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La vie en Lorraine - Page 66

  • Installation de l'abbé Clément Ayéméné à Lamarche (Vosges)

    L'abbé Clément Ayéméné a été officiellement installé à la cure de Lamarche ce dimanche 12 octobre 2008.

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    Eglise Notre-Dame de Lamarche

    Il a été accueilli par la communauté de la grande paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel lors de la messe de 15 h 00 célébrée en l'église Notre-Dame de Lamarche. Après la procession d'entrée, le Père Ayéméné a été accueilli par l'abbé Claude Durupt, vicaire général représentant Monseigneur l'évêque de Saint-Dié.

    L'abbé Pierre Febvet a ensuite présenté la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et a rappelé l'histoire de ce prêtre originaire de Serécourt et mort en martyr de la foi sur les pontons de Rochefort en 1794.

    L'abbé Clément Ayéméné a donc été officiellement investi des pouvoirs d'administrer les paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il a été ordonné prêtre le 16 octobre 1994 à Gagnoa, en Côte d'Ivoire. Après sa formation à la faculté de théologie catholique de Strasbourg, il a exercé un ministère paroissial dans le Haut-Rhin depuis octobre 2000.

    L'abbé Durupt lui a rappelé qu'il allait vivre au milieu d'hommes et de femmes amoureux de leur pays et très attachés à leurs villages. Sa mission est d'évangéliser cette terre, comme les missionnaires français ont pu le faire jadis dans son pays, de stimuler et de former les chrétiens du lieu, d'accompagner les jeunes avec les catéchistes. Cela ne pourra se faire qu'avec l'aide de tous et surtout de ses frères prêtres du secteur avec qui il va travailler - les abbés Febvet et Villaume -, du curé-doyen Jean-Marie Lallemand et des équipes paroissiales.

    Après avoir été officiellement installé sur le siège de présidence en l'église Notre-Dame de Lamarche par le vicaire général, l'abbé Ayéméné a concélébré le Saint Sacrifice avec les prêtres présents, dont un représentant de l'archevêque de Dijon.

    On notait dans l'assistance la présence de maires de communes de la paroisse Bx J.-B. Ménestrel qui seront desservies par l'abbé Clément Ayéméné.

    Nous souhaitons au Père Ayéméné un fructueux ministère dans le sud-ouest vosgien.

     

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    Procession d'entrée
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    Profession de foi du Père Ayéméné et installation sur le siège de présidence
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    Prière eucharistique
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    Célébration du Saint Sacrifice

     

  • La seconde vie de l’ancienne cité thermale de Martigny-les-Bains (Vosges)

    Le promoteur Didier Ousset a racheté l'ancien hôtel International qu'il projette de rénover pour en faire un centre de traitement de la fibromyalgie.

    hôtel international martigny.jpgAu même titre que Vittel et Contrexéville, la station de Martigny-les-Bains fut jadis un haut lieu du thermalisme. En 1849, les premières analyses de l'eau octodurienne démontraient ses bienfaits pour lutter contre les calculs rénaux et les affections du foie. C'est en 1860 que la station thermale vit le jour sous l'impulsion de Mme Maubertier, qui avait acheté la concession de la source.

     

    Entre 1890 et 1914, Martigny-les-Bains connut son apogée, attirant une clientèle aristocratique européenne. Et c'est en 1893 que l'hôtel International sortit de terre. Mais après la Deuxième Guerre mondiale, Martigny n'a pas su prendre le virage industriel et touristique. La station sombra dans l'oubli, et c'est le diocèse de Saint-Dié qui récupéra l'hôtel International en 1950, ainsi que la moitié du parc thermal. Il y installa le collège privé Saint-Clément en 1967.

     

    Entre les travaux de réhabilitation de l'hôpital et, bientôt, la rénovation intégrale de l'hôtel International par la société d'investissements immobiliers Docomo, Martigny-les-Bains va retrouver une nouvelle dynamique, avec des projets porteurs d'emplois. « Il est certain que, pour la commune, c'est une opportunité exceptionnelle. Mais le choix n'est pas anodin car nous sommes bien placés, près de l'autoroute et d'un patrimoine touristique, avec la proximité des stations de Vittel et Contrexéville. Tout a commencé par une connaissance commune, un ami qui connaît un ami... qui connaissait l'investisseur. De fil en aiguille, nous sommes tombés d'accord et nous avons cédé l'établissement pour 10.000 €. De notre côté, nous allons rénover la galerie marchande et y créer des cellules », précise le premier magistrat et conseiller général du canton, Gérard Sancho.

     

    martigny les bains.jpgEn tout, quelque 10 millions d'euros vont être investis pour transformer l'hôtel actuel en un trois étoiles plus, et en un établissement de soins spécialisé dans le traitement la fibromyalgie. Une maladie méconnue qui touche six millions d'Européens, dont 1,6 million de Français. Elle se caractérise par des douleurs musculaires, osseuses et articulaires.

     

    « Nous cherchions un site prestigieux avec une histoire, un patrimoine et une centralisation européenne. Martigny-les-Bains était tout trouvé pour nos projets. Nous allons conserver la façade et la rénover, ainsi que le hall d'entrée. Quant au reste, nous allons tout démolir », explique le promoteur Didier Ousset, qui était en visite, hier, avec les élus. « Ce sont 100 % de fonds privés qui vont être injectés », explique le député Jean-Jacques Gaultier. Et d'ajouter : « Si l'Etat n'investit pas directement, la venue de cet investisseur a été possible grâce à la revitalisation en milieu rural (ZRR) qui accorde des avantages fiscaux et sociaux. »

     

    Au total, 148 chambres seront à la disposition des clients toute l'année, pour une quarantaine d'emplois créés. Les premiers coups de pelleteuses interviendront début novembre et la démolition devrait être terminée pour la fin de l'année. Ensuite, une étude sera lancée avant les appels d'offres dans le premier trimestre 2009 pour une livraison en juillet 2010. A suivre.

     

    [d’après L'Est Républicain | 10.10.2008]

  • Jubilé de l'abbé Norbert Valentin à Saint-Maurice-sur-Mortagne (Vosges)

    Le dimanche 5 octobre, s'est déroulée la fête pour l'unité de la Paroisse Notre-Dame de la Mortagne. Mais également la messe du jubilé de l'abbé Norbert Valentin.

     

    jubilé abbé valentin.jpgC’est devant une large assemblée que la messe a été dite par Monseigneur Jean-Paul Mathieu et concélébrée par sept prêtres du secteur : les abbés Norbert Valentin, Robert Marchal, Robert Cuny, Gabriel Claudon, Olivier Bourion, Jean Rivot et Georges Fresse. Mgr l’évêque avait déjà célébré le matin la messe du jubilé de l'abbé Jean Didot à Padoux. Après un petit mot d'accueil du jubilaire, l'évêque remercia le prêtre. Car celui-ci lui a donné la possibilité de venir d'une manière officielle dans la paroisse.

     

    L'abbé Valentin a eu une diversité pastorale remarquable et un ministère varié. A l'issue de cette célébration, un vin d'honneur a été offert par la paroisse. Que d'événements grands et petits, joyeux et douloureux vécus par le jubilaire depuis sa naissance, à La Bresse, en 1932, où son père était garçon boulanger et sa mère tisserande. « Très jeune, je voulais être prêtre ». C'est sur les conseils d'un prêtre qu'il entra au clergé diocésain.

     

    C'est le mercredi 13 décembre 1944, en début d'après-midi qu'il est monté dans une remorque à destination du petit séminaire de Langres. Puis ce furent les séminaires de Martigny-les-Bains, Autrey et Saint-Dié.

     

    C'est le samedi 24 mai 1958 qu'il a été ordonné prêtre par Mgr Brault. Tout en terminant son séminaire d'octobre à décembre, il a secondé l'abbé Cladidier, curé de Saint-Michel-sur-Meurthe ainsi que l'abbé Claude Mathieu qui devint vicaire à Plombières en 1959.

     

    En paroisse, il a rejoint Plombières en tant que vicaire pour Noël 1958. A la Toussaint 70, c'était le départ pour rejoindre l'équipe d'Haréville-sous-Monfort. Le nombre de prêtres diminuant, il fut retiré de cette équipe pour assurer son ministère à Vrécourt avec Sauville, Blevaincourt, Robécourt et Rozière-sur-Mouzon pour annexes durant 9 ans. C'est à ce moment que sont décédés son père en 1977 et sa mère en 1980.

     

    Puis, en 1981, il rejoint Provenchères-sur-Fave avec La Petite Fosse pour annexe, puis Lusse, six semaines plus tard et à partir de 1993, toutes les paroisses du canton. En 1996, direction Roville-aux-Chênes où il n'a pas eu de successeur…

     

    [d’après L'Est Républicain | 08.10.2008]

  • Une cathédrale de fleurs

    La sainte Fleur a été dignement fêtée. La cathédrale de Nancy avait revêtu une parure de pétales multicolores.

    cathédrale fleurie.jpgLe nouveau bureau de la chambre syndicale des fleuristes a voulu marquer son entrée en fonction en donnant du relief à la sainte Fleur. Cette fête, célébrée à Nice depuis 1996, l'était également à Nancy, depuis 4 ou 5 ans, mais pas régulièrement. Le nouveau président, Richard Hauck, fleuriste à Vandoeuvre-les-Nancy, a souhaité donner de l'éclat à l'édition 2008 et pérenniser la manifestation.

     

    De mercredi à dimanche, 30 fleuristes ont travaillé « d'arrache-fleur » à la cathédrale pour lui offrir une somptueuse parure. Pas moins de 10.000 tiges ont été utilisées pour les compositions florales ornant la façade, la nef, le chœur, le pourtour des bénitiers. On pourra seulement s'étonner de la présence, dans le sanctuaire, de plusieurs vélos fleuris... Prévus pour une parade dans la cité, ils étaient parqués sous la protection de Notre Dame de Bonne Nouvelle. Un habit de pétales et de senteurs dessiné par Benoît Saint-Amand, venu de Mont-de-Marsan animer un stage de formation, et très apprécié des paroissiens. Ils ont aussi été impressionnés par l'élégance et la grâce des femmes-fleurs qui ont fait une entrée remarquée dans l'édifice religieux lors de la messe dominicale.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 06.10.2008]

  • La foire au boudin de Monthureux-sur-Saône a 40 ans !

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    Créée en 1968 par un commerçant local, la foire au boudin de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, attire chaque automne des centaines de badauds amateurs de bonnes affaires... et de bon boudin élaboré par les bouchers locaux !

    Découvrez son histoire sur http://membres.lycos.fr/monthureux

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    La 1ère foire au boudin vue par la presse locale (La Liberté de l'Est, octobre 1968)
  • Union franco-tchèque dans les Vosges

    Depuis 90 ans, la cité vosgienne de Darney a droit au titre de « berceau de la Tchécoslovaquie » puisque c'est ici qu'est née officiellement ce nouvel Etat européen en 1918. Or, qui dit berceau dit aussi mariage, et le musée tchécoslovaque darnéen a eu l'honneur samedi d'accueillir un jeune couple franco-tchèque en la personne de Barbora Sladka, auditeur financier à Ostrava (3ème ville tchèque forte de plus de 320.000 habitants) et son époux Paul de Villepin, contrôleur de gestion et cousin germain de Dominique de Villepin, qui a occupé de hautes responsabilités politiques comme secrétaire général de l'Elysée aux côtés du président Chirac et plus récemment premier ministre du dernier gouvernement de Jacques Chirac.

     

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    Eglise paroissiale de Regnévelle (Vosges)

     

    Si Dominique de Villepin n'a pu être présent à la cérémonie de mariage qui s’est déroulée à Regnévelle - où la famille de Villepin possède une maison -, en revanche son père a effectué le déplacement de Paris dans les Vosges pour être aux côtés du marié, son neveu.

     

    Au musée, étaient présents une quinzaine de parents et amis de la mariés venus d'Ostrava et fort surpris de fouler dans les Vosges une parcelle de terre tchécoslovaque et de découvrir la vie à Darney de leurs aïeuls (les 6.000 légionnaires qui ont combattu dans l'Est au cours de la Grande Guerre).

  • Henri Bataille, historien de Jeanne d’Arc et de Vaucouleurs, fête ses 100 ans à Nancy

    Ce dimanche 28 septembre 2008, Henri Bataille a fêté ses 100 ans à la maison de retraite Saint-Sauveur de Nancy. Un centenaire encore en forme qui a reçu la visite de nombreuses personnalités et d’amis.

     

    henri bataille.jpgHenri Bataille est né le 25 septembre 1908 à Vaucouleurs (Meuse). Historien et archéologue, Henri Bataille fut le président fondateur de l'association pour la Sauvegarde du patrimoine de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Il s'est acharné dans ses recherches et ses fouilles pour retrouver l'emplacement du château de l’époque de Jeanne d'Arc. Chevalier de l'ordre national du Mérite, membre de l'académie Stanislas, lauréat du concours « Chef-d'œuvre en péril », il a reçu le prix Erckmann-Chatrian, le prix de la Couronne française et la médaille du Mérite.

     

    Il voulut sauver les tours de l’ancien château de Vaucouleurs, celle du roi et celle des Anglais. Il s'adressa à un commerçant nancéien qui lui prêta la modique somme de 2 millions de francs en 1965, ce qui lui permit d'acquérir la tour des Anglais qui, sans cela, aurait abrité une grande surface...

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    La porte de France à Vaucouleurs

     

    Les Anglais lui adressèrent ensuite un mandat pour qu'il puisse racheter et sauver la tour du roi. Pour restaurer ces vestiges, Henri Bataille donna des conférences en France et à l'étranger et écrivit de nombreux livres. Il créa également un musée, y assurait des visites commentées et faisait partager à tous ses trésors historiques.

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Images du pèlerinage à Domremy

    Quelques images du pèlerinage effectué le 14 septembre 2008 par les prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre à l'occasion du 1er anniversaire du motu proprio de Benoît XVI autorisant la célébration de la liturgie selon le missel de Jean XXIII (1962).

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    Fidèles et clergé sur les pas de Jeanne d'Arc

    Ce pèlerinage était organisé par les prêtres d'Epinal en charge de la paroisse Saint-Antoine accompagnés des fidèles, des troupes scoutes et des séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre venus de toute la France et de l'étranger.

    Après avoir pèleriner sur les traces de notre héroïne et sainte lorraine, tous les participants ont assisté à une messe célébrée en la basilique Sainte-Jeanne d'Arc du Bois Chenu sous la présidence de Monsieur le recteur Jean Mangin.

    Pour plus de photos, visiter le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : http://www.fssp.org/fr/photos.htm

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    Une partie du clergé accompagné de l'abbé Mangin, recteur de la basilique de Domremy
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    Une partie des pèlerins de Domremy
    [clichés FSSP]
  • Rajeunir l’association des Vosgiens de Paris

    Alain Ketterer veut donner un coup de lifting à l'association née en 1828.

    alain kettener.jpgAlain Ketterer a vécu 32 ans à Paris. Un bail. Là, il a mesuré son attachement à ses racines. Impossible de se passer de la vue de quelques sapins, que ce soit devant sa maison de Rueil-Malmaison ou au jardin Alexis-Kahn à Boulogne-Billancourt. Autre moyen de terrasser la nostalgie : une visite aux « Vosgiens de Paris ». Mais force est de constater que la noble institution a un peu vieilli : « On y donne deux ou trois cocktails par an, la moyenne d'âge est de 70 ans. L'association est née il y a deux siècles à l'occasion d'un banquet républicain... » L'idée d'Alain Ketterer, c'est d'en faire un acteur économique. Pour aider « les Vosgiens des entreprises » à se trouver, à disposer de services sur mesure, à échanger des infos.

     

    « L'association est ouverte à tous ceux qui aiment les Vosges », dit celui qui mise sur Internet pour recruter des adhérents. Et de citer parmi les Vosgiens de Paris les plus fameux, le journaliste jet-setter Henri-Jean Servat, l'humoriste talentueux Didier Gustin et Laurent Mariotte, chroniqueur « A toutes saveurs » pour « France Infos ». Sans oublier Damien Claudel, qui tient une galerie d'art non loin de la place de l'Etoile, tout en gérant « Le manoir des Ducs » à Epinal.

     

    Au programme de l'association : des réductions dans des hôtels dans la capitale, des bons plans, des coups de cœur, des conseils pour éviter les arnaques : « Ça va s'étoffer avec les internautes », prédit Alain, confiant. Au-delà de cette passionnante ambition, Alain Ketterer a traqué l'info à la Haute-Marne Libérée, à L'Est Républicain de Remiremont sous la houlette de Michel Cotinaut et Jean-Louis Lézer, dans diverses radios et chaînes TV. Sa chasse de prédilection, c'est l'actu économique. Il est devenu un expert dans la prise de parole en public : « J'organise des stages pour les chefs d'entreprise, les artisans, les élus avec l'association des maires. » D'une durée de quatre jours, ces sessions sont adaptées aux besoins des demandeurs : « Je viens d'en faire une pour des plombiers. » Les bons tuyaux, Alain, ça le connaît !

    On peut découvrir l'histoire et les activités de l'Association des Vosgiens de Paris en visitant le site http://www.lesvosgiensdeparis.com

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 25.09.2008]

     

     

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    Ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe par la Légion Vosgienne en 2008
  • Bientôt les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau

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    Vendredi 24 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Neufchâteau, une voie de passage"
    de 14h à 17h
    Thème : "Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?"
    Samedi 25 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Arts et lettres à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Du bourg castral à la ville des Lumières"
    Dimanche 26 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Le fait religieux à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Itinéraires de familles neufchâteloises"
    L'accès à l'ensemble des conférences de ces 3 journées est libre et ouvert à tous.
    Renseignement :
    ASSOCIATION DES AMIS DU LIVRE ET DU PATRIMOINE
    3 RUE SAINT-NICOLAS
    88300 NEUFCHÂTEAU

  • Des nouvelles de Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié

    Pour les vosgiens - et les autres ! - qui ont bien connu Mgr Paul-Marie Guillaume, ancien évêque de Saint-Dié, aujourd'hui retiré dans un monastère cistercien du Vaucluse, vous pouvez le retrouver sur le site internet du monastère bénédictin Sainte-Madeleine du Barroux http://www.barroux.org, à proximité de Carpentras (Vaucluse).

    Il a en effet participé en juillet dernier à l'ordination de moines bénédictins au monastère du Barroux. Par ailleurs, devenu évêque émérite de Saint-Dié, il a repris ses activités de professeur d'Ecriture sainte et fait bénéficier de ses compétences les bénédictins du monastère provençal.

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    Mgr P.-M. Guillaume (premier en partant de la droite) lors de l'ordination de deux frères du Barroux le 26 juillet 2008
  • Tradition : les fastes de la Saint-Fiacre à Nancy

    La tradition remonte à 1644 et elle reste toujours l'événement de la fin de l’été pour tous les jardiniers de l’agglomération nancéienne.

     

    st fiacre.jpgComme tous les ans le  premier samedi de septembre, les maraîchers, horticulteurs, paysagistes de la région nancéienne fêtent ensemble leur patron, saint Fiacre. Une très vieille tradition à Nancy, puisqu'elle se perpétue depuis 1644, date de création de la confrérie de Saint-Fiacre, laquelle fut établie canoniquement en 1803. Plus de trois siècles plus tard, la profession honore toujours avec autant de fastes et de ferveur leur saint patron.

     

    Et pour ce jour particulier, les jardiniers de la ville de Nancy, aidés par les membres de la confrérie, ont mis tout leur talent et leur savoir-faire à décorer la cathédrale où a été célébrée la messe de Saint-Fiacre ce samedi 6 septembre. L'autel et la chapelle dédiée au patron des jardiniers se sont chargés de compositions florales et de plantes vertes, offrant un merveilleux spectacle. Les offrandes de citrouilles, radis, carottes, salades, aubergines, poivrons et autres légumes ont tapissé ces lieux saints en de délicieux massifs.

     

    Un hommage est tout particulièrement rendu à ce moine irlandais. Venu porter la bonne parole en France au début du VIIe siècle, il avait installé son ermitage dans la forêt de Brie, à proximité de Faremoutiers, où il cultivait son potager. Les pèlerins ont afflué chez lui et sa bonté attirait de nombreux pauvres. Son lopin devenu trop petit, l'évêque de Meaux lui permit d'agrandir son jardin autant que sa bêche pourra délimiter de terrain en un jour. La légende dit que les arbres se sont couchés et les fossés se sont creusés au simple passage de sa bêche. Dans son monastère agrandi, le moine cultivait pour les plus pauvres et ses herbes médicinales soignaient les malades. Il s'est éteint un 30 août dans les années 670. En France et en Europe, on vénère ce moine irlandais fin août ou début septembre.

     

     

     

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    Saint Fiacre dans sa chapelle de la cathédrale de Nancy

     

    La statue du saint est arrivée en procession à 18 h dans la cathédrale. La messe a été concélébrée par les abbés Pierre Pierron, Bruno Houplon et Gérard Nduwimana. Les chants ont été assurés par la chorale « La Mandolaine » d'Amance. Maître Pierre Cortellezi avait pris place aux grandes orgues, accompagné à la trompette par son complice de toujours François Herbeuval et le soliste Jean-Charles Ramelli. Après la célébration, la statue a été conduite jusqu'à la chapelle. Le lendemain, selon la tradition, elle fut confiée à un membre de la confrérie.

     

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  • Fête de saint Guérin à Claudon (Vosges)

    Dimanche 7 septembre, la paroisse de Claudon fêtait son patron saint Guérin lors de la messe célébrée par l’abbé Charles Villaume.

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    Eglise paroissiale Saint-Guérin de Claudon
    (cliché Wikipédia)

    Saint Guérin est né vers 1065 en Lorraine et il mort en 1150. Il fut évêque de Sion en Suisse.

    Moine cistercien, il appartient à l’abbaye de Molesme, puis à l'abbaye de Hautecombe, avant de fonder l'abbaye de Notre-Dame d'Aulps vers 1095. Il y est abbé de 1110 à 1138. En 1138, Boson Ier, évêque de Sion, meurt. Une délégation du Valais est envoyée auprès de saint Guérin pour lui demander d'accepter la charge d'évêque de Sion. Très attaché à la vie monastique, saint Guérin refuse. Les Valaisans étant sûr qu'il était l'évêque qui leur convenait s'adressèrent au pape Innocent II qui demanda à saint Guérin d'accepter cette charge. Ce qu'il fit par obéissance.

    Saint Guérin, comme évêque de Sion, était aussi comte et préfet du Valais. Il s'investit énormément dans sa tâche de gouvernement, fit tout pour établir la concorde entre ses sujets. Il récupéra auprès du duc de Savoie les cités de Loèche et de Naters. Il rendit la paroisse d'Aigle à l'abbaye de Saint-Maurice. Pasteur vigilant, saint Guérin s'impliqua dans la réforme ecclésiastique de son clergé et à celle des mœurs de son peuple. En 1148, il assista à Saint-Maurice d'Agaune à la consécration de l'église du couvent par le pape Eugène III, ancien moine cistercien. Attaché à l'abbaye de Saint-Jean d'Aulps, saint Guérin y entreprit de nombreux voyages et ne cessa de conseiller ses moines. C'est lors d'un de ces voyages que saint Guérin mourut en 1150 à l'âge de 90 ans (ou de 85 ans).

    Ses reliques furent vénérées à l’abbaye de Saint-Jean d'Aulps jusqu’à ce qu’elles soient détruites en 1824 et la châsse-relique transférée dans l'église paroissiale de Saint-Jean-d'Aulps.

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    Autel de saint Guérin, église de Claudon
    (cliché H&PB)

    Le transept nord de l’église de Claudon abrite l’autel dédié à saint Guérin dont la statue est du XIXe siècle.

    [source : Wikipédia et H&PB]

  • Septembre : le temps des pèlerinages sur la colline de Sion

    800 pèlerins à Sion dimanche 31 août. Les zones ouest et est du diocèse de Nancy & de Toul s’y étaient données rendez-vous. Ferveur et piété dans le respect de la tradition.

     

    basilique sion.jpgLe soleil étant bien présent, les pèlerins des zones ouest et est du diocèse de Nancy et de Toul ont grimpé la colline de Sion en nombre. Certes, si la voiture a remplacé les pèlerins pédestres, le pèlerinage s'est déroulé dans le respect de la tradition, même si aujourd'hui, l'accueil est assuré par les bénévoles de l'équipe Notre-Dame reconnaissables à leur veste « bleu-jean ».

     

    Après la célébration pénitentielle, tous se sont rassemblés sur l'esplanade pour la célébration eucharistique présidée par l'abbé Jean Gegoux, curé de la paroisse Notre-Dame-en-Saintois, la prédication étant assurée par l'abbé Joseph de Metz-Noblat. Dans son homélie, le prédicateur faisant référence aux textes du jour, invita les pèlerins à « renouveler leur manière de penser », citant saint Augustin et Antoine de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu'avec le cœur ». Et de suggérer de s'inspirer de la Vierge Marie « en se mettant au service de la vie », le thème de la quinzaine mariale de Sion étant « Servir la vie avec Marie ».

     

    pèlerinage sion sept 2008.jpgAprès le temps de convivialité qu'est toujours le partage du repas de midi, le temps étant propice au pique-nique, chacun était invité à un temps de réflexion, de prière, voire de silence sur les différents sites : couvent du Rameau des Clarisses, basilique Notre-Dame, adoration du Saint-Sacrement, montage vidéo sur les apparitions de sainte Bernadette à Lourdes, rencontre avec le prédicateur.

     

    C'est avec la louange mariale que prenait fin le pèlerinage : procession autour du chemin de ronde, bénédiction du Saint-Sacrement et après l'envoi, le traditionnel chant « Sur ta Lorraine » repris en chœur par les pèlerins.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 05.09.2008]

  • Un petit tour du côté de Robécourt (Vosges)

    Le village vosgien de Robécourt, dans le canton de Lamarche, est connu pour son ancienne fonderie de cloches qui a fermé ses portes en 1939. Mais, c’était aussi ici que les hospitaliers de Saint-Jean installèrent une commanderie… à ne pas confondre avec les templiers ! Et c’est aussi dans ce village qu’il est question d’installer une immense décharge publique…

    Les Templiers n'eurent en effet jamais aucune possession à Robécourt, bien qu'il existe dans le village une "rue des Templiers" qui portait déjà ce nom au XVIIIe siècle. On ne sait que peu de choses sur cette commanderie pour les XIIe et XIIIe siècle. On pense qu'elle fut fondée avant 1180. En 1206, un prêtre appelé Pierre, vendit aux hospitaliers de Saint-Jean une maison située entre l'hôpital et la maison des religieuses de Sainte-Marie de Vaux pour 10 £. Grâce à cette acquisition, la commanderie put se développer. Il y avait deux établissements des chevaliers : la commanderie, en bordure du village, et l'hôpital près de l'église. En 1220, René d'Aigremont donna aux hospitaliers le bois des Fourches. En 1283, le duc de Lorraine Ferri III leur donna des revenus sur les salines de Rosières. La commanderie de Robécourt possédait une maison avec une chapelle à Epinal dans le quartier Saint-Michel. La Commanderie de Robécourt avait été constituée de trois immeubles à Robécourt même : une maison-forte, proche du petit étang, qui fut détruite à la fin du XVe siècle par ordonnance du duc René II ; un hôpital situé près de l'église qui fut échangé contre un bois probablement au XVIIe siècle ; au-dessus de la "rue Poirot", un vaste immeuble construit autour d'une cour et entouré de murailles avec plusieurs tours.

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    Ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean
     
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    Linteau armorié de l'ancien hôpital des chevaliers de Saint-Jean de Robécourt
    Un village qui ne manque pas de charme... mais qui pourrait être défiguré par l'aménagement d'une décharge publique après la fermeture de l'ancienne fonderie de cloches que tous les amateurs d'histoire et de patrimoine déplorent.
  • Les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau en octobre prochain

    La sous-préfecture de l'ouest vosgien accueillera les 24, 25 et 26 octobre 2008 les Journées d'Etudes Vosgiennes.

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    Vue générale de Neufchâteau autour de l'église Saint-Nicolas

    Organisées par Jean-Paul Rothiot, professeur d'histoire à l'université de Nancy 2, les Journées d'Etudes Vosgiennes de Neufchâteau présenteront les communications d'une trentaine d'universitaires, étudiants, professeurs et érudits locaux avec le soutien des sociétés savantes du département. Ces communications seront axées sur le patrimoine et la culture du pays de Neufchâteau.

    Au programme des Journées d'Etudes Vosgiennes :

    > Vendredi 24 octobre :

    - Neufchâteau, une voie de passage

    - Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?

    > Samedi 25 octobre :

    - Arts et lettres à Neufchâteau

    - Du bourg castral à la ville des Lumières

    - L'affaire Pamela et François de Neufchâteau

    > Dimanche 26 octobre :

    - Le fait religieux à Neufchâteau

    - Itinéraires de familles neufchâteloises

    Et tout au long de ces Journées d'Etudes, expositions au Trait d'Union sur "Patrimoine, vandalisme et sauvegardes à Neufchâteau", "L'industrie du meuble", "La protection des objets d'art de la région de Neufchâteau".

    Entrée gratuite aux conférences et expositions.

  • Un manuscrit Chatrian revient à la Bibliothèque diocésaine de Nancy

    Un ouvrage manuscrit du curé de Saint-Clément (Meurthe-et-Moselle) au XVIIIe siècle, retrouvé en Bretagne, a rejoint le fonds de la bibliothèque diocésaine de Nancy.

    abbé stelly.jpgEncore un miracle à la bibliothèque diocésaine ! C'est l’abbé Bernard Stelly, son directeur qui le dit, avec malice. L'aventure de ce manuscrit de Laurent Chatrian, retrouvé après 100 ans d'exil, devient vite stupéfiante. « Lorsque j'ai appris que Madame Calame, présidente de l'association Saint-Clément, avait convaincu les possesseurs du manuscrit de le rendre à la bibliothèque diocésaine, j'étais vraiment très heureux. Tous les ouvrages connus de Chatrian, sauf deux qui sont à la bibliothèque municipale, sont hébergés chez nous », explique l'abbé Stelly, en tenant le petit in-octavo précieusement entre ses mains.

     

    Ce volume manuscrit, en très bon état et consacré au village de Saint-Clément ainsi qu'à sa faïencerie, a été rédigé par l'abbé Chatrian, curé de la paroisse. Il est daté de 1783 et avait été emprunté au curé du village par la famille Thomas, propriétaire de la faïencerie à la fin du XIXe siècle. Le prêt a duré... près de cent ans, même si trois cachets de la paroisse authentifient son propriétaire initial. Devenu un bien familial, l'ouvrage est revenu à Nancy, hébergé dans une grande armoire, au milieu du fonds Chatrian. « La bibliothèque possède plus de 150 ouvrages manuscrits de l'abbé Chatrian qui avait été vicaire, puis curé de Saint-Clément. Il s'agit d'un essai historique sur la paroisse et le ban de Saint-Clément. Chatrian y note de très nombreux faits, les familles, le nom des militaires, les épidémies, les élections... », confie Bernard Stelly. Elections ? « Eh bien oui, par exemple celle d'une matrone, une sage-femme élue parce qu'elle était pieuse et non spécialiste. Les femmes l'élisaient à l'église, sous l'œil du curé qui se tenait à l'écart».

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    Chroniqueur, mémorialiste, « collecteur » de faits bruts au travers de son prisme de curé d'Ancien Régime, Chatrian livre avec sa plume fine, en lettres minuscules, mais sans aucune rature, une sorte de photographie de la vie religieuse et profane.

     

    « Pour nos étudiants et chercheurs, c'est un ouvrage passionnant. Arrivées et départs de prêtres, nominations de maîtres d'école, maladies, confirmations avec venue de l'évêque, vols, communions et autres listes composent l'ouvrage », confirme le père Stelly. Retrouvé en Bretagne, le manuscrit de Chatrian détaille chaque foyer du village, avec la liste des « chefs de famille ». Pour les universitaires, le fonds Chatrian est irremplaçable : « Les archives de Trêves ne fournissent aucun renseignement précis sur le quotidien des prêtres émigrés. Seul Chatrian nous renseigne sur la vie courante et les difficultés rencontrées », explique Juliette Français dans sa notice biographique consacrée à Laurent Chatrian, prêtre réfractaire aux idées de la Révolution, qui voyagea en Allemagne et au Luxembourg jusqu'à la paix religieuse en France en 1802. Opposant farouche à l'abbé Grégoire, Chatrian meurt en 1814 à 82 ans. Ses 151 ouvrages conservés à la BDN de l’Asnée de Villers-les-Nancy, disent combien il fut, à sa façon, très moderne.

     

     

    • Consulter le catalogue de la Bibliothèque diocésaine de Nancy sur www.bdnancy.fr

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 08.08.2008]

  • L’illustrateur Philippe Bajolet au service du patrimoine lorrain

    philippe bajolet.jpgLe Lorrain Philippe Bajolet s’installe régulièrement à l'Office du Tourisme de Nancy. Il y présente ses différents travaux.

     

    Il a fait les Beaux-Arts de Nancy et a travaillé quelque temps au Républicain Lorrain puis à France 3 Lorraine en tant que pigiste, dessinateur et caricaturiste. Puis il tente des concours. Il réussit celui de l'IUFM. Il devient donc enseignant et travaille désormais comme professeur spécialisé depuis environ vingt ans.

     

    Sa passion, c’est le dessin ; et elle est bien présente dans sa vie. Puisqu'il utilise les arts plastiques, dont le dessin, dans son travail au quotidien : « Les arts plastiques (pâte à modeler, céramique, collage) aident les élèves en difficulté à communiquer, à s'ouvrir aux autres. » Mais le dessin occupe une bonne partie de son temps libre car c'est à ce moment-là qu'il réalise toutes ses illustrations. Son sujet principal est la Lorraine et ses différents pays ; il collabore d’ailleurs régulièrement à la Revue Lorraine Populaire où il fait partager aux lecteurs ses illustrations des articles de Jean-Marie Cuny, le directeur de la RLP, ou ses mini bandes dessinées. Il s'inspire de ce qu'il voit et des symboles de la région comme par exemple le blason lorrain et le chardon, mais encore la villa Majorelle de Nancy, des vitraux et ce qui caractérise trois des principaux courants artistiques (la Renaissance, le Baroque et l'Art Nouveau). Sans oublier, les fleurs qui l'entourent !

     

    Il a produit également de nombreuses cartes postales (environ une cinquantaine) ainsi que des marque-pages, des posters ou encore des livres illustrés, et notamment ses deux derniers ouvrages « En passant par la Lorraine » et « J’habite en Lorraine ».

     

    Toutes les illustrations sont bien sûr réalisées à la main. Les techniques employées sont l'aquarelle et la mine de plomb.

     

    • Il expose jusqu'au 3 septembre à la galerie « Aujourd'hui 1900 », 29 rue du Sergent-Blandan à Nancy.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 06.08.2008]

  • L’adieu aux armes en Lorraine

    militaires.jpgLa Lorraine paie un lourd tribut à la restructuration militaire. Bitche, Commercy, Dieuze abandonnent leurs régiments. A Metz, la saignée est considérable, notamment avec la fermeture de la base aérienne d'Augny-Frescaty (2.502 personnels) et du 2ème régiment du génie. Lunéville par contre sauve son régiment de transmission.

    Après les traumatismes des crises charbonnières, sidérurgiques et textiles, après les crashs économiques plus récents d'Arcelor Mittal à Gandrange, de Kléber à Toul et d'Altadis à Metz, la Lorraine essuie un nouveau séisme avec la restructuration militaire présentée ce matin par le Premier Ministre François Fillon. Repoussée deux fois, ce rendez - vous épié avec fébrilité par les élus et les habitants des 141 communes françaises qui accueillent des forces armées, n'apporte pas de bonnes surprises pour l'Est de la France. Au terme de la réflexion sur le Livre blanc, le gouvernement annonce la suppression de 83 sites ou unités militaires à travers la France à partir de 2009, ainsi que 33 déménagements d'une ville à l'autre. Au cœur de la réforme, la Lorraine, la Champagne, mais aussi l'Alsace sont particulièrement touchées.

    Les unités fermées en Lorraine

    Voici dans le détail, les unités qui seront fermées en Lorraine :

    > 57ème régiment d'Artillerie de Bitche [Moselle] (1138 personnes)

    > 2ème régiment du Génie de Metz [Moselle] (874)

    > 13ème régiment de Dragons parachutistes de Dieuze [Moselle] (913)

    > 8ème régiment d'Artillerie de Commercy [Meuse] (849)

    > la base aérienne 128 d'Augny- Metz-Frescaty [Moselle] (2502)

    A cela s'ajoutent les différents états-majors du renseignement (Metz), de la brigade aéro-mobile et son détachement du 3ème régiment d'hélicoptère de combat (Essey-les-Nancy). Metz perd aussi la direction du service des essences, le centre d'instruction santé de Montigny, etc. Et Nancy quelques services administratifs. A Lunéville, l'état-major des transmissions (76 personnes) sera transféré à Douai.

    A contrario, plusieurs renforcements opérationnels seront effectués à l'horizon 2014. Il en va du 516ème régiment du train à Ecrouves (+ 184 personnes), du 53ème régiment de transmission de Lunéville (+129), du service des essences de Nancy (+ 55), du centre d'administration territorial et de comptabilité de Nancy (+ 57). Le 40ème régiment de transmission de Thionville sera également renforcé (+ 104), comme la direction régionale d'infrastructure de défense de Metz (+ 93) et le groupement de stockage d'Augny (+ 101).

    Un " grand préfet " pour la région Est

    A ce propos, Hubert Falco, secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, a indiqué, qu'un " grand préfet " allait être nommé pour "synthétiser un plan d'accompagnement du Nord-Est". Hubert Falco a ajouté : " Il y a 320 millions d'euros qui sont des fonds spécifiques mis en place pour cette politique d'aménagement du territoire mais il y a plus que cela : 14 mesures nouvelles fiscales, sociales, des mesures d'accompagnement, telles que de véritables zones franches introduites sur ces sites touchés ", a-t-il expliqué.

    " Nous allons tenir compte de la situation financière des communes, leur assurer une solidarité d'Etat ", a ajouté M. Falco. " Il y aura des délocalisations : on envisage de délocaliser près de 5.000 fonctionnaires qui pourront compenser en partie certes, l'activité des militaires ", a-t-il affirmé.

    Interrogé sur la pertinence des 320 millions pour réaliser cette tâche, M. Falco a répondu : " C'est plus de 300 millions lorsqu'on peut chiffrer les 14 mesures qui vont accompagner ce plan. Je dirais, même moi, que c'est près d'un milliard d'euros qui sera dégagé par l'Etat ".

     

  • Jubilé à la basilique de Mattaincourt (Vosges)

    Jour de fête pour vingt prêtres jubilaires vosgiens

    jubilé mattaincourt.jpgUne célébration eucharistique s'est déroulée lundi 30 juin à la basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt, église du saint patron des prêtres vosgiens et lorrains.

    Emus et heureux, les prêtres jubilaires de 2008 du diocèse étaient à l'honneur au cours de cet office qui leur était dédié. En l'absence de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, c'est le vicaire général Claude Durupt qui officiait ; l'abbé Claude Didot assurant les fonctions de prédicateur.

    Pour les remercier de leur fidélité, l'abbé François-Marie Boucher, recteur de la magnifique basilique de la Plaine, avait fait orner l'accès au parvis. Bref, c'était une belle journée partagée avec les fidèles du secteur paroissial.

    Les prêtres jubilaires du diocèse de Saint-Dié :

    70 ans de sacerdoce : Jean-Marie Defranoux, doyen d'âge et d'ordination ;

    65 ans de sacerdoce : Pierre Boileau, Jacques Cascaret, Antoine Roy ;

    60 ans de sacerdoce : Michel André, Michel Arnould, Lucien Christophe, Jacques Donteuvill, Michel Perrin, Jean Pierson, Paul Thiriet ;

    55 ans de sacerdoce : Robert Grange, Robert Henry, André Huot, Jean Mougenel ;

    50 ans de sacerdoce : André Aubert, Hubert Côme, Jean Didot, Paul Philippe, Norbert Valentin.

    [d’après L'Est Républicain | 02.07.2008]

  • Nancy : inauguration de l'église Notre-Dame de Bonsecours restaurée le week end des 28 et 29 juin 2008

    ND Bonsecours plaquette VDN.jpgLa restauration de l'église Notre-Dame de Bon-Secours est terminée. Pendant les quatre années qu'a duré la restauration de ce joyau de l’art religieux lorrain, le chantier est devenu de jour en jour plus passionnant. Maintenant, c'est une église totalement différente que l'on peut admirer.

    Notre-Dame-de-Bonsecours a été construite sur les lieux des combats de la Bataille de Nancy qui a vu la victoire du duc René II sur Charles le Téméraire et c'est en août 1738 que Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, pose la première pierre de la chapelle qui deviendra une église paroissiale en 1844.

    Notre-Dame-de-Bonsecours est le lieu de mémoire de la famille Leszczynski tout en étant un sanctuaire national lorrain. C'est Emmanuel Héré qui en est le maître d'œuvre, Provençal en a peint les fresques et la Vierge de Bonsecours est réalisée par le sculpteur Mansuy Gauvin.

    Simple chapelle érigée au XVe siècle, « ce joyau du patrimoine nancéien » va être transformé en église baroque par Stanislas. Il avait porté son choix sur cet édifice modeste pour y être inhumé.

    Le roi de Pologne et duc de Lorraine fait donc construire un monument original et surprenant où se croisent avec grâce les décors baroques proches de sa Pologne natale associés à la tradition française gothique, aux influences italiennes et germaniques.

    Considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture du siècle des Lumières, l'église va connaître moult modifications, restaurations hasardeuses et ajouts successifs.

    Au fil du temps, Notre-Dame de Bonsecours va perdre de sa beauté et de son panache, mais les travaux engagés par la ville de Nancy sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Pierre-Yves Caillaut lui ont permis de retrouver tout son lustre.

    bonsecours1.jpgLes amateurs d'art et les fidèles de l’église, réunis ce week-end pour une visite guidée de l’édifice après rénovation, ont pu témoigner de cette transformation spectaculaire.

    L'église accueillait dimanche matin 29 juin la première Eucharistie célébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul. Dans son homélie, Monseigneur l’évêque a retracé l'historique de cette petite chapelle érigée par René II et dédiée à la Vierge pour son Bon-Secours, jusqu'à nos jours. Une célébration solennelle accompagnée par les chants de la chorale Cantica de Felkirch.

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    Durant l'homélie de Mgr Papin
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    Vue de l'assistance durant la messe
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    Vin d'honneur sur le parvis à l'issue de la messe
    [clichés Ville de Nancy et Est Républicain]
  • Les Jeux du Théâtre de la Passion à Nancy en juin-juillet

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    Les Jeux de la Passion de Nancy sont donc les cousins réputés de ceux d’Oberammergau, en Bavière, mais aussi ceux de Tegelen, aux Pays-Bas. Transmise depuis 1904 par des familles nancéiennes, interprétée par 400 bénévoles, c’est la plus grande fresque biblique jouée en France. Elle se donne tous les quatre ans et aura à nouveau lieu en juin-juillet 2008 avec 10 représentations prévues !

    Le Théâtre de la Passion de Nancy a été créé en 1904 par Monseigneur Petit, curé fondateur de la paroisse Saint-Joseph. La première représentation de cette fresque se déroula le 29 mai 1904. A cette époque, l’abbé Petit avait obtenu du curé d’Oberammergau la permission de reproduire l’ordonnance générale de la pièce, la succession des chœurs et des tableaux vivants, et les cinq principales scènes. La musique n’étant pas éditée à Oberammergau, il choisit les plus beaux oratorios de Bach et de Mendelssohn et les premiers musiciens et organistes de Lorraine y joignirent des chœurs de leur composition.

    Le spectacle rassemble 250 acteurs et figurants, 50 musiciens et 120 choristes, une scène panoramique de 700 mètres carrés, des décors magistraux. En coulisses, de nombreux talents se conjuguent : metteurs en scène, décorateurs, peintres, menuisiers, coiffeurs, costumiers et accessoiristes… mais aussi cuisiniers, caissiers et ouvreuses qui participent au succès de cette entreprise.

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    10 représentations seront données au Parc des Expositions de Nancy.

    Les représentations ont lieu en journée ou en soirée selon la date et se déroulent en trois parties. Le premier entracte offre au public une coupure pour le temps du déjeuner ou du dîner. Un espace restauration, des expositions ainsi que de nombreux produits lorrains sont proposés aux spectateurs au cours des entractes.

    Les dates :

    Samedi 28 juin

    Dimanche 29 juin

    Vendredi 4 juillet

    Samedi 5 juillet

    Dimanche 6 juillet

    Samedi 12 juillet

    Dimanche 13 juillet

    Lundi 14 juillet

    Samedi 19 juillet

    Dimanche 20 juillet

    Renseignements : www.theatredelapassion-nancy.fr

     

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    [clichés Théâtre de la Passion de Nancy]

     

  • Un jeune vosgien ordonné prêtre à Nancy

    Arnaud Mansuy ordonné prêtre en la basilique Saint-Epvre

    frère arnaud mansuy.jpgLe bressaud Arnaud Mansuy, 30 ans, de la Congrégation de l’Oratoire, a été ordonné prêtre dimanche 22 juin 2008 en la basilique Saint-Epvre à Nancy. L’ordination a été célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.

    L’abbé Arnaud Mansuy appartient à la Congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe-de-Néri de Nancy. Cette communauté de 14 prêtres a la charge de la basilique Saint-Epvre depuis 15 ans ainsi que d'autres paroisses de l'agglomération nancéienne.

    Pour Arnaud Mansuy, diacre depuis juin 2007, détaché à la cathédrale, cette nouvelle charge est l'aboutissement d'un cheminement spirituel entamé tout jeune. Un long parcours qui lui a fait rencontrer Sa Sainteté Benoît XVI, alors cardinal, à Cologne. Mais aussi Jean-Paul II, en 2000, au Vatican. Le pape polonais avait même célébré une messe pour son petit groupe de séminaristes. Un moment fort dans sa vie de chrétien et à jamais inscrit dans sa mémoire.

    Dès l’âge de 7 ans, le petit Vosgien de la Bresse caressait le rêve de devenir prêtre. Ses parents, ouvriers, ne sont pasabbé arnaud mansuy.jpg particulièrement pratiquants, tout juste croyants. Un bac d’économie en poche, Arnaud Mansuy a travaillé un an auprès d'un aumônier dans un établissement privé. Il y a tout juste dix ans, il a intégré le séminaire à la maison de l'Asnée à Villers-les-Nancy pour y étudier la propédeutique et suivi un premier cycle de philosophie. Pour prendre de « l'épaisseur humaine », il a ensuite rejoint le Secours Catholique comme permanent à la délégation de Meurthe-et-Moselle. En 2001, il a entamé son noviciat à l'Oratoire. En 2004, il a été envoyé dans un institut théologique du Vaucluse. Passage obligé, il a enfin été nommé diacre en juin 2007.

    Ses parents, ses frères et sœurs, « tous dans le civil, dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le mien » ont eu le temps de s'habituer à sa vocation. « Il y a un très grand respect des deux côtés. Personne ne porte de jugement sur l'autre. Ils partagent ma joie ».

    Les Vosgiens s'associent également la joie de ce tout nouveau jeune prêtre qui célébrera sa première messe en la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy dimanche 6 juillet.

    [d'après L'Est Républicain | 23.06.08]

     

  • Deuxième marche pour la famille à Nancy

    2ème marche pour la Famille à Nancy

    le samedi 7 juin 2008 à 14 h 30

    Rendez-vous à Nancy, Place Carnot

    La marche sera suivie d'un gouter familial et festif

    au parc de la Pépinière

    Venez nombreux défendre la famille !

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    Marche pour la famille à Nancy en 2007

     

     
  • Saint-Nicolas-de-Port : hommage à la bienfaitrice de la basilique

    DIMANCHE 1er JUIN, LES PORTOIS ONT RENDU HOMMAGE A CAMILLE CROUE-FRIEDMAN, BIENFAITRICE DE LA GRANDE BASILIQUE SAINT-NICOLAS

    Sans les 7 millions de dollars, providentiels que Camille Croué-Friedman a légués « afin que la basilique retrouve sa beauté originelle », la grande église des Lorrains, basilique mineure depuis 1950, ne serait pas aussi majestueuse aujourd'hui. Son lifting, qui a débuté en 1983, et a duré de nombreuses années. Et n'est pas encore achevé.

     

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    Monument phare de Saint-Nicolas-de-Port, fierté des Portois, sanctuaire national des Lorrains, étape de nombreux touristes, la basilique a retrouvé sa splendeur grâce à ce miracle financier.

    Camille Croué, fille de meunier, quitte sa ville natale à l'âge de 16 ans pour les Etats-Unis afin de rejoindre de la parenté. Là-bas, elle rencontre Arthur Friedman, un riche industriel américain, qu'elle épouse à New York. Enfant de Saint-Nicolas-de-Port, elle n'a jamais oublié la ville où elle est née le 21 juin 1890, et sa basilique.

    Camille Croué-Friedman décède le 2 mars 1980 à l'hôpital Roosvelt de New York. Par son testament du 2 décembre 1976, elle léguait une partie de sa fortune à l'association diocésaine de Nancy pour entretenir la basilique de Saint-Nicolas. En remerciement pour l'intercession de saint Nicolas qu'elle a prié lors d'un naufrage en Méditerranée à l'occasion d'une croisière.

    Grâce à cet argent, la restauration de la basilique a commencé en 1983. Il y a un quart de siècle. Cela méritait bien, 25 ans plus tard, une belle fête organisée par l'association Connaissance et Renaissance de la Basilique.

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    Dépôt d'une gerbe
    par la nièce de Camille Croué-Friedman

    Hommage a été rendu à Camille Croué-Friedman, dont la plaque apposée sur le mur de la basilique a été fleurie en présence de nombreuses personnalités et d'Hélène Aubertin, une nièce de la tante d'Amérique.

    Président de l'association, Gilles Aubert s'est plu à rappeler la vie de Camille et des actions en faveur de la basilique, malgré l'éloignement. Elle donna un vitrail en guise d'ex-voto, elle finança les chaises... et remis un chèque de 300 dollars en 1973 lors de la création de l'association.

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     Le chantier de restauration de l'édifice a été une véritable bouffée d'oxygène pour l'économie lorraine, comme l'a souligné Jacques Vermuth, le directeur de France-Lanord & Bichaton. « Tout n'est pas terminé, mais la ville assumera. Mais elle ne devrait pas assumer seule » a conclu le maire Luc Binsinger.

    [d’après L'Est Républicain, 02.06.2008]

     

  • Convivialité à la fête patronale de Les Thons

    Dimanche 18 mai 2008, la paroisse vosgienne de Les Thons (canton de Lamarche) fêtait son saint patron, saint Pancrace. Les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône se pressaient dans la petite église du XVIe s. riche d'une statuaire remarquable provenant en grande partie de l'ancienne église du couvent des cordeliers voisin.

    A l'issue de l'office de la Sainte-Trinité célébré par l'abbé Villaume, la paroisse a invité les participants à partager le verre de l'amitié. Cette "tradition", désormais bien établie dans tous les villages de la grande paroisse, permet à tous les chrétiens (mais aussi à tous ceux qui souhaitent s'y associer, croyant, pratiquant ou non !) de se retrouver dans une ambiance sympathique et d'échanger sur les événements de nos communautés rurales.

    Après la disparition des animations foraines qui égayaient naguère encore les places des villages, ces petits instants de convialité organisés par les croyants sont les derniers "vestiges" visibles des réjouissances profanes en l'honneur des saints patrons de nos paroisses. L'histoire se poursuit malgré les évolutions du monde...

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  • Sur les pas de Jeanne, de Domremy à Vaucouleurs

    UN PELERINAGE HISTORIQUE !

    Les 17 et 18 mai 2008 a eu lieu le 30ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, du village de naissance de Jeannette à la cité qui l'arma pour "aller bouter les anglois" et couronner le roi Charles à Reims.

    Le chapitre "Lorraine", placé sous le patronage de Saint Sigisbert (roi mérovingien et patron de la ville de Nancy), organise tous les ans depuis 1978 le désormais traditionnel pèlerinage sur les pas de Jeanne. 22 km séparent les deux cités johanniques.

    Outre les scouts fidèles à cette route de Domremy à Vaucouleurs, c'est plusieurs dizaines de pèlerins jeunes, adultes, familles qui ont pérégriné dans une ambiance recueillie et sympathique.

    La messe a été célébrée en l'église de Champougny par l'abbé Dufour, de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal et aumônier des Europa scouts de la IIIe Nancy. L'office a été animé par une remarquable chorale féminine qui interpréta de magnifiques chants grégoriens.

    C'est à l'instigation du colonel Valette d'Osia que le 17 mai 1982 différentes troupes guides et scouts d'Europe ont choisi d'accompagner les pèlerins du début pour la marche annuelle au pays de Jeanne d'Arc. Depuis, la fidèlité scoute n'a pas fait défaut ! Cette année encore, nombreux étaient-ils à participer avec foi, dynamisme et enthousiasme à ce 30ème pèlerinage. Bravo les jeunes !

    L'organisateur du pèlerinage (Jean-Marie Cuny, pour ne pas le citer !) fut chaleureusement fêté et remercié pour son action en faveur du maintien de la tradition et de la reconnaissance à notre Bonne Lorraine. Alors, à l'an prochain pour le 31ème pèlerinage des Lorrains entre Vosges et Meuse !

    Quelques photos de l'arrivée des pèlerins à Vaucouleurs :

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    Ci-contre la porte de France (XIVe s.), d'où est partie Jeanne pour la France, et la chapelle castrale (fin XIXe s.)

     

     

     

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    Grand vitrail du choeur de la chapelle castrale de Vaucouleurs :
    "Fille de Dieu, va à Vaucouleurs !"
  • Fête de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    La basilique de Saint-Nicolas-de-Port accueillait la foule des pèlerins en ce lundi de Pentecôte 13 mai 2008 à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et de la bénédiction de l'icône de saint Nicolas

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    En 1087, alors que la région de Myre en Lycie (Asie mineure) venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident.

    Une nuit, le saint apparu à deux prêtres de la ville de Bari, en Italie, et leur donna l'ordre d'organiser une expédition pour sauver ses reliques des mains des turcs. ils affrétèrent alors trois navires. Abordant à Myre, ils se rendirent en hâte dans l'église de saint Nicolas, enlevèrent la sainte relique et la chargèrent sur un des navires. Après avoir répandu les bénédictions du saint dans tous les ports où ils faisaient escale, les pieux pirates parvinrent à Bari où la population entière accueillit saint Nicolas. On construisit en son honneur une vaste basilique sous l'autel de laquelle on déposa les reliques.

    A Bari, le 9 mai, les chrétiens commémorent tous les ans cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. En Lorraine, à Saint-Nicolas-de-Port, le peuple fait de même mémoire de cet évènement, chaque lundi de Pentecôte.

    A Saint-Nicolas-de-Port, le culte de saint Nicolas est bien ancré et est toujours aussi vivace. C'est plus de 600 fidèles qui ont renoué avec la tradition en participant à la sainte messe puis à la procession à l'extérieur de la basilique.

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    La basilique était baignée de lumière et magnifiquement décorée avec des "mais", jeunes branchages fraîchement coupés ; ces derniers symbolisent dans l'Eglise d'Orient la présence de l'Esprit Saint... Et puis c'était aussi une vieille coutume en Lorraine que de décorer les maisons avec ces branchages le jour du 1er mai !

    La procession, qui suivit l'office concélèbré par plus d'une quinzaine de prêtres, n'avait pas été organisée depuis plus de 40 ans. C'est pourquoi, il ne fallait pas manquer l'événement : c 'est ainsi que notre ami Jean-Marie Cuny a pèleriné de Laneuvelotte jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port à pied, parcourant une vingtaine de kilomètres !

    Dans la procession avait pris place l'icône écrite par Jacques Valentin, iconographe lorrain. Elle fut solennellement bénie et consacrée à la fois par l'abbé Jacquot, recteur catholique de la basilique, et par le père Ilarion, prêtre orthodoxe.

    Ce fut une exceptionnelle journée placée sous le signe d'une foi intense et renouvelée. Parce que tradition signifie "transmettre"... Cette fête fut une véritable tradition vivante et intensément vécue par les pèlerins.

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    [Sources : paroisse de Saint-Nicolas-de-Port et Est Républicain - Clichés : Histoire & Patrimoine Bleurvillois]
  • La Revue Lorraine Populaire a son site internet !

     

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    Désormais, tous les lorrains (et les autres aussi, bien sûr !) qui aiment leur région peuvent aller "surfer" sur le nouveau site internet de La Revue Lorraine Populaire.

    On y trouve l'historique de la création de la revue régionaliste, on peut aussi s'abonner en ligne ou acquérir les anciens numéros. Et surtout, le visiteur pourra accéder à toutes les couvertures des numéros parus, les sommaires et, en prime, quelques éditoriaux de Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur !

    La Revue Lorraine, fondée en 1974 par Jean-Marie Cuny à Nancy, va donc à la rencontre de ses lecteurs et de tous ceux qui souhaitent découvrir agréablement l'histoire, les traditions, l'art, l'artisanat, bref tous ce qui fait la richesse de la Lorraine. Et que l'on retrouve tous les deux mois dans La Revue Lorraine Populaire !

    Alors à bientôt parmi les lecteurs de la RLP !

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