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La vie en Lorraine - Page 63

  • Le jubilé de Mgr Vilnet, ancien évêque de Saint-Dié

    65 ans de sacerdoce ! Mgr Vilnet, l'ancien évêque de Saint-Dié de 1964 à 1983, puis de Lille, va célébrer son jubilé en juin dans les Vosges. Il est le dernier évêque français vivant à avoir participé au concile Vatican II.

     

    Mgr Jean Vilnet.jpgDe sa résidence de Saint-Dié-des-Vosges, Mgr Jean Vilnet aperçoit la cathédrale dont il a impulsé la reconstruction à la fin des années 60. Dans sa bibliothèque, il a gardé la thèse de doctorat sur Saint-Jean de la Croix. Un tableau très coloré, représentant une foule bigarrée et joyeuse, chante le souvenir d'un déplacement à Haïti, pays « de clarté et d'une misère épouvantable ». C'est ici que l'ancien président de la conférence des évêques de France coule le reste de son âge. A 87 ans, il ne sort plus que rarement, mais garde l'esprit vif, et prend son temps avant de répondre aux questions.

     

    Une image reste forte. A Epinal, lors la chute de l'empire Boussac, l'évêque marche au côté des ouvriers du textile qui manifestent pour leur emploi : « Je ne pouvais pas rester sur le trottoir, précise-t-il. Mon geste n'était pas politique ; c'était un acte de solidarité avec des personnes dont je connaissais la pauvreté, la peur de perdre leur travail. » Soucieux de social, l'évêque dialogue avec salariés, patrons et syndicalistes. Il tend la main à chacun et visite toutes les paroisses. Soucieux du message de Vatican II, il veut que « L'Eglise s'insère dans la vie des hommes.» Il reçoit à sa table le préfet, Christian Poncelet, Philippe Séguin et Christian Pierret en toute simplicité : « Je les informais du déroulement du concile». Il use de son influence pour favoriser l'implantation de l'usine Montefibres dans les Vosges : le Vatican en est actionnaire.

     

    Mgr Jean Vilnet, évêque émérite de Lille 2003.jpgIl veille à ne pas délaisser le terrain, tout en répondant à ses obligations nationales. Comme président de la conférence épiscopale, de 1981 à 1987, il rencontre François Mitterrand à plusieurs reprises, en public et en privé : «Nous nous sommes rencontrés à Paris chez Mme de Lachenal, sa sœur, à propos de l'école privée. Mitterrand, qui était de culture chrétienne, m'a dit que tant qu'il serait président, on ne toucherait pas à l'enseignement privé. De mon côté, je me suis appliqué à ce que le mouvement des parents d'élèves de l'enseignement catholique ne devienne pas politique. Mgr Lustiger a failli manifester le 24 juin 1984, (NDLR : le jour où un million de personnes sont descendues dans la rue). S'il l'avait fait, j'aurais démissionné !». Il a aussi fréquenté le général de Gaulle dont il souligne la simplicité et la grandeur : « A Colombey, il voulait être un paroissien comme un autre - voyez la simplicité de sa tombe - il refusait d'avoir un banc réservé à l'église. A la confession de Pâques, il se déplaçait à la maison des prêtres d'une commune voisine pour ne pas gêner le curé. Mais pour ne pas avoir à le confesser, les vieux curés se sauvaient ! »

     

    Pour le projet d'interruption volontaire de grossesse en 1975, le prélat rencontre Simone Veil chez elle : « J'ai obtenu que les médecins qui refusent de procéder à un avortement puissent faire valoir l'objection de conscience et ne pas être poursuivis pour un délit.» Mgr Vilnet plaide avec succès pour la généralisation de la Sécurité sociale pour les prêtres et religieux. Avec la Curie romaine et les catholiques traditionalistes, ce tenant de Vatican II entretient des relations ondoyantes. Mais avec le pape Jean-Paul II, il s'est trouvé des affinités inaliénables : « Je lui avais dit que ma grand-mère était polonaise et il s'en souvenait ! ».

     

    Sur le plan strictement religieux, le bilan de son épiscopat vosgien est plutôt en demi-teinte. Il n’a pu enrayer la chute des vocations et la réforme liturgique a pris parfois une tournure que n’autorisait pas la lettre du concile (déménagement des églises, destruction de la statuaire et des ornements sacerdotaux, liturgie moderniste…). Afin de redynamiser les paroisses, Mgr Vilnet tenta des expériences de réorganisation pastorale en regroupant plusieurs prêtres sur une zone élargie de paroisses et favorisa l'action des prêtres-ouvriers. Mais le bilan des années « Vilnet » reste à faire.

     

    [d’après l’Est Républicain | 31.05.09]

  • Un pèlerinage de tradition en l’honneur de saint Nicolas et de sainte Jeanne d’Arc

    Messe solennelle, ce lundi de Pentecôte à la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, en hommage à saint Nicolas, suivie d'une procession pour marquer la translation des reliques du saint de Myre, en Lycie, à Bari, en Italie, en 1087. Moins connue que la Saint-Nicolas d'hiver, la procession dite d'été, qui se déroule chaque lundi de Pentecôte, draine moins de fidèles, mais conserve son caractère de grande vénération au saint.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 010.jpgBaignée par un beau soleil quasi estival à la place de la lumière des milliers de lumignons de la fête de décembre, cette manifestation est moins « folklorique ». Mais la ferveur religieuse était palpable dans la grande nef décorée avec soins par les bénévoles de la paroisse.

     

    Recteur de la basilique, l'abbé Jean-Louis Jacquot a souhaité la bienvenue aux fidèles et aux pèlerins, et en particulier à ceux venus du Tremblois - sur la commune de Laneuvelotte - emmenés par Jean-Marie Cuny, qui avaient fait pour la deuxième année consécutive le pèlerinage à pied jusqu’à la basilique portoise. Il s’agissait également pour eux de s’associer spirituellement aux pèlerins lorrains qui marchaient sur les routes de Paris à Chartres en ce week-end de Pentecôte.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 030.jpgLa liturgie était présidée par le père Robert Marchal, vicaire général du diocèse. Comme saint Nicolas est le patron des voyageurs, l’abbé Marchal a eu une pensée pour tous les voyageurs de notre temps. La messe était concélébrée par une dizaine de prêtres dont les abbés Lambert et Mangin, actuel et ancien recteurs de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy.

     

    Quelque 500 pèlerins, accourus de toute la Lorraine, ont assisté à cette célébration. Après la communion, toute l'assistance a participé à la procession « pour rappeler que nous sommes un peuple en marche » a dit l'abbé Jacquot. Pour la deuxième année, en écho à ce qui se faisait jadis, la procession s'est déroulée à l'extérieur, dans les rues autour de la basilique.

     

    pèlé st nicolas 01.06.09 017.jpgUne nouveauté cette année. Afin de marquer le centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc et des souvenirs laissés par Jeanne « la Bonne Lorraine » qui est venue à Saint-Nicolas-de-Port en février 1429 - il y a donc 580 ans -, avant d'entreprendre sa célèbre chevauchée, le conseil paroissial avait fait venir un cheval du haras de Rosières, monté par une jeune fille symbolisant notre héroïne nationale. Le culte de saint Nicolas et de Jeanne d'Arc est en effet bien enraciné dans la cité portoise. Pour l'occasion, l'abbé Jacquot avait mis à l'honneur dans l'avant-choeur une statue de Jeanne fileuse tenant une quenouille.

     

    Durant la procession, devant les bannières et statues, les fidèles et les petits pages précédant le sire de Réchicourt, ont chanté des louanges au saint patron de la Lorraine. La procession était fermée par la sainte relique de saint Nicolas qui était solennellement portée cette année par de jeunes séminaristes lorrains.

     

     

     

    Images des pèlerins... et de la procession...

     

     

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    [cliché H&PB]
  • Attention danger ! Retour du travail le dimanche...

    Le gouvernement s'apprête à inscrire à l'ordre du jour du parlement une proposition de loi visant à autoriser le travail le dimanche. Histoire & Patrimoine Bleurvillois recommande le site http://www.travail-dimanche.com/ qui s'oppose à cette réforme. Parce que "l'homme ne vit pas seulement de pain"...

     

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  • Nancy rend hommage au chanoine Robert Noisette

    chanoine noisette.jpgRécemment décédé, le chanoine Robert Noisette, figure du clergé nancéien, laissera son empreinte dans la mémoire collective de la cité ducale où il était né le 12 mai 1922, dans le quartier Saint-Léon. Son père, pharmacien, tenait une officine à l'angle de la rue de la Commanderie et de la rue Jeanne-d'Arc.

     

    Après avoir suivi toutes ses études au lycée Poincaré, Robert Noisette entra au grand séminaire parisien de Saint-Sulpice en 1941. En 1943, la Gestapo l'arrêtait et l'incarcérait à la prison Charles-III où il restait un an avant d'être transféré au camp de Dachau. Libéré, il termina ses études, puis partit à Rome où il obtint une licence de théologie, en 1949. Vicaire à Saint-Jacques de Lunéville et aumônier du collège Bichat, on le retrouva ensuite à la paroisse Saint-Pierre, puis curé de Saizerais, de 1955 à 1958, date à laquelle il fut nommé aumônier diocésain du mouvement Pax Christi et des cheminots catholiques. Il fut aussi chargé des pèlerinages diocésains et délégué du comité catholique de la campagne contre la faim.

     

    Après avoir été nommé à la tête de la paroisse Saint-Vincent - Saint-Fiacre en 1968, le chanoine Noisette fut désigné comme vicaire épiscopal de la zone de Nancy. Économe du diocèse, il géra avec rigueur le fameux legs Croué-Friedman, permettant aux fonds placés de prospérer et de mener ainsi à bien la rénovation de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, répondant parfaitement aux souhaits de la donatrice.

     

    À la suite du voyage du pape Jean-Paul II en Lorraine en 1988, il avait reçu le titre de Prélat d'honneur de Sa Sainteté et avait été nommé, peu après, protonotaire apostolique, distinction la plus élevée accordée aux familiers du Souverain pontife. Monseigneur Noisette avait aussi reçu une reconnaissance civile, puisqu'il avait été fait chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur, au titre des anciens combattants et victimes de guerre. Il fut un membre actif de la fédération nationale des déportés et des internés de la Résistance.

     

    Il fut enfin président des Amis de la Bibliothèque diocésaine de Nancy jusqu’en 2007.

     

    Lors de ses obsèques célébrées à la cathédrale, c'est toute la communauté religieuse mais aussi la société civile qui a rendu un fervent hommage à cet homme de foi et de culture.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.05.09]

  • Notre patrimoine culinaire lorrain est une mine d'or !

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    [source : Lorraine et Vous, magazine du Conseil régional de Lorraine, n° 11, mai 2009]

  • Visite au pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin | 10.05.09]

  • Un pèlerinage pour la Saint Nicolas d'été

    L'association Pèlerins de Lorraine propose le 1er juin à tous ceux qui souhaitent s'associer spirituellement aux pèlerins du pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres, un pèlerinage sur les routes lorraines à l'occasion de la Saint Nicolas d'été.

     

    icône st nicolas.jpgLe lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte (à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port le 1er juin selon le programme suivant :

     

    >> Dimanche 31 mai

    9h15 messe en l'église Saint-Pierre de Nancy (à côté de l'hôpital Central)

    16h30 en l'église Notre-Dame de Bonsecours de Nancy, vêpres de Pentecôte et Salut au Saint Sacrement

     

    >> Lundi 1er juin

    10h00 au Tremblois, à Laneuvelotte, départ vers Saint-Nicolas-de-Port

    12h00 repas tiré du sac

    15h00 en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, messe de la Saint Nicolas d'été et procession en souvenir de la Translation des reliques du patron des Lorrains de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087

     

    Distance à parcourir : 16 kilomètres de marche spirituelle !

     

    >> Renseignements : pelerinsdelorraine@hotmail.fr

  • Le général Bigeard : « Je suis toujours debout ! »

    Le général Bigeard a reçu récemment à son domicile toulois une trentaine d'anciens combattants de la Société Générale.

     

    marcel bigeard.jpgDiscussion à bâtons rompus avec l’héroïque Bigeard. Des histoires de sa vie, des commentaires sur les hommes - et les femmes - politiques actuels... locaux et nationaux.

     

    Venus de Paris et de Lorraine, son auditoire est pendu à ses lèvres. Il faut dire qu'à 93 ans et 3 mois, et après quelques ennuis de santé, le général affiche la forme. Un léger appui sur sa canne et il se lève prestement de son siège. « Là ! », il montre sa tête. « Ça tourne à 3.000 tours. C'est con de vieillir. »

     

    rencontre_avec_le_general_bigeard.jpgLes membres de l'association sont aux petits soins pour lui. « C'est un grand événement », murmure respectueusement le président régional André Morot. « Nous sommes venus lui rendre une visite affective. » Le général est président d'honneur de leur association depuis 20 ans. Pourquoi ? « Parce qu'il a travaillé durant 12 ans à la Société Générale. » L'admiration pour l'homme se lit dans les regards. Marcel Bigeard est très à l'aise, il lance : « Si vous saviez, après tout ce que j'ai vécu, la vie de tous les jours, c'est d'un banal... »

     

     

     

    Déjà en février dernier, à l'occasion de son 93ème anniversaire, des militaires du 516ème régiment du train de Toul lui avait rendu visite à son domicile.

     

     

    [d’après l’Est Républicain | 17.05.09]

  • 31 mai à Saint-Dié : l'Eglise catholique des Vosges annonce son projet

    Depuis plusieurs mois, des centaines de catholiques se retrouvent pour formuler les grandes orientations de l'Eglise qui est dans les Vosges.

     

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    Tous les chrétiens sont invités à découvrir ce projet "Chemins d'avenir" dimanche 31 mai, sur le parvis de la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges.

     

    Le programme de cette journée :

     

    > 9h30 : ouverture

    > 11h00 : expériences à vivre

    > 13h00 : repas tirés des sacs

    > 15h00 : célébration de l'Eucharistie et proclamation

     

    > Villages d'enfants et ados

    > Transports organisés dans chaque paroisse

     

    >> Renseignements : www.cheminsdavenir.com et auprès des paroisses vosgiennes.

  • Au Musée Lorrain à Nancy : les Juifs et la Lorraine

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    >> Le Musée Lorrain est ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.

    >> Renseignements au 03.83.32.18.74.

  • 31ème pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs avec les Pèlerins de Lorraine

    A l’occasion de la fête de Sainte Jeanne d’Arc et en l’année de la célébration du centenaire de sa béatification, l’association Pèlerins de Lorraine, animée par Jean-Marie Cuny, organisait son 31ème pèlerinage Domrémy-Vaucouleurs.

     

    Après une veillée avec les Europa-Scouts de Nancy samedi soir près de la chapelle Notre-Dame de Beauregard à Maxey-sur-Meuse, la troupe de pèlerins joyeux et fervents a parcouru dimanche matin, les quelques vingt-deux kilomètres séparant la maison natale de Jehanne de la cité de Vaucouleurs qui l’arma pour son épopée au royaume de France.

     

    Après avoir essuyé une pluie matinale, les pèlerins se sont mis en route pour Greux, avec une halte à la chapelle Notre-Dame de Bermont où Jehanne la Bonne Lorraine venait prier chaque samedi. Puis, le chemin s’est poursuivi par Goussaincourt, Montbras et Taillancourt. A midi, les pèlerins ont entendu la messe célébrée en l'église de Champougny par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre d’Epinal et animée par une chorale de grande qualité.

     

    Après le pain spirituel, les nourritures terrestres avec un repas reconstituant autour de la chapelle Notre-Dame des Affligés. Puis le pèlerinage a conduit nos lorrains vers Sepvigny, Châlaines et Vaucouleurs.

     

    Arrivés à 17h00 à la Porte de France, les pèlerins ont assisté à un Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle castrale. Le pèlerinage s’est achevé par les cérémonies scoutes entre chapelle et Porte de France.

     

    Rendez-vous en mai 2010 pour le 32ème pèlerinage placé sous le signe de la fidélité, de la tradition et de l’histoire lorraine. Et toujours en l'honneur de Jeanne d'Arc !

     

     

    Quelques images du 31ème pèlerinage...

     

     

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    [clichés H&PB]
  • Vers les 30 ans de Saône Lorraine

    Dimanche 19 avril, les adhérents de l'association Saône Lorraine se sont rassemblés à l'occasion de leur assemblée générale dans les locaux de la mairie de Hennezel (Vosges). Une assemblée générale placée sous le signe du réalisme et des projets raisonnés.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 016.jpgJean-François Michel, président de Saône Lorraine, a remercié le maire de Hennezel pour son accueil et a demandé de respecter une minute de silence à la mémoire des adhérents décédés en 2008 et début 2009. Un hommage particulier a été rendu à Yves Boulian, le trésorier de l'association, récemment disparu.

     

    Après avoir fait le bilan des activités et des animations organisées sur les différents sites gérés par Saône Lorraine, le président a fait état des difficultés liées aux charges que représentent le coût des emplois au musée d'Hennezel et à Châtillon-sur-Saône en particulier. Il a insisté sur le rôle social joué par l'association depuis des années ; elle contribue à l'emploi de personnes dans le domaine de l'accueil, de l'animation et du gardiennage de lieux culturels. Il regrette que les pouvoirs publics ne prennent pas suffisamment en compte les difficultés rencontrées par les structures associatives en leur facilitant l'embauche avec des contrats aménagés et aidés.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 014.jpgGlobalement, les différents sites "Saône Lorraine" tirent leur épingle du jeu sur le plan de la fréquentation touristique avec une légère baisse cependant au musée de Hennezel. Les animations de la saison 2009 devraient contribuer grandement à drainer les curieux et les touristes vers ces lieux. Le musée de Hennezel propose déjà une exposition sur le thème du coq sous toutes les formes de représentation. Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône organisera plusieurs "musées vivants" de mai à septembre avec fabliaux, musiciens et acteurs. Et l'église des Cordeliers des Petits-Thons accueillera au moins deux concerts durant l'été avant la reprise des travaux de réhabilitation dans les années à venir.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 017.jpgAprès avoir présenté les résultats financiers, le président Michel a lancé un appel à candidature pour remplacer quelques membres démissionnaires pour raison d'âge au sein du Conseil d'administration. Ainsi entrent au CA : Danièle Abriet, Albert Craplet, Jean-Louis Hory, Jean-Claude Gachon et Jacques Durupt. Par ailleurs, les deux commissaires aux comptes ont été également remplacés par Anne-Françoise Laurent et Bernard Pierre. Tous ces nouveaux membres ont été chaleureusement remerciés par l'assemblée. Le président n'a pas manqué aussi de remercier les démissionnaires qui ont donné de leur temps et de leurs compétences au service de Saône Lorraine et la promotion du patrimoine local.

     

    AG saône lorraine 19.04.09 019.jpgA l'issue de la réunion, tous les participants ont partagé dans une excellente ambiance le repas dans la grande salle du musée du Verre, du Fer et du Bois de Hennezel-Clairey. Une promenade sous un chaud soleil printanier vers l'ancienne verrière de Briseverre permit à chacun de se détendre après l'excellent repas préparé par le traiteur attitré de l'association.

     

    Rendez-vous au printemps 2010 pour fêter les 30 ans de Saône Lorraine.

  • Robécourt (Vosges) : la campagne poubelle des villes ?

    L'enquête publique portant sur l'implantation d'un centre de stockage de déchets ultimes à Robécourt, dans le canton de Lamarche, vient de s'ouvrir. Les opposants au projet sont mobilisés.

    enquête décharge robécourt.jpgL'église de Robécourt a sonné le glas, mardi à 14 h. Une façon symbolique pour Madame le maire de signifier " la mort de notre village ". Explication : cette petite commune de 123 habitants a été choisi par l'entreprise Trienersys pour y implanter un centre de stockage des déchets ainsi qu'un centre de tri.

    Le site de 140 hectares se trouve au lieudit « La Fennecière », en plein cœur de la forêt du Creuchot. Une jolie clairière où paissent encore les vaches d'une ferme bio. Peut-être plus pour très longtemps…

    Mardi, à 14 h, l'association Accid (action citoyenne contre l'implantation d'une décharge) avait battu le rappel, invitant les opposants au projet à venir écrire leurs remarques sur les registres de l'enquête publique qui s'ouvrait en mairie de Robécourt. Elle se tiendra jusqu'au 14 mai, sous la présidence de Jean-Pierre Antoine.

    Des dizaines de personnes, de Robécourt ou des villages environnants, avaient fait le déplacement. Munis de cloches ou de crécelles, ils ont marché de l'église jusqu'à la mairie, brandissant à bout de bras quelques slogans dont l'humoristique " ça cloche à Robécourt " (clin d’œil à la dernière fonderie de cloches installée dans le village jusqu’en 1939).

    manifestation à robécourt.gifLa mobilisation contre ce projet ne date pourtant pas d'hier. Eric Valtot, président de l'association Accid, rappelle qu'elle existe depuis mai 2005 et que l'enquête publique n'est qu'une étape, certes décisive, de la procédure. " On va mettre la pression avec tous nos arguments pour que les commissaires enquêteurs rendent un avis négatif ", affiche clairement le président.

    " Le projet, qui prévoit le stockage de 110.000 tonnes de déchets par an, va complètement à l'encontre d'une politique de réduction des déchets ", ajoute-t-il. Et à l'encontre de ce qui se passe dans d'autres pays européens.

    D'un point de vue environnemental, le président souligne que le projet se situe " au cœur d'une zone Natura 2000." Quant à sa localisation, en bordure du département, " elle engendrera des surcoûts de transport ".

    Aujourd'hui sous les feux de l'actualité, le président Eric Valtot ne se sent pourtant pas plus en première ligne que d'autres sites pressentis. Le slogan : " Ni ici, ni ailleurs mais autrement " résume la philosophie d'Accid et des autres associations anti-décharge du département, qui ont décidé de se serrer les coudes, formant même un collectif.

    enquête publique robécourt.jpgDans son combat, les anti-décharge de Robécourt bénéficient également du soutien des élus du secteur : en premier lieu, Régine Thomas, maire du village, qui a toujours clamé son opposition à ce projet. " Ils fabriquent un projet et après ils le vendent au plus offrant ", résume Mme le maire. " Avec de l'argent, ils achètent tout. Mais à quoi sert une belle cage dorée, s'il n'y a personne à l'intérieur ? ", s'interroge-t-elle.

    D'autres politiques ont apporté leur soutien, notamment le conseiller général Gérard Sancho, le député Jean-Jacques Gaultier, le conseiller régional Christian Franqueville et bien d'autres.

    Mais Eric Valtot ne peut s'empêcher de pester contre le temps perdu depuis 1999. " Le plan départemental d'élimination des déchets tablait sur 50.000 tonnes par an en 2010. On en est encore à 150.000 ! ", se désole Eric Valtot qui veut pourtant croire que les hommes politiques auront l'ambition d'aller vers la réduction des déchets.

    René Nivert, 69 ans, habitant du village s'est joint au cortège des manifestants " pour le bien de tout le monde " et surtout celui des générations futures. " Il va y avoir des pollutions et puis on n'en verra jamais la fin. Pas besoin d'être bachelier pour le savoir !", résume l’agriculteur retraité.

    Devant la porte de la mairie, le président de la commission d'enquête observe les manifestants et entame le dialogue. Elle sera composée de trois personnes et d'un suppléant. " Notre rôle est de recueillir les observations et de rendre ensuite nos conclusions au préfet dans un délai d'un mois ", décrypte Jean-Pierre Antoine.

    Au final, ce sera au nouveau préfet Dominique Sorain de rendre un avis favorable ou défavorable au projet de décharge à Robécourt. Suivra-t-il la voie de ces prédécesseurs qui n'ont jamais donné leur feu vert à un centre de stockage dans les Vosges ?

    >> Prochaines dates de l'enquête publique en mairie de Robécourt : samedi 18 avril de 9 h à 12 h ; jeudi 23 avril de 17 h à 20 h ; samedi 25 avril de 9 h à 12 h ; mercredi 29 avril de 9 h à 12 h ; lundi 4 mai de 9 h à 12 h ; jeudi 7 mai de 17 h à 20 h et jeudi 14 mai de 17 h à 20 h.

    [d'après Vosges Matin | 16.04.09]

  • Nancy : le renouveau de la Société d’Histoire de la Lorraine

    L'assemblée générale de la Société d'Histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain a révélé une fréquentation importante aux conférences et a examiné la réforme des statuts de la société.

     

    dominique flon.jpgLa Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain compte 1304 adhérents. Ils étaient 1366 en 2007 et 1293 en 2006. Une petite érosion du nombre de cotisants. Dominique Flon, président de l'association, souhaiterait enrayer cette baisse. Une courbe de fréquentation identique à celle des entrées au Musée Lorrain où l'on comptabilisait 57174 entrées en 2008 contre 62802 en 2007 et 55907 en 2006. Pour le musée, le président y voit un effet conjugué des travaux de ravalement qui n'incitent pas à la visite et la crise économique. Rien de catastrophique, cependant. Bien au contraire, l'association affiche un dynamisme certain, puisque ses conférences sont très suivies, au point de devoir refuser du monde pour des raisons de sécurité. Si bien qu'il a fallu doubler plusieurs causeries. Ils étaient 3.000 en 2008 à fréquenter la salle de conférences. Quant au Pays Lorrain, la revue trimestrielle de l'association, elle a été livrée à 1165 abonnés en 2008 contre 1255 en 2007. La Société se met à la page en ouvrant son site internet, consultable à l'adresse : www.societe-histoire-lorraine.com.

     

    Modernisation en vue également pour la bibliothèque de la Société riche de plus de 15.000 volumes. Un partenariat avec l'Université Nancy 2, qui prépare un catalogue de l'imprimerie en Lorraine avant 1810, devrait permettre d'établir une banque de données informatiques du fonds de la bibliothèque. D'autres partenariats et mises en réseaux sont également envisagés.

     

    La réforme des statuts de la Société est à l'étude, afin de diminuer, dans son conseil d'administration, le nombre d'élus municipaux. Un rééquilibrage au profit des personnes issues de la société civile, dans la mesure où la gestion du musée a été confiée, par convention, à la Ville. Un retour aux sources pour cette association savante et mécène qui, année après année, enrichit les collections du musée. En 2008, elle a réalisé 25 acquisitions pour un montant de 21.114 €, dont 13.039 € d'aide du Fonds régional d'acquisition des musées. Sont ainsi entrés dans les collections une monnaie d'or rarissime du duc Charles IV, un coffre en bois Renaissance provenant de la plaine des Vosges, des objets ayant servi à l'exposition « L'Art des tranchées » et des plaques de Prouvé.

     

    La politique d'acquisition vise désormais à compléter les collections sur l'histoire industrielle et sociale de la Lorraine aux XIXe et XXe siècles (sidérurgie, textile). A ce titre, la Société a bénéficié de dons intéressants : deux peintures concernant l'imprimerie nancéienne Humblot ; l'une a été offerte par les ouvriers à leur patron, à l'occasion du cinquantenaire de l'entreprise, l'autre représente l'épouse du directeur.

     

    [d’après l’Est Républicain | 14.04.09]

  • 2 mai : « La nuit des cathédrales »

    Le 2 mai 2009 aura lieu la troisième « Nuit des Cathédrales ». Les cathédrales des frontières des diocèses de Liège, Luxembourg, Metz, Nancy, Strasbourg et Trèves laisseront leurs portes ouvertes jusqu’à minuit.

     

    Elles proposeront un programme culturel et spirituel varié avec concerts, expositions, conférences, spectacles, visites guidées, méditations, prières et temps de silence.

     

     

    Au départ était l’idée de réaliser un projet d’Église au-delà des frontières diocésaines et nationales : montrer que la culture et la spiritualité appartiennent bel et bien aux sources de la vie commune dans une Europe qui s’unifie de plus en plus. Quels autres lieux que les cathédrales, monuments religieux, culturels et historiques à la fois pouvait-on trouver pour symboliser cette présence dans la vie publique ? Quels meilleurs lieux que les cathédrales sont capables de renfermer en elles aussi bien les souvenirs des générations passées que les désirs et les espoirs des générations présentes ?

     

    cathédrale trèves.jpg

     

    Dans chaque cathédrale participante, une équipe se charge indépendamment des autres de la préparation et de l’exécution d’un programme adapté aux besoins et possibilités du diocèse en question. La Nuit des Cathédrales devient ainsi à la fois un signe d’unité et un signe de diversité culturelle et spirituelle.

     

     

    A titre d’exemple, voici ce que propose le diocèse de Metz :

     

     

    18h00

    Accueil par le doyen du Chapitre, le chanoine Scheidt
    Introduction musicale : Œuvres de la Renaissance jouées par Olivier Wyrwas, à l’orgue du triforium suivies des Acclamations Carolingiennes chantées par la Schola Grégorienne de la Maîtrise de la cathédrale, sous la direction de Christophe Bergossi.

    18h30

    Visite commentée de la cathédrale par le chanoine Gabriel Normand, entrecoupée de trois pauses musicales
     Zoran Matau, musiques médiévales à l’orgue du triforium ;
     Claire Secordel, flûte à bec ;
     Cyrielle Golin et Adriano Spampanato, violoncelle et orgue.

    21h00

    Concert par la Schola Grégorienne de la Maîtrise de la cathédrale, sous la direction de Christophe Bergossi.

    21h45

    Chants par la Maîtrise de la cathédrale, accompagnée à l’orgue par Norbert Pétry : Œuvres de Frescobaldi, Correa de Arauxo, Titelouze…

    22h30

    Diaporama de photos insolites de la cathédrale par les chanoines Gabriel Normand et Robert Féry

    23h00

    Morceaux d’orgue interprétés au transept par Norbert Petry, organiste titulaire, et ses élèves.

    Possibilité de visiter le parcours spirituel (illuminé par des bougies)

    Minuit

    Office des vigiles (4ème dimanche de Pâques)

     

    Tout au long de la soirée, deux expositions seront également proposées au public : l’une, sur saint Paul, l’autre intitulée « Les musiciens de la cathédrale ».

    cathedrale metz.jpg
    cathédrale nancy.jpg
  • Traditions pascales : les crécelles en Lorraine

    Le mot "crécelle" est d'origine incertaine. Certains le rapprochent du latin « crepicella » ou de « crepitaculum ». Le dictionnaire le donne comme apparu au XIIe siècle. Au XVIIIe siècle, Boileau dit : « Prenons du Jeudi saint la bruyante crécelle ». Bref retour sur une tradition qui a toujours court dans des paroisses lorraines.

     

    crécelleurs lorrains en 2009.jpgIl s'agit fort probablement au départ d'un jouet d'enfant fabriqué à la maison de manière artisanale. On sait qu'il servait aux lépreux pour s'annoncer lorsqu'ils évoluaient dans un lieu public. Au Moyen Âge, les magistrats messins autorisèrent les lépreux à quitter leurs bordes et à quêter dans les rues. C'est peut-être de là que vient la coutume d'utiliser la crécelle le Vendredi et le Samedi Saints… Cette coutume n'est certes pas spécifique à la Lorraine ; elle s'est perdue dans beaucoup de régions mais survit dans nombre de paroisses lorraines.

     

    Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Pour les enfants (mais chut ! il ne faut pas leur dire), elles sont supposées être parties en voyage à Rome...

     

    Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servaient notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Elles étaient alors prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'angélus. Maintenant, depuis que les filles peuvent servir la messe au chœur, les groupes sont mixtes et comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !

     

    Vendredi, dès 6 h 30, on entendait ainsi dans les rues de Bruley, dans le Toulois, le bruit des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : « C'est l'angélus ! Ave Maria ! ». Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages.

     

    Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au curé de la paroisse à payer un voyage à ses servants de messe. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.

     

     

    [cliché Est Républicain]

  • A Relanges (Vosges) : rencontre de la bio et du développement durable les 18 et 19 avril

    Le Groupement des Agriculteurs Biologiques des Vosges, l’Association du Marché Biologique de Bleurville, le Foyer Rural de Relanges avec le soutien de la municipalité de Relanges, organisent la quatrième édition de « Relanges Bio »

    relanges bio.jpgCette manifestation a pour but de promouvoir une agriculture respectueuse de l’environnement, des alternatives écologiques dans les domaines de l’habitat et des énergies renouvelables, l’artisanat local et les activités de plusieurs associations de la région. de 70 stands seront installés dans les rues du village.

    Plus de 70 stands seront installés dans les rues du village.

    > Au programme :

    Marché bio -  énergies renouvelables - habitat sain, artisanat, expositions, visites de fermes, démonstrations, repas bio, bal folk, buvette bio – animations musicales.

    > Animations enfants :

    1) Objectif « pollinisation »

     

    Les abeilles sources de vie, semblent être la proie de facteurs environnementaux, dont les hommes sont la source de cette lente et sournoise agonie.

     

    L’objectif : transmettre aux enfants des connaissances sur les abeilles en leur apprenant à fabriquer des gîtes à abeilles solitaires, à semer et à connaître les plantes mellifères… et à leur apprendre à reconstituer un petit potager au naturel riche en biodiversité.

    Mise en place d’une exposition vivante sur le jardinage avec les enfants

     

    2) Camp nomade touareg

     

    C’est un grand jour les enfants ! Ce sera la rencontre des hommes et de la nature à Relanges avec l’installation d’une tente octogonale et l’aménagement d’un décor nomade.

     

    3) Visite interactive de la ferme - concours peinture nature sur le thème de la campagne – les différents métiers du paysan

  • 9 et 10 mai 2009 : 31ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs

    L'association Pèlerins de Lorraine organise, pour la 31ème année consécutive, son pèlerinage Domremy - Vaucouleurs, sur les pas de Jehanne, en cette année du Centenaire de sa béatification.

     

    30e pèlerinage domremy-vaucouleurs 18.05.08 021.jpg
    Arrivée à Vaucouleurs lors du 30ème pèlerinage (2008)

     

    Au programme de ces deux journées :

     

    > Samedi 9 mai :

    - rendez-vous au bivouac sur le plateau de Notre-Dame de Beauregard, au-dessus de Maxey-sur-Meuse

    - Veillée à partir de 20h30

     

    > Dimanche 10 mai :

    - 8h30 précises : rendez-vous devant la maison natale de Jeanne d'Arc à Domremy et départ du pèlerinage. Itinéraire : Greux, Notre-Dame de Bermont, Goussaincourt, Montbras, Taillancourt

    - 12h00 : messe en l'église de Champougny

    - 13h15 : repas tiré des sacs autour de la chapelle de Notre-Dame des Affligés

    - 14h30 : départ du pèlerinage vers Sepvigny, Châlaines, Vaucouleurs

    - vers 17h00 : arrivée à la Porte de France à Vaucouleurs, Salut au Saint-Sacrement dans la chapelle castrale

    - 17h30 : cérémonies scoutes et dispersion des pèlerins

     

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    Cérémonie scoute à la fin du pèlerinage (2008)

     

    >> Pour tout renseignement, contactez pelerinsdelorraine@hotmail.fr ou 03.83.20.67.22.

  • Denier de l'Eglise : donnez... et réduisez vos impôts !

     

    denier de l'eglise.jpg

     

    Renseignements et don possible sur http://catholique-nancy.cef.fr

  • Et que sonnent crécelles et bruants !

    Aurons-nous encore le bonheur d’entendre le son des crécelles et autres « bruants » en ces jours saints ?

     

    des crécelleurs lorrains.jpgParce que les cloches se sont tues au soir du Jeudi Saint, il est de tradition en Lorraine que les enfants de chœur prennent le relais pour annoncer l’angélus et les offices au son des crécelles. Jusqu’à la Veillée pascale qui célèbre la résurrection du Christ et le retour triomphant des cloches !

     

    Les enfants passent dans toutes les rues du village dès l’aube pour annoncer l’angélus puis de nouveau à midi et le soir. Lors du passage du soir, les « crécelleurs » annoncent à la fois l’angélus et l’office (de la Croix, le Vendredi Saint, et la Veillée pascale, le Samedi Saint).

     

    crécelle.jpgAprès la fête de Pâques, les enfants de chœur font la « roulée », généralement le lundi de Pâques, afin de recueillir œufs et piécettes en guise de récompense.

     

    Une bien belle tradition qui malheureusement se meurt… faute d’enfants de chœur…

  • Les Pèlerins de Lorraine vous donnent rendez-vous

    30e pèlerinage domremy-vaucouleurs 18.05.08 028.jpg
    30ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs (2008)

     

    L'association Pèlerins de Lorraine vous donnent rendez-vous ce printemps à l'occasion de plusieurs pèlerinages sur des lieux symboliques lorrains :

    > 19 avril : Journée du Centenaire de la béatification de Jeanne d'Arc à l'ermitage Notre-Dame de Bermont (commune de Greux, Vosges), messe à 11h30, conférences et exposition

    > 10 mai : 31ème pèlerinage Domremy-Vaucouleurs

    > 1er juin : pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port avec le chapitre Saint-Sigisbert de Nancy

    > 26 avril : visite commentée de l'église Sainte-Jeanne d'Arc de Lunéville avec Catherine Guyon, historienne

     

    >> Renseignements auprès de l'association Pèlerins de Lorraine au 03.83.20.67.22.

  • La « Bête des Vosges », 32 ans après

    Un film, diffusé sur France 3 ce samedi 4 avril, fait l'autopsie de cette rumeur de plus de 30 ans qui a marqué les esprits des Vosgiens.

     

    bête des vosges.jpgLe mythe du loup a fait recette depuis des millénaires, faisant surgir à chaque apparition de la bête, les mêmes peurs ancestrales de l'inconnu, de l'irrationnel.

     

    Au printemps 1977, les Vosges et même la France n'ont pas échappé au phénomène quand la « Bête des Vosges » a fait parler d'elle. Moutons, génisses et taurillons ont succombé sous ses crocs. Le nombre impressionnant de ses victimes a mis toute une région en émoi avant que le pays tout entier ne frémisse à son tour devant l'intelligence de l'animal qui savait déjouer tous les pièges. Malgré la mobilisation de l’armée, des forestiers et des lieutenants de louveterie…

     

    Certains ont « vu » la bête, la définissant entre chien et loup mais de toutes façons « énorme », d'autres ont essayé de l'abattre, d'autres ont réussi quelques clichés flous qui ont fait le choc dans les hebdomadaires. Puis soudain, tout s'est arrêté, plus de traces relevées par les forestiers, plus de troupeau décimé, plus de promeneurs apeurés.

     

    Le film mêle des images d'archives, des extraits de la presse locale et nationale qui avait trouvé là la meilleure des matières par ses rebondissements, l'implication des hommes et des autorités, et des images d'aujourd'hui, toutes tournées entre... « chien et loup », avec brouillard et arbres décharnés. Le réalisateur a aussi pris l'avis de spécialistes, comme ce vétérinaire qui penche pour la version « chien », retrouvé les témoins de l'époque ou encore les journalistes qui avaient couvert l'événement.

     

    Au delà du faits divers, le réalisateur a mis le doigt sur les dérives qui accompagnent les peurs populaires. Un allemand propriétaire d'un grand domaine dans la région de Rambervillers, d'où il avait exclu les chasseurs, en a fait les frais.

     

    Comme pour celle du Gévaudan, on n'en sait pas plus sur la « Bête des Vosges » après cinquante minutes de film. L'animal a gardé tout son mystère. On est certain de sa férocité, de son intelligence presque humaine, ce qui a alimenté la rumeur d'une bête « télécommandée ». On finirait presque par douter de son existence réelle, comme si le temps en avait fait une chimère, une histoire que l'on raconte pour faire peur aux enfants...

     

    [d’après l’Est Républicain | 02.04.09]

  • Communiqué de l'association contre l'implantation d'une décharge à Robécourt (Vosges)

    L’association ACCID et la Mairie de Robécourt (Vosges)

    vous invitent à une réunion publique

    samedi 4 avril à 17h00

    à l’ancienne école de Robécourt

     

    Citoyens, Adhérents, Sympathisants,

     

    Après le "NON au projet de décharge départementale à Robécourt", prononcé à la majorité de 15 voix contre 8 par les membres de la Commission Consultative de Révision du Plan Départemental des déchets le 18 septembre 2008, le projet continue d'avancer.

     

    Quand la machine administrative est en route, rien ne l'arrête…pas même un non-sens !

    En diverses occasions, tout au long de l'évolution de ce dossier, vous, élus locaux, citoyens, contribuables, agriculteurs, salariés, … nous avez accompagné et soutenu !

    Aujourd'hui, vous ne comprenez toujours pas comment faire cohabiter sur le même territoire, l'enfouissement de 110.000 tonnes de déchets par an pendant 25 ans avec :

     

    - Un pôle mondial de compétitivité de l'eau orienté vers l'obtention d'un label de qualité des eaux de Vittel et Contrexéville entres autres,

    - Un grand hôtel international à Martigny-les-Bains,

    - Une image thermale, liée à la recherche médicale et aux soins,

    - Les fleurons de l'industrie agroalimentaire que sont : Nestlé Water Supply Est, l'Ermitage et Bongrain-Gérard,

    - Le développement connexe à l'activité de la base logistique de Damblain,

    - Le tourisme en phase de développement…

     

    le tout, au cœur de la zone Nature 2000 Bassigny-Vallée du Mouzon ?

     

    C'est le sacrifice annoncé du "Mouzon" et des ruisseaux de la forêt du Creuchot qui vont servir de déversoir à toutes les pollutions générées par cette décharge !

     

    C'est également la disparition de 200 ha de terre bio ! Lourde contribution aux 700 ha qui disparaissent annuellement dans les Vosges.

     

    Par ailleurs, l'éloignement de Robécourt des principales zones de production des déchets, la surcapacité de l'installation projetée par rapport aux objectifs du PDEDMA, la trop faible valorisation matière prévue, l'absence de valorisation énergétique… vont pénaliser lourdement le contribuable et les budgets des collectivités et entraîner de graves atteintes à l'environnement.

     

    Nous voici donc arrivé au seuil de l'enquête publique qui débutera le 14 avril 2009 pour se terminer le 14 mai 2009.

     

    ACCID reste mobilisée et fera face jusqu'au bout grâce à votre soutien et notamment le mercredi 8 avril 2009 à 20h00 à Martigny-les-Bains où, associé à la municipalité de Robécourt, nous tiendrons une réunion d'information sur le pourquoi et le comment participer à l'enquête publique du 14 avril 2009.

     

    Soyez certains que notre combat est toujours déterminant pour l'avenir de notre région.

     

    Dans l’attente de nous voir et comptant vivement sur votre présence,

     

    Pour ACCID,

    le Président :

    Eric VALTOT

  • Le lorrain Jean-Pierre Coffe réhabilite l'abricotier "Pêche de Nancy"

    En visite récemment à l'école d'horticulture de Roville-aux-Chênes, dans les Vosges, le célébrissime Jean-Pierre Coffe, souhaite que la Lorraine réhabilite l'abricotier "Pêche de Nancy" et le melon de Lunéville. Racines lorraines obligent.

     

    jp coffe à roville-aux-chênes.jpgLa Lorraine et Jean-Pierre Coffe, c'est une histoire de coeur. En quittant Lunéville à l'âge de 14 ans, il a un peu perdu de sa Lorraine natale. Et puis, petit à petit, ce petit-fils de maraîcher s'est senti de plus en plus proche de ses racines. Il ne s'est pas fait prier pour évoquer quelques souvenirs gustatifs de sa jeunesse lunévilloise : les fameux salsifis de la cité cavalière, les melons, les fraises de Woippy ou les mirabelles dont il regrette que les producteurs ne se soient davantage mobilisés pour obtenir l'AOC.

     

    Bref, Jean-Pierre Coffe est un convaincu. "Il y a ici en Lorraine, sans se bouger, un potentiel agricole" affirme-t-il.

     

    fruits lorrains.jpgSon passage à l'école d'horticulture vosgienne, lui a permis de crier haut et fort son amour pour l'abricotier "Pêche de Nancy". Devant un jeune abricotier de cette variété régionale, il fait une promesse : "On se revoit dans trente ans...". Mais les premiers fruits devraient toutefois pouvoir être dégustés dès cette année !

     

    [d'après Vosges Matin | 25.03.09]

  • Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, à l’écoute de ses diocésains

    Face aux événements qui marquent la vie de l’Eglise catholique, Mgr Jean-Paul Mathieu veut écouter « ceux qui ont quelque chose à dire à l'Eglise ».

     

    Mgr JP Mathieu.jpgC'est une première en France. L'évêque de Saint-Dié invite, dans un communiqué intitulé « J'aime mon Eglise parce qu'elle porte l'Evangile », tous ceux « qui ont quelque chose à dire à l'Eglise » à lui écrire.

     

    Dans les circonstances du moment marquées par la levée des excommunications de quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie X, le voyage du Saint-Père en Afrique, etc., Mgr Jean-Paul Mathieu croit « utile de permettre à ceux qui se sont émus et s'interrogent de s'exprimer ». Le prélat attend donc les lettres ou les courriels. « Je lirai tous les courriers », prévient-il, même s'il ne répondra pas à tous, mais « j'espère pouvoir faire une synthèse utile, notamment auprès des jeunes que ces questions concernent au plus haut point ».

     

    Mgr Mathieu, en cohérence avec la position du pape Benoît XVI, affirme « que la levée d'excommunication n'est que le début d'une réconciliation possible où tout un chemin reste à faire ». Sur la question de la lutte contre le sida, il rappelle que « la fidélité dans le couple est un idéal auquel invite l'Eglise ». Enfin, il mentionne que « l'Eglise est engagée dans l'accueil, l'accompagnement et le soin des personnes touchées par le sida ».

     

    Déjà, des fidèles ont exprimé à Mgr Mathieu leurs interrogations et c'est au nom de l'Evangile qu'il entend se mettre à leur écoute, car « il me semble nécessaire, pour annoncer Jésus-Christ, d'être attentif aux préoccupations de tous ceux qui sont touchés par une mauvaise communication de la part de l'Eglise, mais aussi de façon plus constante, de prêter l'oreille à tant de souffrants de notre société mondialisée, qui restent le plus souvent silencieux ». Et puis, il y a aussi les très nombreux catholiques qui expriment leur fidélité au message du Souverain Pontife. Tout le monde doit pouvoir être entendu.

     

     

    [d'après l'Est Républicain | 24.03.09]

     

     

    >> Pour écrire à Monseigneur l’évêque de Saint-Dié : Mgr Jean-Paul Mathieu, Evêché, 7 rue de la Préfecture, 88000 EPINAL ou par courriel : peremathieu@saint-deodat.net 

  • L’état du département des Vosges

    Aboutissement d’une étude pilotée par l’Insee, «L’Écoscopie des Vosges» est le fruit d’un travail collégial entre les différents services de l’État.

     

    Insee Lorraine.gifLe département des Vosges, tout en tirant les leçons du passé, doit faire face aux évolutions sociologiques, démographiques et économiques que lui prépare l’avenir.

     

    Dresser un état des lieux des forces et faiblesses, expliquer les principaux enjeux du développement économique départemental, placer l’ensemble de ces éléments en perspective, tel est le fil conducteur de ce diagnostic. Issu d’un partenariat entre la direction régionale de l’Insee et la Préfecture des Vosges, cet ouvrage se veut un outil de référence mais aussi d’aide à la décision en contribuant au débat public.

     

    Articulée autour de cinq thèmes (population, conditions de vie, population active et marché du travail, filières et développement économique, territoire), cette étude donne une photographie précise et globale des Vosges.

     

    Au-delà des chiffres bruts, des tableaux et des graphiques, les auteurs se sont attachés à identifier les tendances de la société vosgienne. Ils ont voulu faire apparaître les enjeux premiers, pour mieux étayer les orientations et les décisions à prendre.

     

    >> A découvrir sur le site de l’Insee Lorraine : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=17&ref_id=14399

  • Tradition : le vin gris du printemps lorrain

    Depuis 2003, la Maison Laroppe, de Bruley, dans le Toulois, produit un « Gris d'Avril » qui s'est imposé au fil des ans. 15.000 bouteilles sont mises sur le marché.

     

    michel laroppe.jpg« Ce n'est pas acceptable. Trop c'est trop ! Tout est fait pour nuire à la profession» ! Michel Laroppe ne décolère pas. Comme tous les viticulteurs et négociants, il ne peut avaler la moindre goutte du projet de loi de Roselyne Bachelot, le ministre de la Santé, visant notamment à supprimer les dégustations publiques.

     

    Outre la remise en cause d'une tradition bien ancrée en France, cela aura pour conséquences, dit-il, de compliquer encore un peu plus la tâche de la filière. Une profession qui souffre depuis plusieurs années et multiplie les initiatives pour cultiver son image et répondre à l'exigence des consommateurs. Avec le « Gris d'Avril », Vincent Laroppe développe et réussit une stratégie commerciale intéressante. « Il s'agit d'un vin jeune, très aromatique, plein de fraîcheur, présenté dans une bouteille originale ». Effectivement, le « ventre »du flacon est décoré par une sérigraphie d'Odile Mélinette, l'aquarelliste du Toulois qui illustra plusieurs numéros de La Revue Lorraine Populaire. « Le dessin change tous les ans », précise le jeune vigneron. Une façon de signifier la singularité et la qualité de chaque cuvée.

     

    bouteille odille melinette.jpgAinsi, plus de 15 000 bouteilles de cet étonnant et gouleyant vin précoce vont partir à la conquête des papilles et palais dans les jours à venir. Marque déposée depuis 2003, le « Gris d'Avril » est un breuvage qui va asseoir sa notoriété jusqu'à l'été. « L'idée est de se positionner sur le marché, avant la venue des rosés, en mai-juin », ajoute Vincent Laroppe. « C'est un produit idéal pour saluer l'arrivée des beaux jours. Il accompagnera dignement les premiers barbecues ». Sur les tables des restaurants également, cette belle bouteille à la robe saumon et légèrement cuivrée, a toute sa place. D'ailleurs, plusieurs restaurateurs lorrains mettent en évidence le « Gris d'Avril » sur leurs cartes des vins. Après les années exceptionnelles que furent 2003, 2005 et 2006, la récolte 2008 affiche de belles ambitions, si l'on en juge par cette cuvée, annonciatrice du retour des beaux jours et d'un soleil qui va bientôt « réveiller » la vigne, l'incitant, une nouvelle fois, à donner le meilleur d'elle-même.

     

    [d’après l’Est Républicain | 04.03.09]

  • Les choix culturels du Conseil général des Vosges

    Les Vosges ? Ah oui, la nature… Et la culture dans tout ça ? Si initiatives et bonnes volontés ne manquent pas, le déficit d'image est malgré tout réel, à l'extérieur comme à l'intérieur du département.

     

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    Le contexte

    Les Vosges, en tant que terre de culture, doivent encore faire leurs preuves aux yeux des visiteurs mais aussi des Vosgiens.

    La question

    Comment convaincre du potentiel culturel du département avec un budget somme toute restreint ?

    L'avenir

    De nouveaux projets ont été lancés : à l'image de l'extension des Archives départementales et la reprise en mains du musée départemental.

    La "politique culturelle offensive" que le conseiller général Luc Gérecke prône avec conviction ne peut, si elle veut prétendre à la victoire, faire l'économie du nerf de la guerre. Les nourritures spirituelles ont en effet un coût non négligeable que le Conseil général des Vosges a inscrit à hauteur de 2 550 000 euros (2 260 000 euros dont 400 000 euros pour les actions nouvelles et 290 000 euros en investissement) dans son budget prévisionnel 2009 qui se monte globalement… à 510 millions d'euros. En pourcentage la culture représente donc tout juste 0,5 % du budget départemental.

    Patrimoine, musique, danse, théâtre, arts plastiques, le département ne manque pourtant pas de moyens d'expression culturels qui ne s'avèrent, dans leur grande majorité, guère dispendieux. "Depuis quelques années, la politique culturelle du département a évolué ; elle fait partie des compétences choisies du Conseil général", explique Luc Gérecke avant de justifier ainsi le choix de l'instance départementale : "La culture est à la fois un outil personnel de développement du sens critique mais aussi un élément de cohésion sociale et d'attractivité des territoires. Environ 20 000 Vosgiens pratiquent une discipline artistique dans le cadre d'une structure référencée."

    Pas de désert culturel

    Pas question donc de parler de désert culturel en ce qui concerne le département, grâce en grande partie à l'action de bénévoles et salariés passionnés qui œuvrent pour la culture et dont les projets ont l'heur de recevoir ou non l'aval - et donc un substantiel soutien - du Département. "En 2008, le Conseil général a instruit 156 demandes de dossiers de subventions, souligne Christine Devallois, responsable des affaires culturelles qui constate par ailleurs une "évolution forte des demandes sur les deux ou trois dernières années". Encore faut-il répondre aux critères d'attribution : "Il faut qu'il s'agisse d'activités à caractère extra-local, que les porteurs de projets témoignent d'un rayonnement territorial…" énumère-t-elle.

    Plus d'un million d'euros

    Au final, 1 048 705 euros ont été dévolus directement ou par un canal communal à des projets culturels, les dossiers les plus nombreux portant sur le patrimoine (15 dossiers pour 134 675 euros), la musique (32 dossiers pour 149 900 euros), le théâtre (15 dossiers pour un montant de 98 600 euros) ; quatorze dossiers présentés par des communes ont été dotés de 165 000 euros de subvention par le Département, qui tient par ailleurs à encourager "les artistes jeunes ou confirmés" grâce à une bourse, de 5 000 euros pour les premiers, revalorisée à 8 000 euros pour les seconds.

    Au regard de ces chiffres et compte tenu de leurs caractéristiques géographiques, démographiques et économiques, les Vosges ne figurent donc pas parmi les plus mal loties en matière de dotations culturelles et les projets existent sur les sites que le département a fait sien : les archives, la bibliothèque et le musée départementaux, les sites de Grand et Domremy ainsi que la maison de Claude Gellée à Chamagne.

    Le feuilleton de Grand

    Malheureusement certaines données échappent aux bonnes volontés et les déboires essuyés par certains projets, comme celui de Grand, ont tendance à marquer au fer rouge les initiatives départementales. Pour rappel, la restauration de l'amphithéâtre de Grand (3,28 millions d'euros au bas mot, investis en 1992-1993 dans un bois exotique, l'iroquois, sur les conseils des Monuments de France pour recouvrir les gradins millénaires), qui devait ouvrir vers une mise en valeur du lieu par le truchement de spectacles vivants, s'est soldé par une batterie d'expertises et contre-expertises judiciaires qui se poursuivent aujourd'hui encore.

    En attendant l'issue de cette question qui alimente régulièrement la polémique, le Département s'est attelé à de nouveaux projets, tels que l'extension des Archives départementales (livraison prévue juillet 2011) pour un montant de 15 millions d'euros dont une partie sera financée par le ministère de la Culture. "C'est un bâtiment qui date d'une quinzaine d'années et qui avait été conçu comme évolutif, avec initialement 26 km de stockage d'archives, note Luc Gérecke. Or on arrive à saturation. D'où la construction d'un silo et d'une nouvelle surface d'accueil du public."

    L'autre grand projet en cours concerne le musée départemental, tombé dans le giron du Conseil général en janvier dernier et dont il entend faire "le phare culturel du département". Un minimum pourrait-on dire pour une structure qui fut en 1827 le premier musée départemental français. "Notre volonté est de le rendre plus lisible, pour les Vosgiens et pour tout le Grand-Est, avec l'ambition d'en faire une référence nationale", note le vice-président délégué à la culture qui convient volontiers du caractère "réfrigérant" du parvis.

    Un potentiel, des projets… reste néanmoins la question des moyens dévolus à des fins culturelles pour satisfaire une soif que la crise, contrairement aux idées reçues, ne saurait étancher ni même faire oublier.

    Six sites en recherche de visibilité

    Les six sites culturels placés sous le giron du Département ont bénéficié entre 2005 et 2008 de nombreux investissements dont le montant global avoisine les 600 000 euros annuels (hormis en 2007). Le montant investi sur ces sites se montait en effet à 649 682,68 euros en 2006, 421 616,56 euros en 2007 et 608 546,62 euros en 2008.

    Avec dans le détail (pour les quatre ans) :

    - Archives départementales : 1 241 409,45 euros (dont plus de 300 voire 400 000 euros en 2005, 2006 et 2008).

    - Bibliothèque de prêt : 312 641 euros (dont plus de 160 000 euros en 2006).

    - Musée départemental d'art ancien et contemporain : 264 719,68 euros (dont plus de 100 000 euros en 2007).

    - Grand : 288 358,44 euros (autour de 80 000 euros en 2005, 2006 et 2007).

    - Domremy : 177 011,97 euros (autour de 60 000 euros en 2007 et 2008).

    - Maison de Claude Gellée à Chamagne : 17 624,63 euros (dont plus de 7 000 euros en 2005 et 2007, et rien en 2008).

    La fréquentation des deux sites historiques phares du département ne suit paradoxalement pas le montant des investissements engagés et s'affiche en baisse. Plus précisément, 20 258 visiteurs ont été accueillis sur le site de Grand en 2008 contre 26 300 en 2007 et malgré une hausse du nombre de scolaires (6 122 scolaires en 2008 contre 5 540 en 2007).

    A Domremy , 28 875 visiteurs sont partis sur les traces de Jeanne d'Arc en 2008 contre 35 741 en 2007, avec une baisse des scolaires de 1 570 en 2007 contre 1 476 scolaires en 2008 (et 2 470 en 2006).

    Conclusion des services concernés : "La programmation culturelle offre des manifestations et des produits de qualité mais doit s'accompagner d'actions de mise en valeur afin d'en augmenter le rayonnement. Ainsi une réflexion profonde sur l'amélioration de l'image des sites et l'élaboration d'une nouvelle stratégie de communication sera entreprise en 2009." A suivre donc… A Epinal, Grand, Domremy et Chamagne.

     

    [d’après Vosges Matin | 03.03.09]

  • Isches (Vosges) : la fromagerie artisanale ne connaît pas la crise

    Michaël et Ludivine Grethen, les fromagers d’Isches, dans le canton de Lamarche, viennent de recevoir le 1er prix du concours 2008 des futurs créateurs repreneurs d'entreprise.

     

    Ils avaient repris la petite fromagerie d'Isches, dans la plaine vosgienne, en novembre dernier, bien aidés pour cela par la coopérative laitière L'Ermitage de Bulgnéville. Ils y avaient cru, ne comptant pas leurs heures, pour remettre d'aplomb une petite fruitière pourtant promise à l'abandon.

     

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    Les mois ont passé et entre-temps, Ludivine et Michaël Grethen se sont inscrits au concours des futurs créateurs repreneurs d'entreprise. Le concours "3i Lorraine" est ainsi arrivé dans les Vosges et son premier prix (7.500 euros), attribué à un couple de trentenaires débordant d'idées et de motivation. « On a travaillé tous les deux dans de petites structures fromagères dans le Doubs, et si on pouvait le faire pour les autres, pourquoi ne pas le faire pour soit. C'est pour ça qu'on s'est lancé dans l'aventure. Il y a tellement de fruitières en Franche-Comté qu'on s'est dit pourquoi pas ici à Isches », explique Ludivine, non sans savoir qu'elle dirige aujourd'hui la dernière fruitière de Lorraine.

     

    Au total, ce sont presque 450.000 euros qu'il aura fallu débourser pour remettre d'aplomb la petite coopérative aujourd'hui devenue SARL. Mais le défi en valait le coup ! La preuve...

     

    fromagerie isches vosges.jpg« Nous ne sommes que deux et nous n'avons que quatre bras, donc nous ne souhaitons pas nous étendre trop », explique encore la jeune chef d'entreprise. Si la fabrication des fromages et une partie de la vente se fait sur Isches, un autre magasin a ouvert à Moriville. Et les clients répondent présents. « Il a fallu créer la clientèle de Moriville, contrairement à Isches où il existait déjà une fromagerie et où les gens étaient donc habitués à venir. Ce qui attire les gens, c'est l'attrait du fromage et le prix. »

     

    Après avoir sélectionné quatre ou cinq producteurs de lait aux alentours, après s'être fait livrer le lait chaque matin, Michaël et Ludivine ne chôment pas puisqu'ils doivent fabriquer les fromages mais aussi les vendre dans un futur point de vente qui devrait ouvrir début mars à Isches. « On fait des fromages à pâte cuite, de l'emmental, de la tomme, de la raclette... Mais aussi des yaourts et de la cancoillotte. Et quelques spécialités qui pour l'instant plaisent bien », conclut encore Ludivine Grethen. Comme la tomme cendrée aux graines. Pour les prochaines fêtes pascales, les deux fromagers ont mis en cave des tommes pour le moins originales : aux pépites de chocolat ou au cacao.

     

    • Renseignements sur www.everyoneweb.fr/grethenchoux