Joyeuses et saintes Pâques à tous nos lecteurs !
La vie en Lorraine - Page 60
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Joyeuses Pâques !
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Semaine Sainte : et revient le temps des crécelles
Lors de la Semaine Sainte, en signe de pénitence et de deuil, les cloches se taisent après le Gloria de la messe de la Sainte Cène jusqu'au matin de Pâques où elles carillonnent joyeusement la résurrection du Christ. Nos cloches sont parties en voyage à Rome...
Dans la tradition de l’Eglise catholique, les crécelles font partie du mobilier liturgique de la sacristie : elles servent notamment au moment de l’élévation à la messe du Jeudi Saint. Jadis, elles étaient prêtées aux enfants de chœur ou, comme à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle), au milieu du XXe siècle, réservées aux communiants qui avaient l'honneur d'agiter les crécelles trois fois dans la journée aux heures habituelles de l'Angélus. Désormais, les groupes mixtes de servants d'autel comprennent les enfants des catéchismes qui acceptent de se lever très tôt !
Dès le Vendredi Saint au matin, on entend encore dans les rues de nos villages et bourgs lorrains le bruit caractéristique des crécelles interrompu par une sorte de ritournelle : "C'est l'angélus !" ou "A l'Angélus !". Il existe bien d'autres variantes d’antiennes selon les villages. Et ce sera ainsi jusqu’au soir de la Vigile pascale ; les enfants annonçant également les offices du Vendredi Saint et du Samedi Saint en même temps que l’Angélus.
Après la messe du jour de Pâques, les crécelleurs, appelés aussi « bruants » ou « brouants », effectueront leur dernière tournée de porte en porte pour recevoir le fruit de leurs efforts. Dans le sud-ouest vosgien, on appelle cette tournée « la roulée ». Aujourd'hui, il s'agit de récolter des friandises ou plus souvent quelques pièces de monnaie dont le chef des crécelleurs fera le partage entre tous. Souvent, une partie de l'argent est réservée à une œuvre charitable. A Bleurville (Vosges), jusque dans les années 1980, l’argent de la « roulée » servait au desservant de la paroisse à payer un voyage à ses enfants de chœur. Mais jadis, l'argent étant rare, les crécelleurs recevaient des œufs, du beurre et de la farine ; ils se réunissaient alors chez l'un d'entre eux pour faire des crêpes. Ces produits pouvaient aussi être vendus au boulanger du village et l’argent réparti entre les enfants.
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Le général Bigeard va mieux
Le général Marcel Bigeard, 94 ans, doit sortir aujourd'hui 2 avril du CHU de Nancy où il était soigné pour deux phlébites.
Il rentre à son domicile toulois où il continuera à recevoir des soins. Il "va mieux et son état général s'améliore. Son moral est excellent" assure le général Piquemal, président de l'Union nationale des parachutistes, qui s'est entretenu avec Gaby, l'épouse du général Bigeard.
[source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]
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Ville-sur-Illon (Vosges) : la bière de mars est tirée
Fidèles à la tradition, les bénévoles de l'écomusée de la brasserie de Ville-sur-Illon ont fait goûter leur bière de mars aux nombreux amateurs venus tremper leurs lèvres dans la belle ambrée vosgienne.
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L'Eglise en Lorraine compte sur vous !
Face aux défis d’aujourd’hui, l’Église apporte un message de vie et d'espérance.
Elle insuffle une dynamique nouvelle au service de l’Evangile.
Elle est vivante par la diversité de ses acteurs : prêtres, diacres, religieux, laïcs et tous les bénévoles qui agissent pour tous.Nous sommes des milliers à soutenir l’Eglise catholique par nos dons et à la faire vivre à travers notre action et notre réflexion.
Le geste généreux de chacun, à la mesure de ses moyens, permet d'aider les prêtres à vivre, d'annoncer l'Evangile, de mener des actions vers ceux qui souffrent ou sont marginalisés, vers les jeunes qui sont demandeurs de temps de réflexion et de partage, vers les familles surtout.
>> Renseignements sur http://www.catholique-vosges.fr/Campagne-2009.html>> Don possible sur http://www.catholique-vosges.fr/Formulaire.html ou http://catholique-nancy.cef.fr/spip/Jesus-Crise
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Général Bigeard : des nouvelles de son état de santé
Hospitalisé depuis plus d'une semaine, le général Marcel Bigeard, 94 ans, est en soins intensifs au CHU de Nancy, où il a été transféré depuis l'hôpital de Toul.
Il est soigné pour deux phlébites avec complications. Son état inspire de vives inquiétudes.
Selon des sources non médicales, les médecins pourraient accepter son retour à son domicile, s'il souhaite y finir ses jours.
Le 28 mars en fin de journée, le général Christian Piquemal, président national de l'Union nationale des parachutistes, a publié le message suivant : "Je viens d'avoir Madame Bigeard au téléphone. Toujours au CHU de Nancy, notre grand Ancien va légèrement mieux. Les médecins ont réussi à stabiliser sa thrombose. Il a un moral d'acier et se bat avec énergie pour sortir de ce mauvais pas. C'est lui qui réconforte son épouse, alors tout reste possible..."
[source : http://secretdefense.blogs.liberation.fr]
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Les Champs golot, une tradition vosgienne bien vivante
La fête des Champs golot est une tradition du département des Vosges et plus spécialement des vallées de la Moselle et de la Moselotte. On la célèbre à Remiremont et à Epinal.
Désormais, l’Ouest vosgien a repris également cette tradition à son compte, puisque Contrexéville se distingue aussi parmi les villes vosgiennes lors de la fête des Champs golot.
Jadis, quand le Carême touchait à sa fin, les veillées cessaient, les nuits se raccourcissaient, la campagne reverdit, les ruisseaux que le froid avait arrêtés dans leur course, serpentent en gazouillant dans les prairies, le printemps apporte une nouvelle vie à la nature et à l'homme. C'est pour dire adieu aux veillées, pour inaugurer le retour d'une saison riante, pour proclamer la fin de l'abstinence et du jeûne, qu'à Epinal, le Jeudi Saint, le ruisseau de la rue de l'Hôtel-de-Ville se couvrait de toutes ces nefs étincelantes, et que la chanson traditionnelle des Champs-Golot était répétée en chœur par la population.
En patois local, l'expression « lé chan golo » signifie que les champs « coulent », c'est-à-dire qu'ils sont libérés de la couche de neige et que les rigoles sont gorgées du trop-plein d'eau. Les enfants peuvent alors faire voguer toutes sortes de bateaux de fortune sur lesquels sont allumés des bouts de chandelles.
Organisée traditionnellement peu avant Pâques - naguère encore le Jeudi Saint, aujourd’hui le samedi des Rameaux -, la fête voit les enfants présenter leurs plus belles réalisations de bateaux devant un jury d'adultes comme ce fut le cas ce samedi à Epinal [notre cliché]. On appelle aussi « champs-golots » ces embarcations basées sur des boîtes à fromage ou toute autre construction originale, qui doivent pouvoir flotter bien sûr, mais qui sont surtout jugées pour leur esthétique. C'est autant la fête des enfants que... des grands-pères bricoleurs !
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Le général Bigeard hospitalisé
On apprend l'hospitalisation au CHU de Nancy du général Marcel Bigeard, qui est âgé de 94 ans. L'ancien combattant, grande figure de la Seconde Guerre mondiale et des conflits d'Indochine et d'Algérie, fut secrétaire d'Etat à la Défense sous la présidence Giscard d'Estaing et député de Meurthe-et-Moselle.
Hospitalisé depuis le 16 mars pour une phlébite, il devrait regagner prochainement son domicile à Toul, à quelques kilomètres de Nancy, où il réside avec son épouse.
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Histoire de cloche à Vandœuvre-lès-Nancy
"Mystère pascal" à l’église Saint-Bernadette lors de la messe de dimanche dernier ? Les paroissiens sont sortis en... silence. La cloche s’était tue.
Sous le campanile, dont l’une des particularités est d’être indépendant de l’église, on a regardé la cloche – toujours bien en place, donc pas encore partie pour Rome ! - se balancer en silence. Le mécanisme électrique chargé de l’actionner avait donc bien fonctionné. Mais le battant s’était envolé !
En fonte, d’une longue de 50 à 60 centimètres, le battant fait son poids. L’économe de la paroisse, Gilles Ragot, avait pourtant fait vérifier, début novembre, tout le système par l’entreprise Chrétien de Vandœuvre. Le technicien avait alors changé les boulons qui tenaient ce battant. Mais il avait prévenu qu’il fallait songer à remplacer le fameux battant qui donnait des signes de fatigue…
Donc, dès potron-minet, le technicien de l’entreprise Chrétien est venu installer un battant tout neuf qui patientait depuis quelques semaines dans son atelier.
L’ancien battant a été retrouvé sur le petit toit en prolongement du clocher. On ose penser aux conséquences si le battant avait chu lorsque la cloche se balançait vers la rue...
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La Lorraine en quête de bonne image
Une image neutre pour les Vosges. Terne pour La Lorraine. Voilà ce que les gens disent de la région. Un problème indéniable de notoriété pourtant fondamental quand on parle d'avenir, d'économie, de tourisme ou même d'habitants.
Une image que la Lorraine traîne comme un boulet depuis que la grande époque industrielle de la région n'est plus qu'un lointain souvenir. Pour Gérard Cherpion, député des Vosges, il n'y a pas dix mille solutions pour pallier ce manque en terme d'image. Il faut "communiquer. Avec une communication orientée vers les grands salons. La maison de la Lorraine à Paris a été supprimée. Quand on voit des panneaux gare de l'Est c'est bien mais généralement, quand vous êtes gare de l'Est, c'est que vous allez à l'Est… Les Vosges ont peut-être un axe plus massif, plus thermalisme. Le problème de Jean-Pierre Masseret, c'est qu'il n'a pas réussi à fédérer. C'est pourtant ce qu'il faut faire en Lorraine."
Une histoire d'homme. Un problème d'homme. Comme pour Jean-François Jalkh, du Front national. Sauf que là, il s'agit d'autres hommes : Séguin et Poncelet pour ne pas les citer. "Il y a peut-être des responsables à ce manque de notoriété. Ces hommes politiques avaient une notoriété qui allait au-delà de la région. Ils ne l'ont pas mise au service des Lorrains et des Vosgiens et c'est quelque chose que je regrette."
Un problème d'hommes pour les uns, une histoire de fierté pour les autres. "Quand on sera tous fiers d'être en Lorraine, ce sera beaucoup plus facile d'attirer des habitants d'autres régions", appuie Jean-Marie Lalandre, du Parti socialiste, rappelant au passage les initiatives de la région, notamment le ski pass à 1 €. "Le centre Pompidou de Metz est pour nous un élément structurant. Et on mettra des tarifs ferroviaires attractifs pour s'y rendre. On peut aussi imaginer un circuit qui comprenne Baccarat, Raon-l'Etape et pourquoi pas la route des Vins alsacienne ?" poursuit le conseiller régional sortant. "Et si la maison de la Lorraine à Paris a fermé, c'est parce qu'elle était invisible. Alors qu'une vitrine, c'est quand même fait pour être vu. De toute façon, on n'en rouvrira pas."
Si "59 % des Lorrains et 66 % des Vosgiens considèrent que la résolution de ce problème d'image est fondamentale pour dynamiser la région," selon Jean-François Jalkh, cela passe aussi "par la publicité faite à la culture lorraine. On n'exploite pas suffisamment les atouts traditionnels de la région."
Quoi qu'il en soit, un récent rapport du Conseil Economique et Social de Lorraine a démontré que le sud lorrain bénéficiait du plus fort pouvoir d'attractivité. Et le sud lorrain, ce sont… les Vosges. Mais lorsque l’on parle des « Vosges », on entend le plus souvent la montagne… La plaine – l’ouest vosgien pour faire simple – est trop souvent le parent pauvre des actions de promotion touristique engagées par les collectivités territoriales alors qu’elle dispose d’un patrimoine historique, traditionnel, bâti et naturel autrement plus riche que la montagne… Y aurait-il un manque de volonté politique de développer l’ouest vosgien ?
[d’après Vosges Matin | 18.03.10]
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Le chat forestier vosgien
[Vosges Matin] -
Lorraine : quelques idées reçues... à combattre !
[Vosges Matin | 22.02.10] -
Verdun : les carmélites ne fabriqueront plus d’hosties
Arrêter la production d’hosties. Un choix difficile, effectué la mort dans l’âme et vécu comme un crève-cœur par la communauté des carmélites installée à Verdun depuis 1923. Une décision pourtant qui s'est imposée.
Avoir une activité semi-industrielle et commerciale n’est pas dans l’essence de l’engagement des carmélites, pourtant la production d’hosties était dans la culture des sœurs de Verdun.
Une page s’est donc tournée dans l’ancien monastère des Clarisses. « À la suite d’un décès et à des accidents de santé, nous n’avons plus la main d’œuvre pour faire tourner nos deux SARL : ‘Tishbé’, spécialisée dans la fabrication de pain d’autel, et ‘Plumlaine’, spécialisée dans les couettes, oreillers, couvertures à l’ancienne... Il nous a donc fallu choisir. Nous avons mis le temps et, finalement, c’est la fabrication d’hosties que nous avons arrêtée. Ce n’est pas facile car nous faisions des hosties depuis notre arrivée à Verdun et à la fermeture du Carmel de Nancy en 2000, nous avions récupéré les machines pour améliorer notre production », explique la prieure du Carmel, sœur Marie-Josèphe.
Les hosties de Verdun étaient distribuées à tous les fidèles de la Meuse puisque les paroisses se fournissaient au Carmel de Verdun. Mais elles contribuaient aussi à la célébration de l’eucharistie dans des églises bien plus lointaines. Notamment à la Réunion. En février, le stock des hosties de Verdun a été transféré à Benoîte-Vaux et les machines vont prendre la direction du monastère des Clarisses de l’Adoration perpétuelle à Castelnaudary.
Rappelons qu’en Lorraine, les cisterciennes de l'abbaye d’Ubexy, dans les Vosges, fabriquent toujours des hosties qui nourrissent spirituellement de nombreuses paroisses des diocèses de l’Est de la France et bien au-delà également.
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Neige de mars sur Nancy
L'hiver n'est pas terminé... Il sait nous le rappeler. La Lorraine s'est ainsi réveillée en ce matin du 6 mars sous une pellicule de neige...
Image de la Place de la Carrière à Nancy, ce 6 mars à 9h30 ...
Nancy, Place de la Carrière (cliché H&PB) -
Un nouveau lieu de culte catholique à Epinal
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Le sanglier, bête noire des Lorrains
Toujours plus nombreux en Lorraine, malgré des prélèvements également en hausse, les sangliers semblent être devenus un problème ingérable pour les agriculteurs, mais aussi pour les chasseurs.
Les sangliers, estimés à un million de têtes en France, demeurent plus que jamais le cauchemar des agriculteurs, des chasseurs et des automobilistes car il font de gros dégâts dans les cultures, doivent être abattus en nombre chaque année et provoquent de multiples accidents de la route.
"Chaque année, les sangliers occasionnent des dégâts agricoles et les fédérations de chasse dépensent une importante somme d'argent dans les départements où le sanglier est soumis à un plan de chasse afin d'indemniser les agriculteurs victimes de dégâts", explique Christine Saint-Andrieux, responsable du réseau ongulé sauvage à l'Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS).
Benoît Guibert, responsable des dégâts agricoles à la Fédération nationale des chasseurs estime la facture imputable aux dégâts occasionnés par l'ensemble de la faune sauvage à environ 27 millions d'euros pour la période 2008-2009 alors qu'elle était de 30 millions d'euros en 2007-2008.
Il explique cette baisse des coûts par "l'intensité des prélèvements de sangliers liés à la volonté des fédérations de chasse de faire baisser les populations et par la baisse du prix des denrées agricoles."
"Les départements qui coûtent le plus cher à l'année se situent dans le Nord-Est de la France avec une facture de quelque 800.000 euros alors que le montant des dégâts les moins élevés, environ 80.000 euros, concernent l'Ouest et le Sud de la France", précise-t-il. Selon lui, "les points noirs" des départements qui coûtent cher en dégats agricoles provoqués par les sangliers sont ceux aux cultures à forte valeur ajoutée comme les pépinières, ou encore les territoires non chassés, les réserves naturelles, les terrains militaires et les terrains privés où les propriétaires sont opposés à la chasse.
"Dans ces "zones de tranquilité" où les animaux sont peu ou pas chassés, ils vont se reproduire et quand ils manquent de nourriture, ils se dirigent vers les cultures périphériques", commente M. Guibert. Il rappelle que depuis quatre ans, la FNC mène une offensive auprès du gouvernement "qui ne veut toujours pas légiférer" pour modifier l'interdiction de chasser dans certaines de ces "zones de tranquilité."
De leur côté, les chasseurs, qui doivent réguler la faune sauvage, ont tué 569.437 sangliers en 2008-2009, soit 8,9 % de plus que la saison de chasse précédente, selon l'ONCFS).
Au chapitre, des accidents provoqués par les sangliers et les autres animaux sauvages, Fabienne Chevalereau, du Fonds de Garantie, organisme qui indemnise les automobilistes des dégâts provoqués lors des collisions avec les animaux sauvages, estime que le nombre de ce type d'accidents a été en 2008 de 42 471, dont 16 797 provoqués par des sangliers. Selon elle, ces chiffres seront largement dépassés en 2009.
[d’après Vosges Matin | 20.02.10]
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27 mars 2010, la Marche des Rameaux des jeunes Lorrains
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Le Val-d’Ajol fait l’andouille !
Trois journées de liesse en l'honneur "d'lé bouène mouéronde". Traduit du patois vosgien, "le bien manger" est toujours de bon goût au Val-d'Ajol. Pour preuve la manifestation en l'honneur de l'andouille est inscrite à l'inventaire des plus belles fêtes gourmandes françaises.
Depuis samedi 13 février, la cité vosgienne fête avec faste le 45ème anniversaire de l'illustre confrérie des Tastes-Andouilles.
En lever de rideau comme tous les cinq ans, les représentants d'une douzaine d'associations ont été intronisés en tant que membres persona grata. Reste le plat de résistance nappé d'un copieux marché gourmand réunissant une quarantaine de producteurs venus de tout l'hexagone. A la carte ou au menu, autant dire qu'aucune de nos régions n'a été oubliée par les organisateurs invitant aux joyeuses ripailles. Parmi ces ambassadeurs soucieux de promouvoir leurs produits du terroir, on retiendra la venue pour la première fois dans nos contrées d'un fabricant de macarons à l'accent du Sud-Ouest et d'un maître fromager ayant fait spécialement le déplacement depuis le village d'Espelette, au Pays Basque. Une découverte gustative pour les visiteurs bravant des températures très hivernales afin de partager un bain de foule tonique dans les rues noires de monde. Il était temps pour chacun d'assister au corso coloré placé pour ce nouveau millésime sous le signe de Saint Valentin.
Au total quatorze chars décorés par les bénévoles originaires du Val-d'Ajol, mais aussi du Girmont, de Remiremont et Fougerolles. Le grand défilé débutait peu avant 16 heures. Tandis que la fanfare de Basse-sur-le-Rupt ouvrait le bal, le cortège prenait peu à peu possession du centre-ville.
Une mention spéciale au passage du défilé pour le char de "Fanny et Marius", sous forme de clin d'œil au célèbre "Bar de la marine" cher à Marcel Pagnol. La littérature justement était dimanche à la page grâce à la présence d'une vingtaine d'auteurs régionaux dont l'éditeur local Thierry Rollet. Une simple entrée en matière avant la remise du prix littéraire de l'andouille prévue lundi 15 février au cours du vin d'honneur. Bien que le nom du lauréat soit jalousement gardé secret, plusieurs membres du jury précisent qu'ils ont a été très sensibles à la qualité des poèmes ainsi qu'à la prose des esprits éclairés épris de belles-lettres. Comme le veut la tradition c'est également aujourd'hui que se tiendra le XXXXVe chapitre de la docte, insigne et gourmande confrérie des Tastes-Andouilles et Gandoyaux du Val-d'Ajol.
Un moment toujours très solennel précédant à 11 heures précises sur le parvis de la salle des fêtes, l'intronisation de 40 "petits nouveaux" jurant fidélité à la noble andouille. Parmi eux, le mathématicien israélien Itai Benjamini, élevé au grade de dépendeur Honoris Causa. Chercheur à Tel-Aviv le scientifique sera parrainé par le jeune Nicolas Curien, actuellement élève de l'Ecole normale supérieure.
En écho à cette partie officielle, l'andouille dûment estampillée régnera sans partage sur les étals ajolais.
[Vosges Matin | 15.02.10]
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La Bugatti du lac Majeur venait de Nancy
La Bugatti de légende qui a séjourné 73 ans au fond du lac Majeur avait été achetée en 1925 à Nancy. Elle finira en l'état dans un musée à Los Angeles.
Ce qui est arrivé au modèle Brescia Type 22, un roadster Bugatti portant le numéro de châssis 2461, a des allures de saga. L'épave est repérée le 18 août 1967 dans les eaux du lac Majeur. La Bugatti devient un spot réputé des plongeurs, comme le sont les vielles carcasses de navire. C'est un drame qui a sauvé la voiture des eaux froides. Le 1er février 2008, un membre du club de plongée d'Ascona est battu à mort part trois individus. Ses amis décident de « renflouer » la Bugatti afin de la vendre aux enchères pour financer une Fondation contre la violence des jeunes. La Brescia est vendue en l'état lors des enchères organisées par la maison britannique Bonhams.
Grâce au précieux concours de deux lorrains, Emmanuel Aubrin, du magasin Phot'Antik de Nancy, et de Patrick Venturini, artisan menuisier à Houdemont, nous avons pu retracer l'historique de ce bolide.
La Bugatti a été immatriculée le 11 avril 1925 sous le numéro 8843 N5 par un certain Georges Paiva, domicilié 49 rue des Dominicains à Nancy. Ensuite, on perd la trace de la voiture avant de la retrouver de l'autre côté des Alpes. Le bolide est ramené en Suisse sans être dédouané et sans paiement des frais. Pire, il circule avec des plaques françaises. Les douaniers suisses ne lâcheront pas prise, réclamant plus tard au propriétaire de l'époque des droits portant sur une période de onze ans d'un montant supérieur au prix de la voiture. Le roadster Brescia est plongé dans les eaux sombres du lac Majeur.
Le collectionneur américain Paul Mullin a donc déboursé 230.000 € pour repartir avec cet exemplaire. Bel épilogue. Sauf qu'un rebondissement est possible puisqu'une descendante des propriétaires de l'époque s'est manifestée…
[source AFP | cliché ER]
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Les activités 2010 des "Pèlerins de Lorraine"
L'association Pèlerins de Lorraine, animée par Jean-Marie Cuny, proposent à toutes celles et ceux qui aiment marcher "spirituel" sur les routes de Lorraine et de France, ses traditionnels rendez-vous du printemps :
> 15 et 16 mai 2010 : Pèlerinage Domremy - Vaucouleurs
> 22, 23 et 24 mai 2010 : Pèlerinage Paris - Chartres
> 24 mai 2010 : Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port
>> Contact : pelerinsdelorraine@hotmail.fr
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La Lorraine et les Lorrains face à leur avenir : des raisons d'espérer
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Fort comme un boeuf
Toute sa vie, dans les forêts du Val d'Ajol (Vosges), René Jacquot a débardé avec des boeufs, au rythme lent des attelages. l'avènement du tracteur a tué son métier. -
Le dessinateur nancéien Claude Dubois, père de Sylvain et Sylvette, est de retour
Pendant près de trente ans, le dessinateur Claude Dubois a repris à son compte les aventures de Sylvain et Sylvette, valeurs sûres du magazine Fripounet. La série est devenue culte. Les collectionneurs se l’arrachent et des artistes la revisitent.
Claude Dubois n’en revient pas. Le dessinateur nancéien, père adoptif de Sylvain et Sylvette, assiste avec surprise au retour en grâce des deux anciennes stars du magazine Fripounet qu’il a fait vivre pendant près de trois décennies, entre 1959 et 1986. Les albums atteignent des prix record sur les sites de vente sur internet tandis que trente créateurs lorrains, dessinateurs, peintres, sculpteurs, écrivains… revisitent les aventures de cette fratrie âgée d’une dizaine d’années qui vit, chaussée de sabots, au cœur d’une forêt quelque part en France. Les œuvres produites feront l’objet d’une grande exposition, en mars prochain, à Nancy.
En 1986, Fripounet met la clé sous la porte et Claude Dubois accueille presque avec soulagement l’arrêt de l’aventure. Après 95 albums de Sylvain et Sylvette édités chez Fleurus puis chez Dargaud, il s’est lassé de ces héros, nés en 1946, et passés de mode. « Je les avais tellement dessinés que j’avais même du mal à en faire des croquis quand des lecteurs me le demandaient », reconnaît l’ancien élève de l’école de Beaux-Arts de Nancy. Il a suivi cet enseignement au début des années cinquante, quand la bande dessinée était encore un art honteux. « Vouloir faire de la BD, c’était déchoir », se souvient Claude Dubois, qui est passé outre.
En 1959, les éditions catholiques Fleurus sont très embarrassées. Maurice Cuvillier, auteur prolixe et créateur, entre autres, de Perlin Pinpin et de Sylvain et Sylvette, décède. Il faut assurer la suite sans trop ébruiter sa disparition pour ne pas créer de rupture avec un lectorat nombreux. Chaque semaine, en effet, Fripounet, dont Sylvain et Sylvette étaient les produits d’appel, était vendu à 250.000 exemplaires. Deux dessinateurs de la maison sont sollicités : Jean-Louis Pesch et Claude Dubois. « Les premiers temps, j’avais interdiction de signer », se souvient ce dernier, qui parviendra avec le temps à glisser ses initiales avant d’imposer sa signature.
Ainsi commence la vie commune de Claude Dubois avec Sylvain et Sylvette, aux prises avec les compères belliqueux que sont le loup, le sanglier, le renard et l’ours. Le décor et les personnages sont campés. Il doit les accepter tels qu’ils ont été imaginés par le créateur. Les deux enfants vivent sans leurs parents, qu’ils ne réclament et ne recherchent jamais. En s’enfonçant dans la forêt, ils sont tombés sur une belle petite maison aménagée et abandonnée. Ils s’y sont installés et les propriétaires ne se sont jamais manifestés. Les deux enfants entretiennent des relations particulières avec les animaux. Ils ne parlent pas avec ceux, pacifiques, qui les entourent, mais ont, en revanche, la capacité à communiquer avec les compères. Les mésaventures et les dialogues doivent être conformes aux règles de la bienséance. « Je me souviens avoir mis un gros " zut " dans la bouche de Sylvain, la bulle a été censurée », s’amuse, avec le recul, Claude Dubois. Il dessine, chez lui, à Nancy et envoie chaque semaine par courrier ses planches à la rédaction de Fripounet qui se charge de les compiler en albums.
En 1986, il est passé à autre chose. Jean-Louis Pesch, lui, ne s’est jamais arrêté. A ce jour, ce dernier a écrit et dessiné plus de 200 aventures de la sœur et du frère, qui vivent dans la nature sans contrainte. Avec le temps, Claude Dubois a perdu ses héros de vue. En surfant sur internet, il constate récemment avec surprise que certains de ses albums se négocient à 100 €. Les collectionneurs se sont emparés d’une série devenue culte. Les sollicitations pour un album dédicacé ou pour un croquis signé affluent. Sylvain et Sylvette sont de retour. Claude Dubois aussi.
[Le Républicain lorrain | 10.01.10]
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La Turquie réclame les reliques de saint Nicolas
Ça pourrait être une mauvaise blague, mais le ministre du Tourisme turc vient de déclarer très sérieusement que « Si nous construisons un musée à Demre [qui possède une basilique byzantine du 5ème siècle], l'ancienne Myre, naturellement la première chose que nous demanderons sera les restes du père Noël ». Apparemment, il n’est pas très informé sur l’identité du personnage. Ce serait plutôt saint Nicolas. Pour ce ministre musulman, ces ossements doivent être exposés en Turquie « et non pas dans une ville de pirates ». A savoir, à Bari, dans le sud de l'Italie (les italiens apprécieront le qualificatif !), où ils furent ramenés par des marins qui les avaient dérobé en 1087. Un Lorrain, Aubert de Varangéville, rapporta de Bari en 1098 une phalange et quelques morceaux d'os du saint à Saint-Nicolas-de-Port.
A la paroisse catholique de Saint-Nicolas-de-Port, l’abbé Jean-Louis Jacquot trouve cela étonnant de réclamer les reliques « pour des motifs pas très glorieux, pour faire de l'argent ». Et de préciser que le reliquaire de la fin 19ème siècle, qui contient les reliques, appartient à la commune. Les ossements eux-mêmes dépendent du diocèse de Nancy & de Toul et ont un caractère sacré, donc inaliénable.
Le maire de Saint-Nicolas-de-Port estime, quant à lui, que si une telle demande devait être présentée à la France, il mobiliserait Portois et Lorrains autour de lui pour défendre le culte ancestral de saint Nicolas en Lorraine.
En Lorraine, on attend donc de pied ferme la demande du gouvernement islamiste turc.
[source : AFP]
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Un Lorrain des Antipodes ordonné prêtre
L’abbé Rémi Picot, originaire de Lunéville, a été ordonné prêtre le 19 décembre au séminaire de Goulburn, en Australie.
Rémi est le quatrième enfant d’une fratrie qui en compte douze. Après avoir effectué sa scolarité dans des établissements privés catholiques lorrains puis un passage par l’université de Nancy-2, il s’est découvert une vocation pour le sacerdoce.
Après un temps de réflexion, il est entré au petit séminaire de Flavigny, en Côte-d’Or, en 2003, puis a poursuivi ses études au séminaire d’Ecône, en Suisse, pendant trois ans. Il a ensuite rejoint le séminaire de la Sainte-Croix de Goulburn en mars 2008. Cette nouvelle expérience en Australie l'a aidé à se préparer au ministère presbytéral.
Ce samedi 19 décembre, par un beau jour d’été australien, Mgr Bernard Tissier de Mallerais a donc conféré le sacrement de l’ordre à deux diacres, Rémi Picot et Todd Stephens, un australien. Vingt-trois prêtres assistaient le prélat lors de la cérémonie d’ordination, et quelque 500 fidèles dont la famille de l'abbé Picot venue de Lorraine.
Lors de la cérémonie d'ordination. -
Bilan à la Fédération des Sociétés savantes des Vosges
La toute jeune Fédération des Sociétés savantes des Vosges vient de dresser le bilan de sa première année d'existence. Plutôt satisfaisant.
Présidée par Jean-Paul Rothiot, professeur retraité de l'Université de Nancy-2, cette fédération d'associations à vocation historique et patrimoniale, a la volonté de mieux faire connaître l'action des nombreux bénévoles, érudits et chercheurs qui travaillent à une meilleure connaissance du passé du département des Vosges et à la promotion de son patrimoine architectural, archéologique et historique.
Cette année, elle était à l'origine du Salon du livre de Remiremont qui s'est tenu les 10 et 11 octobre et qui a rencontré un beau succès grâce à l'implication de l'équipe de la Société d'histoire locale de Remiremont. Par ailleurs, les Journées d'études vosgiennes (JEV) qui se tenaient à Raon-l'Etape du 16 au 18 octobre ont planché sur la thématique de l'eau. Avec plus de 500 auditeurs, cette manifestation poursuit, année après année, son bonhomme de chemin afin de vulgariser l'histoire de nos pays vosgiens.
La Fédération est également à l'origine de la publication des actes des JEV : c'est ainsi que ceux des Journées de Neufchâteau de 2008 ont été publiés au cours de l'été dernier. La FSSV souhaite également rééditer (ou éditer) des documents importants de l'histoire des Vosges. En 2009, c'est le poème "Les Vosges" de François de Neufchâteau (1796) qui a été choisi. Le document est disponible auprès des associations adhérentes à la Fédération ou auprès des archives départementales à Epinal.
En 2010, la Fédération des Sociétés savantes organisera le 5 septembre son deuxième Salon du livre Vosges-Lorraine aux Thons avec le soutien de l'association Saône-Lorraine, qui oeuvre à la restauration de l'ancien couvent des Cordeliers et plus particulièrement de son église franciscaine du XVe siècle.
Enfin, les Journées d'études vosgiennes 2010 auront lieu en octobre à Bains-les-Bains et Fontenoy-le-Château avec la participation d'une trentaine d'historiens et d'érudits locaux qui renouvelleront l'approche historique de ces deux cités de la Vôge.
Un beau programme en perspective qui devrait attirer de nombreux amateurs d'histoire et de patrimoine.
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Le 5 janvier la Lorraine célébrera sa fête nationale
Mardi 5 janvier 2010, tous les Lorrains attachés à l'histoire des duchés de Lorraine et de Bar sont invités à participer joyeusement à la fête nationale des Lorrains. Et à la commémoration du 533ème anniversaire de la Bataille de Nancy. Cette traditionnelle fête sera célébrée au pied de la Croix-de-Bourgogne, rue Jeanne-d'Arc à Nancy.
Rappelons que cette fête était officielle sous nos ducs jusqu'à l'avènement du roi de Pologne Stanislas, installé par son beau-père Louis XV à la tête des duchés. Elle ne fut jamais rétablie.
Chaque 5 janvier, veille de l'Epiphanie, le bon peuple de Lorraine commémorait la victoire du 5 janvier 1477 remportée par le duc René II sur Charles le Téméraire, Grand Duc d'Occident, qui rêvait d'annexer le duché de Lorraine afin de pouvoir joindre ses états bourguignons du sud à ses territoires septentrionaux des Flandres.
La Croix-de-Bourgogne fut plantée à l'endroit même où fut retrouvé le corps sans vie de Charles le Téméraire, tué au bord de l'étang Saint-Jean.
Arrivée des troupes de René II à Saint-Nicolas-de-Port (4 janvier 1477)in La Nancéïde, de Pierre de Blarru>> L'association Mémoire des Lorrains vous donne rendez-vous mardi 5 janvier 2010.
Au programme :
- à 17h00 messe en l'église Saint-Pierre (à côté de l'Hôpital central) selon le rite extraordinaire en latin (missel de 1962)
- à 18h30 devant la Croix-de-Bourgogne, rue Jeanne-d'Arc, harangue de Jean-Marie Cuny, feux d'artifice et vin chaud... dans une ambiance sympathique et bon enfant !
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Bar-le-Duc : le nucléaire au service du patrimoine…
Confronté à la suppression de nombreux services décentralisés de l'Etat et à des recettes en berne, Bar-le-Duc va largement profiter des fonds de la filière nucléaire dans les années à venir.
Le groupement d'intérêt public (GIP) qui gère les fonds d'accompagnement du laboratoire de l'Andra implanté à Bure, aux confins de la Meuse et de la Haute-Marne, financera en effet 35 % de la première phase du programme de réhabilitation complet du centre-ville de la préfecture de la Meuse, soit environ 1.250.000 euros, dès 2010. Il participera au financement de la construction d'une gare multimodale sur le site de l'actuelle gare ferroviaire à hauteur de 30,5 %, soit un peu plus de 1.150.000 euros, au cours des deux années à venir. Et il devrait accorder son soutien financier aux éditions 2010 et 2011 du festival RenaissanceS (théâtre de rue et musique ancienne) jusqu’à 40 % du budget, soit 160.000 euros l’an prochain.
La cagnotte du GIP Objectif Meuse est alimentée par les opérateurs de la filière nucléaire (Areva, EDF et le Commissariat à l’énergie atomique) ; destinée à favoriser le développement économique du département dans la perspective de l’implantation d’un centre de stockage en sous-sol des déchets hautement radioactifs elle passera de 20 à 30 millions d’euros par an dès 2010.
[d’après l’Est Républicain | 14.12.09 - clichés Wikipédia]
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Un Lorrain ordonné prêtre en Australie
L’abbé Rémi Picot est ordonné prêtre ce samedi 19 décembre à Goulburn, en Australie.
Rémi Picot, né le 20 juin 1982 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), quatrième enfant de la famille, fut baptisé à Bainville-aux-Miroirs par l’abbé Emmanuel Son, curé de Gripport, près d'Haroué, dans le Saintois. Ce prêtre, fidèle à la doctrine traditionnelle de l’Eglise catholique, eut le jour du baptême de Rémi ce jeu de mots que la famille n’a pas oublié : « Il sera peut-être un Dom Rémi ! »… Formule prémonitoire s’il en est, puisque notre jeune lorrain est appelé, quelques années plus tard, à recevoir le sacrement de l'ordination.
De Lorraine, la famille Picot s'expatria en Anjou où elle demeura cinq ans, le temps de s’agrandir de trois enfants. L’aîné ayant atteint l’âge d’entrer en secondaire, le papa obtint en 1988 sa mutation à Bitche (Moselle). Rémi profita de deux ans d’école à la maison puis entra en classe de Cours Moyen dans une école privée de la région. C’était le début d’une dizaine d’années passées dans cet établissement où il fut un élève discret et appliqué.
Après son baccalauréat, il obtint un DEUG en Histoire et rentra au séminaire. Pendant les vacances, il participa en tant que séminariste à quelques camps de la Croisade Eucharistique en Belgique.
L’abbé Picot sera donc ordonné prêtre au séminaire de la Sainte-Croix à Goulburn, en Australie, ce samedi 19 décembre 2009.
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Saint Nicolas par Jean-Paul Marchal
Le hall d'entrée du Conseil général de Meurthe-et-Moselle accueille jusqu'au 30 décembre l'exposition "Saint Nicolas en images pour les enfants sages". L'imagier vosgien Jean-Paul Marchal y présente ses remarquables gravures sur bois sur le thème de Saint Nicolas. C'est une belle occasion de célébrer une tradition ancestrale à laquelle tous les lorrains sont attachés et mettre en lumière un savoir-faire d'un grand artiste.
Jean-Paul Marchal, après avoir été instituteur, a fondé l'Atelier du Moulin à Epinal en 1980 voué à la sauvegarde de la tradition typographique, la gravure sur bois de fil, la linographie, le tirage de bois anciens et l'édition de belles images. Imagier travaillant avec des graphistes, des poètes, des imprimeurs, des associations, des bibliothèques, des collectivités publiques, il est sociétaire du "Bois gravé" et expose dans les musées et bibliothèques de France et à l'étranger. Il a également illustré de nombreux ouvrages.
La plupart des oeuvres exposées ont été gravées sur du poirier bois de fil avec la technique du champlevage. L'impression des images nécessite de très nombreux encrages successifs et donc autant de passage sur la presse. Les encres utilisées sont des encres typographiques et l'encrage se fait au rouleau sur la presse à bras. Les textes sont composés en typographie avec des caractères mobiles selon l'art créé par Gütenberg vers 1440.
Saint Nicolas se laisse découvrir sous ses multiples aspects au gré des différentes gravures réalisées par notre imagier vosgien. Dans la grande tradition de l'image d'Epinal !
>> Exposition "Saint Nicolas en images pour les enfants sages", Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 1er au 30 décembre 2009, du lundi au vendredi, de 9h à 18h. Entrée gratuite.