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  • Une ancienne abbaye lorraine à l'agonie

    L'ABBAYE MEUSIENNE DE L'ETANCHE SE MEURT TOUT DOUCEMENT...

    L'abbaye de l'Etanche (ordre de Prémontré) est située en Meuse, près du village de Deuxnouds-aux-Bois, à quelques kilomètres au nord du lac de Madine. Délaissée depuis plusieurs décennies, son agonie fait peine à voir.

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    Notre-Dame de l'Étanche a été fondée vers 1144 par Philippe, abbé de Belval, dans un vallon à l’écart de tout lieu habité appelé Faverolles, à proximité de Deuxnouds-aux-Bois. Les premiers donateurs sont Albéron de Chiny, évêque de Verdun, Bertrand le Loup et son neveu Albert, seigneurs de Faverolles. L'église aurait été consacrée en 1147.

    Il s'agit d'un ensemble reconstruit au XVIIIème siècle, esthétiquement intéressant dans son milieu naturel très agréable, qui aurait toutes ses chances de séduire visiteurs, randonneurs... et amateurs de vieilles pierres et d’histoire. Cependant, seuls quelques rares squatters et pilleurs ont pris la peine de visiter et de dégrader lâchement cet ancien lieu de culte qui fait partie de notre patrimoine lorrain.

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    Qu’attend-t-on pour restaurer cet édifice ? Il y a semble-t-il un problème du côté du propriétaire qui se refuse à tout travaux et accepte donc la lente agonie de ce patrimoine régional. Pourtant, la mairie et des investisseurs ont voulu rénover et faire revivre ce lieu à travers nombre de projets mais le propriétaire reste sourd et ne désire pas vendre non plus...

    Ce bâtiment classé Monument Historique risque donc de disparaître faute d’une réelle prise de conscience… et sans compter sur l’inertie des pouvoirs publics qui n’ont – apparemment – aucune envie d’engager des deniers dans la valorisation d’un patrimoine religieux ancestral : les motifs semblent assez évidents : site isolé en milieu hyper rural, coût élevé des travaux, mise en sécurité trop onéreuse.

    Qu'importe, il faut que le plus grand nombre – et les Lorrains les premiers – prenne conscience de ces dommages. Rien n’est inéluctable. Le courant doit s'inverse pour conserver debout ce joyau du patrimoine religieux lorrain.

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  • Fête du Saint-Sacrement à Tignécourt (Vosges)

     

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    C'est sous des cieux cléments que notre curé, M. l'abbé Villaume, a porté Notre Seigneur jusqu'au reposoir installé sur le parvis de l'église Saint-Nicolas de Tignécourt. La procession de la Fête-Dieu, certes écourtée dans sa distance en raison du grand âge de notre prêtre qu'il faut ménager, a conduit la foule des fidèles ainsi que les enfants de la première communion jusqu'au reposoir champêtre aménagé par les paroissiens de Tignécourt. Environ 200 personnes ont entouré le célébrant et l'ont accompagné au rythme des chants animés par la chorale paroissiale.

    Auparavant, au cours de la messe de la solennité du Saint-Sacrement, une dizaine d'enfants de la communauté de Notre-Dame de la Saône a fait la première communion. Une bien belle cérémonie qui a été rendue possible grâce au travail des paroissiens du village ainsi qu'aux catéchistes qui ont accompagné les enfants jusqu'à ce sacrement.

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  • Les 50 ans de Vieilles Maisons Française à Toul et Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    Le cinquantenaire des Vieilles Maisons Françaises (VMF) a été célébré dans toutes les régions de France. Pour la Lorraine ses délégués ont fait honneur à Toul et au Toulois !

    1233698800.jpgPrès de 250 visiteurs passionnés ont envahi toul dimanche 25 mai au matin pour aller  à la découverte du patrimoine toulois.

    Cette délégation d'envergure, venue des quatre départements lorrains s'est réunie pour célébrer le cinquantenaire de l'association Vieilles Maisons Françaises à l'initiative de son président national, Philippe Toussaint, et du délégué départemental pour la Meurthe-et-Moselle, Frédéric de Metz-Noblat.

    Reçus à l'hôtel de ville par le maire de Toul, Nicole Feidt et son adjoint à la culture, Alde Harmand, les membres de VMF ont d'abord marqué une pause devant l'ancien palais épiscopal dont les plans ont été élaborés par l'architecte Nicolas Pierson.

    Après un bref exposé sur cet édifice baroque, l'assistance s'est retrouvée dans les magnifiques jardins de l'hôtel de ville avant de prendre la route et de se restaurer au chais du château de Boucq, propriété de M. et Mme Jean-François Denizot.

    Quelques instants plus tôt, en présence du délégué régional, Jean-François Michel, des délégués départementaux, Christelle de Wendel pour la Moselle, Marie-Françoise Michel pour les Vosges et Jean-François Morillion pour la Meuse, le président national a tenu à saluer ses adhérents pour leur engagement et la qualité de leurs compétences qui a permis « depuis 50 ans de créer un mouvement d'opinion autour du patrimoine », visiblement ravi de constater « que la population adhère à ce projet ». Evoquant l'aspect économique de la sauvegarde du patrimoine (qui génère des milliers d'emplois en France), les crédits de l'Etat insuffisants, l'enjeu éducatif, social et culturel de la démarche, et au regard du succès des Journées du Patrimoine, Philippe Toussaint revendique : « Tout cela nous encourage à nous battre et à relever des défis. »

     

    Pour accentuer la détermination de VMF de militer pour la sauvegarde du patrimoine, le président se réfère à l'humaniste hollandais et son « Eloge de la folie » : « Sommes-nous des enfants d'Erasme ? C'est une vraie question. » Reprenant les paroles de cet esprit indépendant et satirique, il conclut : « Si on avait uniquement suivi les gens raisonnables, on n'aurait jamais rien fait ! ». Les rires amusés dans la salle cautionnent la véracité des propos.

     

    Et ce n'est pas Alde Harmand qui dira le contraire, fervent défenseur du patrimoine et de l'architecture, qui a vanté les programmes ambitieux de la ville de Toul dans la restauration de la cathédrale Saint-Etienne, des fortifications Vauban, le musée et ses collections exceptionnelles, au service de la cité « qui a l'ambition de devenir ville d'Art et d'Histoire ».

    Des atouts vérifiés précédemment par les adhérents de VMF par la visite de la cathédrale Saint-Etienne commentée par Evence Richard, préfet de la Meuse, venu à titre privé tenir le rôle de conférencier.

    Une visite qui faisait suite à une messe célébrée en la collégiale Saint-Gengoult par l'abbé Joseph de Metz-Noblat, à la mémoire des membres et responsables VMF disparus.

    [d'après L'Est Républicain, 26/05/08]

  • Des milliers de pèlerins à Faverney (Haute-Saône)

    Des milliers de pèlerins ont célébré les 24 et 25 mai 2008 les 400 ans du miracle de l'Hostie miraculeuse à Faverney

    Ils étaient des milliers à Faverney à célébrer le 400ème anniversaire du Miracle eucharistique de 1608. Personnalités religieuses comme le nonce apostolique Mgr Fortunato Baldelli qui a célébré la messe d'ouverture samedi soir à la basilique, le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, Mgr Lacrampe, archevêque de Besançon... Mais ce sont aussi les élus du Doubs et de Haute-Saône - maires, députés, président du Conseil général - et les représentants de l'Etat qui sont venus assister dimanche matin, à la sainte messe en la basilique de Faverney.

     

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    Durant la nuit - car c'est bien la nuit du 25 au 26 mai 1608 que le miracle a eu lieu -, les fidèles ont participé à une veillée d'adoration durant laquelle ont été lu des textes bibliques, chanté des chants liturgiques en l'honneur du culte eucharistique. Jusqu'à 8 h 00 du matin, tous se sont relayés d'heure en heure, selon la tradition. 

    À Faverney, en 1608, le Saint-Sacrement contenant les hosties miraculeuses a échappé à un incendie. « Un signe supplémentaire de l'existence de Dieu », selon Mgr Baldelli. Alors, pour les milliers de pèlerins de ce week-end, ce miracle a à nouveau eu lieu. « Il s'est forcément passé quelque chose ce jour-là », lance Claude, venu avec son épouse Odile, à pied, depuis Fleurey-lès-Faverney. Tout simplement, pour venir célébrer l'anniversaire historique qui leur rappelle leur jeunesse : « Nous venions ici tous les ans à la Pentecôte ! ».

    Il y a aussi ceux qui vivent leur jeunesse durant la célébration anniversaire. C'est le cas de Thomas, 20 ans, venu de Chenaudin, près de Besançon, avec un groupe de jeunes copains. « L'Eglise est vivante seulement si elle se rassemble », affirme-t-il. Et tous ont assisté au Saint Sacrifice avec un sentiment de réelle communion.

    Bref, les pèlerins du 400ème anniversaire du Miracle de Faverney ont vécu un véritable temps de partage autour de l'Eucharistie : « Ça nous prépare à la Journée mondiale de la jeunesse, le 7 juillet prochain », précise Thomas, visiblement pressé de participer à ce grand moment. « Vous vous rendez compte, cette journée rassemble plus de monde que les Jeux Olympiques ! ».

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    Rappelons que l'abbaye de Faverney a un lien historique avec le monastère de Bleurville puisque les reliques des martyrs Bathaire et Attalein conservées à Faverney seront transportées au cours du Xème siècle à Bleurville ; elles sont à l'origine de la fondation de l'abbaye bénédictine Saint-Maur du village au début du XIème siècle. Les religieux de Bleurville iront vénérer régulièrement la dalmatique du diacre Attalein conservée jusqu'à la Révolution chez les bénédictins de Faverney.

    [d'après L'Est Républicain, 26/05/2008]

    Toutes les images de la célébration du 4ème centenaire du Miracle de Faverney sur http://catholique-besancon.cef.fr/foi/Miracle-de-Faverney/diaporama-du-25-mai-2008

  • Les livres nouveaux : Le service de Santé de l'Armée Française à Verdun en 1916

    286656012.jpgA l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918, le Dr Jean-Jacques Schneider publie un intéressant ouvrage sur l'activité du service de santé de l'armée française au cours de la Grande Guerre et tout particulièrement au cours de la Bataille de Verdun.

    Au cours de l'année 1916, la Bataille de Verdun entraîne la prise en charge de 216.000 blessés français. La mission du service de Santé répond à un souci humanitaire, mais aussi à un besoin de récupération des effectifs, mesure dont le résultat sera crucial lors des ultimes offensives allemandes de 1918.

    Au début de la bataille, face à l'afflux des corps meurtris, le service de Santé se révèle incapable de remplir sa tâche ; une amélioration s'établit au cours des premiers mois. La tâche se révèle écrasante, car aucune bataille n'a atteint un telle intensité, dans une même constance et sur une période de 300 jours.

    Bien que n'ayant pas participé activement à la bataille, les infirmiers, brancardiers et médecins vivent intensément ce cataclysme à partir des modestes postes de secours de premières lignes jusqu'aux hôpitaux de l'arrière.

    Cet ouvrage explique pourquoi la bataille de Verdun marque un tournant décisif dans la nouvelle pratique chirurgicale de guerre qui perdurera pour le restant de la guerre. L'auteur rend accessible un domaine par trop technique (point de termes médicaux incompréhensibles).

    Chacun est concerné par cet aspect de la Grande Guerre dans la mesure où toutes les familles ont eu un père, un grand-père, un oncle blessé qui a connu cette douloureuse période durant laquelle des hommes ont tout tenté pour soulager leurs douleurs. Et en risquant souvent leur propre vie.

    • Le Service de Santé de l'Armée Française - Verdun 1916, Jean-Jacques Schneider, éditions Serpenoise, 2008, 317 p., ill. (29 €)
  • Vieilles Maisons Françaises à Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    La délégation Meurthe-et-Moselle des Vieilles Maisons Françaises organisent ce samedi 24 mai un rassemblement régional dans le Toulois afin de célébrer le cinquantenaire de l'association nationale. Le château de Boucq a été choisi comme lieu d'accueil pour la restauration exemplaire dont il vient de bénéficier de la part de son propriétaire.

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    Château et église de Boucq (54)

    Rappelons que les VMF sont une association ouverte à tous les amoureux du patrimoine, qu'ils soient propriétaires ou non. L'association nationale compte 20.000 adhérents au sein de ses 95 délégations départementales et édite à leur attention une revue qui paraît 5 fois l'an. Elle intervient auprès des pouvoirs publics dans le domaine du patrimoine et conseille ses adhérents en matière de fiscalité, d'assurance et de restauration. Elle engage aussi des actions en direction des jeunes afin de promouvoir le patrimoine et d'éduquer les jeunes générations en faveur de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine bâti (du lavoir au château en passant par la chapelle rurale).

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    Blason de Boucq (54)
    Contact :
    Délégation VMF Meurthe-et-Moselle :
    Frédéric de Metz-Noblat
    12 place Carrière
    54000 Nancy

     vmf54@vmf.net
    Délégation VMF Lorraine :
    Jean-François Michel
    3 avenue de Lattre de Tassigny
    57000 Metz

    vmflor@vmf.net
  • Le bureau de poste de Bleurville aura 100 ans... en 2009

    588690130.JPGLe village de Bleurville fêtera en 2009 les cent ans de son bureau de poste. Créé, en effet, en décembre 1909, le bureau des postes, télégraphe et téléphone marquera de son empreinte l'activité de la commune. De nombeux receveurs-distributeurs y ont exercé. Et le bureau a été abrité dans plusieurs immeubles durant ce siècle !

    Afin de reconstituer l'histoire de la présence postale à Bleurville, Histoire & Patrimoine Bleurvillois recherche tous documents, clichés et témoignages d'anciens postiers ayant travaillé au bureau de Bleurville, mais aussi d'usager (et désormais "client") qui ont bénéficié des services des P & T. Toutes les anecdotes seront les bienvenues !

    Histoire d'un service public qui s'est considérablement transformé depuis un siècle... en faveur du client ? en faveur de l'aménagement du territoire ? L'avenir le dira. Nous comptons sur vous pour écrire l'histoire de notre bureau de poste !

    Contact :

    Association des Amis de Saint-Maur - 4 rue des Ecoles  - 88410 BLEURVILLE

    histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Convivialité à la fête patronale de Les Thons

    Dimanche 18 mai 2008, la paroisse vosgienne de Les Thons (canton de Lamarche) fêtait son saint patron, saint Pancrace. Les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône se pressaient dans la petite église du XVIe s. riche d'une statuaire remarquable provenant en grande partie de l'ancienne église du couvent des cordeliers voisin.

    A l'issue de l'office de la Sainte-Trinité célébré par l'abbé Villaume, la paroisse a invité les participants à partager le verre de l'amitié. Cette "tradition", désormais bien établie dans tous les villages de la grande paroisse, permet à tous les chrétiens (mais aussi à tous ceux qui souhaitent s'y associer, croyant, pratiquant ou non !) de se retrouver dans une ambiance sympathique et d'échanger sur les événements de nos communautés rurales.

    Après la disparition des animations foraines qui égayaient naguère encore les places des villages, ces petits instants de convialité organisés par les croyants sont les derniers "vestiges" visibles des réjouissances profanes en l'honneur des saints patrons de nos paroisses. L'histoire se poursuit malgré les évolutions du monde...

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  • Sur les pas de Jeanne, de Domremy à Vaucouleurs

    UN PELERINAGE HISTORIQUE !

    Les 17 et 18 mai 2008 a eu lieu le 30ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, du village de naissance de Jeannette à la cité qui l'arma pour "aller bouter les anglois" et couronner le roi Charles à Reims.

    Le chapitre "Lorraine", placé sous le patronage de Saint Sigisbert (roi mérovingien et patron de la ville de Nancy), organise tous les ans depuis 1978 le désormais traditionnel pèlerinage sur les pas de Jeanne. 22 km séparent les deux cités johanniques.

    Outre les scouts fidèles à cette route de Domremy à Vaucouleurs, c'est plusieurs dizaines de pèlerins jeunes, adultes, familles qui ont pérégriné dans une ambiance recueillie et sympathique.

    La messe a été célébrée en l'église de Champougny par l'abbé Dufour, de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal et aumônier des Europa scouts de la IIIe Nancy. L'office a été animé par une remarquable chorale féminine qui interpréta de magnifiques chants grégoriens.

    C'est à l'instigation du colonel Valette d'Osia que le 17 mai 1982 différentes troupes guides et scouts d'Europe ont choisi d'accompagner les pèlerins du début pour la marche annuelle au pays de Jeanne d'Arc. Depuis, la fidèlité scoute n'a pas fait défaut ! Cette année encore, nombreux étaient-ils à participer avec foi, dynamisme et enthousiasme à ce 30ème pèlerinage. Bravo les jeunes !

    L'organisateur du pèlerinage (Jean-Marie Cuny, pour ne pas le citer !) fut chaleureusement fêté et remercié pour son action en faveur du maintien de la tradition et de la reconnaissance à notre Bonne Lorraine. Alors, à l'an prochain pour le 31ème pèlerinage des Lorrains entre Vosges et Meuse !

    Quelques photos de l'arrivée des pèlerins à Vaucouleurs :

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    Ci-contre la porte de France (XIVe s.), d'où est partie Jeanne pour la France, et la chapelle castrale (fin XIXe s.)

     

     

     

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    Grand vitrail du choeur de la chapelle castrale de Vaucouleurs :
    "Fille de Dieu, va à Vaucouleurs !"
  • Le couarail improvisé

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    Roger Wadier, conteur et collecteur de la tradition bien connu du Xaintois, nous invite dans son dernier livre à un voyage dans un univers imaginaire et merveilleux.

    Cet hiver-là fut particulièrement précoce. Neige et froid s'abattirent brutalement sur ce village des confins de la Lorraine et de la Champagne, le jour même où le maire devait réunir son conseil municipal. Le soir venu, le premier magistrat et ses conseillers se regroupent frileusement autour poêle en fonte et, tout en égrenant les questions à l'ordre du jour, se laissent aller, à tour de rôle, à conter...

    Ainsi, d'une histoire à l'autre, des mirabelles aux loups, du sotré aux fées et de la fiauve au conte de Noël, la soirée prit un petit air de ces "couarails" (ou causerie) qui s'improvisaient autrefois, à la belle saison, sur le pas des portes, sur le perron ou sur les usoirs, et en hiver au cours des traditionnelles veillées.

    Alors, si la curiosité vous aiguillonne, précipitez-vous chez votre libraire... et poussez discrètement la porte de la maison commune, approchez-vous du feu et... écoutez !

    • Le couarail improvisé, Roger Wadier, Dominique Guéniot éditeur, 2008, 171 p. (20 €)

    En vente chez Editions Jean-Marie Cuny - Le Tremblois - 54280 LANEUVELOTTE (+ 6,00 € frais de port)

  • Fête de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    La basilique de Saint-Nicolas-de-Port accueillait la foule des pèlerins en ce lundi de Pentecôte 13 mai 2008 à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et de la bénédiction de l'icône de saint Nicolas

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    En 1087, alors que la région de Myre en Lycie (Asie mineure) venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident.

    Une nuit, le saint apparu à deux prêtres de la ville de Bari, en Italie, et leur donna l'ordre d'organiser une expédition pour sauver ses reliques des mains des turcs. ils affrétèrent alors trois navires. Abordant à Myre, ils se rendirent en hâte dans l'église de saint Nicolas, enlevèrent la sainte relique et la chargèrent sur un des navires. Après avoir répandu les bénédictions du saint dans tous les ports où ils faisaient escale, les pieux pirates parvinrent à Bari où la population entière accueillit saint Nicolas. On construisit en son honneur une vaste basilique sous l'autel de laquelle on déposa les reliques.

    A Bari, le 9 mai, les chrétiens commémorent tous les ans cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. En Lorraine, à Saint-Nicolas-de-Port, le peuple fait de même mémoire de cet évènement, chaque lundi de Pentecôte.

    A Saint-Nicolas-de-Port, le culte de saint Nicolas est bien ancré et est toujours aussi vivace. C'est plus de 600 fidèles qui ont renoué avec la tradition en participant à la sainte messe puis à la procession à l'extérieur de la basilique.

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    La basilique était baignée de lumière et magnifiquement décorée avec des "mais", jeunes branchages fraîchement coupés ; ces derniers symbolisent dans l'Eglise d'Orient la présence de l'Esprit Saint... Et puis c'était aussi une vieille coutume en Lorraine que de décorer les maisons avec ces branchages le jour du 1er mai !

    La procession, qui suivit l'office concélèbré par plus d'une quinzaine de prêtres, n'avait pas été organisée depuis plus de 40 ans. C'est pourquoi, il ne fallait pas manquer l'événement : c 'est ainsi que notre ami Jean-Marie Cuny a pèleriné de Laneuvelotte jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port à pied, parcourant une vingtaine de kilomètres !

    Dans la procession avait pris place l'icône écrite par Jacques Valentin, iconographe lorrain. Elle fut solennellement bénie et consacrée à la fois par l'abbé Jacquot, recteur catholique de la basilique, et par le père Ilarion, prêtre orthodoxe.

    Ce fut une exceptionnelle journée placée sous le signe d'une foi intense et renouvelée. Parce que tradition signifie "transmettre"... Cette fête fut une véritable tradition vivante et intensément vécue par les pèlerins.

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    [Sources : paroisse de Saint-Nicolas-de-Port et Est Républicain - Clichés : Histoire & Patrimoine Bleurvillois]
  • La Revue Lorraine Populaire a son site internet !

     

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    Désormais, tous les lorrains (et les autres aussi, bien sûr !) qui aiment leur région peuvent aller "surfer" sur le nouveau site internet de La Revue Lorraine Populaire.

    On y trouve l'historique de la création de la revue régionaliste, on peut aussi s'abonner en ligne ou acquérir les anciens numéros. Et surtout, le visiteur pourra accéder à toutes les couvertures des numéros parus, les sommaires et, en prime, quelques éditoriaux de Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur !

    La Revue Lorraine, fondée en 1974 par Jean-Marie Cuny à Nancy, va donc à la rencontre de ses lecteurs et de tous ceux qui souhaitent découvrir agréablement l'histoire, les traditions, l'art, l'artisanat, bref tous ce qui fait la richesse de la Lorraine. Et que l'on retrouve tous les deux mois dans La Revue Lorraine Populaire !

    Alors à bientôt parmi les lecteurs de la RLP !

    Découvrez la RLP en consultant son site : www.revuelorraine.fr

  • L'abbaye Saint-Maur de Bleurville accueille l'ensemble vocal franc-comtois "Jour après jour"

    DIMANCHE 22 JUIN 2008 A 15 H 30

    L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE ACCUEILLE L'ENSEMBLE VOCAL "JOUR APRES JOUR" DE BELFORT

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    Membre actif du mouvement A Cœur Joie, l'ensemble vocal « Jour après Jour », créé en 2002, travaille au-delà du répertoire classique et aborde des oeuvres originales utilisant toutes les ressources de la polyphonie comme le chant aléatoire. Chaque choriste se voit ainsi confier une responsabilité vocale ce qui lui permet, ainsi qu'au public, de découvrir d'autres univers musicaux. Le répertoire proposé lors des concerts est donc très varié et se compose d'oeuvres baroques classiques et contemporaines.

    L'ensemble vocal est composé de 3 ténors, 2 barytons, 2 basses, 7 sopranes et 7 altos.

    Réservez votre dimanche 22 juin après-midi pour venir écouter ce groupe vocal sous les voûtes de Saint-Maur... pour prolonger la Fête de la Musique et rentrer joyeusement dans l'été !

    Allez découvrir cet ensemble vocal franc-comtois sur www.vocejourapresjour.fr

     

  • Le patrimoine historique de Bleurville en danger

    Le rôle de notre blog est aussi d'attirer l'attention du public et des élus... et des habitants de Bleurville - le blog est consacré avant tout au "patrimoine et à l'histoire de Bleurville", ne l'oublions pas - sur l'état du patrimoine bâti, naturel et historique de la commune.

    Nous souhaitons présenter ici même les différents lieux, sites et monuments qui méritent toute l'attention de nos concitoyens et de ses représentants élus.

    Et n'oublions pas que quelques centaines d'euros investis dans l'entretien régulier du patrimoine local peuvent se transformer en milliers, voire millions, d'euros si l'on ne prête pas garde à l'état de dégradation dans lequel peut sombrer rapidement un bâtiment non entretenu...

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    Et voilà, en tout premier lieu, notre vénérable "Chêne des Saints" (planté à la fin du XVIe siècle) qui mérite un petit nettoyage ; le lierre va finir par le manger complètement... Et cela ne coûte rien !
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    C'est au tour de l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens dont les portes (petite et grand portail) méritent un bon coup de peinture de protection... Ce n'est pas ce qui coûte le plus cher !
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    Les abats son de l'église paroissiale méritent également d'être rafraîchis : quelques lattes pourraient être judicieusement remplacées...
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    Et notre pauvre saint Eloi (XVIe s.) qui a perdu sa tête... quand la retrouvera-t-il ?
    Et nous ne parlerons pas de ce qui se voit moins à l'oeil nu : les statues en bois polychrome des saints Pierre et Paul (au choeur, statues du XVIe s.) attaquées par les vers, les tableaux du fond de la nef (Crucifixion et Résurrection, XVIIIe s.) ternis par un champignon, et les peintures intérieures de l'église qui mériteraient d'être rafraîchis...
    Nous avons attiré l'attention avant tout sur les éléments du patrimoine historique bleurvillois les plus visibles et les plus à risque.
    Nous pourrions aussi parler des quelques maisons laissées à l'abandon qui rompent l'unité et la continuité des rues du villages (et qui menacent surtout la sécurité du voisinage) : "il y a sûrement quelque chose à faire" (comme disait l'autre !) auprès des propriétaires négligents pour les obliger soit à entretenir leur bien, soit à le céder afin de libérer un emplacement pour une future contruction. Mais une maison ancienne qui disparaît, c'est aussi un peu la mémoire du village qui meurt...
    Il nous reste à espérer que chacun prenne conscience de l'intérêt que représente ce patrimoine local, hérité de nos ancêtres, pour les générations actuelles... et pour nos descendants.
    Agir en faveur de la sauvegarde de notre patrimoine commun suppose qu'il existe une véritable volonté d'agir... Prenons exemple sur des communes vosgiennes voisines (de la Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne, et nous pensons au village de Les Thons en particulier) qui ont pris conscience de l'importance de cet héritage.
  • Premier musée vivant de la saison à Châtillon-sur-Saône

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    Châtillon-sur-Saône, à la jointure de trois provinces, est riche d'une histoire tiraillée entre Barrois, Lorraine et France. Que de trésors ici, que de patrimoine et de coutumes à valoriser. Que d'écrits à décrypter pour mieux comprendre comment fonctionnait le village Renaissance autrefois. Comment, aussi, le faire sortir d'un relatif oubli avec l'avantage de se situer aux confins des chemins touristiques lorrains, franc-comtois et champardennais ?

     

    La vie, la vraie vie, voilà ce qui intéresse l'association du musée portée par une poignée de bénévoles autour du maire des Thons, Robert Mougin,  qui se démène avec Saône Lorraine pour préserver ce qui peut l'être. Comme la majestueuse tour de guet du XIVe siècle victime du temps. La Maison du cordonnier et celle du berger donnent de l'assise à un musée éclectique qui s'anime cinq fois par an. Dominique Grandjean, la voisine de Passavant, qui avait enfilé pour les besoins de la cause les habits de la soubrette de Madame de Saint-Ouen, guidait les visiteurs du dimanche. « Un musée vivant est un musée qui prend de la valeur parce que l'on y fait revivre les choses, on montre les savoir-faire ! ».

    Dimanche 4 mai, on baguenaudait entre les outils du cordonnier-bottier du XIXe et les récits de l'homme de l'art, Jean-Paul Délémontey, entre les travaux d'aiguilles mirecurtiens de Françoise la dentellière piquant le « carreau ». Sylvie livrait ses secrets de lavandière : cendre et coquilles d'œufs dans le chaudron. Pendant que Georges énonçait la dictée « Jules Ferry » et distribuait le bonnet d'âne. Jacques, postier de son état, avait enfilé la tenue de l'herboriste amateur concoctant le « vinaigre des 4 voleurs », un remède contre la peste, paraît-il. Commentaire de l'aromathérapeute : « je préfère préserver la santé plutôt que soigner la maladie ». Claude, féru d'héraldique, livrait à la pointe de son épée les fruits de ses recherches sur les blasons et les ducs de Lorraine. « Si on ne fait pas vivre le milieu rural, que va-t-il devenir ? ». Robert Mougin, un homme de la terre, pose la bonne question. Sans le musée et le souffle du passé recomposé pour les visiteurs, Châtillon s'endormirait, comme tant d'autres villages et de bourgs qui ont pourtant des tas de choses à montrer. C'est le pari que renouvelle chaque année depuis 1983 les bénévoles de Saône Lorraine.

    • Prochaines journées "Musée Vivant" à Châtillon-sur-Saône les dimanches 1er juin, 13 juillet, 3 août (avec une fête Renaissance) et 7 septembre, de 14 h 30 à 18 h 00. Contactez le Grenier à sel au 03.29.07.91.78.

    [source : L'Est Républicain]

     

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  • Pèlerinage annuel de Domremy à Vaucouleurs les 17 et 18 mai 2008

    30ème anniversaire du pèlerinage organisé par
    l'association Pèlerins de Lorraine
    (1978 - 2008)
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    Tous les ans, aux environs du 13 mai, a lieu le pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs dans les pas de la sainte de la patrie. Cette marche de 22 km rappelle le tout premier départ de Jeanne d 'Arc lorsqu'elle a été trouver le Sire de Baudricourt pour lui faire part de sa mission. Cela eut lieu en 1429 vers le moment de l'Ascension qui tombait cette année-là le 13 mai. Cette commémoration est importante dans sa signification, car sans Baudricourt et sans Vaucouleurs, la mission de Jeanne était impossible. Donc, cette année encore, après la veillée du samedi à Notre-Dame de Beauregard, hauteur qui domine le pays de Domremy, un groupe que l'on souhaite important, partira dans le petit matin depuis la maison natale de Jeanne vers la porte de France à Vaucouleurs.

    Passant par les villages et sites pittoresques de cette contrée, faisant étape à Notre-Dame de Bermont où Jeanne aimait venir prier tous les samedis, la colonne des marcheurs lancera ses chants joyeux dans le ciel. Après l'ermitage de Bermont situé dans une clairière, voilà Goussaincourt puis Montbras où l'on s'arrête un temps devant la magnifique façade Renaissance d'un imposant château, Taillancourt et enfin Champougny, l'étape attendue à mi-chemin. La messe a lieu à midi dans une curieuse église fortifiée du XIIe siècle. Le repas tiré des sacs sera pris à l'ombre d'énormes châtaigniers et proches d'une petite chapelle, très bien entretenue, qui renferme de belles statues rustiques.

    A quatorze heures, nouveau départ en chantant le chapelet, des méditations sont proposées au pied des calvaires par les responsables des différents groupes participants à ce pèlerinage.

    Voici Chalaines, puis l'on passe le pont sur la Meuse pour entrer dans Vaucouleurs en chantant haut et fort...

    L'arrivée a lieu à la porte de France, dominant la célèbre vallée des couleurs. C'est ici même que Jeanne d'Arc commença sa mission qui devait la conduire à Orléans puis à Reims pour le couronnement de Charles VII et se terminer, de façon tragique pour la raison humaine, sur le bûcher de Rouen.

    A bientôt pour notre pèlerinage joyeux dans les pas de Jeanne la bonne Lorraine !

    Jean-Marie CUNY, responsable du pèlerinage

     

    Renseignements et commande du livret du pèlerinage (5 €) :

    ASSOCIATION PELERINS DE LORRAINE - LE TREMBLOIS - 54280 LANEUVELOTTE

    Tél. : 03.83.20.67.22

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    Jeanne d'Arc (Nancy, place Lafayette), par Frémiet
  • Visite des scolaires de Bleurville à l'abbaye Saint-Maur

    SAMEDI 3 MAI 2008, COURS D'HISTOIRE EN DIRECT A L'ABBAYE SAINT-MAUR AVEC LES SCOLAIRES DE BLEURVILLE

    L’abbaye Saint-Maur accueillait ce samedi la classe de Mme Michèle Schoen, institutrice du regroupement pédagogique Bleurville-Nonville. Les 25 élèves des CE2, CM1 et CM2 ont effectué une visite des lieux sous la conduite d’Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, et du vice-président Roger Persin.

    Attentifs aux explications sur l’histoire du monastère, les élèves ont posé de nombreuses questions sur les particularités de l’architecture de l’ancienne église et de sa crypte et ont été surpris par la présence du petit jardin enserré entre les murs de l'abbatiale et du prieuré.

    Ce cours d’histoire en direct sera mis à profit par Mme Schoen pour initier les élèves à la lecture des cartes anciennes actuellement abordée en classe. Cette immersion dans un site historique leur permettra d’apprendre à localiser les lieux et monuments qui ont marqué de leur empreinte les communes de la région. Et aussi de s’imprégner de leur histoire ; car la promotion du patrimoine passe nécessairement par l’éducation des jeunes générations. Il faut leur apprendre à aimer leurs villages en les éduquant à l'importance du patrimoine environnemental, artistique, architectural, spirituel, traditionnel légué par les anciens pour que ces jeunes puissent s'épanouir dans leur vie quotidienne.

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