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saint charles

  • Haucourt-Moulaine (54) : pas de miracle pour l’église Saint-Charles

    Construite en 1965 dans l’euphorie du Concile de Vatican II, l’église Saint-Charles disparaît 47 ans plus tard. Au grand désespoir des – trop rares – fidèles.

    apres-47-annees-de-service-les-haucourtois-doivent-dire-adieu-a-leur-eglise-et-se-contenter-de-la.jpg« C’est malheureux d’en arriver là. Ce sont des milliers de souvenirs heureux et tristes qui sont en train de s’évanouir. » Comme Serge Manzoni, les passants étaient nombreux à se déplacer rue de la Loire à Haucourt-Moulaine pour constater les dégâts. L’église Saint-Charles, menacée de démolition a été attaquée par les pelleteuses…

    Une fréquentation en baisse ainsi que de récents vols et dégradations ont orienté le choix définitif du diocèse de Nancy et de Toul. « Le montant des travaux était estimé à 200 000 € , indique l’abbé Jean-Marie Amiot. Une somme que l’on ne peut pas supporter. »

    Mais, attachés à cet édifice religieux construit des mains de leurs ancêtres, les paroissiens ont tout fait pour mettre à mal cette destruction. Bénévoles et fidèles se sont relayés, pétitions et stylos en main, et ont sonné à toutes les portes. « On a envoyé plusieurs pages émargées par les habitants du quartier au diocèse », précise Jacques Marteau, maire d’Haucourt-Moulaine. Un sauvetage aurait permis de créer une annexe de la mairie et d’y intégrer la Poste et le centre communal d’action sociale. Un projet aujourd’hui réduit en poussière. Comme l’église Saint-Charles…

    [Le Républicain Lorrain]

  • La première supérieure des Soeurs de Saint-Charles en Lorraine

    Hommage à Mère Barbe Barthélémy, première supérieure des Sœurs de Saint-Charles à Saint-Nicolas-de-Port.

    La paroisse Saint-Nicolas-en-Lorraine a fêté dimanche 15 juin en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port une fille de la paroisse. Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, a célébré la messe au cours de laquelle fut dévoilée et bénie une plaque commémorant le baptême, en cette église, le 18 juillet 1662, de Mère Barbe Barthélémy, première supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles. « C'est une page glorieuse de l'histoire religieuse de Lorraine qui a été écrite », a déclaré l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, devant un parterre de 600 paroissiens. Dont une soixantaine de religieuses de la congrégation de Saint-Charles qui honoraient leur illustre ancêtre.

    Sr Saint-Charles pendant la guerre de 1870.jpgMgr Papin a rappelé la vie de cette religieuse exemplaire qui, après avoir visité l'hospice de Saint-Charles à Nancy, a trouvé sa voie : être auprès des malades. La fondation de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles a été suscitée par Joseph Chauvenel, mort en 1651 à l'âge de 20 ans, après s'être dévoué auprès des malades victimes de la peste. En 1652 son père, Emmanuel Chauvenel, seigneur de Xoudailles, fonde une maison de la charité. A 20 ans, sœur Barbe Barthélémy entre dans la jeune congrégation des Sœurs de Saint-Charles et se consacre au service des pauvres et des malades à l'hospice du même nom à Nancy.

    Celle qui fut baptisée à Saint-Nicolas-de-Port le 18 juillet 1662 se voit confier en 1714 la charge de supérieure de l'hospice. Elle devient la supérieure générale de la congrégation en 1725 ; « Mère Barbe se réserve les malades les plus difficiles et les plus rebutants ». Une vie consacrée aux malades auxquels elle prodigue soins et réconfort avec abnégation, malgré ses fréquents maux de tête.

    En 1735, à l'âge de 73 ans, elle demande à être déchargée de la charge de supérieure générale. Elle meurt en 1755 à l'âge de 93 ans. « Elle était avant tout bonté et compréhension », c'est l'image qui est restée de cette religieuse dévouée aux malades et à Dieu.

    Pendant le temps où elle a été supérieure générale, les fondations se sont multipliées dans le diocèse puis, à partir de 1810, hors des frontières. Aujourd'hui encore, les sept congrégations des Sœurs de Saint-Charles issues de Nancy sont présentes sur quatre continents.

    Il faut aussi rappeler que les Sœurs de Saint-Charles ont assuré une présence active auprès des malades à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, fondé en 1480 par Simon Moycet, curé de l'époque. C'est en 1987 qu'elles ont quitté – définitivement ? - Saint-Nicolas-de-Port.

    mgr Papin dévoille la plaque.jpgAccompagné des Sœurs de Saint-Charles, Mgr Jean-Louis Papin a béni la plaque commémorative et une prière d'action de grâce a été lue par les Sœurs de Saint-Charles. Sur cette plaque, on lit :

    « Le 18 juillet 1662 dans cette insigne église a été baptisée Barbe Barthélémy première supérieure générale de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy, fondée en 1652 par Joseph et Emmanuel Chauvenel, seigneurs de Xoudailles, pour venir en aide aux pauvres malades abandonnés »