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françois cochet

  • La Grande Guerre

    Le conflit mondial de 1914-1918 ouvre tragiquement le XXe siècle.

    Sondant les mentalités, l'action des chefs comme des humbles, des civils comme des militaires, interrogeant les attitudes de ceux qui décident, autant que de ceux qui vivent la guerre dans le froid des usines ou dans la boue des tranchées, François Cochet, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Lorraine, englobe toutes les dimensions de ce conflit total.

    Synthèse d'ampleur refusant de céder à une lecture partisane et exclusivement hexagonale, l'ouvrage répond ainsi à toutes les questions sur cet affrontement dantesque.

    Ce livre demeure la meilleure synthèse disponible sur ce qui fut la première hyperguerre. Menée selon une démarche d'historien, elle permet de comprendre cette période charnière.

     

    ‡ La Grande Guerre, François Cochet, éditions Perrin, coll. Tempus, 2018, 576 p., 11 €.

  • Carnets d'un fantassin (7 août 1914 - 16 août 1916)

    La Collection Mémorial de Verdun présente une nouvelle édition des "Carnets d'un fantassin" permettant de découvrir un carnet supplémentaire inédit à ce jour, couvrant une période de convalescence d’une année et offrant un regard, en contrepoint des combats, sur la vie à l’arrière.
    Cette édition est préfacée par François Cochet, spécialiste de l'histoire militaire à l'Université de Lorraine.

    Les carnets de combattant qui sont présentés vont du vendredi 7 août 1914 au mercredi 16 août 1916. Le texte se divise en quatre grandes parties. La première partie a trait au combat de couverture dans les Hauts-de-Meuse, à la bataille des frontières, à la retraite, à la Marne, et au début de la course à la mer. Gravement blessé, Charles Delvert interrompt la rédaction de ses carnets à partir du 26 septembre 1914.

    La deuxième partie présente le texte d’un carnet inédit, l’auteur ayant repris la plume au début de novembre 1914 pour relater une période de convalescence passée principalement dans un Paris vivant à l’arrière des combats.

    La troisième est l’histoire de la 8e compagnie du 101e régiment d’infanterie, reconstitué après l’attaque du 25 septembre 1915 en Champagne, et qui mourut au cours de la défense du fort de Vaux (1er au 15 juin 1916).

    La quatrième partie nous fait vivre dans les tranchées de Maisons-de-Champagne, lesquelles furent un secteur estimé calme en cet été 1916.

     

    ‡ Carnets d'un fantassin 7 août 1914 - 16 août 1916, Charles Delvert, Dacres éditions, 2017, 468 p., 18 €.

  • Les Français en guerres de 1870 à nos jours

    De l'étonnante « Déclaration de paix au monde » du 22 mai 1790 à la déclaration de la guerre totale et révolutionnaire au nom de la liberté du 15 décembre 1792, la Révolution française a posé les jalons des deux grandes attitudes qui s'expriment à l'égard de la guerre. Car les Français depuis lors balancent : ils disent aimer la paix, mais n'hésitent pas à souvent s'engager dans des conflits armés. Guerre de 1870, conquêtes coloniales, décolonisations, guerres mondiales ou opérations extérieures (OPEX) en témoignent : les armées françaises n'ont cessé de combattre, en métropole comme dans les sables du désert, des neiges de la Norvège aux rizières d'Indochine. Aujourd'hui encore, jamais l'armée française n'a été engagée sur d'aussi nombreux théâtres d'opérations – Hexagone inclus.

    Pour comprendre ce phénomène d'une brûlante actualité, il faut se pencher sur les hommes, les discours et les pratiques qui, à des titres divers, ont considérablement évolué. Car si la conscription massive semble s'imposer entre 1889 et 1997, les modalités réelles de recrutement se révèlent souvent plus complexes. De même, les dirigeants doivent expliquer les valeurs qu'ils défendent et qui motivent l'engagement armé du pays. Les opinions publiques et les soldats s'expriment également tantôt pour contester la guerre, tantôt pour la justifier. Autant de discours qui permettent de mesurer le degré d'adhésion aux conflits auxquels la France a participé. Reste, enfin, à envisager les formes du combat – une réalité en profonde mutation. Le temps des gros bataillons de masse s'estompe avec les deux guerres mondiales ; aux chocs frontaux de 1914 succèdent des engagements plus limités menés avec des armes de plus en plus sophistiquées ; la notion même de « champ de bataille » disparaît, la guerre frappant désormais tous les espaces.

    Nourri des recherches les plus récentes et de sources inédites, l'ouvrage présente la synthèse que l'on attendait sur la France en guerre, de 1870 à nos jours.

    Dans un contexte de retour de la guerre et de mobilisation des Français, voici la première synthèse sur la geste guerrière de la France de 1870 à nos jours par un universitaire lorrain.

    Clin d'œil de l'auteur à ses lecteurs lorrains, la première de couverture est une reproduction d'une peinture de l'artiste mosellan Paul Flickinger offerte en 2016 au gouverneur militaire de Metz en hommage aux blessés et orphelins de la Défense.

     

    ‡ Les Français en guerres de 1870 à nos jours, François Cochet, éditions Perrin, 2017, 541 p., cartes (25 €).

  • Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre

    religions guerre.jpgSur des vitraux d'églises réalisés après 1918, des anges couronnent des soldats, des aumôniers soutiennent des combattants. A leur manière, ces figures évoquent les représentations de nature religieuse des peuples engagés dans la Grande Guerre, qui se caractérisent par leur extrême diversité, de la foi encadrée par une Eglise catholique - mais aussi protestante et juive - structurée jusqu'aux superstitions, en passant par des formes de religion populaire.

    La notion de foi peut même être appliquée, dans une perspective sécularisée, à la patrie et à la victoire, porteuses de formes de religiosité.

    Quelle place la religion occupe-t-elle alors chez les acteurs du conflit ? C'est la question à laquelle cet ouvrage collectif cherche à répondre : y a-t-il une "religion de guerre" qui irait jusqu'à une "guerre de religions", ou bien seulement des religions en guerre qui s'adaptent au conflit ? Cette question entend dépasser l'approche institutionnelle, traditionnelle, centrée sur les positions des Eglises face à la guerre. Elle englobe en revanche le sacré qui exprime une sorte d'élévation symbolique, permettant de dépasser les épreuves du conflit, de légitimer celui-ci et de donner sens aux sacrifices, d'où des formules comme "l'union sacrée" ou "la voie sacrée".

     

    ‡ Foi, religions et sacré dans la Grande Guerre, Xavier Boniface et François Cochet (dir.), éditions Artois presses université, 2014, 291 p. (22 €).