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sculpture

  • Nancy : un taureau dans la ville

    Un taureau géant de 3 m de long pesant près de 900 kg et aux lignes épurées a pris place sur le parvis du Centre des Congrès Jean-Prouvé à Nancy, à deux pas de la gare.

    En écho aux armoiries de Stanislas Leszczynski (qui portaient une tête de buffle), cet animal cornu rayonne fièrement sur la ville.

    Cette sculpture en bronze, due au nancéien Gé Pellini, a été fondue par la fonderie vosgienne de Rambervillers.

  • Des âmes drapées de pierre : sculpture en Champagne à la Renaissance

    À la Renaissance, une foule de statues et de reliefs d’une exceptionnelle qualité, de toutes tailles et de tous matériaux, envahit les églises de la Champagne méridionale. Une population, désireuse de mettre en image son statut social et sa piété durement éprouvée par les guerres de Religion, confia à ses sculpteurs la mission de continuer à peupler leurs églises de retables et de statues. Les artistes étaient prêts à répondre à cette demande pressante de façon neuve et inventive. Certains d’entre eux avaient aiguisé leurs talents dans les grands chantiers voisins contemporains, tout particulièrement celui du château de Fontainebleau, œuvrant aux côtés d’artistes de premier plan, tel Dominique Florentin. Ce sculpteur italien installé à Troyes au début des années 1540 a joué un rôle majeur dans le renouveau du foyer artistique champenois.

    De cet extraordinaire moment de création témoigne la profusion exceptionnelle de sculptures maniéristes, volet essentiel de la Renaissance artistique en France. Ce livre, richement illustré, montre comment ces statues et ces reliefs ont accompagné la ferveur catholique des fidèles du XVIe siècle et continuent à agir sur nous.

    Malgré les aléas du temps et les conflits successifs de l’histoire, la Champagne méridionale dispose encore d’un ensemble exceptionnel de sculptures maniéristes, volet essentiel de la Renaissance artistique en France.

    La sculpture champenoise est singulière parce qu’elle s’est développée pendant les années de lutte entre les deux réformations (protestante et catholique), lutte qui s’est notamment cristallisée sur la question des images, a fortiori sculptées. En outre l’œuvre de Dominique Florentin, ce sculpteur italien, qui s’installa à Troyes au début des années 1540, suscite une vraie rupture, une « révolution maniériste ».

    A partir d’une enquête de terrain et de l’analyse de ces œuvres d’art et objets de dévotion, ce livre s’attache à comprendre comment ces statues et reliefs ont pu agir sur le fidèle du XVIe siècle et agissent encore aujourd’hui sur nous.

     

    ‡ Des âmes drapées de pierre. Sculpture en Champagne à la Renaissance, Marion Boudon-Machuel, PUR-PUFR, 2017, 342 p., ill. (39 €).

  • Don d'une tête de Vierge couronnée au musée de Remiremont

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    [Vosges Matin]

  • Nancy : coup de jeune pour "Les crimes de la guerre"

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    [ER]

  • Châtillon-sur-Saône (88) : un nouveau buste pour le peintre Jan Monchablon

    L'association Saône Lorraine a choisi les Journées du Patrimoine pour inaugurer à Châtillon-sur-Saône le nouveau buste du peintre vosgien Jan Monchablon.

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleJan Monchablon, de son vrai nom Jean Baptiste Ferdinand Monchablon, est né en 1854 à Châtillon-sur-Saône et y est mort en 1904. Attiré par la peinture des maitres flamands, en 1886 il part en Hollande où il devient maître dans les paysages avec sa touche si particulière. Il laissera une trace de cette passion en signant d'un "Jan" Monchablon.

    En 1909, son ami et marchand d'art américain Roland Knoedler fit ériger un monument à la mémoire de l'artiste avec un buste en bronze réalisé par Antoine Bourdelle. Malheureusement, ce buste fut détruit par l'occupant durant la Seconde Guerre mondiale ; un buste en béton l'avait remplacé avec plus ou moins de bonheur...

    lorraine,vosges,chatillon sur saone,peintre,jan monchablon,buste,sculpture,marcel joosen,bourdelleGrâce à l'initiative de Gérard Monchablon, lointain descendant du peintre châtillonnais, le moule réalisé par Bourdelle fut retrouvé dans les réserves du musée Bourdelle à Paris. Mais celui-ci était fort abîmé... Un artiste local d'origine néerlandaise installé à Fresnes-sur-Apance, Marcel Joosen, fut présenti pour la restauration du moule de Bourdelle. A l'issue, il réalisa une nouvelle sculpture du buste de Monchablon à partir de ce moule originel.

    La sculpture, réalisée en plâtre patiné façon bronze, a été dévoilée dimanche matin 16 septembre devant le musée de Châtillon en présence du maire de la commune, du conseiller général, de l'artiste Marcel Joosen, de Gérard Monchablon et de Jean-François Michel, le président de Saône Lorraine, qui a rappelé la genèse de cette résurrection. Le buste sera présenté dans la salle du musée dédié au peintre.

     

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    Buste de Jan Monchablon réalisé par le sculpteur Marcel Joosen.

    [clichés © H&PB]

     

  • Une statue pour les Malgré-Nous en Russie

    « On peut le dire Français, Alsacien d’origine, Lorrain d’adoption et universel par son talent ». Ces mots sont signés de l’ambassadeur russe en France, Alexandre Orlov, devenu en quelques années « un grand ami » de Paul Flickinger.

     

    paul-flickinger_malgré nous_tambov.jpgLe sculpteur installé à Marly, et dont les œuvres sont aujourd’hui présentes dans une vingtaine de pays européens, n’est sans doute pas étranger au « réchauffement » des relations franco-russes, et sa proximité avec certains piliers de la Nomenklatura lui ont sans doute ouvert des (grandes) portes.

     

    À l’invitation de l’un de ces personnages, Zourab Tsereteli, artiste « officiel », Paul Flickinger a passé une dizaine de jours à Moscou, puis à Tambov.

    Dans la capitale russe, ses toiles sont exposées à l’Académie russe des Arts, sur 400 m², sous le titre « Émotions non contrôlées, condensé de ans de création ». « Au côté d’un Picasso et d’autres œuvres de renom ». Un « formidable honneur » dans un pays qui « s’ouvre doucement mais sûrement à l’art contemporain », et grâce aux moyens des nouveaux nababs russes.

     

    À Tambov (350 000 habitants) en Russie centrale, dans un tout autre décor, au milieu de barres en construction, c’est une tout autre sculpture « symbolisant l’amitié franco-russe » qui a été inaugurée récemment, en sa présence et celles de représentants du Conseil général de Moselle. Voilà la version officielle. Car ce qui peut apparaître aux yeux des « locaux » comme un rapprochement entre deux êtres (un Français et un Russe) peut s’interpréter autrement, assure Paul Flickinger.

     

    « Ce monument dédié aux Malgré-Nous peut aussi bien représenter un Français et un Allemand, on peut le prendre de différentes façons ». Fondue chez Huguenin à Vézelise, la sculpture a effectué un véritable parcours du combattant de quinze jours (avec blocage en Pologne pour des papiers) avant d’être scellée à Tambov. « En vingt jours, tout a été parfaitement préparé par les Russes pour l’accueillir, elle trône dans ce qu’ils appellent le ‘quartier français’».

     

    Si l’accueil a été chaleureux, il a fallu, reconnaît-il à demi-mot, adapter le discours officiel. Pas question d’utiliser le terme « revanche ». De trop s’étendre sur le camp d’extermination de Rada-Tambov, de triste mémoire. Et même si des tour-bus alsaciens font le déplacement sur les traces d’un père, d’un frère, enrôlé de force par les nazis à partir du 25 août 1942, « les Russes culpabilisent un peu » et préfèrent regarder devant que derrière. « Ils sont pragmatiques », note Paul Flickinger, lui aussi fils de Malgré-Nous, qui aurait même tendance à leur donner raison, « bien sûr, il ne faut rien gommer de sa mémoire, mais il ne faut pas rester focalisé sur le passé même douloureux, il faut avancer. Tous ensemble. »

     

    L’homme « nouveau » de Paul Flickinger – qui sourit lorsqu’on lui dit qu’il devient lui aussi « un artiste officiel lorrain » – est avant tout « un homme en devenir ». Comme l’intitulé de ses œuvres exposées au château de Lunéville. Et même à soixante-dix printemps.

     

    [Vosges Matin]

  • Dommartin-lès-Remiremont (Vosges) : le double de la Vierge du Mai

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    [Vosges Matin | 01.03.10]

  • Opéra de Nancy : les sculptures extérieures en cours de restauration

    Pour la plupart réalisés en 1752, les pots à feu, balustres et groupes sculptés sont restaurés par des mains expertes, avec des blocs de pierre hissés sur le toit de l'Opéra national.

     

    opéra nancy.jpg« On a une grue de 50 tonnes en pleine place Stanislas à 26 m de haut. Sur la baslique Saint-Epvre on était à 34 m, ce qui n'était pas simple non plus ! », explique Olivier Thouvenin, conducteur de travaux pour le groupement d'entreprises France Lanord et Chanzy Pardoux.

     

    On est au paradis des maçons, tailleurs de pierre et sculpteurs. Le temps s'arrête et le grutier manœuvre en aveugle aux ordres des collègues suspendus aux balustrades. Des gestes lents, une translation de l'ordre du centimètre, pour déplacer un fût en pierre de 1752, qu'il va falloir reprendre avec minutie.

     

    « Nous serons dans les temps pour les 5 et 6 décembre. La partie Est de l'hôtel de ville était programmée pour 2009, l'Opéra en 2010 et le musée des Beaux-arts en 2011. Avec le plan de relance gouvernemental, on gagne un, voire deux ans sur la programmation », confirme Lorraine Penin responsable des travaux sur les monuments historiques de Nancy. Une vraie passion pour les balustres, pots à feu, groupes sculptés et mains courantes, mais aussi une responsabilité au regard de l'Histoire : « L'objectif c'est l'état de 1752 en préservant au maximum ce qui peut l'être. Certains goujons en métal du 18ème ont d'ailleurs mieux résisté que ceux du 19ème fabriqués dans un alliage de moins bonne qualité ».

     

    Si le chantier de l'Opéra est si particulier, c'est aussi parce que Pierre-Yves Caillault, l'architecte en chef des Monuments historiques, a demandé que la taille et la sculpture soient réalisées en hauteur sur le toit même de l'Opéra national : « C'est plus compliqué, on a moins ses aises que dans l'atelier, mais en contrepartie on a une bonne vision du chantier et de la cohérence de l'ensemble. Par ailleurs les éléments restaurés sont moins manipulés, donc il y a moins de risque de casse », rappelle Olivier Thouvenin.

     

    Pour Maïder Aizicovici sculpteur, la restauration est une école d'humilité. « On doit en voir le moins possible et on ne signe pas son travail. Le but n'est pas de tout refaire à neuf à l'identique mais de préserver au maximum. S'il y a vraiment un défaut structurel, la pierre bien sûr est alors changée », explique la jeune femme, en caressant doucement la pierre de Savonnières (Meuse), avec sa livrée blanche au grain si fin, qui fait merveille sous le soleil d'automne.

     

    Sur la tranche 2007-2013, les travaux de restauration auront coûté la bagatelle de 2,224 M €. Rien que pour l'Opéra, l'enveloppe frise les 405.000 €. Si la DRAC participe à hauteur de 35 % sur l'Opéra national de Lorraine, elle abonde en revanche à hauteur de 50 % de l'enveloppe sur les balustres, pots à feu et groupes sculptés du Musée des Beaux-Arts.

     

    [d’après l’Est Républicain | 30.09.09]

  • Visite au Musée Lorrain : Jésus au Jardin des Oliviers

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    [source : Est Magazine]

  • L'abbaye Saint-Maur de Bleurville accueille les oeuvres contemporaines de Marie Nowakowski et Alain Neveux

    L'abbaye Saint-Maur accueille du 6 juillet au 20 septembre 2008 les oeuvres contemporaines de Marie Nowakowski et Alain Neveux.

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    Une partie de l'exposition

    L'exposition d'art contemporain présentée actuellement dans la nef de l'abbatiale se veut en totale rupture (c'est à la mode actuellement !) avec les thèmes abordés habituellement à l'abbaye. Et c'est la première fois que qu'aux cimaises de la nef du XIe siècle sont accrochées des toiles d'un genre tout à fait original. Et des sculptures également puisqu'elles sont réalisées à partir des matériaux de récupération : l'art dans les poubelles en quelque sorte !

    Marie Nowakowski, d'origine polonaise, exerça tout d'abord le métier d'institutrice puis, proche de la nature, elle se spécialise dans le conseil en produits biologiques. Elle est maintenant naturopathe à Nancy, tout en consacrant encore un grande partie de son temps libre à la création plastique et à la peinture.

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    Marie Nowakowski

    Les principales expositions de Marie Nowakowski

    - 1994 : exposition à la Galerie Sierakowskich de Gdansk (Pologne)

    - 1995 : salon international du Bronze à Ravenne (Italie)

    - 1996 : Prix de la Ville de Nancy Club 41 Français ; Artiste d'honneur permanent de Vitry-le-François

    - 1997 : médaille d'argent au concours international de Deauville ; participe à un livre d'artiste

    - 1998 : sélectionnée pour le concours international de Contrexéville

    - 1999 : travaille avec Wahid Itim, ex-directeur des Beaux-Arts de Skikda (Algérie).

    - 2000 : après la tempête de Noël 1999, elle prend "le mal par la racine" à la médiathèque de Nancy en partenariat avec la galerie Art'Up ! où elle expose en permanence. Directrice artistique de l'expo contemporaine "5 artistes", à l'occasion de la fête de l'aquariophilie au Palais des Congrés de Nancy. Exposition au Salon Victoire à Paris.

    - 2001 à 2006 : nombreuses expositions dont Baz'art de Noël à l'usine Alstom à Nancy, Mai à la Cure d'Air à Nancy, galerie H. Durand, péniche Niagara toujours à Nancy, etc.

    - 2007-2008 : donne des cours de peinture à l'association villaroise (Villers-les-Nancy) ; démarre son activité de naturopathe, expose au centre d'art de Droiteval (Vosges), au Grand Sauvoy à Nancy, à l'abbaye Saint-Maur, etc.

     Une peinture en prise directe avec le monde moderne

    Marie Nowakowski décrit ainsi son art : "je partage mon temps entre mon atelier dans la campagne lorraine où j'observe mes thèmes de prédilection : l'eau, les fleurs et les animaux, et la vie citadine, stimulante par la richesse des informations et des échanges culturels. Ma peinture est un espace de liberté dans lequel j'invente des liens entre les êtres et les lieux, des contes modernes entre réel et imaginaire où l'actualité des événements écologiques trouve sa place. Le personnel et le collectif se mêlent pour que chacun puisse y trouver un  bout de son histoire et se l'approprier. Parfois, une toile c'est un patchword, un bout de conscience, un bout d'inconscient, un bout d'événement, un rire, une larme, un bout d'écorce, un soupçon d'animalité donné à un humain, un morceau d'émotion humaine dans le regard d'un animal. Et quand quelque chose cloche, c'est encore mieux, cela oblige à se poser des question".

     

    Alain Neveux et ses ONNI & ORNI

    Alain Neveux est né à Laxou, petite cité indépendante qui fut envahie par le duc de Lorraine et de Bar Ferri VI ! Désormais, il est réfugié à Vandoeuvre-les-Nancy. Là, grandissant en sagesse, il a commencé ses activités artistiques par des essais de fausse monnaie en zinc (!), puis s'est tourné résolument vers la sculpture en se plongeant dans l'art de la récup'. Tout est bon pour s'exprimer : vieux jouets, vieux ustensiles de cuisine ou ménagers. Il fouille, il cherche, trie, découpe, réfléchit, soude, colle, assemble, visse, boulonne, jure parfois... et arrive à nous livrer des objets tous plus originaux les uns que les autres : les ONNI ou Objets Navigants Non Identifiés et des ORNI, Objets Roulants Non Identifiés ! Et tout cela navigue et roule ! Et les enfants sont en extase devant ces jouets d'un autre âge.

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    Alain Neveux

    Ses principales expositions

    - 1984 : premières sculptures

    - 1988 : Biennale de peinture lorraine

    - 1994 : travaux sur les instruments de l'Egypte ancienne pour l'égyptologue Francis Janot, membre de l'Institut Français du Caire

    - 1995 : Prix de Vittel

    - 1999 : Salon des Artistes Français à Paris

    - 2003 : Salon d'Automne à Paris

    - 2008 : exposition à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville !

    Venez vite découvrir cette exposition totalement originale dans un lieu non moins original. Pour vous dépayser, pour vous amuser, pour réver...

     

    MARIE NOWAKOWSKI ET ALAIN NEVEUX EXPOSENT

    A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

    (entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 21 km sud de Vittel)

    DU 6 JUILLET AU 20 SEPTEMBRE 2008

     

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    Un ONNI d'Alain Neveux
  • Peinture contemporaine et sculptures originales à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    Oeuvre contemporaine de Marie Nowakowski

    LA NEF DE L'ANCIENNE ABBATIALE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE ACCUEILLE

    DU 7 JUILLET AU 31 AOÛT 2008

    LES PEINTURES CONTEMPORAINES DE MARIE NOWAKOWSKI

    ET LES SCULPTURES EN MATERIAUX DE RECUPERATION DE ALAIN NEVEUX

     

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    L'ABBAYE EST OUVERTE LES MARDIS, VENDREDIS, SAMEDIS ET DIMANCHES
    DE 14 H 00 A 18 H 00