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thermalisme

  • Martigny-les-Bains (88) : l'âge d'or du "petit Versailles" thermal vosgien

  • Le thermalisme en Lorraine

    Cet ouvrage met en lumière, pour la première fois, les thermes et les eaux minérales de la Lorraine, tant de l’époque présente que d’un passé révolu.

    Un regard rare pour comprendre l’engouement, puis la désertification et le renouveau de la « fièvre thermale » dans une région, où l’’eau de tout temps, a exercé un attrait indéniable sur ses habitants. Si la France occupe au XXIe siècle le troisième rang européen au niveau du thermalisme, la Lorraine peut se targuer d’abriter des établissements thermaux de renommées internationales avec une identité propre et singulière. Chacune des villes d’eaux (Amnéville-les-Thermes, Bains-les-Bains, Contrexéville, Plombières-les-Bains, Vittel) a su épouser son époque, s’adapter et se transformer, pour offrir à ses curistes, un panel de soins riches et variés dans un cadre architectural à la fois historique et moderne au sein duquel se mêle au fil des décennies, le reflet des changements sociaux.

    L'ouvrage rappelle également l'histoire des anciennes "villes d'eau" - comme Martigny-les-Bains ou Bussang - qui firent les beaux jours de notre Lorraine.

     

    ‡ Le thermalisme en Lorraine, Bertrand Munier, Vademecum éditions, 2017, 271 p., ill. (28 €).

  • Vittel (88) : expo' "Le chemin de fer autour de Vittel"

  • L'image des Vosges du XIXe au XXIe siècle

  • Les vertus de Plombières-les-Bains

    Les vertus des eaux de Plombières-les-Bains sont reconnues depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui, elles sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires.

     

    plombieres-les-bains-connue-depuis-les-romains-est-l-une-des-plus-anciennes-stations-thermales-d-e.jpgÀ Calodaé, le parcours est authentique. Les curistes apprécient de se retrouver dans un lieu qui sent bon les essences et la fraîcheur des pins.

     

    Des galeries, des bains, des étuves, des salles d’origine antique… Lorsque l’on franchit les portes des thermes de Plombières-les-Bains ou de son centre de remise en forme, c’est un véritable retour vers le passé qui s’offre aux visiteurs. Les Romains ont fait de Plombières-les-Bains une station réputée. Sa réussite a toujours été liée aux vertus reconnues de ses eaux comme en témoigne la présence de Napoléon III, que les cures guérissaient de divers maux. C’est d’ailleurs sur les instructions de l’Empereur que les thermes Napoléon ont été construits, témoignant de la splendeur du Second Empire, avec une voûte à 18 mètres du sol et un couloir long de 65 mètres.

     

    Ce retour dans l’histoire mérite le détour. La Compagnie des thermes de Plombières, à la barre du navire depuis avril 2011, laisse d’ailleurs accessibles au public les thermes tous les premiers dimanches de chaque mois. « C’est l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine des thermes », souligne Valérie Dujeux, la directrice générale de la Compagnie des thermes de Plombières. Ce cadre enchanteur ne cesse de séduire. « Nos curistes apprécient ce mélange de prestige antique et d’atmosphère informelle qui les plonge hors du temps », confie la directrice.

     

    a-calodae-le-parcours-est-authentique-les-curistes-apprecient-de-se-retrouver-dans-un-lieu-qui-s.jpgDepuis plus de cent ans, les eaux de la station thermale de Plombières-les-Bains sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires. « Aujourd’hui, elles sont aussi reconnues pour leurs effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Crohn et de la fibromyalgie », affirme Valérie Dujeux. L’eau qui jaillit des dix sources thermales aurait des propriétés exceptionnelles.

     

    Les rénovations et investissements importants menés depuis 1996, et poursuivis tous les ans depuis, permettent de proposer des soins thermaux de qualité, grâce à des équipements perfectionnés, à la pointe du thermalisme français, sans négliger les actes pratiqués par des kinésithérapeutes spécialisés.

     

    Depuis mai 2011, l’ensemble des activités thermales de la ville aux mille balcons se réorganisent et se rénovent sous l’impulsion d’une nouvelle équipe de professionnels du thermalisme.

     

    Au-delà des cures thermales, il est aussi possible de venir à Plombières-les-Bains pour y passer des moments de détente pour prendre soin de son corps, se ressourcer, se relaxer…

     

    À Calodaé, le centre de remise en forme, authenticité rime avec originalité : chaque mur, chaque salle ainsi que ses dédales de couloirs laissent transpirer une atmosphère liée au patrimoine exceptionnel que nous ont légué les Romains avec leur étuve, les Capucins avec leur salle de relaxation, les Dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon Ier ou Jutier (ingénieur de Napoléon III) à l’intérieur de la galerie. Le contraste est étonnant avec les équipements de remise en santé ultramodernes.

     

    Il ne reste maintenant plus qu’aux curistes et autres amateurs de détente à venir se ressourcer au cœur des Vosges méridionales et flâner dans les ruelles de la ville aux mille balcons, sur les traces de Napoléon III, Voltaire, Beaumarchais, Berlioz, Maupassant…

     

    [Vosges Matin]

  • Les actes des Journées d'études vosgiennes 2010 : "La Vallée du Côney, métallurgie et thermalisme"

    journées d'études vosgiennes,bains les bains,fontenoy le château,vosges,fédération des sociétés savantes des vosges,manufacture royale,thermalisme,métallurgie,patrimoineFruit de deux années de recherches qui renouvellent les connaissances du Val de Vôge, des Vosges méridionales, qui n'avaient plus connues de développement depuis les écrits de l'abbé Olivier au tournant des XIXe-XXe siècles. Ces actes réunissent les communications présentées lors des Journées d'études vosgiennes d'octobre 2010 durant lesquelles furent abordés la métallurgie, le thermalisme et le patrimoine à travers les territoires irrigués par le Côney, affluent de la jeune Saône.

    Si la métallurgie s'est développée dans la vallée dès le XVe siècle, elle connut une période de prospérité durant les XVIIIe et XIXe siècles, notamment avec la Manufacture royale de fer blanc de Bains-les-Bains : l'ouvrage met en lumière l'essor de l'activité, les bâtiments, la vie des ouvriers et maîtres de forges, leur pouvoir industriel et politique au tournant des révolutions.

    Le bourg de Fontenoy-le-Château révèle un intéressant patrimoine architectural, autour de son château médiéval, gardien de la frontière entre Lorraine et Franche-Comté. Dans ce sud vosgien, le lecteur rencontrera aussi d'attachantes figures : Diane de Dommartin, le maréchal Thierry, le poète Gilbert, Julie Victoire Daubié et l'abbé Olivier.

    Avec un propos nouveau et original, les auteurs - universitaires, historiens, géographes et érudits locaux - s'attachent à l'étude du thermalisme, depuis la présence antique jusqu'à nos jours en abordant les lieux de la ville d'eau et la clientèle.

    Des actes qui marqueront durablement la connaissance de cette région rurale attachant de la Lorraine méridionale.

     

    ‡ La vallée du Côney, métallurgie et thermalisme. Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château, Jean-Paul Rothiot et Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Fédération des sociétés savantes des Vosges - Amis du Vieux Fontenoy, actes des Journées d'études vosgiennes, 15-16 octobre 2010, 2011, 495 p., ill. (35 €).

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).