Le général Alain Petiot a été élu en qualité de membre titulaire de l'Académie de Stanislas, prestigieuse académie nancéienne.
Associé correspondant de l'Académie de Stanislas depuis 2004, le général Alain Petiot vient d'être élu membre titulaire de la société savante. Né en 1943, à Cousances-les-Forges (Meuse), le général Petiot, que sa carrière a mené un peu partout en France et à l'étranger, est un meusien de cœur, puisqu'il réside aujourd'hui à Abainville, près de Gondrecourt-le-Château. Ancien élève du lycée Poincaré de Nancy, de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr et de l'Ecole supérieure de Guerre, Alain Petiot a exercé des commandements dans différentes unités de l'Arme Blindée Cavalerie, en France et en Allemagne. Sa carrière en Europe a été interrompue par une affectation dans l'armée canadienne en qualité d'officier instructeur. Il a, par ailleurs, été chargé de différentes missions d'instruction dans l'armée française et, de 1994 à 1997, a occupé à Vienne, en Autriche, les fonctions de conseiller militaire de l'ambassadeur, chef de la représentation permanente de la France auprès de l'OSCE.
Passionné d'histoire, Alain Petiot a profité de son séjour dans la capitale autrichienne pour fouiller les archives de la Maison de Lorraine. Le fruit de ses recherches a nourri deux ouvrages : « Au service des Habsbourg » (Editions Messène) et « Les Lorrains et l'Empire », un dictionnaire biographique de ces Lorrains qui ont essaimé dans l'empire des Habsbourg. Le général Petiot a terminé sa carrière comme chargé de mission dans les services du Premier Ministre et au ministère de la Défense à la délégation aux affaires stratégiques. Bien que de retour à la vie civile, les questions de stratégie et de géopolitique alimentent toujours sa réflexion. C'est d'ailleurs vraisemblablement sur ce thème que portera son discours de réception qu'il lira en juin 2010. Il l'attaquera sous l'angle éthique « Le soldat entre Dieu et César » : c'est-à-dire les problèmes de conscience personnelle face au devoir d'obéissance.
Officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre national du Mérite, Croix d'honneur de la Bundeswehr et titulaire de Meritorious service Medal des USA, le général Petiot a trois fils qui, tous, ont embrassé le métier des armes.
Félicitations au nouvel académicien de Stanislas !
[d’après l’Est Républicain | 29.06.09]
Commentaires
Toutes mes félicitations pour cette nomination.......... mon père avait préparé l'X aussi à Poincaré à Nancy .... mais en 1928 !!!
En pleine crise généalogique je cherche un maximum d'informations sur les lorrains qui vivaient autour de mes ANTHOINE tant dans le Toulois que dans la région d'Athienville
Aussi je viens de découvrir l'existence de vos 2 livres et voudrais les acheter dans une librairie parisienne ...... est-ce faisable ?
Avec mes remerciements et mes salutations distinguées Josette ANTHOINE
bonjour,
vous pouvez vous adresser au musée lorrain à nancy (mail : shlml@orange.fr ) qui pourra vous renseigner sur la manière d'acquérir les ouvrages du général petiot qui sont parus voici déjà quelques années.
Pourriez vous transmettre ce message au général Alain Petiot ?
Etant impliqué dans la construction d'une réplique du fardier de Cugnot et de la publication d'un livre sur l'ingénieur et sur son oeuvre, j'ai pris connaissance dans votre livre "Les Lorrains et l'Empire" du curiculum vitae de Cugnot.
D'après Gribeauval,il avait inventé un fusil qui aurait été adopté par le Maréchal de Saxe. Il aurait donc servi la France avant de servir l'Autriche. Il était bien jeune, 23 ans à la signature de la paix. Auriez vous des précisions ?
Espérabnt de pas vous importuner,
Très sincèrement
Alain Cerf
Florida - USA
www.nicolascugnot.com
Monsieur, votre livre sur les Lorrains et l'Empire m'est devenu précieux et j'y retrouve toutes les familles rencontrées dans mes recherches
Par contre, je pense qu'il y a une petite erreur dans votre texte sur les RICHARD de BACOURT : Pierre-Marc-antoine n'est pas le fils de Nicolas RICHARD mais s'appelle Pierre-Marc ANTHOINE et est le fils de Marc ANTHOINE, le premier mari de Charlotte PARXEL
Je ne pense pas non plus qu'il fut militaire et qu'il soit mort en 1757, car des documents prouvent qu'il vivait au delà de cette date............
Respectueusement J. ANTHOINE
Que de souvenirs à BERLIN 1°Escadron (Cne PACHECO).
Félicitations pour votre brillante carrière.
Eugène Mouget Comptable à l'époque puis Adjudant d'escadron.