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avenir

  • Procession mariale à Rozières-sur-Mouzon (Vosges)

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    [Vosges Matin | 19.08.09]

     

    Cet article nous inspirent plusieurs réflexions :

     

    1. Remarquez le contraste entre le jeune prêtre, d'origine africaine, et cette poignée de fidèles, essentiellement féminins et plutôt âgés. Contrastes saisissants entre une Afrique jeune et active spirituellement et une Europe - et une France en particulier - vieillissante et pauvre spirituellement.

    2. Les grands absents : les jeunes générations.

    3. Cette image pose avec accuité la question du devenir de la culture chrétienne dans notre monde rural et, plus précisemment, la question essentielle de l'avenir du catholicisme dans ses pratiques communautaires et dans l'expression de la foi.

  • L’Eglise des Vosges se penche sur son avenir

    Lors de la fête de la Pentecôte, le 31 mai à Saint-Dié, l’Eglise catholique des Vosges a présenté trois grandes orientations pour son avenir. Fruit de trois années de réflexions, l’Eglise diocésaine a rassemblé plus de 2000 fidèles sur le parvis de la cathédrale venus prendre possession de leur feuille de route pour les années à venir.

     

    diocèse st dié.jpgTrois grands axes déclinés autour de 50 propositions d’action. Les catholiques vosgiens ont du pain sur la planche avec ce tout nouveau projet diocésain. Dévoilé au cours d’une célébration festive et priante malgré l’importance de la foule, le texte « chemins d’avenir » est à la fois vaste dans ses actions et précis dans ces orientations. Le Christ, l’Eglise et la présence au monde constitue les 3 piliers du texte. Muri depuis 3 années au cours de débat, d’enquête et de rencontre, il n’est pas surprenant d’y découvrir un vaste champ d’actions où l’Eglise entend être présente et attentive dans les Vosges. Formations, diacres, place des laïcs, liturgie mais aussi bioéthique, justice, solidarité, santé, les thématiques ne manquent pas. Contenu dans un petit livret de poche, il a été remis aux participants. Accessible sur le site internet www.cheminsdavenir.com, il sera disponible dans les prochains jours dans tous les services, mouvements et paroisses.

     

    Mgr JP Mathieu 31.05.09.jpgMaintenant que les orientations sont données, il reste la question de la mise en œuvre. Monseigneur Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a sa petite idée sur la question. « Ça changera quelque chose si on prend le temps de le regarder, de le lire ensemble, en conseil pastoral, en équipe, pour repérer ce que l’on pourrait adopter parmi les quelques 50 propositions de notre Chemins d’avenir. Ça changera si nos communautés chrétiennes s’en emparent pour se renouveler au contact du Christ et de son Esprit. Personnellement et tous ensemble. Nous sommes invités à un acte de foi ! » déclare-t-il avec un regard qui s’illumine.

     

    chemin d'avenir.jpgCette grande journée de Pentecôte a été également l’occasion d’une belle fête rythmée par les danses des travailleuses missionnaires de Domrémy, la musique d’un groupe de jeunes vosgiens, le chant de Laurent Grzybowski ou encore l’exposition d’artistes vosgiens dans le cloître de la cathédrale. Entre 11h et 13h, les participants ont pu s’essayer aux propositions d’action contenues dans le projet diocésain. « Cette journée témoigne de la vitalité des communautés chrétiennes dans leur diversité à travers 35 ateliers d’expériences à vivre » déclare Bernard Vuidel, responsable du comité d’organisation Chemins d’avenir. Emue, cette jeune mère de famille, qui à la fin de célébration glisse à sa voisine « C’est une provocation à l’engagement. Maintenant, c’est à nous d’agir ». Pas toute seule. Monseigneur Mathieu a indiqué que si la feuille de route était donnée, il installait dans la foulée un comité de suivi pour une première évaluation des chantiers en mars 2010. D’ici là, place au dialogue et à l’action.

     

     

    >> Plus d’infos sur http://saint-deodat.cef.fr/Chemins-d-avenir-top-depart-a.html

     

  • les Vosgiens jugent les Vosges

    Cinq mille Vosgiens et Vosgiennes ont jugé leur département. Synthèse.

     

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    Le Conseil général publie le résultat des 29 réunions cantonales programmées dans le cadre de l'opération Vosges Horizon 2020. Plus de 5.000 Vosgiens et Vosgiennes se sont exprimés.

     

    Au vu des données recueillies, « l'avenir des Vosges est une préoccupation partagée par de nombreux Vosgiens et Vosgiennes, que le Conseil général est une collectivité qui a du sens pour les habitants et les forces vives, mais surtout une véritable légitimité ».

     

    Premier constat : on vit plutôt bien et même très bien dans les Vosges, selon 53 % des sondés, même si la qualité de vie se dégrade ou stagne dans 65 % des avis.

     

    Le département est jugé « vieillissant » par plus d'un tiers des personnes interrogées, « déclinant et isolé » par un autre tiers des votants. Côté positif, la moitié des habitants qualifie le territoire « d'authentique et de beau », de convivial aussi.

     

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    La richesse des paysages est l'atout géographique majeur des Vosges, cela est relevé dans la consultation, qui met également en avant le capital de la forêt et du bois, la nécessité de professionnaliser le tourisme et de faire des PME des enjeux prioritaires des cantons.

     

    Une faiblesse relevée sur le plan humain : l'exode des jeunes et le vieillissement de la population, le département souffrant par ailleurs d'une inadéquation des formations des jeunes au marché de l'emploi et d'un manque d'attractivité. Le chantier prioritaire pour demain ? La jeunesse et l'éducation.

     

    Pour 62 % des réponses, le bois, la forêt et l'artisanat sont les secteurs d'activités les plus dynamiques et pour 61 % des répondants, l'industrie ne continuera pas à être l'activité essentielle !

     

    Dans le domaine de l'environnement, les déchets ménagers représentent « une réelle inquiétude », alors que les Vosgiens et Vosgiennes sont majoritairement interpellés par la pauvreté et la violence.

     

    Ils manifestent, à 59 %, une inquiétude quant à l'avenir des Vosges, 37 % se montrant optimistes.

     

    Le Conseil général note « une certaine morosité des forces vives quant à l'avenir des Vosges, et cela malgré nos atouts », et retient également « l'immense manque d'information. Les Vosgiens ne connaissent pas bien leur Conseil général. » Une incitation à poursuivre  « la démocratie participative » ?

     

    [d’après l’Est Républicain | 15.11.08]

     

     

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