À Fléville, en banlieue de Nancy, les mirabelliers sont pillés par les rapineurs, qui ne se contentent plus de quelques poignées.
Vendu 2,50 € le kilo sur le marché de Nancy en début de saison, la mirabelle vaut de l'or. Jaune et juteuse à souhait, la pépite de Lorraine se déguste toujours avec gourmandise. A table, au retour de courses. Ou dans le verger, en opération rapine !
Interdit, certes. Mais saupoudré d'une pincée d'adrénaline, le fruit n'en est que plus savoureux... Qui, gamin, n'a jamais croqué le fruit défendu avant de prendre ses jambes à son cou pour échapper au propriétaire ou au garde-champêtre ? Enfant, Daniel Munsch était de ceux-là. Une fois l'école terminée, lui et ses copains usaient leur fond de culottes dans les arbres fruitiers. « Mais on avait le respect de la nature. On faisait attention à ne pas casser de branches. Ce n'est plus le cas aujourd'hui avec ces rapineurs », constate cet habitant de Fléville-devant-Nancy, propriétaire de vergers dans cette commune de 2.700 habitants au Sud de Nancy. « Et puis on se contentait d'en manger sur place et de remplir nos poches avant de partir. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas... Ils débarquent avec sacs et paniers pour remplir le coffre de la voiture ! » Rencontré, « à la fraîche », dans une petite parcelle du Chemin de Sainte-Anne - un écrin de verdure placé sous bonne garde du château Renaissance (1533) - Daniel sauvait les quelques mirabelles qui avaient échappé aux raids des rapineurs.
Un crochet pour atteindre les branches les plus hautes, une bâche déployée au pied du tronc pour faciliter le ramassage et un peu d'huile de coude. « Sur une douzaine d'arbres, on a récolté en tout une vingtaine de kilos pour le tonneau et une quinzaine pour les bocaux et la tarte. Mais c'est exceptionnel. Sans doute parce que ce champ est proche des habitations car ailleurs, il ne reste plus rien ! »
Jean-Pierre Demange, un autre villageois acquiesce. « Cette année, c'est du jamais vu. Si nous n'avons pas fauché ce champ, c'est pour éviter d'ouvrir un boulevard aux visiteurs et de leur offrir ainsi les mirabelles sur un plateau. Les propriétaires paient des impôts pour leurs parcelles qu'ils entretiennent. C'est rageant de se faire voler comme ça. S'ils en grignotaient pour le plaisir, en passant, on ne dirait rien. Mais là, ils remplissent d'énormes cabas. Ce n'est pas acceptable. »
Le week-end dernier, Jeanne et ses petits-enfants se faisaient la joie d'une cueillette en famille dans ce verger transmis de génération en génération. « Les arbres étaient chargés de beaux fruits mais le jour J, il n'y avait plus rien à se mettre sous la dent. Les rapineurs étaient passés avant nous ! La rapine a toujours existé mais pas comme cette année. C'est peut-être la faute à la crise économique », suggère cette propriétaire en colère.
Difficile de mettre la main sur ces « chercheurs d'or » à bon compte qui exploitent le filon du Chemin de Sainte-Anne en nocturne, voire entre 12 h et 14 h. « J'ai surpris deux couples et leurs enfants en train de remplir des paniers. Je leur ai demandé de partir car le verger m'appartenait mais ils ont eu le culot de me demander mes papiers et mon titre de propriété ! » se souvient Daniel Munsch, estomaqué. Le Flévillois ne voit pas d'un très bon œil le parcours de santé en gravillons stabilisés qui s'étire autour des vergers. « Une porte ouverte aux rapineurs. »
Si le circuit et ses agrès font la joie des sportifs, d'autres opèrent un repérage à petites foulées ou à VTT avant de revenir en voiture. Et ce malgré l'interdiction de circuler aux véhicules à moteur, matérialisée par un panneau à l'entrée du parcours. « On aimerait y voir plus souvent le policier municipal, surtout en cette période de récolte... »
[d’après l’Est Républicain | 24.08.09]
Le diocèse de Saint-Dié invite les catholiques vosgiens à se rassembler sur la colline de Sion (entre Mirecourt et Nancy) pour le traditionnel pélerinage des Vosges.
La messe matinale était célébrée en la petite chapelle - qui conserve pieusement le souvenir des visites de notre Jeannette - par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal. Après un sympathique repas pris en commun, la procession du Voeu de Louis XIII rassembla à 15 heures les pèlerins aux pieds d'un autel-reposoir surmonté d'une statue de Notre-Dame de Lourdes : le célébrant renouvella la consécration de la France à Marie selon le Voeu du roi Louis XIII de 1638. Puis la procession se poursuivit jusqu'à la chapelle pour le Salut au Saint-Sacrement.









Les organisateurs et participants, catholiques et non catholiques, pratiquants et non pratiquants, ont souhaité protester contre ces actes inadmissibles dirigés contre la religion catholique et un de ses ministres ; cette démarche se voulait non revendicative et surtout apolitique.
L'objectif de cette manifestation vise également à apporter un soutien à l'abbé Noël, lequel est actuellement en vacances à l'étranger.
Rappelons les faits. Courant juin, le prêtre a été la cible de jets de pierre et de menaces de mort lui intimant l'ordre de quitter le quartier. Ce qu'il a fait discrètement pour sa propre sécurité... et pour ne pas envenimer les choses. Par ailleurs, la chapelle, lieu sacré s'il en est, à été l'objet de multiples dégradations : vitres cassées, croix recouverte d'un tissu noir...



« Ils partagent la profonde indignation des habitants devant ces actes inqualifiables. Après s'être entretenue avec le prêtre de Toul pour lui faire part de son soutien, Nadine Morano a immédiatement exprimé auprès du commandant Bart son souhait de voir les auteurs rapidement identifiés et interpellés. Ce n'est pas seulement une atteinte contre la communauté chrétienne de la Croix-de-Metz, c'est une violente provocation contre les principes fondamentaux de notre République qui garantit à chacun, la liberté de choisir et pratiquer sa religion. La sécurité des Toulois est une responsabilité collective et nous devons tous être mobilisés. En tant qu'élus du conseil municipal, nous continuerons à soutenir que ces comportements n'ont aucune place à la Croix-de-Metz, au centre ville ou dans les autres quartiers de Toul. En plus des réponses pénales qui doivent être apportées par la justice, nous devons traiter avec la plus grande fermeté le cas de ces individus, souvent connus des habitants et des services de police, qui ne cessent de semer le trouble parmi nos concitoyens ».
La messe sera dite par l’abbé Vuillemin, curé de la paroisse, jeudi 16 juillet 2009 à 18h30 en l’église Saint-Louis de Vittel.


Associé correspondant de l'Académie de Stanislas depuis 2004, le général Alain Petiot vient d'être élu membre titulaire de la société savante. Né en 1943, à Cousances-les-Forges (Meuse), le général Petiot, que sa carrière a mené un peu partout en France et à l'étranger, est un meusien de cœur, puisqu'il réside aujourd'hui à Abainville, près de Gondrecourt-le-Château. Ancien élève du lycée Poincaré de Nancy, de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de l'Ecole supérieure de Guerre, Alain Petiot a exercé des commandements dans différentes unités de l'Arme Blindée Cavalerie, en France et en Allemagne. Sa carrière en Europe a été interrompue par une affectation dans l'armée canadienne en qualité d'officier instructeur. Il a, par ailleurs, été chargé de différentes missions d'instruction dans l'armée française et, de 1994 à 1997, a occupé à Vienne, en Autriche, les fonctions de conseiller militaire de l'ambassadeur, chef de la représentation permanente de la France auprès de l'OSCE.
Les communes de Nancy et de Saint-Nicolas-de-Port ont décidé de déposer des marques liées à saint Nicolas. L'objectif affiché : que le saint patron de la Lorraine et préféré des enfants ne soit plus utilisable sur n'importe quel produit dérivé. « Le problème est que n'importe qui peut déposer une marque », explique Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle.














Maire de Vicherey, commune rurale située aux confins de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges, Jean-Marie Claude a pu mesurer le changement. Il parle d'une « petite augmentation de la population, avec des nouveaux habitants qui travaillent à Nancy, mais choisissent de vivre au village ». Ce qui, à l'échelle du contexte, représente déjà une grande victoire, largement initiée par l'action de « Renouveau Villages ». L'association, qui œuvre depuis une quinzaine d'années en faveur de la sauvegarde et de la création d'activités en milieu rural, a largement contribué au soutien et à l'accompagnement de différentes missions suivies auprès du « Dagobert », le restaurant du village, la mise en place d'un « relais fermier » ou la mobilisation des moyens de santé autour d'un périmètre commun. Depuis 1994, cafés, restaurants, artisans, activités artistiques ou commerciales figurent parmi les axes de l'action pilotée par l'association du président Jacques Maget, intervenue de près ou de loin auprès de 405 communes de Lorraine ou de Haute-Marne. L'influx de ce groupement a, au total, généré ou maintenu plus d'un millier d'emplois.



