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La vie en Lorraine - Page 64

  • Les Lorrains aiment la Lorraine

    Les Lorrains veulent défendre leur région contre les critiques de l'extérieur. L'étude commandée par le Conseil Economique et Social de Lorraine, bat en brèche les idées reçues.

     

    Les plus optimistes la qualifient de « brouillée ». Les plus pessimistes - « ou les plus lucides » s'interroge Roger Cayzelle - la considèrent « grise, terne et sans relief ». Soit. Au-delà des sempiternels lieux communs véhiculés par l'histoire, l'inconscient collectif ou le vécu, la récente étude commandée par le Conseil économique et Social sur l'image de la Lorraine bat en brèche un certain nombre d'idées reçues. Fruit de nombreuses heures d'auditions et de discussions avec les habitants des quatre départements de Lorraine, le travail, réalisé sous la direction du sociologue Jean-Yves Trepos, met le doigt sur un certain nombre d'éléments presque inattendus, sinon inédits.

     

    drapeau lorraine.pngD'où il ressort que les 670 représentants de l'échantillon - sans « notables » - se regroupent autour d'une idée majeure : l'envie de défendre leur région. Presqu'une déclaration d'amour. « En privé, ils veulent bien admettre que la Lorraine présente un certain nombre de handicaps tel que le climat » résume le président du CES, « mais ils ne veulent pas qu'on leur rabâche de l'extérieur, au contraire, ils sont prêts à agir pour la défendre ».

     

    Presqu'une réaction d'amour-propre, qui s'inscrit en faux contre l'idée trop généralement reçue d'une population caressée par le fatalisme d'habiter un périmètre froid, balayé par la crise, peu envié des régions voisines. Ce que l'étude résume par une « capacité à se dresser contre les stigmatisations à propos de la météo, de la mono industrie, de l'attractivité, des qualifications et du déficit identitaire ».

     

    Fiers d'être Lorrains, ou pas loin. Un sentiment particulièrement défendu par les plus jeunes, contrastant avec les plus âgés, « plus sensibles à l'idée du déclin régional et plus refermés sur eux-mêmes ». « La preuve, ils sont même assez nombreux à considérer que notre région possède de véritables atouts touristiques » illustre le président. Ils se définissent comme « fiers d'être porteurs de valeurs populaires tels le courage et la solidarité » note Jean-Yves Trepos. La séparation en deux sous-ensembles (Vosges-Meuse face à Moselle-Meurthe-et-Moselle) ne suffit pas à taire un élan collectif des sondés pour une invitation à un apaisement des querelles. Le sociologue résume la substance : « Arrêtez de vous chamailler, définissez un projet politique majeur ».

     

    Telle qu'elle ressort de l'étude, l'information est clairement affirmée : la population est lasse des gué-guerres de tranchée entre les métropoles régionales Nancy et Metz. Alors, Messieurs les élus, au travail !

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.03.09]

  • A propos de la réorganisation territoriale : « L'Alsace-Lorraine a disparu » déclare François Roth

    Universitaire, historien et politologue, spécialiste de la Lorraine, François Roth doute que la fusion envisagée entre l’Alsace et la Lorraine « aille très loin ».

    françois roth.jpgProfesseur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Nancy 2, François Roth va publier prochainement un ouvrage sur « L'Alsace-Lorraine, histoire d'un pays disparu ».

     

    - Une nouvelle Alsace-Lorraine, ça sent un peu la guerre de tranchées ?

     

    - Vous avez raison de dire « nouvelle » parce que si une entité était créée regroupant les deux régions administratives actuelles, ce serait une nouvelle Alsace-Lorraine. L'Alsace-Lorraine historique n'est pas celle-là. Elle ne comprenait que les trois départements du Bas-Rhin, Haut-Rhin et Moselle, annexés par l'empire allemand en 1871. Elle a disparu en 1918 même si elle reste présente dans les mentalités et dans l'espace public. Les Mosellans parlent d'ailleurs plus volontiers de l'Alsace-Moselle.

     

    - Il en reste des traces ?

     

    - Evidemment, il reste le droit local alsacien-mosellan, le régime concordataire et une école publique un peu confessionnelle, ou des régimes de remboursements et de retraites réputés plus avantageux qu'en « France de l'intérieur »...

     

    - Cette fusion des deux régions est possible selon vous ?

     

    - Il faudrait l'accord des élus et des populations, cela me paraît très difficile pour la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et les Vosges qui n'ont jamais appartenu à l'Alsace-Lorraine historique, et même le pays de Metz serait réticent à mon avis. Se poserait tout de suite le problème de la capitale régionale, qui ne pourrait être que Strasbourg, c'est-à-dire une capitale très décalée géographiquement et qui serait perçue comme très alsacienne. Il faudrait également concilier deux législations. Et je n'exclus pas le problème politique, puisque la région pourrait basculer à droite et je vois mal les élus lorrains actuels – de gauche - soutenir cette fusion...

     

    - Est-ce qu'elle serait utile ?

     

    - Un peu plus de 2,3 millions de Lorrains et un peu plus de 1,8 million d'Alsaciens, ça ne fait tout de même pas une grande région comparée aux régions allemandes. Ce pourrait être une étape avant la fusion des quatre régions du Nord-Est mais ça me paraît bien improbable de faire cette réforme sans soulever des tempêtes !

     

    - Nicolas Sarkozy peut l'imposer ?

     

    - Je le vois mal engager une réforme comme ça en deuxième partie de quinquennat alors qu'il va sortir essoré de la crise... Je ne pense pas que tout ça aille très loin.

     

    - Mais le problème existe ?

     

    - Le problème de la réforme des régions est ouvert depuis 15 ou 20 ans... Tout le monde est d'accord pour dire que nos régions sont trop petites mais dès qu'on parle de fusion plus personne n'est d'accord... Et dans l'hypothèse qui nous occupe, les difficultés sont politiques mais aussi psychologiques et culturelles ! Les Alsaciens n'ont d'ailleurs jamais revendiqué d' « annexer » la Lorraine. La vraie région utile pour eux serait de réunir l'Alsace, le Bade-Wurtemberg et le pays de Bâle. Mais avec la Suisse, c'est encore plus compliqué !

     

     

     

     

    Pour Christian Pierret, ancien député de Saint-Dié, c’est « une chance pour les Vosges »

     

    christian pierret.jpgL'identité des Vosges est très forte. Paradoxalement, l'intégration du département dans un ensemble plus vaste, regroupant Alsace et Lorraine pourrait la renforcer, analyse Christian Pierret, ancien maire et ancien député des Vosges. « Je pense qu'il y a une chance pour les Vosges. Même avec la fusion avec l'Alsace, Saint-Dié-des-Vosges resterait la capitale économique de tout le massif vosgien, la ville la plus importante. Actuellement, les régions françaises sont trop petites à l'échelle européenne (…) ».

     

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 25.02.09]

  • Vaucouleurs : l’épopée johannique revisitée

    Jeanne d'Arc reste dans les cœurs des lorrains, et pour toujours, l'enfant du pays qui sauva la France. La reconstitution historique de son départ a été revécue à Vaucouleurs, 580 ans après, dans une émouvante ferveur.

     

    jeanne à la porte de france.jpgÉcuyère émérite, Jeanne a pris un nouveau départ ce dimanche 22 février, de Vaucouleurs, pour une chevauchée fantastique qui remonta les siècles jusqu'en 1429. La reconstitution historique de cette épopée glorieuse a attiré, comme chaque année, la population locale sur les hauteurs de la cité, autour de la porte de France, vestige préservé de l'ancienne citadelle.

     

    Revêtus de pieds en capes d'étoffes chamarrées, empruntées à cette période de la fin du Moyen-Âge, les participants ont brossé en plusieurs tableaux la vie à cette époque de la royauté ballottée par les turbulences de la Guerre de Cent Ans. À la tête d'une escorte mise à disposition par le capitaine Robert de Baudricourt, Jeanne rejoindra Charles VII à Chinon. La suite est connue de tous les écoliers. À la tête d'une petite armée, elle délivre Orléans, fait sacrer Charles VII à Reims, mais ne parvient pas jusqu'à Paris, est capturée à Compiègne et remise aux Anglais. Elle sera déclarée hérétique par le tribunal de Rouen et brûlée vive en 1431.

     

    Toute la journée, le cœur de ville a vibré aux sons des ménestrels qui ont donné le ton musical à cette joyeuse animation.

     

    départ jeanne d'arc.jpgPour se désaltérer, la cervoise et l'hypocras étaient de circonstance. Un vigneron du Puy-en-Velay a remis au goût du jour cette vieille recette de vin rouge ou blanc composée à base de miel, épices, orange et rose. Sous un chapiteau, les visiteurs qui voulaient repartir avec un souvenir avaient le choix entre des cartes postales, des ouvrages johanniques et les moulages en plâtre de synthèse du Vosgien de Soulosse-sous-Saint-Elophe, Daniel Schmitt.

     

    Avant de quitter ce lieu chargé d'histoire, une visite commentée à l'aide de baladeurs individuels dévoilait la face cachée du culte de Jeanne pendant la Grande Guerre. L'occasion de mieux comprendre l'engouement pour notre héroïne nationale qui s'amplifia après la défaite de 1870. Jeanne « sainte de la frontière » était alors devenue le symbole patriotique de la Revanche.

     

    [d’après l’Est Républicain | 23.02.09]

  • Tradition lorraine : la bière de Saint-Nicolas-de-Port renaît

    Les Brasseurs de Lorraine, en collaboration avec le Musée de Saint-Nicolas-de-Port, ont remis la mythique boisson en bouteille. Elle sera présentée au Salon de l'Agriculture.

     

    Ils avaient déjà œuvré ensemble pour la Duchesse de Lorraine, bière sortie à l'occasion des 250 ans de la place Stanislas. Les Brasseurs de Lorraine (Pont-à-Mousson) - la plus importante des micro-brasserie de la région (2.000 hectolitres par an) - et le Musée de Saint-Nicolas-de-Port ont de nouveau collaboré pour sortir un breuvage qui risque de cartonner : la bière de Saint-Nicolas, en hommage aux Grandes Brasseries du même nom, créées en 1930 et définitivement fermées en 1985, une douzaine d'années après leur rachat par Stella Artois.

     

    benoît taveneaux bière st nicolas.jpg« Les plus grandes brasseries françaises ont été lorraines - Champigneulles, Tantonville, Bar-le-Duc, Maxéville, Vézelise ou encore Amos, à Metz, et Ville-sur-Illon, dans les Vosges - et pour Saint-Nicolas, cette nouvelle production est tout simplement une renaissance », commente Benoît Taveneaux.

     

    C'est lui, le président du Musée de Saint-Nicolas (créé en 1988), qui a eu cette lumineuse idée. « Comment ? En apprenant que le nom ‘bière de Saint-Nicolas’ n'était plus protégé. Nous l'avons donc déposé à l'INPI (Institut national de la propriété intellectuelle) et nous le détenons donc pour dix ans. Nous avons souhaité travailler avec les Brasseurs de Lorraine parce que nous les connaissons, ils participent aux activités du musée. De plus, ils possèdent un réseau de distribution très étendu. Le musée touchera des royalties sur les ventes mais ce n'est pas le plus important. Ce sera la cerise sur le gâteau. Non, ce que nous désirions surtout, c'est conserver le patrimoine intellectuel lorrain ».

     

    Disponible en bouteilles de 33 centilitres mais aussi en fûts de 5, 10 et 30 litres, la bière de saint-Nicolas sera présentée mardi prochain à Paris lors de la traditionnelle journée lorraine du Salon de l'Agriculture (21 février-1er mars), puis aux professionnels au Musée de Saint-Nicolas, le 12 mars, à 19 h. Musée où elle sera ensuite servie en exclusivité aux visiteurs.

     

    A la fois tendance et rétro, l'étiquette représente un coq rouge - logo de la bière de Saint-Nicolas à sa grande époque - et un verre style ancien pot. La contre-étiquette est illustrée par une photo de l'une des magnifiques cuves de l'ancienne brasserie portoise. « Elle ressemble à la bière de l'époque », note Régis Bouillon, l'un des deux patrons des Brasseurs. « Ambrée, de fermentation haute, avec deux malts différents et non filtrée ». « La Lorraine est une terre de bières », souligne Jean-François Drouin, l'autre brasseur. « Et nous avons fait le constat qu'à part Champigneulles, qui appartient à des Allemands, il n'y avait plus rien. Avec ce projet, qui mêle entité économique et musée, nous avons voulu reconquérir, ne pas tout abandonner au passé. Nous faisons revivre une espèce de fantôme ».

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.02.09]

  • Un militaire vosgien tué en Afghanistan

    Le capitaine Patrice Sonzogni, 45 ans, est né à Saulxures-sur-Moselotte, dans les Vosges. Cet officier du 35ème régiment d'artillerie de Tarbes accomplissait sa dernière mission lorsqu'il est tombé sous les balles d'un taliban mardi 11 février.

     

    capitaine patrice sonzogni.jpgLe capitaine Patrice Sonzogni, était né à Saulxures-sur-Moselotte, près de Remiremont. Il a vécu en Lorraine jusqu'à l’âge de sept ans, avant de suivre son père qui a successivement travaillé chez Peugeot à Sochaux puis à Mulhouse.

     

    Le capitaine Patrice Sonzogni, qui a été tué le 11 février en Afghanistan, avait 45 ans. Il était marié et père de deux filles. Il était une figure du 35ème régiment d'artillerie parachutiste de Tarbes, au sein duquel il a servi pendant plus de vingt ans.

     

    Engagé le 1er janvier 1983, comme sous-officier, il est affecté au 35ème RAP en mars 1984, au sein duquel il effectue deux séjours en Centrafrique comme chef de pièce. En 1989, il rejoint l'équipe CRAP (commando de recherche et d'action dans la profondeur) de son régiment et participe à ce titre à la première guerre du Golfe (opération Daguet) en 1991. Lors de l'offensive terrestre, il pénètre sur le territoire de l'Irak le 24 février. Blessé, il est rapatrié sanitaire le 28 février 1991.

     

    En 1992, il est muté au 1er Régiment d'artillerie à Montbéliard comme adjoint au chef d'équipe d'observation dans la profondeur (EOP) et il est promu adjudant en 1993. Il effectue un premier séjour en ex-Yougoslavie avant de revenir au 35ème RAP, en 1996. Il repart alors en Centrafrique, puis, à deux reprises, en Bosnie, comme chef d'équipe des commandos parachutistes (GCP, le nouveau nom des CRAP). Adjudant-chef, puis major, il est envoyé au Kosovo fin 2000, où il dirige une équipe de liaison et d'observation.

     

    En août 2001, il est nommé dans le corps des officiers des armes au grade de lieutenant puis il occupe la fonction de Chef d'équipe des commandos parachutistes. Il effectue de nouveau plusieurs séjours dans les Balkans (Kosovo, Macédoine). Il se spécialise dans le renseignement avant d'être promu capitaine en 2005. Pendant trois ans, il commande la Batterie d'acquisition et d'instruction du régiment.

     

    Il est désigné pour effectuer une mission en Afghanistan le 23 novembre 2008 où il servait au sein de l'armée nationale afghane.

     

     

    Il était décoré de la Légion d'honneur.

     

    RIP

     

    [source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]

  • Fédération des sociétés savantes des Vosges : la résurrection

    Le 7 février dernier, à Epinal, plusieurs responsables d'associations et sociétés savantes du département des Vosges se sont réunis afin de redonner vie à la fédération des sociétés savantes du département qui était en sommeil depuis de longues années.

     

    jp rothiot federation stes savantes vosges.jpgLa fédération s'est dotée de nouveaux statuts pour mener à bien de nouveaux objectifs :

     

    - péreniser les Journées d'études vosgiennes organisées annuellement

    - garantir une meilleure lisibilité aux actions des différentes associations et sociétés savantes des Vosges

    - faciliter la publication des actes des Journées d'études ainsi que l'organisation de projets départementaux (manifestations autour du patrimoine, colloques...)

     

    jp rothiot.jpgUne vingtaine d'associations venues de tout le département ont montré combien le désir de s'investir au sein de cette fédération était réel. Un conseil d'administration provisoire a été installé et un bureau a été élu. Le président : Jean-Paul Rothiot, le 1er vice-président : Jean-François Michel, le 2ème président : Pierre Heili, secrétaire : Isabelle Chave, secrétaire adjoint : Jean-Claude Fombaron, trésorier : Jean-Marc Lejuste, trésorier adjoint : Xavière Joudrier.

     

    Ces personnes sont issues des associations membres fondateurs de la fédération : la société d'émulation des Vosges, la société philomatique vosgienne, la société d'histoire locale de Remiremont et de sa région, l'association du Vieux-Châtel, le groupe "histoire" de l'association des amis de la bibliothèque municipale de Senones, l'association Saône Lorraine.

     

    Cette fédération des sociétés savantes est ouverte à toutes les associations du département des Vosges qui ont pour objet l'étude historique et/ou géographique de leur territoire, ainsi que la défense et la promotion du patrimoine. Plus les associations seront nombreuses à rejoindre la fédération départementale, plus elle pourra mieux faire connaître l'histoire et la richesse patrimoniale des Vosges.

     

    >> Renseignements auprès de M. Jean-Paul Rothiot, président provisoire de la fédération : jp.cl.rothiot@orange.fr

  • Bitche va accueillir le 16ème bataillon de chasseurs

    insigne 16e BCP.jpgSelon le ministère de la Défense, le 16ème bataillon de chasseurs basé à Saarburg (Allemagne), reliquat des Forces Françaises stationnées en Allemagne (FFA) depuis la Seconde Guerre mondiale, sera rapatrié à Bitche (Moselle). Il remplacera le 57ème  régiment d'artillerie dissous en 2010.

     

    Il s’agit d’un début de compensation pour la Lorraine après l’annonce de la disparition de plusieurs unités dans la région à échéance 2011. D’autres villes lorraines – Dieuze, Metz, Commercy, etc. - attendent avec impatience l’arrivée de nouvelles unités ou de nouveaux services de la Défense.

     

    Par ailleurs, Strasbourg s’apprête également à accueillir dès cette année un bataillon allemand appartenant à la Brigade Franco-Allemande. C’est plus de 600 hommes qui s’installeront à Strasbourg-Illkirch en lieu et place du 1er régiment de génie dissous.

     

    Enfin, le 3ème régiment de hussards, un des deux régiments français de la Brigade franco-allemande, sera dissous après 2012 et remplacé par une autre unité mais basée en France. Quant au 110ème régiment d'infanterie, l'autre régiment français de la Brigade franco-allemande, il restera stationné en Allemagne, à Donaueschingen.

     

     

    [AFP | 07.02.09]

  • Les clochers de Meuse s’exposent

    Jalonnant les paysages de Meuse, les clochers, incontournables sémaphores de nos campagnes, se retrouvent figés dans la céramique vernie d'Armand et Anna-Maria Guillaume.

     

    clocher avioth.jpgClochers de nos villages, à l'ombre desquels se rassemble depuis toujours la vie de la France profonde. Immanquables amers, signalant la présence lointaine d'un hameau blotti au creux des vallons... Les clochers et leurs hôtes, messagers des évènements heureux ou porteurs de terribles nouvelles, résonnant d'alléluias et d’angélus ou sonnant le tocsin...

     

    Une œuvre encore inachevée, un peu dingue, qui à terme, sera riche de 580 pièces, dessinant un itinéraire original au travers de nos plaines et collines. Aucun risque de tomber dans l'esprit de clocher, il faut avouer que ce projet original ne porte pas à la rivalité de clocher, puisque chacun, au final, y trouvera son compte...

     

    Projet 100 % Meuse qui lisse en miniatures tous les intérêts de clocher... On peut découvrir cette exposition originale de ces clochers en céramique de cet improbable survol meusien à l'Hôtel du Département de la Meuse.

     

     

    Reproduction de clochers de Meuse en céramique émaillée. Exposition à l’Hôtel du département de la Meuse. Entrée libre. Ouvert du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et dimanche de 14 h à 18 h.

  • Mercedès Guingot, une darnéenne de coeur

    En marge de l'exposition présentée au Musée d'Art Ancien et Contemporain d'Epinal qui rend hommage à la dynastie des artistes vosgiens, Louis, Henri et Mercedès Guingot, Darney se souvient avec nostalgie de l'épouse d'Henri Guingot, Mercedès Stouls, née à Saint-Dié.

     

    oeuvre de mercedes guingot.jpg
    Le Verseau, oeuvre de Mercedès Guingot [cliché Vosges Matin]

     

    Les parents de Mercedès sont arrivés à Saint-Dié à la fin du XIXe siècle et c'est là qu'elle à vu le jour et qu'elle rencontra son futur mari Henri Guingot, qui réalisa les décorations des stalles de la cathédrale du diocèse.

     

    Mercedès s'attacha à Darney en venant voir son frère Joannes Stouls, agent EDF, installé dans le chef-lieu de la Vôge. Une fois devenue veuve, elle s'installera en Bretagne mais revenait régulièrement à Darney plusieurs fois par an pour y pratiquer son art. Elle aimait installer son chevalet dans les endroits les plus typiques du bourg.

     

    Elle organisa des expositions estivales dans les Vosges, en 1978 à Vittel, en 1979 à Epinal où le public appréciait particulièrement ses encres de Chine, ses gravures, ses collages et ses aquarelles. En 1986, elle choisit la salle des fêtes de Darney pour présenter une soixantaine de grands tableaux représentant notamment les signes du zodiaque, mais aussi la série des saints rappelant l'imagerie ancienne.

     

    Voilà une belle occasion d'aller découvrir (ou redécouvrir) les oeuvres de Mercedès Guingot ainsi que celles de son époux et de son beau-père.

  • Le 1er Tirailleurs d'Epinal en mission au Liban

    1er tirailleurs épinal.jpg

     

    [source : Vosges Matin]

  • Neufchâteau : inauguration d'une stèle à la mémoire des gendarmes tués le 25 janvier 2008

    gendarmes neufchâteau.jpg

  • Mgr Guilllaume, évêque émérite de Saint-Dié, a ordonné des prêtres dans l’Yonne

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    Mgr Guillaume au milieu des nouveaux prêtres à l'issue de la cérémonie [cliché ©FSSP]

     

     

     

    Samedi 6 décembre 2008, jour de la fête de saint Nicolas, en l’église paroissiale de Brannay (Yonne), Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié - venu tout exprès de l’abbaye de Blauvac où il vit sa retraite - a ordonné prêtre un séminariste de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, et a conféré le sous-diaconat à trois jeunes dominicains de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier, de Chéméré (Mayenne).

     

    Brannay est le siège de la Maison de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre pour la France.

     

    Lorsqu’il était encore évêque de Saint-Dié, Mgr Guillaume avait installé des prêtres de la Fraternité à Epinal. Ces prêtres desservent actuellement l’église Saint-Antoine d’Epinal et assurent également l’aumônerie des troupes Europa scouts de Nancy et Epinal. Bleurville avait eu l'occasion de les accueillir à l'ancienne abbatiale Saint-Maur en juillet dernier lors d'un camp de vacances qu'ils animaient avec de jeunes séminaristes français et étrangers.

     

    Les anciens diocésains vosgiens de Mgr Guillaume ont toujours plaisir à avoir des nouvelles de leur ancien évêque. Et ils constatent avec joie que Monseigneur poursuit avec constance son ministère pastoral, au service de l'Eglise, même pendant sa retraite !

     

     

    mgr guillaume à brannay.jpg
    Mgr Guillaume lors de la procession d'entrée [cliché ©FSSP]
  • La Lorraine, 3ème région la plus riche de France !

    Surprise à la lecture de « L'argent des Français » qui vient de paraître : derrière Saint-Barth, Sainte-Marguerite, petite commune vosgienne proche de Saint-Dié, dans les Vosges est nº 2 au hit-parade. La Lorraine est la troisième région française la plus riche derrière l'Ile-de-France et le Val-de-Loire…

     

    ferme sainte-marguerite.jpg« Tout le monde peut le vérifier ! », s'exclame Jacques Marseille qui, avec les services du magazine « Le Point » a dépouillé les déclarations fiscales des 36.000 communes de France, pour nourrir un livre qui fait déjà grand bruit, « L'argent des Français, les chiffres et les mythes » (Perrin, 386 pages, 20 €). L'objectif de l'historien de l'économie était de comprendre, données incontestables à l'appui, les relations qu'entretiennent les Français avec l'argent. « L'argent ne fait pas de bruit, le bruit ne fait pas de bien... Tous ces poncifs populaires ont la vie dure », dit-il. Et pour illustrer son propos, il a dressé la carte des 152 communes « les plus riches », celles plus précisément où résident les foyers fiscaux déclarant plus de 300.000 € de revenus.

     

    Assez logiquement, 36,8 % des 41.262 foyers fiscaux les plus riches de France vivent dans le 16ème arrondissement de Paris, 61 % à Paris et si l'on ajoute la ville de Neuilly-sur-Seine, ce sont 84,6 % des riches de France qui se concentrent dans les quatre arrondissements parisiens (6e, 7e, 8e et 16e) et la célèbre commune d'Ile-de-France, naguère dirigée par Nicolas Sarkozy.

     

    Mais c'est à Saint-Barthélémy, aux Antilles, que se trouvent les foyers déclarant les plus hauts revenus : 1.340.316 € en moyenne pour 27 foyers fiscaux déclarant plus de 97.500 €. En deuxième position, surprise : c'est Sainte-Marguerite, dans les Vosges, qui se place avec 13 foyers fiscaux qui ont déclaré en moyenne 1.215.488 €.

     

    Si aucune ville, ni aucun village de Franche-Comté ne figurent dans ce hit-parade, les Vosges comptent une deuxième commune bien dotée : Liffol-le-Grand. La Moselle en recense deux : Plappeville et Longeville-lès-Metz, la Meurthe-et-Moselle, quatre dans la couronne nancéienne : Fléville-devant-Nancy, Gondreville, Houdemont et Neuves-Maisons, où 21 foyers fiscaux déclarent en moyenne 552.250 € par an.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.01.09]

  • Oui, on peut vivre heureux en milieu rural !

    Alors que le dernier recensement du département des Vosges atteste d'une chute démographique assez inquiétante, il existe des petites communes qui font mieux que résister. C'est le cas de Nonville qui devrait prochainement passer la barre des 200 habitants. Mais aussi sa voisine, Bleurville, qui comptabilise 372 habitants après avoir connu une dépression dans les années 80.

     

     

    paysage saône lorrain.jpg

     

     

    La recette de cet essor ? Une volonté des élus de développer leur commune en favorisant l’installation de jeunes couples qui contribuent au maintien des services publics (école, garderie, bureau de poste). Mais cela ne suffirait pas sans la création d’emplois sur place : de petites entreprises artisanales ont fait le choix de s’installer dans ce secteur rural de la Saône Lorraine, contribuant à maintenir une activité économique vivante, complémentaire de l’agriculture et de la forêt.

     

    L’action doit porter désormais sur l’offre médicale et le désenclavement routier du secteur. Les élus s’y emploient activement.

     

    Et nous ne parlons pas de l’activité débordante des associations qui animent les villages tout au long de l’année. La richesse du patrimoine paysager et bâti attire également les personnes à la recherche d’un certain art de vivre. Là encore, quelques actions de mise en valeur contribueront, sans aucun doute, à renforcer le pouvoir attractif des communes du Sud-Ouest vosgien.

     

     

     

    vue beaumont 11.11.05.JPG

     

     

    Alors, à bientôt chez nous !

     

     

    [cliché ©Vosges Matin]

  • Un dimanche convivial à la paroisse Saint-Pierre – N.-D.-de-Bonsecours de Nancy

    Chaque année, la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame-de-Bonsecours organise un repas amical réunissant clergé et paroissiens.

     

    repas paroissial st pierre-bonsecours.jpgCe repas a réuni dimanche dernier 70 personnes, qui ont tous apprécié la délicieuse choucroute au menu. Ce fut l'occasion pour les curés de la paroisse, le père Jacques Bombardier, de l’Oratoire Saint-Philippe-Néri, et l’abbé Florent Husson, de discuter en toute amitié avec leurs paroissiens et de mieux les connaître. On notait également la présence du diacre Georges Le Tallec parmi les convives.

     

    Ce moment de convivialité s'est déroulé dans une excellente ambiance, permettant à certains de découvrir des voisins ou de retrouver des connaissances perdues de vue depuis quelque temps.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • La nouvelle Bibliothèque diocésaine de Nancy inaugurée

    Les travaux de réhabilitation de l'ancien séminaire de Nancy sont achevés. Les nouveaux bâtiments ont été inaugurés le 23 janvier.

     

    hall BDN.jpgLe diocèse de Nancy a fait du « nouveau » domaine de l'Asnée à Villers-lès-Nancy et son magnifique parc un vrai havre de paix et de culture. Devant pas moins de deux anciens ministres, André Rossinot, président de la communauté urbaine, et Jacques Chérèque, deux autres évêques, Mgr Mathieu de Saint-Dié et Mgr Raffin de Metz, et le président du Conseil général Michel Dinet, Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & Toul, a annoncé à plusieurs centaines de personnes lors de l'inauguration des bâtiments, sa volonté « d'inscrire le diocèse de Nancy dans les grands débats qui traversent notre société ».

     

    Désormais, l'ancien grand séminaire et ses 18.000m² de plancher, achevé en 1936, regroupe une maison d'enfants, la Maison diocésaine avec tous les services et mouvements d'Église, la délégation du Secours catholique, le Comité catholique contre la faim et pour le développement, une Maison d'accueil, le siège de la province de France des sœurs du Très-Saint-Sauveur et une maison de retraite de 53 lits pour les prêtres retraités.

     

    Après sélection du projet de Michel Bonnet, les travaux ont duré deux ans et demi pour un résultat plus que probant. Pour qui redécouvrirait les lieux, impossible de les reconnaître. Le parvis et le lumineux et vaste hall, l'utilisation de l'ancienne architecture et les nouveaux aménagements transforment totalement l'Asnée, devenu un lieu de vie et de rencontre.

     

    Les 15 millions de travaux ont été supportés par la vente d'immeubles appartenant au diocèse et la restructuration de son patrimoine immobilier. Quelques bâtiments restent encore à vendre, notamment l'ancienne villa Saint-Pierre-Fourier.

     

    La salle de conférence de 350 places a pour vocation d'accueillir « les associations, institutions et organismes divers qui en verraient l'usage », souligne le prélat. Et d'ajouter : « Cette ouverture répond évidemment à une nécessité économique, mais aussi à une volonté de faire de ce lieu non pas une forteresse de l'Eglise catholique, mais un lieu ouvert à la société civile, où les uns et les autres non seulement se côtoieraient mais aussi se croiseraient et se rencontreraient ».

     

    Le hall ouvre directement sur la bibliothèque diocésaine et ses 150.000 ouvrages, qui depuis de nombreuses années travaille en partenariat avec l'Université Nancy 2. Elle occupe la partie basse de l'ancienne chapelle, tandis que la partie haute demeure un espace spirituel.

     

     

     

     

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    [cliché ©Est Républicain et BDN]

  • CMW à Rozières-sur-Mouzon : une entreprise de pointe dans la campagne vosgienne

    Une entreprise de pointe qui réussit en Lorraine ? Ca existe, nous l'avons rencontré dans les Vosges, dans le canton de Lamarche à Rozières-sur-Mouzon. La société CMW est sur la ligne de départ pour travailler pour le projet Iter en cours de construction à Cadarache, en Provence.

     

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    [Est Républicain [ 27.01.09]
  • Tradition viticole en Lorraine : le Toulois fête Saint Vincent

    confrérie capucine.jpgLe 78ème chapitre de la confrérie de la Capucine s'est tenu récemment à Ecrouves, dans le Toulois, lors de la fête de la Saint-Vincent. Une manifestation populaire et colorée, avec la présence d'une quinzaine de confréries amies. Sans doute le résultat de la récente affiliation de « la Capucine » à la Fédération régionale du Grand Est. Un coup de chapeau aux représentants de la confrérie normande du Pont-l'Evêque, qui n'ont pas hésité à venir du Calvados pour répondre à l'invitation du Grand Maître Marcel Laroppe, intronisé chez eux en octobre dernier.

     

    messe confrérie.jpgAssurément, le cortège avait de l'allure, derrière l’harmonie de la Lyre Touloise, quand il a emprunté les rues Saint-Vincent, des Gamay ou encore des Vignes-l'Evêque, les bien nommées ! La procession s'engouffrait ensuite dans la magnifique église Notre-Dame d’Ecrouves où les abbés Noël et Lereboullet ont célébré la messe en l’honneur du patron des vignerons ; les fidèles étaient accompagnés dans leurs prières par les chants interprétés par la chorale A Cœur Joie et les musiciens de la Lyre Touloise.

     

    procession confrérie.jpgDerrière la statue de Saint Vincent, l'assemblée processionnait jusqu’à la salle des fêtes pour la tenue du chapitre particulièrement fière d'accueillir de nouveaux compagnons en si grand nombre.

     

    Ravi, le maire d’Ecrouves en a profité pour rappeler les grandes heures de cette ancienne commune viticole, avant de rendre hommage au breuvage par un joli clin d'œil :

     

    « Pour égayer ses citoyens, le vin de Toul a toujours coulé.

    Il n'a grisé ni Gouvion, peintre et soldat, ni Louis, diacre et financier. Granville, le Lorrain à la plume facile, dut en boire, tout comme Callot, Gringoire, Majorelle... »

     

    Le premier magistrat ne manqua pas de souligner le rôle joué par René Nouveau, l'instituteur-vigneron, les familles Missenaire, Richardin, François, Demange, et l'abbé Rousselot, convaincu que « dédaigner ce que le Ciel nous dispense à pleines futailles, eut été faire injure à Dieu ».

     

    Voilà une belle tradition « vitico-spirituelle » lorraine qui doit se transmettre sans réserve. Et c'est une belle occasion de déguster un petit vin gris de Toul... sous la protection de saint Vincent, bien sûr !

     

     

    [cliché ©Est Républicain]

  • Un nouveau site pour Monthureux-sur-Saône

    Nos amis visiteurs qui veulent découvrir le sud-ouest vosgien, peuvent se rendre sur le nouveau site consacré à Monthureux-sur-Saône, charmante bourgade de la Saône Lorraine, en allant visiter ici http://www.monthureux.fr/

     

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    Vous découvrirez l'histoire et le patrimoine de ce chef-lieu de canton et quantité d'infos insolites. Et vous pourrez même partir à la découverte les villages du canton qui révèlent, rien que pour vous, leurs richesses artistiques et naturelles !

     

    En espérant que cela vous donne envie de venir nous voir...

     

    Bonne visite et... félicitations au webmaster !

  • Six militaires du 13ème RDP de Dieuze (Moselle) morts au Gabon

    Quarante-huit heures après le décès de six sous-officiers du 13ème RDP de Dieuze (Moselle), l'heure est au recueillement. L'armée est en deuil, les Lorrains aussi.

     

    insigne13e RDP.jpgAccepter l'inacceptable. Visages fermés, drapeaux portant un crêpe noirs. Dieuze est silencieuse. Pudique. La stupeur a laissé place au recueillement après le décès de six dragons parachutistes du 13ème RDP, dans l'accident d'un hélicoptère Cougar au large du Gabon samedi dernier.

     

    « Il s'agissait d'un exercice. C'est le plus dur. Ce qui est acceptable au combat, ne l'est pas en exercice », témoigne le colonel Jean-Luc Cotard, porte-parole du commandement de la Région Terre Nord-Est. Et d'ajouter : « Depuis 20 ans, partout dans le monde, j'ai rencontré des gens du ''13''. Des têtes bien faites dans des corps bien faits. Alliant professionnalisme et simplicité ».

     

    L'Armée est en deuil. Bien loin des polémiques sur les causes du drame, la priorité est ici au travail auprès des familles. « Le régiment est particulier. Nos soldats sont habitués à être en avant pour voir et renseigner. Nous devons protéger ceux qui nous protègent. Aussi, nous sommes dans une intimité humaine et charnelle très proche », confie le colonel Cotard. Une cellule de soutien aux familles a été mise en place, « au-delà des problèmes administratifs liés à ce type d'accidents, notre travail est auprès des familles. Elles ont besoin de réconfort », ajoute-t-il. De la population et de la France entière les témoignages de compassion affluent. Comme les nombreux messages postés sur le site de l'Amicale des anciens du 13ème RDP qui disent « les pensées aux familles qui perdent un mari, un père, un fils ».

     

    colonel cotard.jpgAinsi, Fernand Lormant, maire de Dieuze, rappelle la forte relation armée-nation qui unit la population au régiment. « Les familles de militaires sont nos familles. Nous sommes de tout cœur avec les soldats et les familles qui souffrent ».

     

    Dans le ciel, le vrombissement d'un hélicoptère Caracal déchire le silence. L'appareil arrive de Pau. Il n'a rien à voir avec le Cougar qui s'est abîmé en mer samedi. Pourtant, les discussions s'interrompent et les regards se tournent vers la cour du régiment, où le mastodonte se pose. Si l'heure est au recueillement, elle est aussi à l'attente. Personne ne connaît pour l'heure le lieu, ni la date des obsèques. « mais il serait logique que les obsèques se déroulent ici » espère le maire. Et le colonel Cotard d'ajouter : « Quelles que soient les circonstances des obsèques, nous espérons honorer nos morts. Avec pudeur. Sans larmoiement ».

     

    Les Lorrains s’inclinent devant ces six militaires morts en opération extérieure.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 20.01.09]

  • Rencontres Natur'Images à Tignécourt (Vosges) du 3 au 5 avril 2009

    natur'images 2009.jpgPhotographes et amoureux de la nature ont rendez-vous aux "Rencontres Natur'Images" à la Maison de la Nature et de la Forêt de Tignécourt (Vosges, entre Lamarche et Monthureux) du 3 au 5 avril 2009. Projections de films animaliers, expositions photos, dessins animaliers, stage photographie… seront proposés au public durant ces deux jours.

     

    >> Organisation et renseignements :

     

    CODECOM du Pays de la Saône Vosgienne

    108 rue du Général-Leclerc

    88410 Monthureux-sur-Saône

     

    >> Tél. : 03 29 07 57 84

    >> Courriel : pays.saonevosgienne@wanadoo.fr

     

    >> Programme des Rencontres Natur’Images sur http://naturimages.unblog.fr

     

     

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  • La petite fille du professeur Ernest Denis annoncée au Musée tchécoslovaque de Darney (Vosges)

    ernest denis.jpgLe Musée historique tchécoslovaque de Darney attend prochainement la visite de la petite fille du professeur Ernest Denis (Nîmes 1849-Paris 1921). Il fut professeur d'histoire à La Sorbonne, spécialiste de l'Allemagne et de la Bohême.

     

    Son nom est étroitement lié au combat des tchèques et des slovaques pour la liberté et la démocratie. Avant même la Première Guerre mondiale, il a rencontré à Prague Thomas Masaryk qui était alors professeur à l'université Charles IV, et dès le début du conflit, Ernest Denis s'engage pleinement au service de la résistance tchèque.

     

    En 1915, il fonda à Paris une revue bimensuelle "La nation tchèque" destinée à informer l'opinion publique mondiale sur la situation des provinces tchèque et slovaque, et leur combat contre l'empire austro-hongrois. Plusieurs numéros ont été consacrés à la formation d'une légion tchécoslovaque en France et à son cantonnement à Darney.

     

    Après sa mort, un monument fut réalisé et dressé sur la place Mala Strana. Il sera démoli en 1940 par l'occupant allemand comme le fut le mémorial de Darney.

     

    La visite de sa petite fille est annoncée pour ce début d'année.

  • Gaby Bontems dédicace son livre sur Claudon

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    Gaby Bontems présente son ouvrage [cliché Vosges Matin]
    Notre ami Gaby Bontems, l'érudit et fécond historien du village de Claudon (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône), dédicace actuellement à tour de bras les deux premiers tomes de son ouvrage sur l'histoire de Claudon, "Mes racines" et "Des gens industrieux". Un troisième opus est en préparation ; il viendra boucler le cycle de l'histoire contemporaine de ce village du sud-ouest vosgien.

     

    L'auteur, qui est né et a vécu toute sa vie à Claudon en exerçant le métier de marchand de bois, nous révèle l'histoire des humbles gens qui ont "fait" le village. Il a cotoyé de nombreux anciens qui lui ont transmis la petite histoire, celle que les historiens ne peuvent pas connaître, celle qui se transmet grâce à la mémoire collective et individuelle surtout. Bref, la vie du quotidien qui fait la richesse des relations entre les hommes sur ce petit bout de terroir enchassé dans la vaste forêt de Darney.

     

    Le tome 1 est préfacé par Alain Roussel, maire de Claudon et conseiller général, et le tome 2 par Jean-François Michel, professeur d'histoire retraité et président de l'association Saône Lorraine.

     

    Deux ouvrages à lire absolument par tous ceux qui aiment la région et s'intéressent à son histoire.

     

    >> Histoire de Claudon en Vôge (2 tomes : "Mes racines" et "Des gens industrieux"), Gaby Bontems, éditions L'Atelier de la Mémoire (25 € le tome). En librairie.

  • Vosges : le département perd des habitants

    C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion de la population est la plus forte. Alors que la montagne est plus dynamique. Phénomène connu déjà depuis bien longtemps.

     

    Le département des Vosges est le seul en Lorraine à perdre des habitants. C'est ce que confirment les chiffres du dernier recensement de l'Insee publiés le 7 janvier. C'est dans la Plaine des Vosges que l'érosion démographique est la plus forte, alors que certaines communes du massif et celles qui sont proches du sillon mosellan (à l'image de Thaon-les-Vosges) gagnent des habitants. "Le département des Vosges perd des habitants depuis quarante ans, mais la baisse est moins forte qu'avant, car le déficit migratoire a été réduit. Les gens quittent moins les Vosges qu'avant" constate un responsable de l'INSEE.

     

     

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    La sous-préfecture de l'Ouest vosgien : Neufchâteau

     

     

    Le département des Vosges compte aujourd'hui 379 975 habitants. Il a perdu près de mille habitants en dix ans. Pratiquement toutes les grandes communes sont concernées. Épinal, dont la population était estimée en 1999 à 38 207, compte aujourd'hui 35 814 habitants. Des chiffres contestés par le député-maire Michel Heinrich qui estime que l'INSEE ne prend pas en compte les logements construits depuis 2006.

     

    La ville de Saint-Dié-des-Vosges a quant à elle perdu près de mille Déodatiens en dix ans passant à 22 647 habitants. Neufchâteau n'échappe pas à l'érosion, à l'image de l'ensemble de la plaine des Vosges, passant en dix ans de 8040 à 7473 habitants. La population de Gérardmer est en légère baisse avec 9 424 habitants contre 9 573 il y a dix ans. Et Remiremont passe en dessous de la barre des 9 000 habitants, avec 8 682 Romarimontains comptabilisés par l'INSEE.

     

    Le tableau n'est pas complètement noir, puisque d'autres communes gagnent des habitants. Notamment Thaon-les-Vosges, grâce notamment à la force d'attraction exercée par le sillon Mosellan et le politique engagée depuis dix ans par Raymond Dégémard, l'ancien maire et conseiller général décédé cet automne. Avec 8 259 habitants, Thaon devient la cinquième ville des Vosges, devant Golbey et Neufchâteau qui a perdu 567 habitants en dix ans !

     

    Les communes du massif ou de la moitié Est du département tirent davantage leur épingle du jeu. Ainsi, Pouxeux, Plombières-les-Bains, Dommartin-lès-Remiremont ou Vagney ont gagné en population.

     

     

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    Un village de la Saône Lorraine : Bleurville

     

     

    Le constat dressé par l'INSEE qui a poussé plus loin son analyse démographique dans le cadre d'une étude économique est sévère. La baisse est continue depuis 1975 avec une hémorragie très sévère dans les années 90 (près de 600 habitants par an perdus dans cette décennie).

     

    Les Vosgiens sont âgés, peu mobiles et ce ne sont pas les naissances qui vont compenser ce déficit. Si les tendances démographiques se maintiennent, le département comptera en 2030 plus de 40 00 personnes âgées supplémentaires.

     

    Après ces constats plutôt alarmants, nos décideurs politiques et économiques doivent s'atteler rapidement à la réindustrialisation du département afin de fixer une nouvelle population. Pourquoi pas s'appuyer sur la crise actuelle pour préparer... l'après-crise ?

     

    [Vosges Matin | 08.01.09 et conclusion personnelle]

     

  • Meilleurs voeux pour 2009 !

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    Histoire & Patrimoine Bleurvillois présente ses meilleurs voeux pour 2009 à tous ses visiteurs.

     

    Et comme l'on disait encore naguère en Lorraine et dans les Vosges, "je vous souhaite une bonne année, une bonne santé et le paradis à la fin de vos jours !"

     

    Nos anciens lorrains souhaitaient également volontiers "la prospérité, c'est un cochon à la cheminée toute l'année, un bon grenier plein de pommes et une échelle pour y monter !".

     

     Que 2009 soit une année faste pour notre patrimoine local et régional et que toutes les initiatives qui seront prises dans ce domaine soient couronnées de succès !

  • Un missionnaire lorrain bientôt béatifié ?

    Ce missionnaire lorrain a été assassiné en Asie en 1959. Son procès en béatification vient de s'ouvrir.

     

    rené dubroux missionnaire lorrain au laos.jpgSur cette photo, le Père René Dubroux porte la longue barbe des missionnaires ; son regard semble tourné vers d'insondables profondeurs.

     

    En ce 12 décembre 1959, deux semaines avant Noël, il visite le village de Palay, au Laos. Caché derrière un buisson, un militant du Pathet Lao (ou Lao Viet, mouvement communiste laotien) bondit vers la sacristie de la chapelle où il se trouve. Il tire un seul coup de fusil. Le missionnaire s'effondre, tué sur le coup.

     

    En seize ans, de mars 1954 à mars 1970, un prêtre laotien, six oblats de Marie-Immaculée (OMI), qui, en Lorraine, animèrent longtemps le pèlerinage marial sur la colline de Sion, cinq membres des Missions étrangères de Paris - dont René Dubroux - et cinq laïcs chrétiens furent ainsi assassinés par les communistes du Pathet Lao.

     

    Les missionnaires étaient arrivés à la fin du XIXe siècle dans ce pays. Afin de développer l'évangélisation, les Missions de Paris avaient demandé aux OMI de les rejoindre. En 1935, les premiers religieux arrivent sur place. Le Père René Dubroux les rejoindra treize années plus tard.

     

    Né à Haroué, au pied du château des Beauvau-Craon, quelques mois après le début de la Première Guerre mondiale (28 novembre 1914), après des études primaires dans son village et secondaires à Nancy, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Saint-Dié juste avant que n'éclate la guerre de 39-45. Puis « il reçoit un appel dans l'appel », indique l’abbé Bruno Gonçalves, en charge de son dossier à l'évêché de Nancy. Il fréquente le Grand Séminaire de Saint-Dié de 1933 à 1939 et reçut le sous-diaconat le 11 décembre 1938, le diaconat le 18 décembre 1938 et la prêtrise le 8 janvier 1939. Il fait alors le choix d'entrer au séminaire des Missions étrangères de Paris.

     

    Affecté au Laos, il reste d'abord deux ans comme aumônier militaire en Indochine avant de rejoindre enfin son poste en 1948. Nommé à Namdik, il y resta neuf ans. Il y développa la foi de ses fidèles et s'efforça également d'améliorer leur sort. Il leur apprit à exploiter la forêt et à vendre le bois. Après ses neuf années entrecoupées d'un retour de quatorze mois en France, il fut nommé dans un autre district. C'est dans ce secteur qu'il fut assassiné. Il est enterré à Thaktet.

     

    La procédure de béatification appelle une étude fouillée préalable et un long procès au Vatican. Cependant, les lorrains - et toute l'Eglise - peuvent espérer un jour prochain pouvoir honorer l'un des leurs sur les autels de leurs églises.

     

    [d’après l’Est Républicain | 29.12.08]

  • Economie vosgienne : l’unité de fabrication de granulés bois ne s’installera pas à Claudon

    Le projet de B2 Energies à Claudon est stoppé. Ce qui ne remet pas en cause la plate-forme d'expérimentation de co-produits de la filière bois. « Il y a des choses qui marchent bien, d'autres moins bien. L'usine de fabrication de granulés de bois ne se fera pas... Mais ce n'est peut-être pas complètement fichu ! Les partenaires et les investisseurs sont toujours là. » Alain Roussel et le comité du suivi du Pôle d'excellence rurale (PER) en forêt de Darney ont pris acte de la décision de la société B2 Energies de ne pas mettre en route le projet de Claudon présenté en mai dernier.

     

    A Roussel et JP Aubert en mai 08.jpgSur un site proche de Merrains International (gros pourvoyeur de déchets bois) à Monthureux-sur-Saône, B2 Energies, avec le soutien d'Akuo Energy (un développeur européen), projetait de monter une unité de production de pellets, en investissant 7 millions d'euros, avec le soutien des financeurs institutionnels engagés dans la valorisation des coproduits forestiers. Objectif selon son directeur général, Jean-Paul Aubert : 25.000 tonnes de granulés par an, en créant au passage une quinzaine d'emplois, la mise en production étant fixée à novembre 2009.

     

    Pourquoi le projet leader du PER a-t-il capoté subitement ? Alain Roussel, président de la communauté de communes du Pays de la Saône Vosgienne, avance une explication conjoncturelle : « Vu l'état actuel de la demande, l'émergence d'unités capables de fabriquer des volumes importants, il y a de gros excédents sur le marché. Il était plus sage de ne pas aller plus loin. » Ajoutons que trois entreprises du Grand Est, comme Alsace Pellets (qui vendait à perte des granulés allemands), ont coulé... Par ailleurs, le PER a été amputé de son volet « chantiers d'insertion en forêts », faute d'avoir obtenu les aides requises.

     

    Ces deux imprévus ne remettent pas en cause les autres volets de la plate-forme d'expérimentation pour la valorisation des co-produits de la filière bois. Ainsi, on donnera le premier coup de pioche de la chaufferie bois, près du collège cantonal, en janvier. A Claudon toujours, se poursuit l'expérimentation, par la Chambre d'agriculture, des tailles à courte rotation des saules. Sotraforest (association de Forêts & Bois de l'Est et de la Locatelli) a lancé la mise en production de plaquettes forestières en mettant en œuvre une machine spéciale, unique chez nous, en provenance de Finlande.

     

    « On constate qu'il y a une vraie dynamique autour des énergies renouvelables et une envie forte de travailler tous ensemble », se réjouit Alain Roussel. Le maire de Claudon évoque la mise en œuvre de stockage de bois énergie à Monthureux (avec B2 Energies) et même de deux projets éoliens sur les collines bordant la Saône. L'idée de remettre en forme la centrale hydroélectrique monthurolaise est plus que dans l'air. Le bois, le vent, l'eau : les courants sont malgré tout porteurs.

     

    [d’après l’Est Républicain | 27.12.08]

  • Joyeux Noël autour d'une Nativité lorraine

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    Nativité, d’après Georges de La Tour (Vic-sur-Seille, 1593 – Lunéville, 1652)

     

     

    Gloria in excelsis Deo, et in terra pax hominibus bonae voluntatis

    (Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté)

     

     

    Joyeux Noël à tous nos visiteurs !

  • La crèche de Pont-à-Mousson saccagée

    Beaucoup d'émotion à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) aujourd'hui où la crèche de la Nativité installée sur la place Duroc a vu ses personnages guillotinés.

    crèche pont à mousson profanée.jpg « Honteux, ignoble, nul, bas, zéro, minable ! ». Les passants sur la place Duroc ne manquaient pas, et avec raison, de qualificatifs pour les actes commis dans la nuit de samedi à dimanche. Toutes les têtes des personnages qui constituaient la superbe crèche de la place Duroc ont été guillotinées. Dans le même temps, la majorité des arbres qui constituaient les jardinières du Pont Gelot a été arrachée pour être jetés dans la Moselle.

     

    Autant d'actes qui laissent les organisateurs et les élus amers alors que les fêtes ont avant tout pour vocation d’animer la cité. Aucun signalement des auteurs n'avait été relevé par les patrouilles de police. Les caméras qui sont en fonctionnement sur la place Duroc et sur le pont Gelot devraient faciliter les recherches engagées par les enquêteurs. Les bandes vidéo étaient en cours de visionnage ce lundi matin. La mairie instruit un dossier avant de déposer officiellement plainte.

     

    Un acte de christianophobie supplémentaire. Après tant d’autres. Qui sont ces imbéciles iconoclastes qui s’attaquent aux symboles de nos croyances religieuses ? Après les cimetières, les lieux de culte, voici maintenant ‘LE’ symbole chrétien par excellence – la crèche de la Nativité – qui est victime de la folie de ces êtres abjectes. On attend les réactions des autorités…

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08 et commentaires personnels]

  • Des bijoux pour valoriser deux sites emblématiques lorrains

    Pour Baccarat et pour Sion, un bijoutier lorrain a créé des modèles spécifiques et symboliques. Identité et régionalisme.

     

    Le bijoutier-créateur installé à Blainville-sur-L'Eau vient de réaliser des pièces originales pour deux lieux touristiques : Baccarat et Sion. Il s'est basé sur le nouveau logo de la ville du cristal pour réaliser une broche et sur les fameuses étoiles fossiles pour la « colline inspirée ». La notoriété de ces sites est forte. Cependant, il leur manquait un objet directement identifiable.

     

    bijoux sion.jpgJacky Schwartz, notre bijoutier, a travaillé en étroite collaboration avec les équipes municipales et les responsables du tourisme. « Les crinoïdes, ou encrines, étaient des animaux qui vivaient dans la région au jurassique, c'est-à-dire il y a près de 170 millions d'année », raconte Jacky Schwartz. « Il n'en subsiste que les fameuses étoiles de Sion, les fossiles ramassés par des générations de visiteurs et de pèlerins. Il s'agit des restes de la tige, formée d'un empilement de petits articles, rappelant des vertèbres mais en forme d'étoiles.» Le bijoutier a proposé un projet représentant une étoile décorée d'un animal préhistorique complet. Bien que faisant partie du groupe des échinodermes, il ressemble plutôt à une plante.

     

    « J'ai fabriqué plusieurs modèles différents en cire, afin de permettre un choix », précise-t-il. « Nous avons ensuite réalisé des pendentifs en étain ». « Ils sont proposés dorés ou argentés. Il existe également un objet de déco, genre vide-poches ou presse-papiers, d'une taille plus importante. Toutes les pièces sont gravées du nom de Sion. Le ramassage des étoiles est désormais interdit, alors de cette manière les visiteurs peuvent quand même en rapporter. »

     

    La pièce réalisée pour Baccarat porte également le nom gravé de la commune. La broche, semblable au logo de la ville, est rehaussée d'une pierre qui rappelle le cristal. « Le logo traduit le dynamisme et la modernité de la ville, tout en mettant en valeur les points forts », explique Josette Renaux, maire de Baccarat. « La cristallerie, cœur de notre cité, est placée au centre par sa pampille de lustre. Le savoir-faire des meilleurs ouvriers de France ainsi que le pôle bijou sont suggérés par l'arabesque végétale. L'objectif est de donner une nouvelle impulsion à la ville et de montrer la volonté de l'ouvrir vers le monde. »

     

    Une fiche explicative accompagne ces « bijoux touristiques ». De Sion comme de Baccarat, les nombreux touristes pourront ainsi arborer des souvenirs esthétiques qui seront autant de moyens de promotion de notre belle Lorraine.

     

    >> Les bijoux sont en vente à l'office du tourisme de Baccarat et à la Maison du Tourisme de Sion-Vaudémont.

     

    [d’après l’Est Républicain | 22.12.08]