Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La vie en Lorraine - Page 58

  • Le château de Thillombois est à vendre

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas le château meusien de Thillombois, rappelons qu'il fut construit à la fin du Moyen Âge puis transformé aux XVIIIe et XIXe siècles. Le château est loué par l'association Connaissance de la Meuse, mais voilà, le château est mis en vente et risque de partir entre des mains privées... ce qui priverait la Meuse et la Lorraine d'un site ouvert au public depuis de nombreuses années.

    thillombois1.jpg

    thillombois2.jpg

     

    >> Don possible (déduction fiscal de 66 %) à adresser à : Connaissance de la Meuse, Carrières d'Haudainville, 55100 VERDUN

  • Notre Jeannette grelotte

    crèches nancy 2010 003.jpg

    Notre Jeanne nancéienne est comme figée sous la neige de ce début d'hiver... qui a décidé d'être un vrai hiver !

    En tout cas, notre Jeanne d'Arc nationale n'a jamais grelotté devant ses ennemis !

  • Un militaire lorrain tué en Afghanistan

    j lefort.jpgUn militaire, originaire de Pompey (Meurthe-et-Moselle), a trouvé la mort dans la nuit du 17 au 18 décembre au cours d’une opération en Afghanistan, ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, dont deux en moins de 24 heures.

    « Le président de la République a appris avec beaucoup de tristesse la mort, cette nuit, d’un officier-marinier (sous-officier) français du commando Trepel de Lorient au cours d’une opération dans la vallée de Bedraou en Afghanistan. Lors de la même opération, un de ses camarades a été blessé », écrit l’Elysée dans un communiqué.

    La Marine nationale précise qu’il s’agit de Jonathan Lefort, 28 ans, né à Pompey, déployé pour la troisième fois sur le sol afghan depuis 2005.

    Pour ses mérites au combat, il avait été décoré à plusieurs reprises, notamment de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze et de la Croix du Combattant. La Marine indique que lors d’une opération en 2008, il avait été « pris sous le feu d’insurgés », que son groupe avait su repousser « grâce à son sang froid et sa juste appréciation de la situation ».

    Le Premier ministre a présenté « ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du sous-officier décédé et s’associe à leur douleur ». Le ministre de la Défense a également fait part de « ses plus vives condoléances à la famille du défunt et à ses proches » et « rend hommage à l’héroïsme de ce soldat, tombé au combat ».

    RIP.

    [source AFP]

  • Trois jours de prières pour la famille d'Anne-Lorraine Schmitt

    anne lorraine.jpgChacun se souvient encore de cette affaire criminelle. C’était fin novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, jeune fille étudiante en journalisme originaire de Nancy, est sauvagement assassinée de 34 coups de couteaux dans le RER, dans la banlieue nord de Paris.

    Aujourd’hui s’ouvre le procès de son agresseur, multirécidiviste. Le père d’Anne-Lorraine, le général Philippe Schmitt, a demandé aux chrétiens de France trois jours de prières pour la famille de la jeune victime afin de pouvoir supporter cette terrible épreuve de la confrontation avec l’agresseur.

    Le général Schmitt s'explique sur ce qu'il attend de la justice : la justice, c'est tout pour cette famille déjà condamnée, elle, à la peine perpétuelle.

    L’hebdomadaire Valeurs Actuelles accorde cette semaine deux articles à Anne-Lorraine : Frédéric Pons, qui a cosigné un livre sur Anne-Lorraine, a recueilli un entretien avec Philippe Schmitt et procédé à un rappel des faits et à des perspectives. A lire absolument pour comprendre le fonctionnement de la justice en France actuellement qui a adopté un principe "droits de l'hommiste" de défense systématique du délinquant et son corollaire la banalisation de l'infraction. Au mépris des droits les plus élémentaires de respect à l'égard de la victime et de ses proches.

    Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Pour soutenir l'action de l'Eglise

    denier eglise.jpg

     

     

    >> Plus d'infos et don en ligne possible sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/+Don-en-ligne+

  • Musée Lorrain : veillée autour de Saint Nicolas

    Veillée musée lorrain_05.12.10 003.jpgCe dimanche matin 5 décembre, le Musée Lorrain de Nancy organisait une veillée à l'ancienne autour des contes de la Saint-Nicolas. Belle occasion pour les enfants sages de se rassembler dans une pièce reconstituant une cuisine lorraine du XIXe siècle. Et d'écouter les légendes tissées autour du saint patron de la Lorraine.

    Saint Nicolas a vécu une grande partie de sa vie en Turquie, à Myra. On raconte qu'il a fait beaucoup de miracles et, en particulier, des miracles pour des enfants. Il est devenu depuis le saint protecteur des enfants et le 6 décembre, jour de sa fête, est devenu le jour de la fête des enfants... et ceux de Lorraine tout particulièrement !

    Saint Nicolas, accompagné parfois du Père Fouettard vient dans la nuit du 5 au 6 décembre apporter des récompenses aux enfants sages. Les enfants prennent soin de lui laisser un verre de lait (ou de vin !) pour qu'il reprenne des forces et ils ajoutent une carotte et des morceaux de sucre pour son âne qui l'accompagne.

    taque st nicolas 1677_musée lorrain.jpgPour les remercier Saint Nicolas leur apporte traditionnellement du pain d'épices, des bonbons et quelques petits cadeaux.

    En 1821 un américain, Clement Clarke Moore, écrit une histoire qui s'appelle "A visit from Santa Clauss", c'est-à-dire " Une visite de Saint Nicolas ", dans laquelle Saint Nicolas change un peu et commence à ressembler au Père Noël.  En 1840 Thomas Nast, un dessinateur, dessine un personnage qui ne ressemble presque plus à Saint Nicolas mais beaucoup au Père Noël, gros personnage vêtu de rouge à l'image de la marque "Coca-Cola"... Le mercantilisme déjà...

    Depuis ce temps, les petits Lorrains fêtent la Saint Nicolas le 6 décembre, et fêtent aussi Noël le 25 décembre, avec le Père Noël. Ou comment associer spirituel et profane.

    La veillée s'est poursuivie par une visite des collections d'art populaire où les enfants ont pu découvrir les multiples représentations de Saint Nicolas : statues et statuettes bien sûr, mais aussi taques de cheminée ou carreaux de poêle en faïence.

    [clichés H&PB]

  • Saint-Nicolas-de-Port : 765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas

    Ce samedi 4 décembre, près de 3000 fidèles avaient envahi pacifiquement l'immense nef gothique de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port pour la célébration religieuse suivie de la 765ème procession ancestrale. Grandiose !

    st-nicolas 2010 020.jpgL'office était présidé par l'évêque de Nancy et de Toul, Mgr Papin, et du prélat invité d'honneur, Mgr Fréchard, archevêque émérite d'Auch, lorrain dans l'âme puisqu'originaire de Nancy. Plusieurs prêtres diocésains, des séminaristes et des représentants du clergé orthodoxe avaient tenu également à participer à cette fête traditionnelle en hommage au saint patron de la Lorraine et des enfants.

    L'antique procession de Saint-Nicolas-de-Port s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt, après quatre années de captivité près de Gaza, en Palestine, lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers en Lorraine, a institué une procession en la basilique de Port, en union avec le clergé et le prieur de l'abbaye de Gorze, dont dépendaient les terres de Varangéville et de Saint-Nicolas. Jusqu'à la Révolution, une délégation de bourgeois de Réchicourt-le-Château (Moselle) y a participé fidèlement en exécution de ce voeu. Cette procession se perpétue ainsi depuis plus de 760 ans avec la participation de fidèles venus de Lorraine bien sûr, d'autres régions françaises aussi, et de tous les pays du monde. Hier soir, l'abbé Jacquot, recteur de la basilique, annonçait la présence d'américains, de sud-américains, de canadiens, d'australiens, d'italiens, d'espagnols, de suédois et de nombreux fidèles venus des pays de l'Est européen.

    La procession fut ouverte par les fidèles suivis de nombreuses troupes scoutes et guides lorraines puis les insignes reliques du saint patron et, enfin par le clergé. Elle s'est déroulée dans une grande ferveur populaire.

     

    st-nicolas 2010 039.jpg

    La 765ème procession de Saint-Nicolas-de-Port.

     

    [clichés H&PB]

     

  • Robécourt (Vosges) : les anti-décharge restent vigilants

    accid_assemblee_generale_26_11_2010.jpg

    [Vosges Matin]

  • Veillée pour la Vie à Saint-Pierre de Nancy

    Ce samedi 27 novembre, la communauté catholique de rite tridentin de l'église Saint-Pierre de Nancy a participé nombreuse à la Veillée pour la Vie demandée par le pape Benoît XVI, présidée par l'abbé Husson, vicaire à la paroisse Saint-Pierre - N.-D. de Bon-Secours.

    Après la procession mariale au cours de laquelle les litanies de la Sainte Vierge ont été chantées, un chapelet a été récité puis, après la prière pour Saint-Père, la veillée s'est conclue par le Salut au Saint-Sacrement.

     

    Veillée vie St-Pierre_27.11.10 006.jpg

    Salut au Saint-Sacrement

     

    Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    Cieux, versez votre rosée, et que les nués fassent pleuvoir le Juste.

    [Introït de la messe du premier dimanche de l'Avent]

  • Saint-Nicolas-de-Port : samedi 4 décembre, 765ème procession en l'honneur de Saint Nicolas

    Basilique_Saint-Nicolas.jpg

    Saint Nicolas (XVIIIe s.), basilique de Saint-Nicolas-de-Port (54).

     

    Samedi 4 décembre 2010

    à 20h30

    en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

    765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas, patron des Lorrains

     

    Un grand moment de ferveur populaire à ne pas manquer !

  • Veillée pour la Vie : samedi 27 novembre en l'église Saint-Pierre de Nancy

    L'église Saint-Pierre de Nancy, avenue de Strasbourg, accueille

    samedi 27 novembre à partir de 18h00

    une veillée pour la Vie demandée à l'Eglise universelle par le pape Benoît XVI

     

    veillée vie.gif


    - procession mariale
    - exposition du Saint Sacrement et chapelet médité

     

    >> Pour en savoir plus : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Nancy : Veillée pour la Vie à la chapelle du Sacré-Coeur

    Veillée de prières pour la vie naissante

    veillée vie 2010.jpg

    >> Samedi 27 novembre 2010

    >> Chapelle du Sacré-Coeur de Nancy - 65 rue maréchal Oudinot

    >> Messe à 18h30 suivie de la veillée de prières


  • 412ème foire de Poussay les 23 et 24 octobre 2010

    foire poussay 2010.jpg

    [Le Paysan Lorrain, n° 2232]

  • Obsèques de Mgr Jacques Masson : samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy

    mgr masson.jpg

    Mgr Jacques Masson

    ER 19 octobre 2010.JPG

     

    >> Les obsèques de Mgr Jacques Masson seront célébrées samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy suivies de l'inhumation au cimetière de Bouxières-aux-Dames.

    > Le texte de l'homélie prononcée par M. l'abbé Husson lors des obsèques de Mgr Masson est consultable sur  http://www.hermas.info/article-homelie-de-m-l-abbe-husson-aux-funerailles-de-mgr-masson-59745133.html

  • Décès de Mgr Jacques Masson

    mgr jacques masson.jpgMonseigneur Jacques Masson est décédé à Rome le 16 octobre.

    Originaire du diocèse de Nancy & Toul, Mgr Masson avait célébré les messes dominicales à l'église Saint-Pierre de Nancy au mois d’août dernier.

    Né en 1937, ordonné en 1964 pour le diocèse de Meaux, Mgr Masson a été le premier directeur du séminaire d’Ecône fondé par Mgr Marcel Lefebvre, avant de travailler pour le Saint-Siège comme official à la Congrégation pour la Propagation de la Foi.

    Il menait une retraite active en travaillant notamment pour le site http://www.hermas.info où l’on peut trouver ses nombreux articles sur la liturgie ou la spiritualité.

    Mgr Masson, fidèle à sa Lorraine natale, avait eu l'occasion d'écrire quelques articles pour La Revue Lorraine Populaire.

    RIP.

    [cliché : rencontre de l'abbé Masson avec SS. Jean-Paul II au tout début de son pontificat]

    Source : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Messe des Ducs : le 23 octobre en la chapelle des Cordeliers de Nancy

    La messe des Ducs de Lorraine sera célébrée samedi 23 octobre 2010 à 15h00 en la chapelle des Cordeliers de Nancy, par un prêtre de l'Oratoire Saint-Philippe-Néri, desservant la paroisse Saint-Epvre.

    messe des ducs cordeliers ncy2 19.10.08.jpg

    Messe des ducs, octobre 2008 (archives H&PB)

     

    Cette messe, instituée par le Maréchal Lyautey, est célébrée chaque année en octobre à la mémoire des ducs et duchesses de Lorraine ainsi qu'à celle de tous leurs descendants et, tout particulièrement, les Habsbourg-Lorraine.

     

  • Nancy fête la Sainte-Fleur

    Ce  week-end des 9 et 10 octobre, Nancy fêtait la Sainte-Fleur. Plusieurs manifestations florales et défilés ont animé différents endroits de la cité ducale.

    Sainte Fleur est née à Maurs, dans le Cantal, vers 1300. Elle a consacré sa vie à la prière. L'amour du Christ et l'amour de l'Autre ont été sa ligne spirituelle. Les membres des professions des fleuristes et horticulteurs veulent célébrer à leur manière la fête de sainte Fleur comme témoignage de la beauté, de la fragilité et de la transmission des petites et grandes émotions de la vie humaine autour du don afin d'honorer la mémoire de sainte Fleur.

    Outre l'aspect religieux, la Sainte-Fleur est aussi une fête culturelle et corporative. Belle manière de promouvoir les savoir-faire des métiers traditionnels de la fleur et de l'horticulture.

    Quelques images de la fête nancéienne de Sainte-Fleur...

    ste fleur nancy 10.10.10 005.jpg

    Messe de Sainte Fleur en la cathédrale N.-D. de l'Annonciation décorée pour l'occasion

    messe ch de gaulle et maréchaux ncy2 10.10.10.jpg

    Sortie des porte-drapeaux à l'issue de la messe de Sainte-Fleur dite aussi à la mémoire du Général de Gaulle et des maréchaux de France

    ste fleur nancy 10.10.10 008.jpg

    La place Stanislas transformée en jardin éphémère

    ste fleur nancy 10.10.10 009.jpg

    Place Stanislas, hommage floral à la Croix de Lorraine

    [clichés H&PB]

  • Nancy : « La Lorraine au fil de l'onde » sur la place Stanislas

    lorraine au fil de l'onde 003.jpg

    La place Stanislas accueille pour un mois un jardin éphémère sur le thème de "la Lorraine au fil de l'onde". En hommage à ses cours d'eau.

    Une région, un terroir, des rivières. En Lorraine, elles ont patiemment serpenté, creusé leur sillon. Elles ont déposé leurs alluvions, fertilisé les sols. Des hommes ont rêvé leur vie sur ces rives. Des cités sont nées de l'énergie vitale, de l'eau qui s'écoule, qui relie. La nature a donné aux Lorrains de tous les temps la force de croire, d'espérer une récolte. Elle a donné l'exemple, dévoilé la beauté des cornouillers, des saules, des prêles, des joncs et de toutes ces plantes qui s'épanouissent au fil de l'onde.

    Une terre riche, généreuse, une terre à jardiner, un Eden à préserver. Un jardin éphémère à visiter sur la place Stanislas jusqu’à la Toussaint.

    lorraine au fil de l'onde 001.jpg

    En passant par la Lorraine... au fil de l'onde (clichés : H&PB)

  • En pèlerinage à Domrémy

    Les prêtres du prieuré Saint-Nicolas de Nancy organisaient ce dimanche 19 septembre un grand pèlerinage à Domrémy dans les pas de sainte Jeanne d’Arc.

    dom03.jpgC’est avec un temps de toute beauté que s'est déroulée la marche de quinze kilomètres autour de Domrémy. Sous le ciel azuréen de l'Ouest vosgien, les pèlerins ont parcouru ces terres familières à notre sainte lorraine. Après une bonne matinée de marche, les pèlerins ont pu se reposer et se revigorer lors d’un pique-nique champêtre des plus agréables.

    Après les derniers kilomètres, les cinq cents pèlerins remplirent la nef de la basilique du Bois-Chenu pour assister à la cérémonie religieuse. Le recteur Lambert avait généreusement laissé les clés de la sacristie, et les sacristains purent exhumer ses trésors pour préparer la messe solennelle : le maître-autel de la basilique fut décoré de tous ses reliquaires d’origine et de ses canons, et dans l’abside, côté évangile, trônait l’étendard de sainte Jeanne d’Arc tout brodé d’or. L’ensemble complet des ornements était celui qui fut utilisé pour la dédicace de la basilique en 1926.

    dom10.jpgL’abbé Claude Boivin, nouveau premier assistant du District de France de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, a célébré la messe de sainte Jeanne d’Arc.

    En 2012, La France fêtera le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Des manifestations, organisées à Domrémy par la Fraternité et le prieuré de Nancy, marqueront cet anniversaire historique.

     

    [source et clichés : http://www.laportelatine.org/district/ecoles/activitesecoles/etoiledumatin/domremy2010/report10/report10.php ]

  • Un prêtre vosgien gardien de Tibhérine

    tibhérine.jpg

    abbé lassausse.jpg

    [Vosges Matin]

  • Jean Robinet, l’écrivain paysan, s’en est allé

    Nous n’avons pas eu connaissance du décès de Jean Robinet, survenu en mai dernier. Il est parti discrètement, comme il avait vécu durant sa longue vie de labeur et d’écriture. Histoire & Patrimoine Bleurvillois lui rend hommage en cette fin d’été, saison que notre paysan écrivain appréciait entre toutes.

    jean robinet.jpgJean Robinet est disparu le 13 mai 2010 à l'âge de 97 ans dans son village de Saint-Broin-le-Bois (Haute-Marne), posé sur le plateau de Langres. Pendant une trentaine d'années, Jean Robinet avait signé ses chroniques hebdomadaires dans Le Bien Public, quotidien de Dijon. Leur titre était déjà tout un programme : Paysanneries.

    Ce paysan qui n'avait fréquenté que l'école communale avait décroché le prix Sully – Olivier-de-Serres en 1945, à son retour de captivité, pour son premier roman intitulé Compagnons de labours, écrit en captivité sur du papier d'emballage ! Plus de trente autres ouvrages suivront.

    Président fondateur des écrivains paysans en 1972, il avait reçu le prix de la Paulée de Meursault en 1957. Dans l'une des interviews qu'il avait accordées au Bien Public, il expliquait en 1990 : « Depuis toujours, les paysans ont été floués, mais toutes les jacqueries ont été inutiles. »

    Le musée d'Art et d'Histoire de Langres lui avait consacré une exposition en 1999, intitulée La plume et la charrue. Jusqu'au bout, il devait défendre ses convictions et son attachement à la terre. C'est ainsi qu'il signait il y a deux ans encore, ses dernières chroniques, intitulées « Rustiques », dans Le Journal de La Haute-Marne et « Le Terroir » au Républicain lorrain.

    Jean Robinet était très populaire en Lorraine. Plusieurs de ses œuvres ont été illustrées par Jean Morette.

    Jean Robinet publie ses premiers textes dans La Haute-Marne Libérée, à la fin des années 50, avant que Victor Demange, le fondateur du Républicain Lorrain, ne lui ouvre les colonnes de son journal. Il honorera, durant près d’un demi-siècle, ce rendez-vous hebdomadaire avec ses lecteurs lorrains. « Je n’ai jamais manqué une chronique ! », confiait-il fièrement à un journaliste du quotidien de Metz, à l’heure de poser la plume, abandonné par ses forces, en janvier 2010. Durant toutes ces années, il fera partager son amour du terroir, devenant le chantre de la ruralité et des valeurs qui lui sont attachées. En témoignent plusieurs milliers de chroniques et une trentaine d’ouvrages si souvent récompensés de cet autodidacte sensible, dont la richesse du vocabulaire et la maîtrise de la syntaxe feraient bien des envieux chez les bacheliers du XXIe siècle.

     

    * * *

    « J’ai eu une vie dure, difficile mais j’ai eu une vie heureuse. »

    jean robinet écrivain paysan.jpgIl y a un peu plus d’un an, déjà très affaibli, Jean Robinet accordait une ultime interview au Journal de la Haute-Marne, quelques jours avant la présentation d’une nouvelle version de “La plume et la charrue”, exposition-hommage à son œuvre, présentée en avril 2009 à la médiathèque de Nogent-en-Bassigny. Il parlait de sa vieillesse choyée, il parlait de son émotion vis-à-vis de ses sept enfants qui ne se trouvaient jamais très loin de lui. Le père est aujourd’hui parti. Jean Robinet est décédé à son domicile à l’âge de 97 ans, dans sa petite maison de Saint-Broingt-le-Bois qui a abrité durant de très nombreuses années les longs silences nécessaires à son écriture. Rien ne prédestinait ce fils de petits paysans de Haute-Saône à prendre un jour la plume, lui qui souffrait d’une véritable « famine intellectuelle » du fait de ne pas être allé assez longtemps à l’école. A l’âge de 12 ans, le voilà parti aux champs, creusant, dans les pas de son père, son tout premier sillon. Nous sommes en 1925. C’est en 1938 qu’il épouse Gabrielle Collinot, issue d’une famille de modestes cultivateurs de Viévigne, en Côte-d’Or. Puis, c’est la guerre, la mobilisation générale et quelques mois plus tard la captivité pour Jean Robinet, prisonnier en Silésie.

    Une bibliographie très nourrie

    jean robinet RL.jpgC’est là, où pour s’évader, il prend la plume et fonde avec quelques camarades, dont René de Obadia qui deviendra académicien, un cercle littéraire clandestin qu’ils baptiseront “L’autre silence”. Jean Robinet écrit des poèmes mais couche surtout sur du papier d’emballage ce qui deviendra son tout premier ouvrage : “Compagnons de labour”. A la Libération, il découvre que son manuscrit a reçu un prix du ministère de l’Agriculture et que Flammarion souhaite l’éditer. Mais ce qu’il ne savait pas encore, c’est que “Compagnons de labour” serait le premier ouvrage d’une œuvre littéraire très nourrie qu’il a généreusement alimentée tant que ses forces le lui ont permis. Jean Robinet aura écrit pas moins de 36 ouvrages, quelques romans dont il était le plus fier comme “Le grain sous la meule”, qu’il disait volontiers « engagé ». Mais Jean Robinet, c’était aussi pour une présence hebdomadaire dans Le Journal de la Haute-Marne d’une fidélité sans faille. Pendant près de 60 ans, l’écrivain-paysan, le plus connu en France, a fait partager ses émotions dans sa chronique intitulée “Rustiques”. Pas natif de Haute-Marne, il était néanmoins tombé amoureux de cette terre dès son arrivée en 1949, où il loue pour la première fois une petite ferme abandonnée à Saint-Broingt-le-Bois.

    « Terre haut-marnaise, parcelle du beau pays de France, où qu’on te voie l’on ne peut que t’aimer et, si l’on sait te comprendre, on sent que même aujourd’hui tu vis intensément. » Voilà ce qu’écrivait Jean Robinet dans La Haute-Marne libérée du 7 janvier 1950. Son décès laisse le monde paysan orphelin et celui des lettres en deuil. « Heureux celui qui, à l’heure de sa mort, se retournant, peut se dire que toute sa vie a été un chemin de cœur. »

    La bibliographie

    C’est à Saint-Broingt-le-Bois, entre Longeau et Champlitte, entre Haute-Marne et Haute-Saône, que Jean Robinet a exercé toute sa vie ce qu’il considérait être son vrai métier, paysan. Nul doute que ses livres ont donné des lettres de noblesse au travail de la terre et à la proximité des animaux. Des livres dont certains sont introuvables, dont les éditeurs ont disparu. D’autres, les fondateurs (“L’autodidacte”), les emblématiques (“La Rente Gabrielle”) ont été réédités.

    Voilà, pour les amateurs, quelques références des ouvrages majeurs de Jean Robinet :

    Editions Dominique Guéniot : “La Vingeanne pas à pas” ; “Quand Jean Robinet nous conte” ; “Les maîtres du Saule”.

    Editions Flammarion : “Compagnons de labour” ; “Les grains sous la meule” ; “Les paysans parlent”.

    Editions Le Pythagore : “Le vin du Tsar” ; “La maldonne” ; “Mont-Cierge” ; “La Rente Gabrielle” ; “L’autodidacte” ; “Les mémoires d’une belle encornée” ; “Le sang dépassé” ; “D’une autre semence”.

     

    [sources : Le Bien Public, Le Journal de la Haute-Marne, Le Républicain lorrain]

  • 15, 16 et 17 octobre : les Journées d'études vosgiennes dans la Vôge

    JEV01.jpg

    JEV02.jpg

    JEV03.jpg

  • La Mothe a fait la fête

    Dimanche 22 août, beaucoup de lorrains et de champenois se sont déplacés pour célébrer la cité fortifiée située aux confins de la Haute-Marne et des Vosges.

     

    la-mothe-22_08_2010-281929.jpgLes visites guidées des lieux historiques de la ville fortifiée organisées par Jean Charles, l’historien de La Mothe, et de Fabrice Fontaine ont eu un réel succès. L'association Pour La Mothe avait au préalable balisé les circuits et identifié les lieux mothois à visiter.

     

    A midi, plus de deux cents repas traditionnels lorrains ont été servis à des ventres affamés.

     

    Un groupe de fidèles Lorrains, venu de la cité ducale avec bannières et bonne humeur, avait investi pacifiquement la cité martyre afin de maintenir le souvenir de la résistance des Lorrains lors des sièges successifs menés par les Français au XVIIe siècle.

     

    la-mothe-22_08_2010-281529.jpgL’exposition historique et généalogique sur les familles de La Mothe a attiré beaucoup de curieux. Du côté de la librairie, le numéro 2 des Cahiers de La Mothe, tout juste sorti des presses des éditions Guéniot, a connu également un beau succès.

     

    Pour les animations, trois groupes de troubadours et magiciens médiévaux ont ravis petits et grands. Et les promenades en poneys ont attiré également les petits cavaliers. Bal champêtre, buvette et gaufres puis, en soirée, barbecue, et à la nuit tombée cracheurs de feux ont animé la colline historique. Un magnifique feu d'artifice a clos cette journée festive mothoise.

     

    Rendez-vous est pris pour 2011, le troisième dimanche d'août, pour fêter la cité symbole de la résistance lorraine !

     

    [clichés : courtoisie de l'association Pour La Mothe]

     

    >> Les Cahiers de La Mothe (n° 1 et 2) sont en vente dans 3 librairies de Nancy, en Haute-Marne à Bourbonne-les-Bains, Chaumont, Bourmont, Soulaucourt et Graffigny-Chemin, et dans les Vosges à Vittel, Epinal et Neufchâteau.

     

    >> Il est possible de les acquérir par correspondance (13 € le numéro franco de port) par courriel auprès de M. Jean Charles : gestion@la-mothe.eu 

  • Domrémy : pèlerinage johannique le 19 septembre

    Domremy2010.jpg

     

    >> Pèlerinage organisé par la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et les prêtres du prieuré Saint-Nicolas de Nancy.

  • Un ‘Pastis’ lorrain

    De la badiane et de la mirabelle, quelle idée ! « Elle est née un jour au cours d’une réunion créative. Un peu comme une boutade, une plaisanterie », s’amuse Vincent Ferry, le patron de Clair de Lorraine.

    pastibel.jpgSon site Internet et ses boutiques gourmandes sont des ambassadeurs de la gastronomie du terroir lorrain. « Et quoi de plus lorrain que la mirabelle ? », lance-t-il. Le fruit d’or, il l’accommode à toutes les sauces. En amer (comme le Picon bière). Pour parfumer la vodka vosgienne. Alors pourquoi pas dans un Pastis ! Après tout, le Perroquet n’est jamais qu’un trait de menthe dans de l’anis ; la Tomate est une anisette colorée à la grenadine et la Mauresque se teinte de sirop d’orgeat…

    Entre cette réunion créative et la sortie de 'Pastibel' (contraction de pastis et mirabelle), trois années et une centaine d’échantillons ont été nécessaires. Car l’élaboration de cette anisette vosgienne qui aurait pu s’appeler ‘Pastis 88’ a été assez compliquée : « Entre trop et pas assez de mirabelle, le dosage était assez délicat », explique Vincent Ferry, troublé à l’idée que les premiers mélanges (Pastibel et eau fraîche) ne se troublent pas justement. « Or, il fallait obtenir ce précipité, tout en conservant une certaine subtilité au produit, sachant que la badiane est un arôme puissant qui emporte tout ».

    Au nez, c’est de l’anis. En bouche, la badiane l’emporte, avant de s’effacer pour un aller/retour entre deux saveurs, entre le sec et le moelleux, entre la longueur en bouche de l’anis et la persistance discrète mais veloutée de la pulpe de fruit qui tapisse la bouche. Un verre d’eau pour se rincer la bouche et apparaît la réglisse. Étonnante fusée à trois étages que Clair de Lorraine présentera au Sial dans la catégorie « innovation ».

    Pour l’heure, les 3.000 premières bouteilles du lancement inondent le grand Est. Dans les boutiques de Clair de Lorraine mais aussi dans la grande distribution. Au total, une centaine de points de vente. L’objectif est ambitieux : « 15.000 bouteilles par an », précise Vincent Ferry.

    [presse régionale]

  • Notre-Dame de Bermont célèbre l'Assomption le 15 août

    L’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jehanne d’Arc organise sur le site de l’ermitage de Bermont (commune de Greux, Vosges) la fête de l'Assomption le dimanche 15 août 2010.

     

    ND Bermont3 15.08.09.jpg
    Reposoir en l'honneur de Notre-Dame (Bermont, 2009)

     Le programme de la journée :

    >> messe à 11h30 en la chapelle Notre-Dame de Bermont célébrée par les prêtres de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre d’Epinal

    >> déjeuner pris en commun (repas tiré du sac)

    >> procession en l'honneur de Notre-Dame à 15h00 avec renouvellement du Vœu de Louis XIII, suivie d'un salut au Saint-Sacrement

  • Au fil du temps avec le musée vivant de Châtillon-sur-Saône (Vosges)

    musée vivant châtillon.jpg
    [Vosges Matin | 02.08.2010]
    >> Visualisez les photos du musée vivant du 1er août à châtillon-sur-Saône sur http://picasaweb.google.com/chrismonth/FeteRenaissance2010ChatillonSurSaone#

  • Laxou (Meurthe-et-Moselle) : les prêtres de la paroisse harcelés pour une histoire de pigeons

    Des prêtres harcelés pour des histoires de pigeons... L'affaire se passe à Laxou, dans la banlieue de Nancy.

     

    saletés de pigeons !.jpgIci, comme ailleurs, les pigeons roucoulent et pullulent surtout. Fientes et plumes pleuvent. Un jour, parce qu'une habitante d'un quartier affirme souffrir d'une maladie respiratoire liée à la présence des volatiles, la commune décide d'installer des pièges à pigeons. Objectif : réguler leur population. « En tant que maire, je suis responsable pénalement des habitants alors j'ai décidé d'appliquer le principe de précaution et de tout mettre en œuvre pour assurer la salubrité publique », justifie l'élu, Laurent Garcia. Les cages vont être installées un peu partout, et notamment sur le toit de la paroisse du quartier. Et voilà comment les deux curés se font harcelés.

     

    En apprenant la nouvelle, les « amis » des oiseaux sortent leurs griffes. De leur meilleure plume, ils adressent moult lettres et passent maints coups de fils aux deux prêtres. « Au moment de mourir, vous devrez rendre compte de ces innocents (pigeons) tués pour rien et surtout de leur souffrance au moment du trépas », menacent les militants dans leurs missives ; des centaines, selon les ecclésiastiques. « Nos curés ne sont en rien dans la décision d'installer des cages à pigeons », martèle le maire de Laxou, rappelant que les églises sont des bâtiments communaux.

     

    Les amis des oiseaux reprochent de leur côté le mode d'euthanasie des bestioles qui, selon eux, périssent « dans d'atroces souffrances » ( !). «  Les oiseaux capturés par les piégeurs seront tués par des méthodes barbares et expéditives comme à coup de bâton, passés en chambre de décompression explosive, abattus au gaz carbonique pur (une mort douloureuse) ou étouffés dans des sacs en plastique... », affirme l'association belge Lapalomatriste. Reprise sur des sites des amoureux des bêtes, comme SOS Pigeons, la missive donne les adresses et téléphones des deux prêtres... L'opération de capture est gérée par une entreprise, dont les cages ont reçu l'agrément du ministère de l'Ecologie précise Laurent Garcia.

     

    Par contre personne – et surtout pas les journalistes et autres écolos ou « amis des bêtes » - ne trouve rien à redire quand des imams incitent leurs fidèles à la guerre sainte contre l’infidèle (entendez le chrétien ou le juif ou le non croyant tout simplement) ou quand l'on tue par milliers des foetus… Apparemment, en France, on préfère se soucier du devenir des pigeons que de sauver ou défendre les êtres humains…

     

    [source : TF1]