut conseil des finances publiques récemment publiées viennent confirmer ce que nous disons depuis plusieurs mois : le déficit ne diminue plus et va même s’aggraver, la dette continue de s’envoler, nous mettant à la merci d’une montée des taux d’intérêts que l’on voit déjà poindre, et le taux de chômage stagne autour de 10 %.
« La politique économique menée tout au long du quinquennat par François Hollande et Emmanuel Macron est un échec. Les réglementations ont succédé aux réglementations alors que les entrepreneurs demandaient avant tout de la liberté. La hausse massive des impôts au début du quinquennat puis les va-et-vient fiscaux ont découragé les investisseurs et ont cassé la confiance de nos partenaires économiques. L’absence de cap a découragé tous ceux qui auraient souhaité développer leur entreprise, embaucher, et réinvestir les fruits de leur activité en France.
« Les comparaisons internationales ne sont pas flatteuses : en 2016, la croissance allemande était de 1,9 %, celle de l’Espagne devrait être de 3,2 %, celle du Royaume-Uni de 1,8 %, quand la France peine à atteindre 1,1 %. Gardons à l’esprit que, dans le même temps, la population française augmente et celle de l’Allemagne diminue, si bien que la création de richesse par habitant s’effondre en France, quand elle croît en Allemagne. Le déficit commercial et la faiblesse de l’investissement révèlent une nation en perte de vitesse.
« Il est urgent d’agir, avant qu’il ne soit trop tard. »
Ces extraits des propositions, présentées sur le site www.fillon2017.fr, suffisent à nous faire un devoir non seulement de voter pour lui, mais encore de le soutenir dans la mise en œuvre de ces propositions, qui exige bonne volonté et dévouement de tous.
Le bureau de l'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville s'est réuni afin de préparer la 43ème saison estivale à l'ancienne abbaye bénédictine du village.
Adhérents. - L'association est forte d'une soixantaine d'adhérents. Le trésorier Jacques Durupt rappelle qu'une quinzaine de membres n'a pas encore réglé sa cotisation pour 2017.
Travaux. - Après la révision des toitures réalisée à l'automne dernier, ce printemps verra la réalisation de travaux d'assainissement et d'aménagement des accès devant l'entrée de l'église. Ces travaux seront réalisés en juin par Acti'Sov, le chantier d'insertion de l'ex-communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne.
Animations. - L'exposition « Paysages & Portraits », aquarelles de la spinalienne Marie-Claude Papkoff, illuminera la nef de l'abbatiale en juillet et août. Le 25 juin, l'abbatiale accueillera le Choeur grégorien de Nancy et Toul sous la direction de Gérard Charrier. Le Quatuor de saxophones Artex se produira le 16 juillet et le 13 août, Bernard Pieters, ingénieur belge, donnera une conférence sur « les énergies positives, fondement des édifices sacrés : l'exemple de l'abbaye de Bleurville et de quelques sites vosgiens ». Le 3 septembre, l'ensemble de mandolines et guitares Claude Gellée de Jarville-la-Malgrange clôturera la saison culturelle. Enfin, l'abbaye sera ouverte le 17 septembre dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine.
Vie de l'association. - Le bureau a décidé d'attribué le titre de membre d'honneur à Claude et Lucienne Thomas pour leurs 40 années de dévouement au service de l'ancienne abbaye Saint-Maur et de l'association patrimoniale ; Lucienne fut en effet la secrétaire-trésorière sous la présidence de l'abbé Pierrat puis de Alain Beaugrand et assura longtemps les visites chaque été. Quant à Claude, il assurait l'intendance en préparant notamment les repas des Amis de Saint-Maur. Le président Alain Beaugrand a remercié également Bernard et Colette Bisval, de Bleurville, ainsi que Jean-Marc Lejuste, directeur du Centre d'animation de la préhistoire de Darney, pour le don d'un téléviseur qui servira à diffuser l'historique du monastère. Remerciements encore à la commune de Bleurville pour sa subvention annuelle et au député Christian Franqueville pour l'attribution d'une aide pour les travaux engagés cette année à Saint-Maur.
Poutre de gloire, bois polychrome, XVIe s., Barrois [cl. Musée barrois, Bar-le-Duc]
Jésus crucifié entouré de saint Jean l'Evangéliste et Marie, sa mère.
Fondée par saint Bernard en 1115, l’abbaye de Clairvaux connut un rayonnement extraordinaire dans l’Occident médiéval et donna naissance à la branche la plus féconde de l’ordre de Cîteaux, avec plus de 360 maisons d’hommes. Entièrement rebâti au XVIIIe siècle, le monastère fut supprimé en 1790, ses bâtiments vendus comme biens nationaux puis transformés en maison centrale de détention en 1811. Malgré la richesse de ce passé, l’abbaye demeura pourtant dans l’ombre de son fondateur jusqu’à la création de l’association Renaissance de l’abbaye de Clairvaux en 1979, puis l’organisation du premier colloque sur l’histoire de Clairvaux en 1990.
Vingt-cinq ans après, le neuvième centenaire de l’abbaye constitue une nouvelle étape dans la production historiographique claravallienne comme en témoigne la publication des Actes de ce deuxième colloque organisé à Troyes et à Clairvaux du 16 au 18 juin 2015.
À travers une vingtaine d’essais répartis en quatre axes principaux, les auteurs dressent un bilan des dernières recherches de ce Temps long de Clairvaux et jettent les bases des études à venir : des îles Britanniques au Portugal, en passant par la Catalogne et la Sicile, ils nous conduisent le long de ce rameau si fertile ; de la porterie de l’abbaye-mère aux confins de la Transylvanie, ils racontent l’intégration des moines blancs dans le monde des campagnes et des villes ; de la bibliothèque du monastère aux créations de Le Corbusier, ils interrogent la culture de Clairvaux et l’existence, réelle ou imaginaire, d’un « art cistercien » ; enfin, du XVe au XVIIe siècle, ils nous présentent les figures de deux abbés entraînés dans la tourmente du Grand Schisme et des écueils de la commende.
‡ Le temps long de Clairvaux : nouvelles recherches, nouvelles perspectives (XIIe-XXIe siècle), Arnaud Baudin et Alexis Grélois (dir.), éditions d'Art Somogy, 2016, 404 p., ill. (30 €).
La révocation de l'édit de Nantes en 1685 touche l'Église réformée de Metz de plein fouet après une longue histoire originale débutée dès les années 1520. Au XVIe siècle, la communauté traverse déjà bien des difficultés, malgré des institutions ecclésiastiques efficaces et, surtout, un encadrement pastoral de haut niveau. Les ministres, par leurs diverses missions, sont en première ligne de la défense de leur Église contre diverses menées catholiques, qu'elles soient lancées par les autorités publiques ou par le clergé.
Parmi les quatre derniers pasteurs de l'Église de Metz figure David Ancillon (1617-1692), qui en est le plus célèbre et le guide officieux après la mort de Paul Ferry en 1669. Grâce à une source exceptionnelle, le récit de sa vie par son fils Charles, la biographie d'Ancillon permet de suivre au plus près le sort des réformés qui vivent d'abord sous le régime, toujours menacé, de l'édit de Nantes (1598-1685), puis qui choisissent l'option du « Refuge huguenot ».
On voit alors comment le pasteur travaille, vit et tente de conduire son troupeau dans la tourmente. Confrontées aux archives institutionnelles, ces données nous révèlent aussi ce que les pasteurs essaient d'être pour donner le bon exemple, pour se conformer à ce que l'on attend d'eux.
Surtout, David Ancillon est peut-être directement à l'origine du choix aussi massif qu'étonnant des réformés messins exilés pour le Refuge berlinois. Transplantée en partie en Prusse et placée au milieu d'un nouveau terreau, l'Église de Metz renaît, même si son dernier grand pasteur n'y vit que quelques années, et même si c'est dans un contexte radicalement différent.
L'auteur, Julien Léonard, est agrégé d'histoire et docteur de l'université Jean Moulin – Lyon 3. Il est actuellement maître de conférences à l'université de Lorraine et mène ses recherches au Centre de recherche universitaire lorrain d'histoire (CRULH). Elles portent principalement sur l'exercice du ministère pastoral réformé dans le monde francophone et sur l'histoire religieuse de Metz au XVIIe siècle. Il est par ailleurs secrétaire adjoint de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine et membre de l'association Historia Metensis.
‡ Le pasteur David Ancillon (1617-1692). De Metz à Berlin, de la France au Refuge, Julien Léonard, éditions des Paraiges, 2017, 360 p., ill. (20 €).
Dès le milieu du XIXe siècle en France, les cures thermales attirent une clientèle aisée – aristocratie, grande bourgeoisie – qui part « prendre les eaux » chaque année, utilisant pour cela le chemin de fer qui irrigue progressivement le territoire. Après la Première Guerre mondiale, l’accès aux soins thermaux est élargi, permettant aux villes concernées de prendre leur essor. Les trains directs mis en place par les compagnies ferroviaires offrent un confort et des repas de qualité, tandis que les gares sont dotées d’un style architectural et d’un standing en accord avec les villes desservies. Traction vapeur, puis diesel, puis électrique… Quel que soit le mode de traction utilisé, les « trains des eaux » emmènent année après année leurs passagers au coeur de paysages bucoliques, gages d’un séjour revitalisant, par exemple, dans le Grand Est ou en Auvergne.
En France, dès le Second Empire, le développement des villes thermales est rapide et important, grâce à la fréquentation d’une clientèle aristocratique et de la grande bourgeoisie. De 1850 à 1870, le nombre des visiteurs des stations thermales triple, passant de 100 000 à 300 000 visiteurs. Un flux qui enrichit les régions et provoque des transformations locales d’aménagement et de modes de vie, auxquelles l’arrivée du chemin de fer n’est évidemment pas étrangère. L’essor des villes d’eaux s’accentuera par la suite, après la Première Guerre mondiale, grâce à une démocratisation de ces soins prodigués dans les villes d’eaux : on boit de l’eau, on s’en asperge, on s’y baigne sur prescription médicale… Les compagnies de chemin de fer vont très tôt s’intéresser à ces voyageurs saisonniers en leur garantissant, pour le voyage qui dure souvent plusieurs heures, des dessertes de qualité et un confort à la hauteur de leurs attentes. Des trains directs au départ de Paris sont assortis d’une restauration raffinée, les gares affichent une architecture et un standing en accord avec les villes desservies.
Les cheminots, qu’ils travaillent à bord des trains ou dans les gares, assurent l’organisation de ce trafic régulier, répété d’une année sur l’autre. Partant de la capitale, les « trains des eaux » emmènent leurs passagers vers des paysages bucoliques. Ces curistes, libérés de leurs contraintes habituelles le temps de leur séjour, ont la garantie d’un séjour bénéfique, effectué au calme, dans un cadre verdoyant et offrant des loisirs distrayants : concerts, opéra, opéracomique, théâtre, casino, golf, tennis, polo… Après la Seconde Guerre mondiale, la toute neuve Sécurité sociale prend en charge des cures thermales : le thermalisme s’ouvre alors au plus grand nombre, une nouvelle clientèle apparaît. La traction vapeur, utilisée dans un premier temps pour faire circuler ces trains, cédera la place au diesel au milieu des années 1960, lui-même étant remplacé plus tard par l’électrique.
Le Train des eaux a circulé jusqu’en 1970, puis les liaisons ferroviaires accélérées et le TGV doté de bonnes correspondances ont permis le développement de nombre de stations thermales. Dans leur nouvel ouvrage, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy décrivent le rôle décisif du chemin de fer dans le développement et la promotion des villes thermales de l’est (Bourbonne-les-Bains, Contrexéville, Vittel, Luxeuil-les-Bains, Plombières-les-Bains, Bains-les-Bains, Martigny-les-Bains, Gérardmer, Bussang) et de l’Auvergne.
Attention au départ ! Et n'oubliez pas ce beau livre qui vous fera revivre la belle épopée des trains des villes thermales de notre région !
‡ Les trains des stations thermales - Est et Auvergne, Paul-Henri Bellot et Didier Leroy, La Vie du Rail éditeur, 2017, 175 p., ill. (49 €).
Bénédiction des rameaux par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, paroisse de Bleurville [cl. archives H&PB].
Hosanna au fils de David !
Béni celui qui vient au nom du Seigneur.
O Roi d’Israël !
Hosanna au plus haut des cieux !
La prestigieuse et savante revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain de Nancy propose un riche sommaire pour son 1er numéro de l'année :
- La construction de la politique de conservation des Monuments historiques en Lorraine (1ère partie), par Georges Poull
- Ecoles, élèves et maîtres de l'enseignement primaire en Lorraine sous le Second Empire, par Jean-Paul Aubé
- Février 1947, Edouard Vuillard en mission artistique dans les Vosges, par Jeanne-Marie Demarolle
- Le musée du Fer de Jarville à 50 ans : plusieurs études
- Journée doctorale de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée lorrain : plusieurs contributions de doctorants
‡ Le Pays Lorrain est disponible à l'accueil du Musée lorrain et sur abonnement. Plus d'info sur http://www.societe-histoire-lorraine.com
Les adhérents de l'association de défense et de promotion du patrimoine historique et architectural du sud-ouest vosgien se sont réunis dernièrement à la salle des fêtes de Lamarche sous la présidence de Jean-François Michel.
Après avoir été accueillis par le maire de la commune, les participants ont entendu le rapport moral présenté par Jean-François Michel.
Le rapport financier a été présenté par la comptable, Nicole Hottier.
Un point a été effectué par Jacky Frémont, délégué de la Fondation du patrimoine Vosges sur les souscriptions en faveur des projets de restauration d'édifices dans le département.
Enfin, Robert Mougin, vice-président de Saône lorraine, a présenté les travaux actuellement en cours dans le réfectoire d'été du couvent des Cordeliers des Thons.
Le président Michel a remercié Geneviève Martin, d'Epinal, pour sa fidélité de 30 ans à l'association et lui a offert une composition florale au nom de Saône lorraine.
A l'issue, les participants ont partagé le repas dans une grande convivialité avant de se retrouver pour la visite de l'église paroissiale d'Isches qui a connu, voici quelques années, une restauration intérieure exemplaire.
Consacré au département de la Meuse, La Meuse sentimentale nous parle du ciel et la nature. L'ouvrage magnifiquement illustré avec les clichés de Jean-Marie Lecomte et Marc Paygnard, nous montre des statues, des églises, des villages et des villes anciennes. Pages d'un monde visible, c’est aussi un livre sur l’invisible.
L’histoire, les souvenirs de famille, les châteaux de nuages, les reflets sur les rivières et sur les toits des maisons... Notre pays meusien, du sud au nord, de l'est à l'ouest, parle tout le jour et on l'entend parfois, avant la nuit, quand la vie s’apaise et s’ouvre, comme un livre sur les genoux, au sentiment de la Meuse.
Un bel ouvrage pour pénétrer au plus profond de ce beau territoire de l'ouest lorrain. Avec poésie.
‡ La Meuse sentimentale, Michel Bernard, Jean-Marie Lecomte et Marc Paygnard, éditions Noires Terres, 2017, 175 p., photos couleurs (20 €).
Le STO est l'inconnu le plus célèbre des années noires. Plus de 600 000 Français ont été envoyés de force en Allemagne au titre du Service du travail obligatoire. Près de 250 000 réfractaires ont réussi à se cacher, dont 40 000 maquisards. Et des centaines de milliers de « refusants » ont usé de tous les subterfuges possibles pour rester sans devenir clandestins : certificats médicaux de complaisance, retour à la terre, entrée dans les emplois protégés... Et les Lorrains auront largement été victimes de ces départs forcés pour l'Allemagne...
Phénomène capital, et pourtant largement ignoré, le STO a été victime de simplifications abusives. Tous les réfractaires ne sont pas devenus maquisards. Et les Français ne se sont pas immédiatement rebellés contre cette nouvelle forme de servage. C'est dire que ce livre, fondé sur une large variété de sources souvent inédites, offre une contribution majeure à l'histoire du STO, des origines à sa mémoire.
Négociations entre Berlin et Vichy, réactions de l'opinion publique, impacts sur la Résistance et sur la collaboration, calvaire méconnu des travailleurs requis par l'organisation Todt (véritable STO de l'intérieur), vie au cœur du Reich, retour, rien n'échappe à l'analyse qui saisit le drame du STO dans la pluralité de ses aspects.
Un ouvrage important, surprenant et exhaustif sur l'instrument emblématique de la collaboration et sur son impact majeur durant la Seconde Guerre mondiale.
‡ Histoire du STO, Raphaël Spina, éditions Perrin, 2017, 570 p. (26 €).
Retour sur la journée d'hommage à Jean-Nicolas Stofflet qui s'est déroulée le 1er avril à Bathelémont (54), village natal de Stofflet, organisée par les Vosges royales.
Après la messe dite à la mémoire de Jean-Nicolas Stofflet, un dépôt de gerbe a eu lieu devant le monument érigé à la mémoire de Stofflet, sur le site de l'ancien moulin natal.
Une série de conférences a ponctué cette journée : Serge Husson s'est exprimé sur l'enfance et la jeunesse de Jean-Nicolas à Bathelémont, puis Reynald Secher s'est penché sur l'action de ce garde-chasse devenu général des armées vendéennes, enfin, Marion Sigaut a développé ses recherches sur le populicide vendéen.
Une librairie proposait de nombreux ouvrages de Jean-Marie Cuny, Serge Husson, Marion Sigaut, Reynald Secher et d'autres auteurs.
[cliché : courtoisie des Vosges royales]
La Nouvelle revue lorraine printanière est parue !
Découvrez son riche sommaire :
- Quand la Lorraine passait au royaume de France
- Le tabernacle de Blevaincourt et son doublon québécois de Trois-Rivières
- Des restaurations exemplaires
- La commanderie de Doncourt-aux-Templiers
- Le temps qu'il faisait au XVIIe siècle en Lorraine
- Le Bon Père de Vadonville (Meuse)
- Un impôt contre le Turc
- Manonviller au début du XVIIIe siècle
- Les chasseurs cyclistes et la bicyclette pliante Gérard
- il était "canon"
- Mon pépère
- Sur nos chemins... Prendre de la hauteur
- Nouvelles lorraines
- Chimères et gargouilles
- Saints de bois du Barrois
‡ La Nouvelle revue lorraine est disponible sur abonnement ou vente au numéro (10 €). Plus d'info sur www.nouvelle-revue-lorraine.fr
Pour plus d'info et pour se procurer L'Echo des 3 Provinces, le magazine du Pays des Trois Provinces (Champagne, Franche-Comté et Lorraine), visitez le site http://www.adp3p.com
La Nouvelle revue lorraine était présente lors des Journées d'histoire régionale aux Prémontrés à Pont-à-Mousson les 25 et 26 mars dernier, sur le stand de Mémoire des Lorrains tenu par Jean-Marie Cuny, animateur de la publication.
On peut retrouver La Nouvelle revue lorraine (abonnement et commande de numéros) sur http://www.nouvelle-revue-lorraine.fr
Blottie au cœur d’un cercle passant par Nancy, Épinal, Lunéville et Saint-Dié, la région de Rambervillers semble veiller sur le massif des Vosges dont elle occupe le piémont.
Dans cette terre Lorraine, un passé foisonnant a laissé de profondes empreintes. Ainsi, le patrimoine hérité des évêques de Metz voisine-t-il avec les traces de la Grande Guerre et celui légué par la foi de nos ancêtres. Mais cet héritage, aussi varié et original soit-il, ne saurait à lui seul résumer l’esprit d’une région dont les paysages naturels sont l’un des grands atouts. Des hauteurs de la Chipotte aux rives de la Mortagne, les photographes Denis Jacquot et Bernard Pierre ont entrepris de révéler toutes les saveurs d’un territoire attachant dans lequel l’Histoire, la nature et l’art de vivre ne font qu’un.
Au regard des photographes répondent les témoignages de ceux, écrivains, historiens ou voyageurs qui, au fil des siècles, ont visité la région de Rambervillers, l’ont appréciée et ont pris la plume pour la raconter.
Ce superbe album, qui n’oublie aucune commune ni aucun site remarquable du pays de Rambervillers, invite son lecteur à pousser la porte d’une région aux charmes multiples.
‡ La région de Rambervillers. L'authentique, collectif, éditions Anovi-Brumaire, 2017, 200 p., photographies de Bernard Pierre et Denis Jacquot (27 €).
L'origine des Rohan, famille du Bas-Poitou, remonte au début du XIe siècle. Au fil du temps, elle s'est subdivisée en plusieurs branches, la plus importante étant les Rohan Chabot, portant le titre de duc à partir de 1648. Le présent ouvrage retrace pas à pas l'histoire de cette grande famille dont l'apogée se situe peu avant la Révolution. Liés notamment à la Maison de Lorraine par mariage, les Rohan sont alors à la tête d'une fortune incalculable : possédant une bonne partie de la Bretagne, ils multiplient les charges, les fonctions et les honneurs à la Cour. Ils s'illustrent aussi bien dans la politique, l'Eglise, la haute administration ou le domaine militaire.
Ils connaissent un relatif déclin au cours du XIXe siècle, mais sont toujours actifs. Josselin de Rohan, l'actuel duc, 14ème du nom, vit à Josselin, en Bretagne, le berceau historique de la famille et perpétue les traditions et les valeurs qui se sont transmises en son sein de génération en génération.
Professeur d'histoire contemporaine à la Sorbonne originaire de Nancy, spécialiste de l'histoire des élites aristocratiques, Eric Mension-Rigau a publié plusieurs ouvrages, dont Aristocrates et grands bourgeois, Le Donjon et le Clocher, Boni des Castellane.
‡ Les Rohan. Histoire d'une grande famille, Erice Mension-Rigau, éditions Perrin, 2017, 319 p. (22,50 €).
Un Dieu Créateur armé d’un compas, concevant et fabricant le monde. Un Dieu architecte, géomètre et arpenteur : cette image n’a cessé depuis le Moyen Âge de nourrir l’imaginaire de l’Occident.
Revisitant la Bible, la philosophie antique et les Pères de l’Église, François Boespflug retrace l’histoire de cette représentation. Il fait assister à la naissance discrète, au XIe siècle, du motif artistique, à son épanouissement dans l’enluminure médiévale, à son usage quelque peu répétitif jusqu’à la pré-Renaissance puis à son progressif déclin, en dépit du rôle que la franc-maçonnerie reconnaîtra au Grand Architecte de l’Univers et au symbole du compas associé à celui de l'équerre.
Un essai flamboyant sur l’histoire d’un motif, aussi passionnant que savant.
Professeur émérite de l’université de Strasbourg, François Boespflug est théologien et historien de l’art et des religions. Il a publié de nombreux livres gravitant autour de la représentation de Dieu, du Christ et de la Trinité dans l’art.
‡ Dieu au compas, François Boespflug, éditions du Cerf, 2017, 144 p., ill. (15 €).
Messe du dimanche de Laetere en l'église Marie-Immaculée de Nancy [cl. ©H&PB].
Laetare Jérusalem : et conventum facite omnes qui diligitis eam : gaudete cum laetitia, qui intristitia fuistis : ut exsultetis, et satiemini ab uteribus consolationis vestrae.
[introït de la messe du 4ème dimanche de Carême]
Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez ; tressaillez de joie avec elle, vous qui avez été dans la tristesse afin que vous exultiez et soyez rassasiés à la mamelle de vos consolations !
Jean-Pierre Snyers
Son blog : jpsnyers.blogspot.com