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musée barrois

  • François Humbert (1776-1850), une aventure médicale meusienne

    L'exposition présentée actuellement - et jusqu'au 24 septembre 2017 - au Musée barrois à Bar-le-Duc rend hommage à l'inventivité d'un meusien au service de l'humanité souffrante : François Humbert.

    En 1817, notre homme ouvre le premier établissement orthopédique français dans le village meusien de Morley. Passionné d'anatomie et de mécanique, il y propose de nouveaux traitements de la scoliose et de la luxation congénitale de la hanche, alors très fréquente dans les populations rurales de l'époque.

    Cette rétrospective remet ses actions dans le contexte de l'histoire de la médecine. Elle met aussi en valeur sa collection de matériels orthopédiques qui illustrent son savoir-faire médical. Cet ensemble unique a fait l'objet d'une restauration en vue de cette exposition.

    Le catalogue édité pour l'occasion retrace à la fois la vie de cet étonnant inventeur lorrain, qui mit son talent au service des "accidentés" de la vie, et nous présente son cabinet de curiosités. Car Humbert était un esprit curieux de tout.

     

    ‡ Inventer pour guérir. François Humbert (1776-1850), une aventure médicale meusienne, collectif, éditions Communauté Bar-le-Duc Sud Meuse, 2017, 32 p., ill. (5 €).

  • Vendredi saint : la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    Poutre de gloire, bois polychrome, XVIe s., Barrois [cl. Musée barrois, Bar-le-Duc]

    Jésus crucifié entouré de saint Jean l'Evangéliste et Marie, sa mère.

  • Colloque "5ème centenaire de la naissance de Marie de Guise" à Bar-le-Duc le 9 octobre

    Un colloque organisé à l’occasion du 500e anniversaire de la naissance de Marie de Guise aura lieu vendredi 9 octobre 2015 au Musée barrois à Bar-le-Duc.

    Programme

     

    9 h 30 Ouverture

    Bertrand PANCHER, Député-maire de Bar-le-Duc

    Juliette BOUCHOT, Adjointe au maire à la culture et au patrimoine

    10 h – Première séance

    Présidence : Christine SUKIC (Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP)

    Stefano SIMIZ (Université de Lorraine, CRULH) : Le Barrois et la Lorraine au XVIe siècle. État de l’art et interrogations historiographiques

    Bruno MAES (Université de Lorraine, CRULH) : Éduquer une princesse lorraine. Les idées politiques et religieuses des Guise

    Marjorie MEISS-EVEN (Université Lille 3, IRHiS) : Un mois dans la vie de Marie de Guise (juin 1532)

    Éric DUROT (Docteur en histoire moderne, Paris) : La fratrie des Guises. Un réseau en action

    12 h 30 Pause-déjeuner

    14 h 30 – Seconde séance

    Présidence : Etienne GUIBERT
    (Responsable du Musée barrois, Bar-le-Duc)

    Annette BÄCHSTÄDT (Doctorante, Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP ) : Marie de Lorraine-Guise dans l’historiographie européenne. Une princesse entre la France et les Iles britanniques

    Alain MORGAT (Directeur des AD Haute-Marne, Chaumont) : Le douaire de Marie Stuart, Reine d’Écosse, dans l’actuelle Haute-Marne

    16 h 15 – Mots de clôture provisoire

    Thomas NICKLAS (Université de Reims Champagne-Ardenne, CIRLEP) : La naissance, à Bar-le-Duc, d’un projet de recherche interdisciplinaire et international

    16 h 30 – Visite guidée du Musée barrois par Etienne GUIBERT

     

    Les personnes intéressées doivent s’inscrire préalablement auprès du musée au 03 2976 14 67 ou par mail : musee@meusegrandsud.fr 

    Un concert de musique ancienne qui sera donné à cette occasion par l’ensemble Les musiciens de Mademoiselle de Guise  à 20h00 au musée.

    Rappelons que Marie de Lorraine-Guise est née le 22 novembre 1515 à Bar-le-Duc et décédée le 11 juin 1560 à Edimbourg. Fille de Claude de Lorraine et d'Antoinette de Bourbon, elle appartient à la branche des Guise de la Maison de Lorraine et est la nièce du duc Antoine. Elle passa sa jeunesse au château de Frouard et fut éduquée au couvent des Clarisses de Pont-à-Mousson. Elle épouse en 1538 le roi Jacques V d'Écosse dont elle eut plusieurs enfant dont une fille, Marie Stuart (1542-1587), souveraine d'Ecosse et reine de France par son mariage avec François II.

  • "L'art et le modèle": conférence de Paulette Choné au Musée barrois

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  • L'Art et le modèle : les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance

    musée barrois.jpgComme notre époque, la Renaissance a vu dans l'oeuvre d'art le fruit d'un long processus. Artistes et artisans réagissnet aux idées de leur temps, alors que les domaines du savoir se transforment et que mûrissent les innovations techniques. Inventées au XVe siècle, l'imprimerie et la gravure deviennent les vecteurs principaux de l'humanisme : idées mais aussi sujets, formes, modèles, compositions, styles sont inventés, copiés puis diffusés auprès du plus grand nombre. Les livres et les estampes envahissent les ateliers et permettent aux artistes de répondre à des commanditaires de plus en plus exigeants.

    La Renaissance est marquée par la redécouverte de l'Antiquité, la naissance de la perspective mais aussi l'irruption des génies sur la scène du monde : Léonard de Vinci, Raphaël, Michel-Ange... C'est grâce à la gravure que les ouvrages de ces grands passeurs d'une nouvelle civilisation se sont fait connaître dans toute l'Europe et on commencé à devenir des modèles.

    Dans ses collections, le Musée barrois conserve des témoignages artistiques de cette époque. Loin d'être de simples copies, ces oeuvres marquent de la part des artistes, lorrains le plus souvent, unet rès bonne compréhension des mouvements artistiques les plus novateurs. Grâce au mécénat de ses ducs et à l'active originalité de ses créateurs, la Lorraine de la Renaissance est même devenue un foyer majeur de l'art de la gravure avec Salmon, Béatrizet et Woeriot, propageant au-delà de ses frontières des modèles souvent venus d'ailleurs.

    Ce catalogue, richement illustré, constitue le support de l'exposition L'Art et le modèle. les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance présentée jusqu'au 29 septembre au Musée barrois à Bar-le-Duc.

     

    ‡ L'Art et le modèle. Les chemins de la création dans la Lorraine de la Renaissance, Paulette Choné (dir.), éditions Communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse, 2013, 144 p., ill. (20 €).

  • Bar-le-Duc : "L'Art et le modèle" au Musée barrois

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  • Bar-le-Duc : restauration de tableau expliquée

    « La Famille », un tableau d'Édouard Sain nouvellement arrivé dans les collections du musée Barrois, fait l'objet d'une exposition originale.

     

    bar le duc.jpgSi le musée Barrois offre aux visiteurs une riche collection de tableaux, sculptures et autres objets historiques, il propose également une série d'expositions, de visites guidées et de conférences tout au long de l'année. La dernière en date encore visible jusqu'au 10 janvier a pour intitulé « L'Académisme par l'exemple » et a pour but de faire découvrir le peintre Édouard Sain (1830-1910), au travers de quelques-unes de ses œuvres. Notamment une huile représentant une famille napolitaine rassemblée sous une pergola. Le style montre une bonne connaissance du peintre de l'art antique et, si ce dernier est rapidement passé de mode, le visiteur sera certainement intéressé par une facette de cette exposition concernant la restauration de ladite toile.

     

    En effet « La Famille », peinte en 1892, vient d'entrer dans les collections du musée après avoir repris une nouvelle jeunesse. Le tableau avait souffert alors qu'il séjournait à la mairie de Vaucouleurs et c'est sur place qu'un premier travail de restauration a eu lieu. Une mission confiée à Igor Kozak, restaurateur agréé par la Direction des musées de France et dont l'atelier est en Meuse. Des écailles étant apparue, il était urgent avant le transport, de protéger l'œuvre.

     

    Arrivée dans l'atelier du restaurateur la toile a tout d'abord été dépoussiérée puis on a renforcé ses bords après l'avoir ôtée de son châssis. Certains manques de matières picturales sont visibles à plusieurs endroits. Le restaurateur, après les avoir comblés par la pose d'un mastic blanc, s'est employé à poser une sous-couche avant d'appliquer, par petits points, de la peinture afin d'approcher la couleur d'origine. C'est ensuite sur la couche de protection qu'il a également fallu intervenir, car un blanchiment ou chanci (altération du vernis qui le rend opaque), avait atteint de nombreuses zones. Enfin, un vernissage de protection a été appliqué par pulvérisation. Ce n'est qu'après toutes ces opérations effectuées que le tableau a été replacé dans son cadre d'origine qui, lui, n'avait subi aucune altération. Grâce à de nombreuses photos des zones particulièrement dégradées prises au fur et à mesure de la restauration, le spectateur peut donc voir le travail réalisé.

     

    La restauration étant pratiquement toujours nécessaire pour des œuvres de cette époque, l'idée de faire découvrir ce travail, mal connu du grand public dans un musée, donne un intérêt supplémentaire et non négligeable à l'exposition. La dernière visite guidée organisée pour cette exposition aura lieu dimanche 3 janvier à 16 h.

     

    Pascal NAJEAN

     

    [Est Républicain | 28.12.09]