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  • Faverney 1608 - 2008, quatre siècles d'histoire

    Numériser.jpgUne petite incursion chez nos voisins - et amis - Francs-Comtois, pour vous présenter une monographie sur "Faverney 1608 - 2008, quatre siècles d'histoire". La "petite cité de caractère" de Faverney est bien connue pour être le lieu du miracle des saintes hosties qui s'est produit en 1608. De plus, cette commune a des liens historiques avec la Vôge - le sud-ouest de l'actuel département des Vosges -. Entre voisins, il convient donc de mieux se connaître.

    Les auteurs ont voulu combler une lacune éditoriale : depuis la publication du dernier ouvrage de référence sur Faverney (en 1864 !), aucune étude n'avait fait le point sur l'état des recherches historiques sur la commune. Avec la présente monographie, les auteurs offrent au public un travail solide, tant dans ses références historiques que dans son iconographie (souvent inédite).

    Le lancement des manifestations du 4ème centenaire du Miracle des saintes hosties a constitué l'événement de départ de cette grande fresque historique ; les quatre siècles qui nous séparent de cette année 1608 sont passées en revue dans cette édition. Elle bénéficie d'une chronologie, d'une bibliographie complète et d'une galerie biographique que ne devraient pas manquer d'utiliser les futurs chercheurs... et qu'apprécieront grandement les amoureux de l'histoire de ce coin de la Vôge saônoise.

    • Faverney 1608 - 2008, quatre siècles d'histoire, Pascal Collot, Guy Curien, Jean-Claude Grandhay, éditions Association Pierre Percée, 2007, 182 p., ill. (30 €). A commander à : Association Pierre Percée - BP 56361 - 25018 BESANCON CEDEX 6
  • 15 propositions pour une politique nouvelle du patrimoine

    logo vmf.gifL’association nationale Vieilles Maisons Françaises propose 15 mesures aux pouvoirs publics pour une politique nouvelle du patrimoine :

    > DEFINIR UNE POLITIQUE GLOBALE DU PATRIMOINE QUI INTEGRE URBANISME, ENVIRONNEMENT ET DEVELOPPEMENT DURABLE

    1. Coordonner les actions relatives à la culture, à l'environnement et à l'aménagement du territoire dans une logique de développement durable.

    2. Renforcer le rôle du niveau intercommunal dans le domaine de l'urbanisme afin de lutter contre le mitage et le développement urbain anarchique.

    3. Définir en terme d'économies d'énergie des normes adaptées au bâti ancien.

    4. Appliquer aux éoliennes la réglementation des installations industrielles.

    > DEGAGER LES RESSOURCES FINANCIERES NECESSAIRES

    5. Apurer les engagements financiers passés de l'Etat liés à la restauration du patrimoine.

    6. Augmenter durablement les financements de l'Etat en faveur du patrimoine au moyen d'une recette additionnelle sur les jeux.

    7. Conforter le régime fiscal des Monuments historiques en maintenant la déductibilité globale des travaux et en créant un concept d'accessibilité au public des monuments.

    8. Redéfinir les rôles respectifs de l'Etat, des régions et des départements dans la politique d'entretien et de restauration du patrimoine.

    9. Renforcer le système des subventions publiques du patrimoine en faveur de l'entretien et de la maintenance.

    > INFORMER ET FORMER AU PATRIMOINE

    10. Intégrer l'éducation au patrimoine tout au long de la filière scolaire.

    11. Organiser une formation des élus et des responsables administratifs territoriaux sur l'architecture, le patrimoine et l'urbanisme.

    12. Améliorer le conseil architectural auprès des élus, des gestionnaires et des propriétaires.

    13. Veiller à ce que les architectes soient systématiquement formés à l'intégration des constructions nouvelles dans leur contexte historique et à la réhabilitation de l'ancien.

    > RENFORCER LA PROTECTION ET LE SOUTIEN AU PATRIMOINE

    14. Définir un plan de relance et de valorisation des métiers d'art.

    15. Renforcer la lutte contre le vol des œuvres d'art en harmonisant les législations européennes sur le recel et la restitution.

    Pour en savoir plus, consultez le site VMF : www.vmf.net

  • Peinture contemporaine et sculptures originales à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    Oeuvre contemporaine de Marie Nowakowski

    LA NEF DE L'ANCIENNE ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE ACCUEILLE

    DU 7 JUILLET AU 31 AOÛT 2008

    LES PEINTURES CONTEMPORAINES DE MARIE NOWAKOWSKI

    ET LES SCULPTURES EN MATERIAUX DE RECUPERATION DE ALAIN NEVEUX

     

    affiche nowakowski neveux 2008.jpg
    L'ABBAYE EST OUVERTE LES MARDIS, VENDREDIS, SAMEDIS ET DIMANCHES
    DE 14 H 00 A 18 H 00
  • Bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye Saint-Maur

     

    Bénédiction croix jardin 28.06.08 008.jpg

    L'abbaye Saint-Maur de Bleurville a vécu un moment exceptionnel ce samedi 28 juin 2008.

    En effet, les Amis de Saint-Maur avaient convié tous les donateurs de la croix du jardin de l'abbaye a assisté à sa bénédiction. C'est devant une assistance nombreuse, renforcée par la présence d'un groupe de visiteurs de la Société d'Histoire de Nancy, de Monsieur André Granget, maire de Bleurville, et de Monsieur Alain Roussel, conseiller général du canton, que Monsieur l'abbé Villaume, curé de la paroisse, a béni solennellement le nouveau calvaire.

    A l'issue, le président de l'association a rappelé le symbolisme de ce monument situé au centre du jardin monastique et a remercié tous les souscripteurs pour leur geste généreux ainsi que la société Sebeler pour la qualité du travail réalisé. Il a associé dans ses remerciements tous ceux qui oeuvrent bénévolement pour Saint-Maur : les personnes qui entretiennent les parterres, celles qui ont contribué pour l'exposition temporaire, celles qui ont réalisé les costumes des religieuses ou qui ont réalisé le support de la cloche fondue en septembre dernier.

    Après la photo souvenir autour de la croix, l'assistance a rejoint la nef de l'église pour le vernissage de l'exposition temporaire "Bleurville et sa région au XXe siècle vues à travers la presse" et découvrir les personnages revêtus du costume des bénédictines du XIe siècle à l'occasion de la célébration du 880ème anniversaire du départ des nonnes de l'abbaye bleurvilloise (juin 1128).

    Le verre de l'amitié fut sympathiquement partagé par l'assistance.

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    La croix au centre du jardin de l'abbaye
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    Bénédiction de la croix
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    Nos bénédictines bleurvilloises du XIe siècle ont fière allure dans leur costume !
    UNE VISITE S'IMPOSE A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE !
    C'EST DANS LES VOSGES, ENTRE DARNEY ET MONTHUREUX-SUR-SAÔNE...
    PROFITEZ DE VOTRE ETE POUR ALLER A LA DECOUVERTE D'UN SYMPATHIQUE VILLAGE DOTE D'UN RICHE PATRIMOINE.
    ET VOUS POURREZ EN PROFITER AUSSI POUR ALLER FLÂNER DANS LES ENVIRONS ET Y
    DECOUVRIR LES RICHESSES ARCHITECTURALES, HISTORIQUES, NATURELLES... ET HUMAINES DE LA SAÔNE LORRAINE !
    (Monthureux, Les Thons, Godoncourt, Saint-Julien, Châtillon-sur-Saône, etc.)
  • Musique et lumière en l'église des cordeliers des Thons (Vosges)

     

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    Le couvent des cordeliers des Thons (Vosges), huile sur toile

    Dans le cadre des Ballades Musicales dans l'Ouest Vosgien, l'ancienne église des cordeliers des Thons (Vosges, entre Bourbonne-les-Bains et Monthureux-sur-Saône) présente

    le samedi 19 juillet 2008 à 20h30

    Quatuor autour d'Olivier Messiaen

    Beethoven à la campagne, de saint François d'Assise à la fin du temps, oeuvres de Beethoven, Saint-Saëns, Messiaen

    Fabian Perdichizzi, violon ; Niall Brown, violoncelle ; Olivier Dartevelle, clarinette ; Isabelle Trüb, piano ; Dominique Petit, mise en lumière

    Le succès rencontré aux Thons en 2007 lors du dernier concert de musique médiévale est resté dans toutes les mémoires des mélomanes et amoureux du patrimoine historique de la Saône Lorraine. Pour le centenaire d'Olivier Messiaen, de nombreuses manifestations vont être organisées en France et à l'étranger. Pourquoi ne pas vivre au rythme des anniversaires pour faire découvrir des compositeurs rarement joués dans le secteur de l'Ouest Vosgien, d'autant que Messiaen a donné beaucoup de sa musique aux chants d'oiseaux ?

    Le fameux trio avec clarinette de Beethoven, auteur de la Symphonie pastorale, précédera le Quatuor pour la fin du temps d'Olivier Messiaen, la grande oeuvre de musique de chambre du XXe siècle français, qui sera présentée et expliquée dans une production originale où la lumière et les couleurs suivront de très près la partition musicale.

    L'église Notre-Dame des Anges du couvent des Thons (XVe s.) sera l'écrin de ces chants d'oiseaux disséminés dans ce Quatuor pour la fin du temps d'après l'Apocalypse de Saint Jean.

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    Nef et choeur de l'église Notre-Dame des Anges des Thons (XVe s.)
    dans laquelle aura lieu le concert le 19 juillet 2008
  • Darney s'associe aux commémorations du 90ème anniversaire de l'indépendance tchèque et slovaque

    Darney célèbre l'Etat tchèque le 30 juin

    drapeau slovaquie.pngLe dernier décret pris par Vaclav Havel en tant que président de la République Tchèque fixe au 30 juin le jour de fête annuelle des forces armées. Une date qui ne doit rien au hasard : le président Havel a ainsi voulu honorer Darney, en souvenir du 30 juin 1918, lorsque le président Poincaré reconnaissait devant les 6.000 légionnaires rassemblés au camp Kléber de Darney, au nom de la France et de ses alliés, le droit des Tchèques et des Slovaques à vivre dans un Etat indépendant et souverain. Ce jour-là, les légionnaires ont reçu leur premier drapeau. Ils pouvaient ainsi être considérés comme l'armée nouvelle de ce futur Etat.

    Ce 30 juin 2008 va donc coïncider avec le 90ème anniversaire de la Tchécoslovaquie, en même temps que la fête des armées tchèques. Mais pour des raisons de convenance, Darney commémorera l'événement dimanche, la veille de la fête organisée à Prague.

    drapeau tcheque.jpgDarney sera gâté pour cet anniversaire historique puisque le Premier Ministre tchèque, M. Topocanek, sera présent, accompagné de la ministre tchèque de la Défense, Mme Parkanova, du chef de cabinet du président de la République, du chef d'Etat-major adjoint des armées, le général Becvar, et d'une quarantaine de VIP qui atterriront sur l'aéroport de Juvaincourt dimanche matin.

    Un second avion atterrira peu après avec, à son bord, une centaine de vétérans de l'armée tchèque venant honorer leurs aînés. La musique centrale de l'armée tchèque, venue spécialement de Prague par la route, interviendra elle aussi au cours de la cérémonie.

    De nombreuses personnalités des ambassades et de diverses associations seront également présentes lors de l'hommage solennel qui sera rendu devant le Mémorial Tchécoslovaque à 11 h 00, en présence aussi de l'armée française par l'intermédiaire du 1er RTIR d'Epinal.

    [d’après L'Est Républicain | 25.06.2008]

  • Les Jeux du Théâtre de la Passion à Nancy en juin-juillet

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    Les Jeux de la Passion de Nancy sont donc les cousins réputés de ceux d’Oberammergau, en Bavière, mais aussi ceux de Tegelen, aux Pays-Bas. Transmise depuis 1904 par des familles nancéiennes, interprétée par 400 bénévoles, c’est la plus grande fresque biblique jouée en France. Elle se donne tous les quatre ans et aura à nouveau lieu en juin-juillet 2008 avec 10 représentations prévues !

    Le Théâtre de la Passion de Nancy a été créé en 1904 par Monseigneur Petit, curé fondateur de la paroisse Saint-Joseph. La première représentation de cette fresque se déroula le 29 mai 1904. A cette époque, l’abbé Petit avait obtenu du curé d’Oberammergau la permission de reproduire l’ordonnance générale de la pièce, la succession des chœurs et des tableaux vivants, et les cinq principales scènes. La musique n’étant pas éditée à Oberammergau, il choisit les plus beaux oratorios de Bach et de Mendelssohn et les premiers musiciens et organistes de Lorraine y joignirent des chœurs de leur composition.

    Le spectacle rassemble 250 acteurs et figurants, 50 musiciens et 120 choristes, une scène panoramique de 700 mètres carrés, des décors magistraux. En coulisses, de nombreux talents se conjuguent : metteurs en scène, décorateurs, peintres, menuisiers, coiffeurs, costumiers et accessoiristes… mais aussi cuisiniers, caissiers et ouvreuses qui participent au succès de cette entreprise.

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    10 représentations seront données au Parc des Expositions de Nancy.

    Les représentations ont lieu en journée ou en soirée selon la date et se déroulent en trois parties. Le premier entracte offre au public une coupure pour le temps du déjeuner ou du dîner. Un espace restauration, des expositions ainsi que de nombreux produits lorrains sont proposés aux spectateurs au cours des entractes.

    Les dates :

    Samedi 28 juin

    Dimanche 29 juin

    Vendredi 4 juillet

    Samedi 5 juillet

    Dimanche 6 juillet

    Samedi 12 juillet

    Dimanche 13 juillet

    Lundi 14 juillet

    Samedi 19 juillet

    Dimanche 20 juillet

    Renseignements : www.theatredelapassion-nancy.fr

     

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    [clichés Théâtre de la Passion de Nancy]

     

  • Un jeune vosgien ordonné prêtre à Nancy

    Arnaud Mansuy ordonné prêtre en la basilique Saint-Epvre

    frère arnaud mansuy.jpgLe bressaud Arnaud Mansuy, 30 ans, de la Congrégation de l’Oratoire, a été ordonné prêtre dimanche 22 juin 2008 en la basilique Saint-Epvre à Nancy. L’ordination a été célébrée par Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul.

    L’abbé Arnaud Mansuy appartient à la Congrégation de l'Oratoire Saint-Philippe-de-Néri de Nancy. Cette communauté de 14 prêtres a la charge de la basilique Saint-Epvre depuis 15 ans ainsi que d'autres paroisses de l'agglomération nancéienne.

    Pour Arnaud Mansuy, diacre depuis juin 2007, détaché à la cathédrale, cette nouvelle charge est l'aboutissement d'un cheminement spirituel entamé tout jeune. Un long parcours qui lui a fait rencontrer Sa Sainteté Benoît XVI, alors cardinal, à Cologne. Mais aussi Jean-Paul II, en 2000, au Vatican. Le pape polonais avait même célébré une messe pour son petit groupe de séminaristes. Un moment fort dans sa vie de chrétien et à jamais inscrit dans sa mémoire.

    Dès l’âge de 7 ans, le petit Vosgien de la Bresse caressait le rêve de devenir prêtre. Ses parents, ouvriers, ne sont pasabbé arnaud mansuy.jpg particulièrement pratiquants, tout juste croyants. Un bac d’économie en poche, Arnaud Mansuy a travaillé un an auprès d'un aumônier dans un établissement privé. Il y a tout juste dix ans, il a intégré le séminaire à la maison de l'Asnée à Villers-les-Nancy pour y étudier la propédeutique et suivi un premier cycle de philosophie. Pour prendre de « l'épaisseur humaine », il a ensuite rejoint le Secours Catholique comme permanent à la délégation de Meurthe-et-Moselle. En 2001, il a entamé son noviciat à l'Oratoire. En 2004, il a été envoyé dans un institut théologique du Vaucluse. Passage obligé, il a enfin été nommé diacre en juin 2007.

    Ses parents, ses frères et sœurs, « tous dans le civil, dans des domaines qui n'ont rien à voir avec le mien » ont eu le temps de s'habituer à sa vocation. « Il y a un très grand respect des deux côtés. Personne ne porte de jugement sur l'autre. Ils partagent ma joie ».

    Les Vosgiens s'associent également la joie de ce tout nouveau jeune prêtre qui célébrera sa première messe en la cathédrale Notre-Dame de Bonne Nouvelle de Nancy dimanche 6 juillet.

    [d'après L'Est Républicain | 23.06.08]

     

  • Pompe funèbre de Charles III et écrivains lorrains... de nouveaux livres

     

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    Il y a 400 ans, un spectacle de propagande célébrait la grandeur de la Maison de Lorraine à l’occasion du décès du duc de Lorraine Charles III. L’ouvrage, rédigé sous la direction du professeur Martin avec les plus grands spécialistes de la Renaissance en Lorraine, est le complément indispensable de l’exposition actuellement présentée au Musée Lorrain sur La pompe funèbre de Charles III de Lorraine.

    þ La pompe funèbre de Charles III. 1608, Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, Metz, 2008, 144 p., ill. (20,00 €)

     

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    Marcel Cordier, écrivain lorrain et lauréat de l’Académie française, a promené sa plume dans notre région sur les traces des auteurs et écrivains connus et moins connus, voire complètement oubliés. Cela donne un ouvrage passionnant en forme de voyage littéraire préfacé par François Nourissier, de l’Académie Goncourt.

    þ La Lorraine des écrivains, Marcel Cordier, éditions du Sapin d’Or, Epinal, 2008 (29,50 €)

  • Le nain "Bébé" de Stanislas retrouve le château de Lunéville

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    [Est Républicain, juin 2008]

  • 1608, la pompe funèbre de Charles III de Lorraine

    Le 14 mai 1608, le duc Charles III de Lorraine, décède à Nancy en son palais. Ainsi s'achève un long règne  glorieux qui a permis au duché de Lorraine de s'affirmer parmi les plus puissants états d'Europe. Des funérailles mémorables se déroulent de mai à juillet 1608 pour témoigner de l'attachement de tout un peuple à son souverain.

    Ces cérémonies, connues par les gravures de l'époque, sont évoquées dans une remarquable exposition au Musée Lorrain de Nancy qui rappelle aussi l'importance de l'oeuvre du duc et sa personnalité.

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    • Exposition au Musée Lorrain de Nancy "1608, la pompe funèbre de Charles III de Lorraine" du 21 juin au 20 octobre 2008

    Renseignements : www.nancy.fr

     

    Images de l'inauguration de l'exposition "1608, la pompe funèbre de Charles III" au Musée Lorrain :

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  • "Jour après Jour" en concert à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    L'ancienne abbatiale bénédictine de Bleurville accueillait ce dimanche 22 juin 2008 l'ensemble vocal belfortain Jour après Jour. Façon sympathique pour les Amis de Saint-Maur de participer à la Fête de la Musique et de célébrer l'entrée dans l'été... Et l'ouverture de la saison touristique à l'abbaye !

    chorale jour après jour belfort 22.06.08 004.jpg

    Le groupe riche d'une quinzaine de membres a transporté le public dans un répertoire éclectique profane et religieux entre les murs millénaires des lieux.

    Cette formation, placée sous la direction d'Elisabeth Watrin, est membre du mouvement "A Coeur Joie". Elle travaille un répertoire classique mais abord également des oeuvres originales utilisant toutes les ressources de la polyphonie comme le chant aléatoire. Ce qui permet aux choristes et au public de découvrir d'autres univers musicaux. Le répertoire proposé à Bleurville était composé d'oeuvres baroques, classiques et contemporaines.

    L'ensemble vocal franc-comtois a profité de cette belle journée d'été pour découvrir les richesses patrimoniales de la Saône Lorraine en passant par Jonvelle, Châtillon-sur-Saône, Les Thons, Bleurville et Monthureux. Et toujours en faisant profiter les sites visités de quelques beaux morceaux de partitions choisis !

    Les amoureux du chant choral auront le bonheur de les entendre à nouveau en 2009 dans l'ancienne église des Cordeliers des Thons, répondant à l'invitation de Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine.

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    chorale jour après jour belfort 22.06.08 009.jpg
    [clichés Histoire & Patrimoine Bleurvillois]
  • Bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye de Bleurville samedi 28 juin

    Samedi 28 juin 2008 à 17h00, les Amis de Saint-Maur de Bleurville accueillent dans le jardin du monastère les donateurs et amis de l'abbaye qui ont participé financièrement à l'installation de la croix au centre du jardin restauré.

    La croix sera inaugurée en présence des membres du bureau de l'association, de Monsieur le Maire de Bleurville et de Monsieur le Conseiller général du canton.

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    Le programme :

    Bénédiction de la croix par M. l'abbé Villaume, curé de la paroisse

    Allocution de M. le président des Amis de Saint-Maur

    Photo-souvenir autour de la croix

    Vernissage de l'exposition temporaire "Bleurville et sa région au XXe siècle vues à travers la presse"

    Verre de l'amitié

    Tous les Amis de Saint-Maur sont les bienvenus.

     

    Réservation au plus tôt au 03.29.09.02.51.

  • La première supérieure des Soeurs de Saint-Charles en Lorraine

    Hommage à Mère Barbe Barthélémy, première supérieure des Sœurs de Saint-Charles à Saint-Nicolas-de-Port.

    La paroisse Saint-Nicolas-en-Lorraine a fêté dimanche 15 juin en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port une fille de la paroisse. Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, a célébré la messe au cours de laquelle fut dévoilée et bénie une plaque commémorant le baptême, en cette église, le 18 juillet 1662, de Mère Barbe Barthélémy, première supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles. « C'est une page glorieuse de l'histoire religieuse de Lorraine qui a été écrite », a déclaré l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, devant un parterre de 600 paroissiens. Dont une soixantaine de religieuses de la congrégation de Saint-Charles qui honoraient leur illustre ancêtre.

    Sr Saint-Charles pendant la guerre de 1870.jpgMgr Papin a rappelé la vie de cette religieuse exemplaire qui, après avoir visité l'hospice de Saint-Charles à Nancy, a trouvé sa voie : être auprès des malades. La fondation de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles a été suscitée par Joseph Chauvenel, mort en 1651 à l'âge de 20 ans, après s'être dévoué auprès des malades victimes de la peste. En 1652 son père, Emmanuel Chauvenel, seigneur de Xoudailles, fonde une maison de la charité. A 20 ans, sœur Barbe Barthélémy entre dans la jeune congrégation des Sœurs de Saint-Charles et se consacre au service des pauvres et des malades à l'hospice du même nom à Nancy.

    Celle qui fut baptisée à Saint-Nicolas-de-Port le 18 juillet 1662 se voit confier en 1714 la charge de supérieure de l'hospice. Elle devient la supérieure générale de la congrégation en 1725 ; « Mère Barbe se réserve les malades les plus difficiles et les plus rebutants ». Une vie consacrée aux malades auxquels elle prodigue soins et réconfort avec abnégation, malgré ses fréquents maux de tête.

    En 1735, à l'âge de 73 ans, elle demande à être déchargée de la charge de supérieure générale. Elle meurt en 1755 à l'âge de 93 ans. « Elle était avant tout bonté et compréhension », c'est l'image qui est restée de cette religieuse dévouée aux malades et à Dieu.

    Pendant le temps où elle a été supérieure générale, les fondations se sont multipliées dans le diocèse puis, à partir de 1810, hors des frontières. Aujourd'hui encore, les sept congrégations des Sœurs de Saint-Charles issues de Nancy sont présentes sur quatre continents.

    Il faut aussi rappeler que les Sœurs de Saint-Charles ont assuré une présence active auprès des malades à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, fondé en 1480 par Simon Moycet, curé de l'époque. C'est en 1987 qu'elles ont quitté – définitivement ? - Saint-Nicolas-de-Port.

    mgr Papin dévoille la plaque.jpgAccompagné des Sœurs de Saint-Charles, Mgr Jean-Louis Papin a béni la plaque commémorative et une prière d'action de grâce a été lue par les Sœurs de Saint-Charles. Sur cette plaque, on lit :

    « Le 18 juillet 1662 dans cette insigne église a été baptisée Barbe Barthélémy première supérieure générale de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy, fondée en 1652 par Joseph et Emmanuel Chauvenel, seigneurs de Xoudailles, pour venir en aide aux pauvres malades abandonnés »

  • Le mobilier des derniers ducs de Lorraine

    Dans son troisième ouvrage consacré au mobilier des ducs de Lorraine, Jacques Charles-Gaffiot présente la destinée première d'ornements sacerdotaux et de maints mobiliers ducaux.

    Patiemment, Jacques Charles-Gaffiot reconstitue le mobilier de la cour héréditaire de Lorraine et de Stanislas. Ses dernières découvertes ont été rassemblées dans le troisième ouvrage qu'il consacre à ce sujet. La plus étonnante concerne des ornements sacerdotaux conservés à Lunéville et au Musée Lorrain et qui, en fait, seraient des éléments de tenture du mobilier de la duchesse Elisabeth-Charlotte.

    tapisserie atelier St Joseph.jpgUne véritable enquête policière qui débute, avec la découverte, en 1982, par Pierre Simonin d'une chasuble richement brodée dans la chapelle de l'hôpital Saint-Jacques de Lunéville. L'œuvre est d'une telle qualité que Pierre Simonin obtient son classement au titre des Monuments historiques. Lorsque Jacques Charles-Gaffiot voit le tissu, il fait le rapprochement avec un devant d'autel appartenant aux collections du Musée Lorrain. Le décor lui semble cependant provenir d'une pièce d'ameublement civil. Il s'adresse alors à Danièle Véron-Denise, spécialiste de la broderie du 17ème siècle. Les motifs ne lui sont pas inconnus. Après quelques minutes de recherches dans ses archives, elle peut mettre un nom sur leur provenance : l'atelier de Saint-Joseph, manufacture soutenue par Mme de Montespan où l'on offrait la possibilité à des orphelines de réaliser des travaux d'aiguille sous la direction d'éminents maîtres. La production était d'une telle qualité qu'elle était entièrement réservée à la famille royale. Ne reste plus qu'à chercher dans les archives à qui et à quoi étaient destinés ces éléments de broderie. On en retrouve la trace dans la commande passée en 1692 par Louis XIV de divers meubles à offrir en cadeau pour le mariage de sa fille légitimée, Mlle de Blois, avec le duc de Chartres (futur Régent et frère d'Elisabeth-Charlotte de Lorraine, épouse du duc Léopold Ier). Ils figurent dans l'inventaire après décès, en 1701, de Monsieur, frère du Roi. En revanche, ils ne se retrouvent plus dans l'inventaire après décès du Régent. L'auteur émet l'hypothèse qu'ils ont quitté les collections de la maison d'Orléans, en 1725, lorsque le fils du Régent, se rendant à Strasbourg pour épouser par procuration, au nom du roi, Marie Leszczynska, fait halte chez ses oncle et tante à Lunéville. On sait qu'il leur a fait de nombreux présents ; probablement ce riche mobilier comprenant un lit, des tentures, des fauteuils et pliants.

    commode stanislas.jpgJacques Charles-Gaffiot a également retrouvé plusieurs pièces de mobilier ayant appartenu à Stanislas : 3 commodes, 1 console, le tapis de la salle du trône de Lunéville, 1 tabouret et 1 banquette (actuellement conservée à Compiègne). Le jeu de piste est loin d'être terminé et promet encore de nombreuses surprises… Et l’ouvrage de J. Charles-Gaffiot en recèle déjà beaucoup !

    • L'ouvrage sera présenté le 10 juillet à Lunéville. Il est disponible au prix de 44 € chez l'auteur, 51 rue des Archives 75003 PARIS ou à commander sur le site www.maisondelorraine.org

     [d’après L'Est Républicain | 18.06.2008]

  • Les trois siècles des Récollets de Bulgnéville (Vosges)

    Bulgnéville a fêté les 300 ans de la fondation du couvent des Récollets devenu voici 60 ans la Maison familiale rurale.

    récollets.jpgRemonter l'histoire des Récollets en Lorraine est difficile car peu de documents existent, hormis pour les couvents de Bulgnéville et Darney. Obéissants à la règle de Saint-François d'Assise, né vers 1180, cette branche masculine des franciscains issus de la « Stricte Observance » (avec les Cordeliers, les Tiercelins et les Minimes) est apparue à l'époque moderne. Les Récollets ont rayonné sur le royaume de France et en Lorraine à partir des années 1570.

    Et c'est le 3 avril 1791 à 16 h 00, que le maire de Bulgnéville François-Hyacinthe Biot de Lambinet ferme définitivement les portes du couvent local ; il fut vendu aux enchères et racheté par Joseph Marant, de Bulgnéville.

    Puis, le couvent fut reconverti en exploitation agricole avant de devenir, en 1948, la Maison familiale rurale bien connue aujourd'hui.

    Devant un parterre d'environs 400 anciens élèves et de nombreux invités, dont les élus, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a évoqué les défunts de la Maison Familiale. Tous sont venus pour revivre le passé avec émotion, apprécier l'évolution de la Maison et parler de son futur.

    religieux récollet.jpgMM. Jean-Marc Lejuste, historien, et Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine, ont retracé l’histoire des Récollets de Bulgnéville puis celle de la MFR créée en 1948 à Aouze (Vosges) où les huit premiers élèves vivaient dans un confort très précaire. Les souvenirs visuels s'associaient aux souvenirs d'anciens responsables et élèves, dont l'émotion était palpable.

    Les Récollets de Bulgnéville sont l’exemple bien vivant d’un patrimoine historique qui travaille en permanence à construire son avenir. Et celui de la jeunesse en milieu rural.

    [D’après L'Est Républicain | 17.06.2008]

  • Colloque à Paris les 26 et 27 juin 2008 : Eglises des villes, églises rurales, un héritage en partage ?

    eglises des villes eglises rurales.jpgAu cours de ces dernières années, la destruction ou les projets de destruction d’églises ont été largement médiatisés. Des centaines d'entre elles ont pourtant été rénovées par les communes de France et des associations, et l'opinion publique manifeste un intérêt croissant pour la conservation de ce patrimoine qui est en même temps mémoire et richesse. Il existe, dans bien des cas, un partenariat dynamique et convergeant entre collectivités territoriales propriétaires et clergé. Elus et associations ont toutefois exprimé leurs interrogations, notamment sur l'avenir des églises rurales.

    S'agit-il d'un phénomène spécifiquement français ? Quelle en est l'ampleur réelle ? Est-ce un phénomène récent ?

    Ces sujets sont parfois évoqués sans que le public, pris à témoin, connaisse les réalités du patrimoine religieux français : le régime de propriété des églises affectées au culte catholique en vertu des lois de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, celui des églises édifiées après cette date et les implications ou obligations qui en découlent en matière de conservation.

    Le patrimoine religieux dans son ensemble est en perpétuelle évolution : depuis la création des premiers sanctuaires, l'établissement du réseau des établissements monastiques, des églises paroissiales qui suivent le maillage des territoires et ses inflexions, ce patrimoine a été au fil du temps bâti, embelli, parfois détruit, renouvelé, parfois abandonné, reconverti ou revenu à sa vocation première.

    L'intérêt artistique et historique de ce patrimoine et sa prise en compte, son état sanitaire, les problèmes posés par son utilisation, la responsabilité des propriétaires, communes et associations diocésaines, celle des affectataires, les prises de conscience et les demandes sociales, autant de questions sur lesquelles les différentes acteurs feront part de leurs analyses, témoignages et propositions lors du colloque.

    Le phénomène se limite-t-il aux églises rurales, ou concerne-t-il également les villes ? Y a-t-il des catégories d'édifices plus menacées que d'autres ?

    Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, bien que la question dépasse très largement les seuls édifices protégés au titre des Monuments historiques qui sont de sa compétence, a souhaité que toutes ces questions soient abordées et débattues, sous la forme d'un colloque dont l'organisation a été confiée au Comité du patrimoine cultuel, instance de réflexion entre ce ministère et les représentants des différentes confessions, sur les questions relatives au patrimoine majeur dont elles sont pour partie les dépositaires.

    Date et lieu : 26 et 27 juin 2008 - Palais de Chaillot - Auditorium de la Cité, 7 avenue Albert-de-Mun Paris 16ème

    Inscription : télécharger la fiche d'inscription à retourner à l'adresse mail sg.comite-cultuel@culture.gouv.fr 

    Télécharger le programme

     

  • Le soldat inconnu de La Chipotte

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    La nécropole de La Chipotte (1914-1918)

    Une découverte de taille vient d'être faite par les historiens de la Société Philomatique Vosgienne de Saint-Dié sur le site de la bataille de La Chipotte.

    A la suite de fouilles sauvages effectuées dans le secteur du col de La Chipotte, entre Raon-l'Etape et Rambervillers, des ossements avaient été récemment mis au jour. La Société Philomatique Vosgienne, aidée par un archéo-anthropologue de l'Inrap de Metz, est intervenue sur le site. D'après les conclusions des fouilles, il s'agit d'un soldat français - un fantassin probablement - qui a participé aux combats qui se sont déroulés entre le 26 août et le 12 septembre 1914 ; combats que les historiens de la Grande Guerre nomment communément "Combats de la Mortagne et de La Chipotte".

    Aucune identification du soldat n'a été possible : les éléments d'identification militaire sont manquants (notamment la plaque d'identité du soldat et la matriculation des effets militaires).

    Les ossements découverts lors des dégagements archéologiques ont été remis au services des sépultures militaires de Metz.

  • Le sud-ouest vosgien sinistré après les orages

    Le site de l’ancienne abbaye de Droiteval sinistré

    droiteval.jpgLe riche patrimoine de la vallée de l’Ourche – dont l’abbaye de Droiteval (commune de Claudon) –, a été complètement dévasté lors des violents orages qui se sont abattus le 30 mai dernier sur le sud-ouest des Vosges.

    Ainsi, la fontaine dite des moines, datant du XIIe siècle, comme l'abbaye d’ailleurs, et qui fut taillée dans un seul bloc de grès, a subi de graves désordres. La poussée extrêmement forte des eaux venant du haut de la vallée a emporté la digue de l’étang, libérant les flots tumultueux qui se sont engouffrés dans les caves de la maison des maîtres de forge pour ressortir sous le grand escalier à l'avant du bâtiment, emmenant avec eux des pans de murs de clôture et détruisant le bâtiment de la petite centrale électrique.

    Partout, ce ne sont qu’excavations énormes et épaisses gangues de boue descendue des collines surplombant le site. On imagine la puissance dégagée par ces courants. Le maire de Claudon et conseiller général, M. Alain Roussel, voit aujourd'hui disparaître un des pôles culturel et patrimonial attractifs de sa commune et de la Saône Lorraine. Il espère ardemment que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré au plus vite afin que les travaux les plus urgents puissent être engagés. Affaire à suivre. Notre patrimoine local n'avait vraiment pas besoin de cela.

    [d’après L'Est Républicain | 10.06.2008]

  • La Fondation du Patrimoine pour restaurer le bâti religieux

    A Forcelles-Saint-Gorgon, dans le Saintois, une souscription est ouverte pour la restauration des bancs de son église.

    église forcelles saint gorgon.jpg

    Injecter 400.000 € dans la restauration de son église n'est pas chose facile pour une commune de 150 habitants.

    Ce choix a été fait par l’équipe municipale de Forcelles-Saint-Gorgon. En effet, le chœur et le clocher de l'église dédiée à la Conversion-de-Saint-Paul sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926.

    De la fin du 12ème siècle date le chœur de cette église en pleine restauration en 2008. La nef du 16ème siècle est formée de trois travées voûtées d'ogives et ne possède pas de bas-côtés. Les bancs qui s'y trouvent font partie du mobilier ancien et seront restaurés un à un.

    Trouver des fonds est le souci de cette commune rurale pour préserver ce patrimoine. La chasse aux aides est lancée avec la signature de deux conventions avec la Fondation du Patrimoine. La première de ces conventions traite d'une souscription publique ; la seconde est relative à la subvention de la Fondation du Patrimoine accordant une somme complémentaire à celle qui sera recueillie par la souscription.

    Créée par la loi du 2 juillet 1996, et reconnue d'utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l'Etat. De ce fait, les dons faits par les entreprises et les particuliers bénéficient d'une déduction fiscale.

    • Pour tout renseignement, s'adresser à la Fondation du Patrimoine - Délégation régionale Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

    [d'après L'Est Républicain | 09.06.08]

  • Les noms de familles des Vosges

    Les Editions Archives & Culture proposent aux lecteurs amateurs de généalogie ou, tout simplement curieux de connaître l'origine des patronymes, un intéressant ouvrage sur Les noms de famille des Vosges.

    Les Vosgiens - et tous ceux qui ont des ancêtres dans le département éponyme - y trouveront le sens de leur nom de famille et des anecdotes sur son histoire. Le livre fournit de nombreux éléments statistiques comme les caractéristiques locales des noms, les noms les plus importants numériquement dans les Vosges et dans les autres départements français, les noms qui comptent actuellement, etc.

    Qui sait, par exemple, que Babel, Colle, Cuny ou Mangel sont d'anciens prénoms vosgiens, que Gury évoque un lieu géographique, que Creusot habitait dans un creux de terrain et Lalevée sur une butte, que Curien désignait un savetier, que Begel était le surnom du bavard !

    Si vous voulez en savoir plus sur votre patronyme, alors allez vite chez votre libraire acquérir ce bouquin épatant !

    Les auteurs : Laurent Millet, Marie-Odile Mergnac, Anne de Bergh, Valentine Palfrey, Daniel Bontemps, Christine Boisson, Nicolas Bernardini, Clotilde Brégeau, Damien Blanchard, Christophe Belser, Olivier de Lagarde.

    • Les noms de famille des Vosges, éditions Archives & Culture, 2008, 288 p. (25 €)
  • LA REVUE LORRAINE POPULAIRE : LE N° 202 EST PARU !

    Numériser.jpgLe numéro de juin-juillet de La Revue Lorraine Populaire est paru !

    Au sommaire du n° 202 : Krystal Camprubi, jeune artiste lorraine, Le collège royal de médecine de Nancy, Quand la famine sévissait en Lorraine, L'origine des jeux de cartes, Les jardins des saveurs de Laquenexy, La basilique Saint-Maurice d'Epinal, L'académicien Jacques Delille à Saint-Dié, Un cardinal lorrain : Mgr François-Désiré Mathieu, La bonne cuisine de chez nous, L'image populaire de Jeanne... Et de nombreux autres récits lorrains et anecdotes régionales et traditionnelles.

    Sans oublier les habituelles rubriques : l'édito de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines en vrac, les livres nouveaux...

    Chez votre libraire habituel

    ou au siège de La Revue Lorraine Le Tremblois 54280 LANEUVELOTTE

    et désormais sur le site de la RLP : www.revuelorraine.fr

     

  • Les dictons de France... et de Lorraine aussi

    La Lunévilloise Agnès Pierron redonne leurs lettres de noblesse aux dictons de France et d’ailleurs... et de Lorraine aussi !

    51gA7hkf0LL__SS500_.jpgPourquoi ce livre ? « Parce qu'il n'existait pas, ou du moins plus, celui que j'avais publié chez Hachette étant épuisé. J'avais envie de rendre hommage à ces petites formes littéraires trop négligées en montrant qu'elles sont beaucoup plus complexes qu'elles n'en ont l'air, voire mystérieuses. Je les ai aussi accompagnées de citations d'auteurs les ayant employées. » Du coup, « « Dictons de France et d'ailleurs » est devenu un gros bouquin de 300 pages, que l'on pourra découvrir tout prochainement chez les libraires.

    La spécialiste a volontairement écarté les dictons météorologiques au profit d'un florilège d'expressions auxquelles sont rattachés des noms de villes, de pays ou de régions. De Lorraine notamment, comme celle-ci : « T'es comme le curé de Chamagne, t'as le cœur à droite » ou celle-là : « C'est digne d'un conte de Fraimbois ». Autrement dit : c'est une histoire à dormir debout. Un dicton bien connu ici aussi, attribué au gourmand Stanislas : « Je suis de Nancy et pour la gueule, j'en suis ». On appréciera aussi ce dicton : « Elle est comme la Vierge de Sion, elle n'a ni fesses ni tétons ! ». Ah bon ? « Comtois, tête de bois », c'est aussi un dicton régional. Tout comme « Rambervillers, tête de vé (le veau en patois) ».

    Ce n'est pas toujours sympathique, mais ces expressions ont traversé les siècles témoignant d'une culture populaire restée bien vivante en ce début du XXIe siècle.

    • Dictons de France et d’ailleurs, Agnès Pierron, Maison du Dictionnaire, 2008, 300 p. (14 €) - En librairie à compter du 15 juin 2008.
  • Deuxième marche pour la famille à Nancy

    2ème marche pour la Famille à Nancy

    le samedi 7 juin 2008 à 14 h 30

    Rendez-vous à Nancy, Place Carnot

    La marche sera suivie d'un gouter familial et festif

    au parc de la Pépinière

    Venez nombreux défendre la famille !

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    Marche pour la famille à Nancy en 2007

     

     
  • La lune écarlate, le spectacle de l'été vosgien bientôt en répétition

    Après un été 2007 placé sous le signe de "la lune écarlate", la Compagnie l'Odyssée de Monthureux-sur-Saône réédite cet été le spectacle son et lumière qui a illuminé la nuit bleurvillois en août dernier.

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    Bâti autour d'un scenario enrichi des nouvelles découvertes archivistiques effectuées par Marie-Françoise Michel, l'historienne de la Saône Lorraine, le spectacle sera également novateur en incluant de nombreuses scènes filmées.

    Les techniciens de l'équipe de Damien Fontaine viennent d'achever la réalisation de séquences filmées dans différentes demeures XVIIIe siècle de Bleurville (en Grande-Rue, dans la ruelle du Prince, dans l'ancien logis prieural Saint-Maur), mais aussi des Thons, ainsi que des scènes tournées en extérieur dans les hameaux de Claudon. Ces séquences seront inclues dans le jeu de la centaine d'acteurs qui se produiront autour du 15 août prochain sur la place du Prince de Bleurville. Une nouvelle fois, le public sera transporté dans la deuxième moitié du Siècle dit "des Lumières" et revivra les angoisses d'une population terrorisée par les meurtres commis dans ce gros bourg agricole et forestier d'alors.

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    L'édition 2008 nous réserve semble-t-il de nombreuses surprises... Pour le plus grand plaisir d'un public déjà conquis. Et parce que le monde rural vosgien sait se divertir en renouant avec une histoire qui fait l'originalité de son territoire.

    Alors, à bientôt à Bleurville pour vivre des soirées divertissantes !

    Bleurville_0151.JPG
    Pour en savoir plus, visitez le blog de la Compagnie l'Odyssée :
    et le site de Monthureux-sur-Saône :
  • Un opéra à la campagne

    CARMENCITA, UN OPERA POPULAIRE A MONTHUREUX-SUR-SAÔNE (VOSGES)

    Samedi 24 mai, un événement sans précédent s'est déroulé au gymnase de Monthureux-sur-Saône : la représentation d'un opéra. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait de "Carmen" de Bizet. C'était un défi pour tous les choristes, musiciens, et bénévoles sous l'égide du Foyer des Jeunes de Monthureux-sur-Saône que de monter un spectacle de cette envergure et d'attirer les populations de ce secteur rural des Vosges du sud-ouest. Pari gagné haut la main dès la première représentation qui eut lieu dans un endroit qui est loin d'être un temple de la musique, le gymnase de Monthureux.

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    Les choristes ont littéralement envoûté le public qui envahissait parterres et gradins. De nombreux mélomanes, ainsi que de curieux de la chose, se sont déplacés pour assister à cette première représentation.

    L'opéra, intitulé ici "La Carmencita" et revisité pour l'adapter au grand public, a fait merveille auprès des jeunes comme des plus anciens. Grâce à une acoustique et une sonorisation d'une grande qualité, le public a pu apprécier le professionnalisme de l'orchestre de Vittel et du quatuor Alliance, dirigés par Christophe Jeannot, accompagnant des comédiens-chanteurs amateurs, issus des chorales de nos cantons, se surpassant pour donner le meilleur d'eux-mêmes.

    Catherine Esnault, extraordinaire et ensorceleuse Carmen, a séduit le public par son jeu et sa voix de toute beauté. Ses partenaires solistes - Véra Belgeri pleine de fraîcheur dans le rôle de Michaëla, jeune paysanne promise à Don José, qu'interprétait avec brio Denis Bisval, et François Poisson qui paradait dans le rôle d'Escamillo, Morales et Zuniga alias Émile Montémont et Benjamin Delalot, le contrebandier El Dancaïro chanté par Jean Marie Leduc, Brigitte et Gisèle qui interprétaient Frasquita et Mercédès, notamment - l'ont accompagnée avec autant de panache et de passion. Tous ces chanteurs ont ébloui un public, certes mélomane, bien qu'en grande partie néophyte en matière d'opéra, mais aussi de fins connaisseurs.

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    En effet, dans la salle se trouvaient spécialistes et professionnels de la musique et du spectacle qui, félicitant organisateurs, solistes, choristes et musiciens, s'accordaient à reconnaître que la prestation était de grande qualité. Le parti pris des décors d’une superbe simplicité, œuvres de l'artiste peintre de Droiteval Mirjam Bijvank, de la scénographie minimaliste de Louis Taulelle qui laissait toute l'importance au jeu des solistes, héros de l'histoire, et bien sûr la fraîcheur du chœur des ''gamins'' de la chorale de Monthureux-sur-Saône, ont contribué à mettre les spectateurs sous le charme de la belle et tragique histoire intemporelle du jeu de l'amour et de la passion. Sans oublier les 130 choristes des chorales de Bellefontaine, Darney, Fontenoy-le-Château et Monthureux-sur-Saône, accompagnés par un orchestre d'harmonie de 30 musiciens issus des écoles de musique et conservatoire de Vittel et d'Epinal, auxquels s'étaient joints clarinettiste et harpiste amateurs, qui ont donné vie à ce projet grandiose.

    Sorti de l'imagination de Jean-Michel Géhin, toujours prêt à donner au monde rural sa part de culture, toujours avec des amateurs, toujours avec la même passion. Projet soutenu par Jean-Marie Nicklaus du Foyer des Jeunes Sport et Culture de Monthureux et l'équipe de "l'Odyssée" qui se sont démenés depuis plus de six mois pour trouver les fonds et le matériel nécessaires aux représentations.

    Qu'un spectacle de ce niveau quasi professionnel réussisse à être monté et présenté dans ce coin de campagne éloigné des salles de concert par des amateurs qui n'ont que leur bonne volonté pour moteur et ce devant 500 personnes, prouve que la culture est un trésor accessible si l'on s'en donne la peine.

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    Il faut ici remercier tous les partenaires de ce spectacle, du plus modeste mécène au plus grand sponsor, sans oublier les associations et les institutionnels sans lesquels rien n'aurait pu être monté.

    Et qui a dit que rien ne bougeait dans notre campagne vosgienne ?

    [Remerciements à M.B. pour le compte rendu]

    PROCHAINES REPRESENTATIONS DE "CARMENCITA"

    - Scène Ernest Lambert à Chatenois samedi 14 juin à 20 h 30
    - Palais des Congrès de Vittel dimanche 15 juin à 18 h 00

  • La Vôge victime d'orages violents

    De violents orages dans le secteur de Monthureux-sur-Saône le 30 mai dernier

    Les paysages de la Vôge ont souffert des pluies violentes dues à l'orage qui s'est abattu sur plusieurs localités. Monthureux-sur-Saône, Attigny et Claudon, situés sur les vallées de la Saône et de l'Ourche, sont régulièrement victimes d'inondations et les ponts de ces villages ont été submergés dans la nuit du 30 au 31 mai.

    Sur le site de l'ancienne abbaye de Droiteval, les eaux de ruissellement des collines boisées ont fait céder une partie de la digue de l'étang, provoquant l'effondrement partiel du bord de la chaussée et, par suite, l'inondation de la propriété de M. Pistermann. Les eaux ont également envahi l'atelier « L'oiseau libre » de Mirjam Bijvank.

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    Images des crues ayant affectées le site de Droiteval (commune de Claudon)

     Le moulin de La Scie (hameau de Claudon) a dû faire face au même déferlement, restant coupé du monde une partie de la journée. Les pompiers et les élus ont travaillé d'arrache-pied pour venir en aide aux sinistrés et évacuer les eaux boueuses. Les dégâts, non encore chiffrés, sont très importants. Outre les caves et sous-sols inondés, de nombreuses portions de routes et de berges sont abîmées et devront être consolidées dans l'urgence.

    [d’après L'Est Républicain, 04.06.2008]

  • 3 juin 2008 : Jean-Pierre Coffe au château de Lunéville

    « Pour moi, l'agriculteur exerce un métier d'art autant que le charpentier ou que le boucher. Il faut mettre en valeur ces métiers ! » Grosses lunettes rondes sur le nez, Jean-Pierre Coffe vient de passer deux heures à visiter le château, en réponse à l'invitation formulée par Dominique Pocreau, chef de projet pour le Conseil général de Meurthe-et-Moselle.

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    Jean-Pierre Coffe
    en visite dans la chapelle du château de Lunéville

    De passage la veille à Metz, dans le cadre de la promotion de son dernier livre sur les confitures, l'animateur, chroniqueur, cuisinier, jardinier a d'ailleurs promis de revenir à Lunéville les 24 et 25 juin : « Dans le cadre de notre nouveau concept pour l'émission ''Vivement dimanche prochain'' de la rentrée. Je vais parler de ces métiers, du patrimoine, du terroir. Il faut que je voie un charpentier, un tailleur de pierre. J'espère revenir enregistrer dans deux semaines. »

    En lui dévoilant une partie de ses entrailles meurtries par l'incendie du 2 janvier 2003, le château venait de provoquer le déclic, l'extase même, en mettant en évidence ce savoir-faire que les compagnons s'attachent à reproduire génération après génération. Dans la chapelle, notamment, où un monstrueux échafaudage permet de s'approcher au plus près d'une charpente tout juste achevée, posée à la façon d'une nef de bateau renversée. Et entièrement chevillée. « Je suis ébloui. Ébloui et bouleversé à la fois. Bouleversé par toute cette mobilisation et ce savoir-faire qui se sont mis en route. Lorsque j'ai entendu parler de l'incendie du château et que j'ai appris les dégâts, j'ai cru que cela allait rester en l'état durant des années. »

    La visite lui a prouvé le contraire. Sous la somptueuse charpente, perchée au sommet des douze colonnes de pierre, également rénovées, Dominique Pocreau a d'ailleurs rappelé que la chapelle et ses salles annexes seraient restituées dès 2010.

    Les lieux donneront déjà une idée de ce que sera le château rénové. Un château qui servait de terrain de jeu à Jean-Pierre Coffe dans sa jeunesse : « J'ai des souvenirs de gosses. On venait y courir et y jouer. J'ai vécu à Lunéville jusqu'à l'âge de dix ans ! » Mais l'animateur n'y avait pas remis les pieds depuis l'incendie. La petite visite lui a également permis de revoir, avec émotion, les autres salles, entièrement détruite ainsi que la partie militaire.

    La conversation s'est poursuivi sur le "dada" de J.-P. Coffe : gastronomie et cultures maraîchères. Tradition que Lunéville cultivait par le passé. Avec quelques typicités. Comme le salsifis lunévillois. Et la pêche lunévilloise : « Une superbe pêche blanche. Une variété qu'il faudrait absolument relancer », selon Jean-Pierre Coffe. Tout comme ce fameux melon de Lunéville que l'on pourra bientôt de nouveau croquer. Quelques graines viennent d'être replantées dans une serre des Bosquets, derrière le château. Et revoilà Jean-Pierre Coffe derrière sa blouse de défenseur du terroir. Qu'il compte aussi vanter, quand il passera de nouveau dans deux semaines pour l'enregistrement d'une émission qui pourrait être diffusée en septembre prochain.

    [D'après L'Est Républicain, 04.06.2008]
  • Saint-Nicolas-de-Port : hommage à la bienfaitrice de la basilique

    DIMANCHE 1er JUIN, LES PORTOIS ONT RENDU HOMMAGE A CAMILLE CROUE-FRIEDMAN, BIENFAITRICE DE LA GRANDE BASILIQUE SAINT-NICOLAS

    Sans les 7 millions de dollars, providentiels que Camille Croué-Friedman a légués « afin que la basilique retrouve sa beauté originelle », la grande église des Lorrains, basilique mineure depuis 1950, ne serait pas aussi majestueuse aujourd'hui. Son lifting, qui a débuté en 1983, et a duré de nombreuses années. Et n'est pas encore achevé.

     

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    Monument phare de Saint-Nicolas-de-Port, fierté des Portois, sanctuaire national des Lorrains, étape de nombreux touristes, la basilique a retrouvé sa splendeur grâce à ce miracle financier.

    Camille Croué, fille de meunier, quitte sa ville natale à l'âge de 16 ans pour les Etats-Unis afin de rejoindre de la parenté. Là-bas, elle rencontre Arthur Friedman, un riche industriel américain, qu'elle épouse à New York. Enfant de Saint-Nicolas-de-Port, elle n'a jamais oublié la ville où elle est née le 21 juin 1890, et sa basilique.

    Camille Croué-Friedman décède le 2 mars 1980 à l'hôpital Roosvelt de New York. Par son testament du 2 décembre 1976, elle léguait une partie de sa fortune à l'association diocésaine de Nancy pour entretenir la basilique de Saint-Nicolas. En remerciement pour l'intercession de saint Nicolas qu'elle a prié lors d'un naufrage en Méditerranée à l'occasion d'une croisière.

    Grâce à cet argent, la restauration de la basilique a commencé en 1983. Il y a un quart de siècle. Cela méritait bien, 25 ans plus tard, une belle fête organisée par l'association Connaissance et Renaissance de la Basilique.

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    Dépôt d'une gerbe
    par la nièce de Camille Croué-Friedman

    Hommage a été rendu à Camille Croué-Friedman, dont la plaque apposée sur le mur de la basilique a été fleurie en présence de nombreuses personnalités et d'Hélène Aubertin, une nièce de la tante d'Amérique.

    Président de l'association, Gilles Aubert s'est plu à rappeler la vie de Camille et des actions en faveur de la basilique, malgré l'éloignement. Elle donna un vitrail en guise d'ex-voto, elle finança les chaises... et remis un chèque de 300 dollars en 1973 lors de la création de l'association.

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     Le chantier de restauration de l'édifice a été une véritable bouffée d'oxygène pour l'économie lorraine, comme l'a souligné Jacques Vermuth, le directeur de France-Lanord & Bichaton. « Tout n'est pas terminé, mais la ville assumera. Mais elle ne devrait pas assumer seule » a conclu le maire Luc Binsinger.

    [d’après L'Est Républicain, 02.06.2008]