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loup

  • Queulot le loup

    Dans les Vosges, au cours du "grand hiver" de 1709, Louis, un jeune garçon découvre un louveteau à l'entrée de la ferme familiale. Il le confie alors à Catherine, une jeune fille du voisinage qui l'éduque et s'y attache profondément...

    Le temps passe. Catherine et le louveteau grandissent, les sentiments se dévoilent... et les problèmes surgissent !

    Entre une horde de loups menaçante, son amour pour Louis et l'inquiétude des villageois, comment agira la jeune fille ?

    Dans le contexte de l'histoire de cette époque, après les malheurs de la guerre de Trente Ans et la reconstruction de la Lorraine engagée par le duc Léopold, Bernard Mathieu, en remarquable conteur vosgien, offre à ses lecteurs une nouvelle bien ficelée et plaisante avec de nombreux rebondissements.

    Un bon ouvrage pour nos jeunes lecteurs.

     

    ‡ Queulot le loup, Bernard Mathieu, éditions Amalthée, 2017, 80 p. (11 €).

  • Sous le regard du loup

    Un paisible village vosgien attire journalistes et chasseurs, curieux de tout poil et de la France entière. Le loup serait de retour... Seule Marie, clairvoyante étudiante, prouvera qu'il ne faut pas craindre la nature mais bien la bêtise humaine.

    Claude, paysan de la plaine des Vosges, découvre dans l'un de ses parcs des brebis égorgées. Commence alors une histoire qui va ébranler la France entière en cette année 1977. Partout on glose sur "la nouvelle bête du Gévaudan" qui deviendra vite "la Bête des Vosges". Et l'affaire prend bientôt un tour politique car non loin, dans son vaste domaine de Valdigny vit un mystérieux châtelain redouté des chasseurs.

    Marie, fille de Claude et étudiante en philosophie à Nancy, milite pour le respect de la nature qu'elle aime tant. A l'acharnement masculin contre l'animal incriminé, elle oppose la bienveillance féminine.

    Le Vosgien Gilles Laporte revisite, pour notre plus grand plaisir, la fameuse affaire de la "Bête des Vosges" qui défraya la chronique à la fin des années 1970.

     

    ‡ Sous le regard du loup, Gilles Laporte, Presses de la Cité, 2016, 381 p. (19 €).

  • Sous le regard du loup

    Loup y es-tu ? Un paisible village vosgien des environs de Portieux attire journalistes et chasseurs, curieux de tout poil et de la France entière. Le loup serait de retour... Seule Marie, clairvoyante étudiante, prouvera qu'il ne faut pas craindre la nature mais bien la bêtise humaine.
     
    Claude, paysan de la plaine vosgienne, découvre dans l'un de ses parcs des brebis égorgées... Commence une histoire qui va ébranler la France entière en cette année 1977. Partout on glose sur "la nouvelle Bête du Gévaudan", sur "la Bête des Vosges" ! Et l'affaire prend bientôt un tour politique car non loin, dans son vaste domaine de Valdigny (Hadigny-les-Verrières ?), vit un mystérieux châtelain pas très fréquentable.
     
    Marie, fille de Claude et étudiante en philosophie à Nancy, milite pour le respect de la nature qu'elle aime tant. A l'acharnement masculin contre l'animal incriminé, elle oppose la bienveillance féminine.
     
    Entre roman "historique" et actualité vosgienne marquée par le retour en force du loup, ce plaisant opus de Gilles Laporte nous pose la question de l'éternel rapport de l'homme avec la nature.
     
    ‡ Sous le regard du loup, Gilles Laporte, Presses de la Cité, 2016, 360 p. (19 €).

  • La forge au Loup

    Au début du XXe siècle, Hermine, douce épouse délaissée, va s'émanciper au fil des ans en reprenant les rênes de la prospère fabrique de boulons de la vallée de la Meuse, la forge au Loup.

    Roman écrit à un moment où les Ardennes, pays métallurgique par excellence, étaient frappé par la crise, l'auteur y conte l'histoire d'une boulonnerie et de deux "dames de fer". Pour laisser une trace de cette passion ardennaise.

    A travers cette histoire romanesque, notre auteur fait revivre l'âge d'or du département quand les boulonniers de la vallée de la Meuse travaillaient notamment pour l'édification de la Tour Effel. On revisite des lieux symbolique de cette épopée industrielle : les Hauts Buttés, l'abbaye de Laval-Dieu à Monthermé, les rives de la Semoy, Dinant... On y découvre également la vie quotidienne des humbles avec les recettes de la cuisine régionale !

    Histoire de femmes aussi. L'économie locale reposait également sur les épaules des Ardennaises qui faisaient montre d'une exceptionnelle capacité de résistance à un destin décidé d'avance, aux injustices ou à l'occupation ennemie...

     

    ‡ La forge au Loup, Françoise Bourdon, Presses de la Cité, 2015, 420 p. (19 €).

  • Le retour du loup en Lorraine

    loup lorraine.jpgLe loup devrait faire un retour remarqué en Lorraine dans les prochaines années... Ce prédateur naturel que l'homme s'évertua à chasser jusqu'au dernier, avait totalement disparu du territoire lorrain dans les années 1930. Remontant progressivement du sud de la France, le loup est classé parmi les espèces protégées. Il est considéré comme indispensable au bon équilibre des milieux naturels que sont nos forêts lorraines.

    Prédateur "intelligent" des chevreuils, cerfs et sangliers, son mode de vie en fait un régulateur environnemental qui peut devenir un allié des écologistes et amoureux de la nature, mais aussi des éleveurs et des chasseurs, tous inquiets du devenir de notre terre.

    Nul doute que la présence future du loup dans nos forêts et campagnes lorraines va réveiller de vieux réflexes et des peurs ancestrales. L'objectif de cet ouvrage est de raconter l'histoire du loup, d'aider ainsi à une meilleure connaissance de ce canidé magnifique et fascinant - dont sont issues toutes les races de chiens -, pour comprendre comment anticiper ou prévenir d'éventuels dégâts et, surtout, pour préparer les habitants de nos territoires à une cohabitation sereine.

     

    >> Le retour du loup en Lorraine, Jean-Luc Valérie, éditions Gérard Louis, 2010, 123 p., ill. (22 €).

  • Le loup aux portes de la Lorraine...

    En mai dans l'Ain, un loup a été tué accidentellement sur une route. L'implantation durable du prédateur dans le Jura puis les Vosges est probable. Reste à savoir quand.

    loup.jpgDurant plusieurs mois en 1994, un loup a défrayé la chronique dans la plaine des Vosges. Un loup ! Le retour du carnivore dans ce département qui n'avait pas oublié la saga de la « Bête des Vosges » en 1977, a immédiatement réveillé toutes les appréhensions, alimenté les phobies les plus ridicules, stimulé une sorte d'hystérie collective et stupide. Jusqu'à ce que l'on découvre le cadavre de la « Bête » de Senonges en janvier 1995 enterré dans un massif forestier proche de Vittel. La balle d'un chasseur anonyme et entendant le rester, a scellé le sort fugace du canidé. Quelque temps plus tard, la dépouille confiée au Muséum d'histoire naturelle de Paris a livré ses secrets, mais sans engendrer toutefois le battage médiatique qui a accompagné l'aventure vosgienne de l'animal au quotidien. Dommage, car l'autopsie a démontré que cet Ysengrin, garou solitaire, était d'origine italienne.

     

    Ce pionnier était vraisemblablement issu de la même communauté que celle qui a bâti une première tête de pont dans le Mercantour, avant de coloniser les Alpes et déclencher un casus belli avec l'activité pastorale en montagne. Le loup gris de Senonges était donc un éclaireur. Le signe avant-coureur d'une possible expansion de l'espèce vers le nord puisque ses arrières semblent désormais assurés sur l'arc Alpin. En mai dernier, en pays de Gex dans l'Ain, sur le piémont sud de la chaîne du Jura, un loup adulte a été retrouvé gisant sur une route, victime du trafic comme le sont chaque année des dizaines de milliers d'animaux sauvages dans l'Hexagone.

     

    La nouvelle n'a pas du tout étonné ceux qui suivent de près l'évolution du prédateur en France. Comme Eric Marboutin, ingénieur à l'Office national de la faune sauvage (ONCFS) : « On peut s'attendre à une remontée du loup vers le nord, mais personne ne peut fixer d'échéancier », souligne le spécialiste.

     

    En raison de la continuité forestière entre les massifs jurassiens et alpins, l'horizon de conquête est apparemment favorable « mais on ne maîtrise absolument pas ce qui détermine la direction que prennent les animaux. On manque de connaissances sur cette partie de la biologie de l'espèce que l'on appelle la dispersion, mais on sait que le loup est capable d'accomplir plusieurs centaines de kilomètres quand il quitte sa meute de naissance pour aller s'installer ailleurs ».

     

    Depuis 1998, à partir des Alpes, le canidé a prouvé sa capacité à s'adapter et se maintenir en débarquant dans le massif central et même dans les Pyrénées orientales ! « Ce sont pourtant des zones difficilement accessibles puisqu'il lui a fallu franchir le couloir rhodanien », ajoute Eric Marboutin.

     

    Mais, malgré tous les obstacles, les polémiques, le terrain hostile, les coups de fusils clandestins et autres pièges ou poisons, le loup rital est têtu. Forte de 180 individus en France, sa population est viable, du moins si l'homme ne l'éradique pas.

     

    Dans ce cas, sa présence dans les Vosges et le Jura est pour demain.

     

    [d’après l’Est Républicain | 05.06.09]

  • La « Bête des Vosges », 32 ans après

    Un film, diffusé sur France 3 ce samedi 4 avril, fait l'autopsie de cette rumeur de plus de 30 ans qui a marqué les esprits des Vosgiens.

     

    bête des vosges.jpgLe mythe du loup a fait recette depuis des millénaires, faisant surgir à chaque apparition de la bête, les mêmes peurs ancestrales de l'inconnu, de l'irrationnel.

     

    Au printemps 1977, les Vosges et même la France n'ont pas échappé au phénomène quand la « Bête des Vosges » a fait parler d'elle. Moutons, génisses et taurillons ont succombé sous ses crocs. Le nombre impressionnant de ses victimes a mis toute une région en émoi avant que le pays tout entier ne frémisse à son tour devant l'intelligence de l'animal qui savait déjouer tous les pièges. Malgré la mobilisation de l’armée, des forestiers et des lieutenants de louveterie…

     

    Certains ont « vu » la bête, la définissant entre chien et loup mais de toutes façons « énorme », d'autres ont essayé de l'abattre, d'autres ont réussi quelques clichés flous qui ont fait le choc dans les hebdomadaires. Puis soudain, tout s'est arrêté, plus de traces relevées par les forestiers, plus de troupeau décimé, plus de promeneurs apeurés.

     

    Le film mêle des images d'archives, des extraits de la presse locale et nationale qui avait trouvé là la meilleure des matières par ses rebondissements, l'implication des hommes et des autorités, et des images d'aujourd'hui, toutes tournées entre... « chien et loup », avec brouillard et arbres décharnés. Le réalisateur a aussi pris l'avis de spécialistes, comme ce vétérinaire qui penche pour la version « chien », retrouvé les témoins de l'époque ou encore les journalistes qui avaient couvert l'événement.

     

    Au delà du faits divers, le réalisateur a mis le doigt sur les dérives qui accompagnent les peurs populaires. Un allemand propriétaire d'un grand domaine dans la région de Rambervillers, d'où il avait exclu les chasseurs, en a fait les frais.

     

    Comme pour celle du Gévaudan, on n'en sait pas plus sur la « Bête des Vosges » après cinquante minutes de film. L'animal a gardé tout son mystère. On est certain de sa férocité, de son intelligence presque humaine, ce qui a alimenté la rumeur d'une bête « télécommandée ». On finirait presque par douter de son existence réelle, comme si le temps en avait fait une chimère, une histoire que l'on raconte pour faire peur aux enfants...

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.04.09]