Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

soeur

  • La première supérieure des Soeurs de Saint-Charles en Lorraine

    Hommage à Mère Barbe Barthélémy, première supérieure des Sœurs de Saint-Charles à Saint-Nicolas-de-Port.

    La paroisse Saint-Nicolas-en-Lorraine a fêté dimanche 15 juin en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port une fille de la paroisse. Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, a célébré la messe au cours de laquelle fut dévoilée et bénie une plaque commémorant le baptême, en cette église, le 18 juillet 1662, de Mère Barbe Barthélémy, première supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles. « C'est une page glorieuse de l'histoire religieuse de Lorraine qui a été écrite », a déclaré l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, devant un parterre de 600 paroissiens. Dont une soixantaine de religieuses de la congrégation de Saint-Charles qui honoraient leur illustre ancêtre.

    Sr Saint-Charles pendant la guerre de 1870.jpgMgr Papin a rappelé la vie de cette religieuse exemplaire qui, après avoir visité l'hospice de Saint-Charles à Nancy, a trouvé sa voie : être auprès des malades. La fondation de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles a été suscitée par Joseph Chauvenel, mort en 1651 à l'âge de 20 ans, après s'être dévoué auprès des malades victimes de la peste. En 1652 son père, Emmanuel Chauvenel, seigneur de Xoudailles, fonde une maison de la charité. A 20 ans, sœur Barbe Barthélémy entre dans la jeune congrégation des Sœurs de Saint-Charles et se consacre au service des pauvres et des malades à l'hospice du même nom à Nancy.

    Celle qui fut baptisée à Saint-Nicolas-de-Port le 18 juillet 1662 se voit confier en 1714 la charge de supérieure de l'hospice. Elle devient la supérieure générale de la congrégation en 1725 ; « Mère Barbe se réserve les malades les plus difficiles et les plus rebutants ». Une vie consacrée aux malades auxquels elle prodigue soins et réconfort avec abnégation, malgré ses fréquents maux de tête.

    En 1735, à l'âge de 73 ans, elle demande à être déchargée de la charge de supérieure générale. Elle meurt en 1755 à l'âge de 93 ans. « Elle était avant tout bonté et compréhension », c'est l'image qui est restée de cette religieuse dévouée aux malades et à Dieu.

    Pendant le temps où elle a été supérieure générale, les fondations se sont multipliées dans le diocèse puis, à partir de 1810, hors des frontières. Aujourd'hui encore, les sept congrégations des Sœurs de Saint-Charles issues de Nancy sont présentes sur quatre continents.

    Il faut aussi rappeler que les Sœurs de Saint-Charles ont assuré une présence active auprès des malades à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, fondé en 1480 par Simon Moycet, curé de l'époque. C'est en 1987 qu'elles ont quitté – définitivement ? - Saint-Nicolas-de-Port.

    mgr Papin dévoille la plaque.jpgAccompagné des Sœurs de Saint-Charles, Mgr Jean-Louis Papin a béni la plaque commémorative et une prière d'action de grâce a été lue par les Sœurs de Saint-Charles. Sur cette plaque, on lit :

    « Le 18 juillet 1662 dans cette insigne église a été baptisée Barbe Barthélémy première supérieure générale de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy, fondée en 1652 par Joseph et Emmanuel Chauvenel, seigneurs de Xoudailles, pour venir en aide aux pauvres malades abandonnés »

  • L'histoire des congrégations religieuses vosgiennes à paraître

    UN LIVRE SUR L'HISTOIRE DES CONGREGATIONS VOSGIENNES EN SOUSCRIPTION

    1200498967.jpgL'association de recherches archéologiques d'Eloyes (Vosges) propose la souscription à un livre qui témoigne de l'activité des religieuses des différentes congrégations dans le département des Vosges.

    La congrégation des soeurs de la Providence de Portieux (mais aussi la congrégation des soeurs de Saint-Charles) a tenu un grand rôle au XIXe et au début du XXe siècle dans le domaine de la santé et de l'éducation. Durant la Première Guerre mondiale, les soeurs prirent en charge notamment les soldats blessés.

    L'ouvrage retrace tout particulièrement l'histoire des soeurs de Portieux (écoles, patronages, catéchisme, Sainte-Enfance...). L'auteur, Pierre Mathieu, s'attarde spécialement sur le travail réalisé par ces religieuses dans la région d'Eloyes (Arches, Archettes, Vallée de Cleurie, Cheniménil, Docelles, Dommartin-les-Remiremont, Laveline-du-Houx, Rehaupal, Le Tholy, Saint-Amé, Vagney, Pouxeux, Jarménil, Hadol, Rochesson, Saint-Nabord, Tendon).

    L'ouvrage est préfacé par Christian Poncelet, président du Sénat et du Conseil général des Vosges. Ouvrage de 630 pages illustré de 200 photos inédites, cartes et documents divers.

    Souscription jusqu'au 16 mars 2008 au prix de 31 €. Contact : Association de recherches archéologiques, 8 rue du Perreuil, 88510 Eloyes.