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vol

  • Vol de statues dans le cimetière de Louvemont (52)

    On nous signale un vol commis dans le cimetière de Louvemont (Haute-Marne, canton de Saint-Dizier).

    Deux statues en fonte qui ornaient une tombe ont été dérobées. Il s’agit d’une Vierge et de saint Nicolas (en fait un saint évêque auquel ont été ajoutés les enfants dans le saloir à ses pieds).

    Les statues proviennent de la fonderie de l’Union internationale artistique de Vaucouleurs (Meuse). La sculpture de la Vierge Marie présente un cachet certain, saint Nicolas est plus classique.

    Plainte a été déposée à la gendarmerie. Des vols similaires ont eu lieu à plusieurs endroits en Haute-Marne.

    Exercez votre vigilance notamment chez les brocanteurs, sur les vide-greniers ou sur les sites de vente Internet où ces statues peuvent être mises en vente.

    >> Contact : philippe.raulet3@orange.fr

  • Bleurville (88) : vol de reliques à l'église paroissiale

    C'est lors d'une de ses visites régulières à l'église paroissiale, ce samedi 5 octobre 2013, qu'un paroissien a constaté la disparition de reliques déposées sur l'autel de la chapelle Saint-Maur de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville.

    Bleurville reliquaires.jpgQuatre reliquaires en bois sont exposés sur l'autel de Saint-Maur. Ils contiennent quelques fragments d'os provenant des corps de deux martyrs comtois du VIIIe siècle, Bathaire et Attalein. Ces ossements appartiennent aux saints patrons du monastère bénédictin de Bleurville. Ils furent déposés dans la basilique de Saint-Nicolas-de-Port lors du rattachement de Bleurville au prieuré de Varangéville, et furent miraculeusement épargnés par l'incendie qui détruisit l'édifice en 1635, lors de la funeste guerre de Trente Ans. Rapatriés à Bleurville par les bénédictins du prieuré Saint-Maur, ils furent rassemblés dans une chasse qui sera installée à l'église paroissiale à la Révolution.

    Quelle ne fut pas la surprise de ce fidèle en remarquant que le réceptacle, contenant les saintes reliques, d'un des reliquaires était déposé sur l'autel. En examinant l'objet de plus près, il s'aperçut que les trois fragments d'os appartenant à saint Bathaire avaient disparu, détachés du tissu leur servant d'écrin. Les autres reliquaires n'ont pas fait l'objet de dégradations.

    Ces reliquaires ont été réalisés par l'abbé Jacquot, curé de Bleurville à la fin du XIXe siècle ; les reliques avaient été officiellement reconnues par Mgr Caverot, évêque de Saint-Dié.

    Ce sacrilège a été commis durant les dernières Journées du Patrimoine alors que l'église était ouverte au public, malheureusement sans surveillance.

    Ce vol est symptomatique d'une époque qui a perdu le sens du sacré et, surtout, est ignorante de l'histoire de l'Eglise et de la foi chrétienne. En effet, il n'est pas un jour sans que l'actualité - lorsque la presse grand public veut bien s'en faire l'écho - apporte son lot de dégradations, sacrilèges et blasphèmes commis contre la foi chrétienne et les lieux de culte catholiques.

    [cl. H&PB]

  • Béthelainville (Meuse) : la Vierge du chêne volée

    La statue qui veillait depuis 62 ans à Béthelainville (Meuse), dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire déformé par la foudre, a été volée. Cette Vierge à l'Enfant en fonte est étroitement liée à la foi des habitants.

     

    vierge bethelainville.jpgElle a une valeur davantage sentimentale et religieuse que financière. Cette Vierge à l'Enfant avait été installée dans une niche au creux d'un chêne bicentenaire il y a plus de soixante ans. Ce sont des habitants du village qui ont découvert le vol, certainement perpétré dans la nuit du 24 au 25 mars.

     

    La Vierge était installée dans les bois sur les hauteurs de la commune. Son histoire remonte à la fin du XIXe siècle. L’histoire raconte qu'un jour d'orage, une famille de bûcherons réfugiée sous le chêne, a été sauvée de la foudre par l’intercession de la Vierge Marie. Cette famille, pour lui montrer sa reconnaissance a inséré au creux du chêne qui les avait protégés et déformé par la foudre, une statuette de la Vierge. Cette première représentation de Marie a elle-même disparu des années plus tard.

     

    Le 15 août 1947, une procession est organisée par les paroissiens de Béthelainville depuis le village jusqu'au bois, pour installer une nouvelle statue, plus grande et mieux protégée, dans cet arbre haut de 18 mètres. Depuis une vingtaine d'années, tous les 15 août, une messe est dite au pied du chêne en l'honneur de la Sainte Vierge. L'endroit est devenu aujourd'hui un lieu de pèlerinage.

     

    Haute d'une cinquantaine de centimètres, la statue dérobée était protégée par une vitre.

     

    La commune a déposé plainte pour vol. Ces faits rappellent ceux qui se sont passés au début du mois de mars près de Verdun. La Vierge qui était installée depuis des siècles entre Belleray et Dugny avait en effet elle aussi disparu.

     

    Simple vol ou volonté de nuire à la religion chrétienne en brisant ses symboles ? Ces actes de christianophobie se multiplient actuellement en France. Les autorités doivent prendre conscience de ce phénomène qui touche bien souvent des jeunes ; ces jeunes qui n’ont reçu aucune formation morale et religieuse, sont en perte totale de repères et sont dépourvus de tout sentiment de respect.

  • Les mirabelles victimes de rapines organisées

    À Fléville, en banlieue de Nancy, les mirabelliers sont pillés par les rapineurs, qui ne se contentent plus de quelques poignées.

    Vendu 2,50 € le kilo sur le marché de Nancy en début de saison, la mirabelle vaut de l'or. Jaune et juteuse à souhait, la pépite de Lorraine se déguste toujours avec gourmandise. A table, au retour de courses. Ou dans le verger, en opération rapine !

     

    mirabelles.jpgInterdit, certes. Mais saupoudré d'une pincée d'adrénaline, le fruit n'en est que plus savoureux... Qui, gamin, n'a jamais croqué le fruit défendu avant de prendre ses jambes à son cou pour échapper au propriétaire ou au garde-champêtre ? Enfant, Daniel Munsch était de ceux-là. Une fois l'école terminée, lui et ses copains usaient leur fond de culottes dans les arbres fruitiers. « Mais on avait le respect de la nature. On faisait attention à ne pas casser de branches. Ce n'est plus le cas aujourd'hui avec ces rapineurs », constate cet habitant de Fléville-devant-Nancy, propriétaire de vergers dans cette commune de 2.700 habitants au Sud de Nancy. « Et puis on se contentait d'en manger sur place et de remplir nos poches avant de partir. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas... Ils débarquent avec sacs et paniers pour remplir le coffre de la voiture ! » Rencontré, « à la fraîche », dans une petite parcelle du Chemin de Sainte-Anne - un écrin de verdure placé sous bonne garde du château Renaissance (1533) - Daniel sauvait les quelques mirabelles qui avaient échappé aux raids des rapineurs.

     

    Un crochet pour atteindre les branches les plus hautes, une bâche déployée au pied du tronc pour faciliter le ramassage et un peu d'huile de coude. « Sur une douzaine d'arbres, on a récolté en tout une vingtaine de kilos pour le tonneau et une quinzaine pour les bocaux et la tarte. Mais c'est exceptionnel. Sans doute parce que ce champ est proche des habitations car ailleurs, il ne reste plus rien ! »

     

    Jean-Pierre Demange, un autre villageois acquiesce. « Cette année, c'est du jamais vu. Si nous n'avons pas fauché ce champ, c'est pour éviter d'ouvrir un boulevard aux visiteurs et de leur offrir ainsi les mirabelles sur un plateau. Les propriétaires paient des impôts pour leurs parcelles qu'ils entretiennent. C'est rageant de se faire voler comme ça. S'ils en grignotaient pour le plaisir, en passant, on ne dirait rien. Mais là, ils remplissent d'énormes cabas. Ce n'est pas acceptable. »

     

    Le week-end dernier, Jeanne et ses petits-enfants se faisaient la joie d'une cueillette en famille dans ce verger transmis de génération en génération. « Les arbres étaient chargés de beaux fruits mais le jour J, il n'y avait plus rien à se mettre sous la dent. Les rapineurs étaient passés avant nous ! La rapine a toujours existé mais pas comme cette année. C'est peut-être la faute à la crise économique », suggère cette propriétaire en colère.

     

    Difficile de mettre la main sur ces « chercheurs d'or » à bon compte qui exploitent le filon du Chemin de Sainte-Anne en nocturne, voire entre 12 h et 14 h. « J'ai surpris deux couples et leurs enfants en train de remplir des paniers. Je leur ai demandé de partir car le verger m'appartenait mais ils ont eu le culot de me demander mes papiers et mon titre de propriété ! » se souvient Daniel Munsch, estomaqué. Le Flévillois ne voit pas d'un très bon œil le parcours de santé en gravillons stabilisés qui s'étire autour des vergers. « Une porte ouverte aux rapineurs. »

     

    Si le circuit et ses agrès font la joie des sportifs, d'autres opèrent un repérage à petites foulées ou à VTT avant de revenir en voiture. Et ce malgré l'interdiction de circuler aux véhicules à moteur, matérialisée par un panneau à l'entrée du parcours. « On aimerait y voir plus souvent le policier municipal, surtout en cette période de récolte... »

     

    [d’après l’Est Républicain | 24.08.09]

  • La basilique de Saint-Nicolas-de-Port vandalisée

    Jeudi 4 juin entre 12h45 et 14h30, un ou plusieurs individus mal intentionné ont forcé plusieurs serrures de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port (Meurthe-et-Moselle). Ayant réussi à pénétrer à l'intérieur du sanctuaire, les malfaisants, à la recherche d'argent liquide, ont dégradé plusieurs endroits susceptibles de conserver quelques euros (porte-cartes, troncs...).

     

    St Nicolas d'été 12.05.08 001.jpgLe recteur de la basilique lance un appel à témoins : toute personne qui aurait remarqué des individus aux comportements anormaux rodés autour de la basilique peuvent se présenter au commissariat de police de Saint-Nicolas-de-Port ou au presbytère.

     

    Encore une fois, il faut dénoncer ces attaques répétées, semaine après semaine, contre les lieux de culte catholiques qui sont victimes soit de malfaiteurs soit d'individus agissant en haine du christianisme. A chaque fois, les lieux sacrés sont profanés, saccagés, pillés. Jusqu'à quand faudra-t-il supporter cet état de fait ? Evidemment, jamais de réaction de condamnation des autorités publiques...

     

    [plus d'infos sur http://paroisse.stnicolas.free.fr/]