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  • Les trésors archéologiques de La Salle (Vosges)

    Des découvertes archéologiques d’intérêt national

    Le site des Fossottes à la Salle près de Saint-Dié a connu ces dernières semaines, sa deuxième saison de fouilles archéologiques depuis les premières prospections effectuées en 2006.

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    L'équipe d'archéologues de La Salle.

     

     

    Dirigées par Virginie Farget qui prépare un doctorat en archéologie à la Sorbonne, ces recherches sont conduites en partenariat avec l'association « Archéovosges » présidée par Bertrant Triboulot.

    Rappelons que l'existence de carrières de meules à La Salle, évoquée dès 1825 est maintenant totalement confirmée. Ne serait-ce que par la présence de rhyolite, une roche d'origine volcanique riche en quartz aux propriétés particulièrement bien adaptées aux travaux de moutures.

    Restait encore aux spécialistes à répondre aux multiples questions encore en suspend eu égard aux techniques d'extraction utilisées aux Fossottes dès le VIe siècle avant notre ère. C'est justement pour tenter de répondre à ces interrogations que des fouilles ont été entreprises pour la deuxième année consécutive.

    Après cette dernière campagne de fouilles, la responsable se félicite des résultats obtenus : « Entre autres, une meilleure connaissance de la stratigraphie des lieux ainsi que la découverte d'une ébauche de meule qui permettra d'affiner la date d'exploitation de cette carrière gallo-romaine.» Des recherches dont l'intérêt dépasse aujourd'hui largement le cadre de nos frontières. Puisque le docteur Hans Peter Kuhnen qui dirige l'Institut allemand d'Archéologie de la Rhénanie-Palatinat, s’est rendu sur le site. Une région où l'on a trouvé des carrières identiques à celle de La Salle pour la fabrique des meules. Des similitudes qui, pour Bertrand Triboulot, « conduisent à penser qu'il a pu exister une forme de normalisation des pièces constitutives des moulins à bras utilisés pour moudre le grain.»

    [d’après L'Est Républicain | 31.07.2008]

  • Commercy, du château à la ville

     Le château de Commercy, peinture sur toile du XVIIIe siècle.

    château commercy.jpgNée officiellement en 823, la petite cité de Commercy, située dans le Barrois, s’est développée autour de deux châteaux avant d’abriter les fastes de la dernière cour de la dynastie lorraine.

    Le cardinal de Retz, la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold 1er, ou le duc Stanislas aimaient venir s’y reposer et profiter d’un art de vivre bien doux. Mais la cité fut aussi objet de luttes, depuis le siège du XIe siècle, qui provoqua l’incendie de la cité, jusqu’à la destruction du château du XVIIIe siècle le 31 août 1944.

    L’empreinte militaire (et nous ne parlerons pas de la disparition annoncée du régiment historique de Commercy, le 8ème RA !) a donc laissé, dans le paysage et la société, des traces profondes. Elle n’a pas empêché les évolutions économiques : de l’agriculture à l’industrie, des forges jusqu’au biscuit (la célèbre « madeleine » de Commercy !) puis à la tertiarisation récente. Ces douze siècles illustrent l’histoire complexe de la Lorraine, terre indépendante, déchirée par les guerres, transformée par l’industrie.

    Un livre qui fait un point précis et rigoureux sur l’histoire de cette cité du sud meusien. A lire par tous ceux que l'histoire de la Lorraine passionne !

    • Commercy. Du château à la ville, Noëlle Cazin et Philippe Martin (sous la dir.), éditions Serpenoise, 2008, 288 p. ill. (25,00 €)
  • Tradition : moisson d'antan à Marey (Vosges)

    A Marey, dans le canton de Lamarche, une fête entre folklore et tradition pour redonner vie aux gestes oubliés. Et pour témoigner auprès des jeunes générations.

    « C'est bon d'avoir le terroir qui colle à ses souliers » raconte Christiane Peymirat, présidente de l'association du Juminel en embrassant du regard le fantastique paysage qui déroule son damier de parcelles céréalières le long de la voie romaine du Haut-de-Salins.

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    Le temps d'une journée, la fête d'été a posé ses jalons sur les hauts de Marey, en plein milieu des champs. Quand elle était enfant, Christiane a suivi ses grands-parents dans les champs. Elle voit encore sa grand-mère poussant la javelle avec le râtelot… Dimanche, c'est son ami Edmond, un vieux paysan au visage buriné par le soleil qui officiait sur la moissonneuse-lieuse accrochée derrière un non moins vieux Mac-Cormick.

    En l'espace de deux heures, la foule des spectateurs aura pu suivre l'évolution des moissons à travers les âges. De l'utilisation de la faucille et des liens de seigle, une technique plus que millénaire, à l'arrivée des premières machines au début du 20ème siècle, puis du tracteur dans les années 50. Affolés par l'orage et les insectes piqueurs, les deux chevaux de trait se sont fait prier pour entrer en scène mais ils ont offert un spectacle haut en couleur.

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    Tout est fête au Juminel. Le programme se lit comme un conte. Les animations réveillent les nostalgies. Perdu entre ciel et terre, le site a quelque chose de magique. Et puis, il y a l'ambiance à nulle autre pareille. Jadis, quand on posait la dernière gerbe sur le chariot, pour marquer la fin des moissons (et de la fenaison aussi), on s'offrait un grand festin. On a « tué le chien » dimanche, comme autrefois, puis on a dansé à en perdre haleine.

    [d’après L'Est Républicain | 29.07.2008]

     [clichés : courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]

  • La mystérieuse Libye dévoilée à Saint-Maur

    Conférenciers attitrés des Amis de Saint-Maur, Marie-Madeleine et Yves Boulian ont transporté leur auditoire vers des contrées méditerranéennes qui recèlent de riches trésors archéologiques et de sublimes paysages montagneux et désertiques. La Libye était en effet au centre de la causerie proposée aux habitués de Saint-Maur et à quelques collègues de l’université de la culture permanente de Nancy qui sont partis à la découverte de ce pays en février 2007.

     

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    Historiquement, la Libye fut soumise à de multiples influences : carthaginoise, grecque, romaine, byzantine, arabe, ottomane puis italienne. Ces occupants ont laissés de nombreuses traces dans le paysage. Le voyage nous mena de la Cyrénaïque avec ses nombreuses ruines de temples, thermes, théâtres, basiliques, aux paysages désertiques de la Tripolitaine.

    De nombreuses diapositives commentées avec brio par nos conférenciers nous firent découvrir l’antique cité de Cyrène avec son acropole et son musée archéologique d’antiquités grecques et romaines, Apollonia et son grandiose temple dédié à Apollon, Ptolémaïs et ses ruines byzantines, les tombeaux troglodytes sur les falaises en bord de mer, Ben Ghazi, capitale de la Cyrénaïque et ses quartiers italiens, les fermes fortifiées romaines installées dans le désert, Leptismania, cité natale de l’empereur Septime Sévère, et Tripoli avec ses anciennes églises byzantines transformées en mosquées.

    Marie-Madeleine et Yves Boulian ont brillamment réussi à lever le voile, devant un auditoire conquis mais malheureusement trop confidentiel, sur ce pays mystérieux aux richesses archéologiques insoupçonnées. L’année prochaine nous partirons à la découverte des oasis égyptiens.

  • Le colombier-chapelle de Beaufremont restauré

     

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    Avant d’être une chapelle, ce bâtiment fut un colombier. Sa construction remonte aux premières années du XVIIème siècle, après le partage du château et de la seigneurie de Beaufremont en deux parties en 1589. Le château ne comprenant alors qu’un seul colombier, le traité autorise un des co-seigneurs à en construire un second à l’angle sud-est du château, au-delà du fossé de la basse-cour. Il se présente sous la forme d’une tour circulaire à toiture conique, de huit mètres de diamètre, avec un mur épais d’un mètre. Malgré la transformation postérieure en chapelle, il a conservé aux deux-tiers de sa hauteur une randière, nom donné à la corniche destinée à empêcher les prédateurs de pénétrer dans le colombier.

    A la Révolution française, le colombier, comme tout le reste du château, est saisi comme bien national. Il est plus tard racheté par l’abbé Mourot, curé du village, qui le transforme en chapelle dédiée à saint Joseph en 1870. A la mort de l’abbé, ses héritiers revendent la chapelle au duc et prince de Beaufremont, venu racheter en 1860 les vestiges du château, berceau de sa famille.

    La transformation du colombier en chapelle n’a pas forcément été une initiative heureuse. Le percement des grandes fenêtres trilobées et le creusement des niches de part et d’autre de l’autel ont fragilisé sa structure, entraînant l’apparition de grandes fissures. De même, la mise en place d’un clocheton au sommet de l’édifice a occasionné des dommages à la charpente et à la toiture. Finalement, pratiquement abandonnée par le culte, la chapelle est dévastée par la tempête de 1999, et pillée à plusieurs reprises. Les vitraux qui la décorent sont la cible de jets de pierre.

    Devant l’état de péril du bâtiment, l’Association des Amis du Château et du Site de Beaufremont a décidé de restaurer et de réhabiliter la chapelle Saint-Joseph avec le soutien de la Fondation du Patrimoine.

    Tout récemment, la chapelle restaurée a été bénie solennellement par Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié, en présence des élus, des représentants de la famille de Bauffremont, des habitants du village et du délégué de la Fondation du Patrimoine Vosges.

    Une belle initiative en faveur de la sauvegarde et de la promotion du patrimoine régional qui mérite d’être signalée.

     

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    La chapelle Saint-Joseph de Beaufremont restaurée.

     

    [Pour plus d’informations, consultez le blog sur Beaufremont, son château, ses seigneurs : http://chateaudebeaufremont.blogspot.com]

     

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    Ruines du château de Beaufremont (Vosges)
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    Ancien calvaire du XVIe siècle de Beaufremont
    [Texte et clichés : courtoisie de Jean-François Proquin,
    qui effectue des travaux de recherches sur Beaufremont dans le cadre d'un doctorat d'histoire]
  • L’adieu aux armes en Lorraine

    militaires.jpgLa Lorraine paie un lourd tribut à la restructuration militaire. Bitche, Commercy, Dieuze abandonnent leurs régiments. A Metz, la saignée est considérable, notamment avec la fermeture de la base aérienne d'Augny-Frescaty (2.502 personnels) et du 2ème régiment du génie. Lunéville par contre sauve son régiment de transmission.

    Après les traumatismes des crises charbonnières, sidérurgiques et textiles, après les crashs économiques plus récents d'Arcelor Mittal à Gandrange, de Kléber à Toul et d'Altadis à Metz, la Lorraine essuie un nouveau séisme avec la restructuration militaire présentée ce matin par le Premier Ministre François Fillon. Repoussée deux fois, ce rendez - vous épié avec fébrilité par les élus et les habitants des 141 communes françaises qui accueillent des forces armées, n'apporte pas de bonnes surprises pour l'Est de la France. Au terme de la réflexion sur le Livre blanc, le gouvernement annonce la suppression de 83 sites ou unités militaires à travers la France à partir de 2009, ainsi que 33 déménagements d'une ville à l'autre. Au cœur de la réforme, la Lorraine, la Champagne, mais aussi l'Alsace sont particulièrement touchées.

    Les unités fermées en Lorraine

    Voici dans le détail, les unités qui seront fermées en Lorraine :

    > 57ème régiment d'Artillerie de Bitche [Moselle] (1138 personnes)

    > 2ème régiment du Génie de Metz [Moselle] (874)

    > 13ème régiment de Dragons parachutistes de Dieuze [Moselle] (913)

    > 8ème régiment d'Artillerie de Commercy [Meuse] (849)

    > la base aérienne 128 d'Augny- Metz-Frescaty [Moselle] (2502)

    A cela s'ajoutent les différents états-majors du renseignement (Metz), de la brigade aéro-mobile et son détachement du 3ème régiment d'hélicoptère de combat (Essey-les-Nancy). Metz perd aussi la direction du service des essences, le centre d'instruction santé de Montigny, etc. Et Nancy quelques services administratifs. A Lunéville, l'état-major des transmissions (76 personnes) sera transféré à Douai.

    A contrario, plusieurs renforcements opérationnels seront effectués à l'horizon 2014. Il en va du 516ème régiment du train à Ecrouves (+ 184 personnes), du 53ème régiment de transmission de Lunéville (+129), du service des essences de Nancy (+ 55), du centre d'administration territorial et de comptabilité de Nancy (+ 57). Le 40ème régiment de transmission de Thionville sera également renforcé (+ 104), comme la direction régionale d'infrastructure de défense de Metz (+ 93) et le groupement de stockage d'Augny (+ 101).

    Un " grand préfet " pour la région Est

    A ce propos, Hubert Falco, secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, a indiqué, qu'un " grand préfet " allait être nommé pour "synthétiser un plan d'accompagnement du Nord-Est". Hubert Falco a ajouté : " Il y a 320 millions d'euros qui sont des fonds spécifiques mis en place pour cette politique d'aménagement du territoire mais il y a plus que cela : 14 mesures nouvelles fiscales, sociales, des mesures d'accompagnement, telles que de véritables zones franches introduites sur ces sites touchés ", a-t-il expliqué.

    " Nous allons tenir compte de la situation financière des communes, leur assurer une solidarité d'Etat ", a ajouté M. Falco. " Il y aura des délocalisations : on envisage de délocaliser près de 5.000 fonctionnaires qui pourront compenser en partie certes, l'activité des militaires ", a-t-il affirmé.

    Interrogé sur la pertinence des 320 millions pour réaliser cette tâche, M. Falco a répondu : " C'est plus de 300 millions lorsqu'on peut chiffrer les 14 mesures qui vont accompagner ce plan. Je dirais, même moi, que c'est près d'un milliard d'euros qui sera dégagé par l'Etat ".

     

  • Que reste-t-il de la Grande Guerre dans les Vosges ?

    Un colloque réunira 32 spécialistes de la Grande Guerre en septembre à Epinal, au Centre des congrès. L'occasion def aire un état des lieux des études sur le sujet.

    « Depuis la mort de Lazare Ponticelli, le dernier poilu, la Grande guerre est passé du domaine de la mémoire à celui de l'histoire. » Philippe Nivet, de l'université de Picardie, résume ainsi le regard qu'il porte sur cette période. On commémore cette année le 90ème anniversaire de l'armistice de la guerre 1914-1918. Le colloque scientifique, qui aura lieu du 4 au 6 septembre au Centre des Congrès d'Epinal, s'inscrit donc dans l'actualité. L'objectif sera de dresser un bilan de ce qui a été fait et de ce qu'il reste à faire en terme de recherche sur cette période.

    Maurice Floquet en 1916 (1894-2006).jpgIl s'agira aussi de faire l'état des lieux des sources dont dispose le département. Une grande enquête a d'ailleurs été menée dans 400 communes vosgiennes pour établir ce qu'il leur restait de cette époque.

    « On a beaucoup travaillé sur Verdun mais les Vosges aussi ont été fortement touchées par la guerre », constate Philippe Nivet. Or c'est un des rares territoires de guerre en montagne. « Et ce terrain de combat original mériterait d'être mieux étudié », poursuit-il. Il y a donc de nouveaux axes de recherche à définir et à creuser.

    Magali Delavenne, conservatrice du Patrimoine au Conseil général, est spécialiste de cette période et elle a inauguré en juin une exposition sur le lien entre Jeanne d'Arc et la Première Guerre mondiale. « C'est un projet original, voire paradoxal », explique-t-elle. « On associe difficilement les deux thèmes ». Et pourtant. Symbole national, modèle militaire et icône religieuse, ce personnage est omniprésent pendant et après la guerre. « C'est une démarche de dépoussiérage », annonce Jean-Claude Fombaron, président de la société philomatique des Vosges. « On s'en tient trop souvent à l'aspect militaire des choses, aux commémorations. L'histoire ne se résume pas à cela. »

    • L'exposition « Une sainte des tranchées : Jeanne d'Arc pendant la Grande Guerre » est ouverte jusqu'au 30 septembre au centre Visages de Jehanne à Domrémy-la-Pucelle.

    [d’après L'Est Républicain - 22.07.2008]

  • Trois nouveaux prêtres pour les paroisses Bx Jean-Baptiste Menestrel et Notre-Dame de la Saône

    Le bulletin paroissial de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône de juillet nous apprend que 3 prêtres arriveront en septembre à la cure de Lamarche, siège de la paroisse Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel. Ils doivent desservir les paroisses composant les deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien : Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel et Notre-Dame de la Saône.

    Il s’agit des prêtres rattachés à la Fraternité Saint-Thomas Becket, actuellement titulaires de la paroisse de Domremy. L’abbé Michel Lambert, actuel curé de Lamarche, doit rejoindre, quant à lui, la basilique du Bois-Chenu dont il devient le recteur.

    La Fraternité Saint-Thomas Becket, d’origine belge, est installée à Chaumont-sur-Loire, proche de Blois (Loir-et-Cher).

    Ordonnés prêtres en 2002 à Domremy, l’abbé Axel Mehrkens est né à Nantes en 1971 dans une famille de cinq enfants. L’abbé Guillaume d'Aigremont est originaire d'une famille rennaise de quatre enfants. Tous deux ont effectué leur théologie à Namur. Diacres, ils ont exercé à la paroisse Jeanne d'Arc-Saint Elophe au côté de l’abbé Bertrand Veillon.

     

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    L'abbé Veillon entouré de prêtre et diacre de la Fraternité Saint-Thomas Becket
    lors de l'ordination des pères Mehrkens et d'Aigremont en 2002 à Domremy.

     

    Leur venue dans les Vosges, initiée par Mgr Paul-Marie Guillaume alors évêque de Saint-Dié, est le fruit d'une relation privilégiée entre le diocèse vosgien et celui de Namur et aussi une réponse au manque de vocations dans notre département.

    L’abbé Veillon sera le curé de la paroisse Bx J.-B. Menestrel et sera assisté des abbés Mehrkens et d’Aigremont comme vicaires. Ils viendront épauler l’abbé Febvet, en résidence au presbytère de Frain, et l’abbé Villaume, installé à la cure de Bleurville.

    Nous leur souhaitons d’ores et déjà un fructeux ministère en Saône Lorraine.

  • L'entrevue de Plombières sculptée dans la pierre et le bronze

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    Christian Poncelet, Frédéric Dubouis et leurs invités italiens ont dévoilé les visages de Napoléon III et du comte de Cavour.

    La stèle commémorant le 150ème anniversaire de la rencontre entre Napoléon III et Cavour a été inaugurée dimanche 20 juillet devant l'église de Plombières.

    « Nous sommes heureux et fiers de crier, tous ensemble, à Plombières, vive la France, vive l'Italie et vive l'Europe ! ». C'est ainsi que Christian Poncelet, président du Sénat et du Conseil général des Vosges, a inauguré la stèle commémorative. Cette œuvre du sculpteur Brune Desallais et du fondeur David de Gourcuff représente les visages des personnages mis à l'honneur ce week-end : Napoléon III et Cavour. Elle trône désormais au centre de la place de l'église, rebaptisée place Napoléon III.

    Une inauguration en grandes pompes. Avant lui, les représentants italiens ont pris la parole pour rappeler la profondeur et l'importance de l'amitié franco-italienne. Ce sentiment conduit à « la stabilité dans la paix, idée à laquelle on ne peut renoncer, aussi bien au niveau national qu'au niveau communautaire », a déclaré le vice-président du Sénat italien.

    Le maire de Santena, en Italie, où se situe la demeure historique du comte de Cavour, a remarqué les nombreux drapeaux tricolores qui décoraient les rues de la ville. « Des couleurs tricolores, des couleurs communes », s'est-il exclamé. Entrecoupés de roulements de tambours, les officiels ont également fait honneur à de tout jeunes poètes. Deux écrivains en herbe ont rendu hommage aux soldats de l'époque et ont formulé un plaidoyer contre la guerre et ses ravages.

    Outre les tirs de fusils, le public a pu entendre la chorale franco-italienne et l'Amicale des anciens musiciens du 18ème régiment de transmission d'Epinal, qui ont entonné des airs bien connus des deux côtés des Alpes. Les spectateurs ont d'ailleurs repris avec chaleur certaines paroles, notamment celles des hymnes nationaux.

    Anecdotique mais symptomatique de notre époque, en parallèle de cette cérémonie, un certain nombre d'"indépendantistes" est venu agiter drapeaux et fanions. Le Mouvement Franche-Comté et surtout la Ligue savoisienne ont exposé leurs revendications. « 1858 : secret d'une trahison pour Nice et la Savoie », pouvait-on lire sur leur banderole. Tout au long des discours, ils ont voulu rappeler que « ces deux territoires n'avaient jamais demandé à être français » et que l'entrevue de Plombières n'est pas une date historique qui « mérite d'être glorifiée par les plus hautes autorités de l'Etat ».

    Europe des nations… Europe des peuples… La question est toujours, et plus que jamais, d’actualité.

    [d’après L'Est Républicain | 21.07.2008]

  • La cour de Lorraine en ses meubles

     

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    Jacques Charles-Gaffiot, Danièle Véron-Denise et André Courbet ont dédicacé l'ouvrage à Lunéville.

    Patiemment et méthodiquement, Jacques Charles-Gaffiot poursuit ses recherches et ses investigations qui le mènent sur les traces du mobilier des derniers ducs de Lorraine. Son dernier ouvrage, « La Cour de Lorraine en ses meubles » a été présenté récemment à Lunéville à l'occasion de sa sortie. Un ouvrage qui, en complément des deux déjà édités, rassemble ses dernières découvertes.

    « Les travaux réalisés nous permettent de reconstituer quelques éléments de la fabuleuse collection du dernier duc de Lorraine et roi de Pologne, Stanislas. » Jacques Charles-Gaffiot saluait ainsi la collaboration établie avec Danièle Véron-Denise, André Courbet, Pierre Simonin, Dominique Brême et Tereza Bardi. Des remerciements étaient également adressés à Jean-Pierre Carciofi et Michel Bouard, deux lunévillois dont les recherches ont également collaboré à l'aboutissement de ce livre d'art.

    L'auteur, au terme d'une enquête minutieuse et collective, émet l'hypothèse que ce mobilier retrouvé (comprenant un lit, des fauteuils, des tentures) est issu d'une commande de Louis XIV en vue de cadeaux pour sa fille à l'occasion de son mariage avec le duc de Chartres (frère d'Elisabeth-Charlotte). Ce mobilier aurait pu se trouver à Lunéville lorsque leur fils, se rendant à Strasbourg, fit halte au château de Lunéville chez ses oncle et tante Léopold et Elisabeth-Charlotte de Lorraine à qui il a fait, alors, de nombreux présents.

    Un ouvrage du plus haut intérêt historique que tous les amateurs d’histoire et amoureux de la Lorraine se doivent de posséder.

    [d’après L'Est Républicain | 12.07.2008]

  • La Libye à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

    Marie-Madeleine Boulian donnera une conférence-diaporama sur la Libye à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville dimanche 27 juillet à 15h00. Entrée libre. Venez nombreux !

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  • 5ème festival des Ballades Musicales de l'Ouest Vosgien aux Thons

    L'église Notre-Dame des Anges du couvent des cordeliers des Thons (Vosges, canton de Lamarche) accueillait samedi 19 juillet à 20h30 un exceptionnel concert donné par L'Autre Quatuor sur le thème "De Saint François d'Assise à la fin des temps". Un hommage tout particulier a été rendu à Oliviers Messiaen à l'occasion du centenaire de sa naissance.

    L'orchestre de chambre dirigé par Olivier Dartevelle a magistralement interprété l'oeuvre incomparable de Messiaen : "Quatuor pour la fin du temps" pour violon, clarinette, violoncelle et piano.

    Les jeux de lumières mis en scène avec talent par Dominique Petit a largement contribué à magnifier l'oeuvre de Messiaen ainsi que l'archecture de l'ancienne église des cordeliers des Thons.

    Les évocations de l'Apocalypse de Saint Jean, texte inspirateur du Quatuor pour la fin du temps, ont été lues par Jean-François Michel, président de l'association Saône Lorraine.

    La mise en bouche de la soirée était assurée par l'interprétation d'oeuvres musicales de Beethoven, Saint-Saens et Fauré.

    Rappelons que l'église du couvent des cordeliers des Thons, propriété de l'association Saône Lorraine, connaît un début de restauration. Cette campagne connaîtra plusieurs tranches sous le contrôle de l'architecte en chef des Monuments Historiques. Ces travaux se poursuivront sur de nombreuses années étant donné l'état de la structure de l'édifice. 

    Quelques photos de cette mémorable soirée musicale...

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    Prochain concert des Ballades Musicales en Saône lorraine :
    en l'église Saint-Guérin de Claudon (entre Darney et Monthureux-sur-Saône)
     vendredi 25 juillet à 20h30
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  • De jeunes vacanciers de passage à l'abbaye Saint-Maur

    Le 16 juillet dernier, le camp de vacances Saint-Antoine d'Epinal a fait une halte à l'abbaye Saint-Maur pour une journée de détente.

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    C'est sous un chaud soleil de juillet qu'une cinquantaine d'enfants de 6 à 13 ans, originaire des Vosges et de la région parisienne, a fait connaissance avec notre village. Les jeux de groupes organisés par les animateurs ont permis de partir à la découverte du riche patrimoine local : lavoirs et fontaines, église paroissiale, calvaires, abbaye Saint-Maur... et même hangar agricole !

    Après avoir pique-niqué et effectué une sieste salutaire dans un pré à proximité de l'église Saint-Maur, enfants et accompagnateurs ont assisté à une messe célébrée dans l'ancienne abbatiale par leur aumônier, l'abbé Alexis Garnier.

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    Monsieur l'abbé Guilhem de Labarre, directeur du camp de vacances Saint-Antoine, remercie les Amis de Saint-Maur pour leur sympathique accueil ainsi que les habitants qui ont aimablement mis à la disposition des enfants le terrain pour pique-niquer.

    A l'année prochaine, peut-être.

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  • Il faut sauver Droiteval

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    Le site de Droiteval... avant le désastre de mai 2008
    [courtoisie de Anne Soyer-Petitjean]

    Dans la nuit du 30 au 31 mai dernier, le site de Droiteval (commune de Claudon, Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) a été victime d'une crue destructrice à la suite d'un violent orage (voir dans nos archives de juin le reportage sur cette catastrophe).

    Le site a été complètement bouleversé par le débordement des eaux de l'étang : les murs du canal d'évacuation sont en grande partie effondrés, le pont ne tient plus que sur une pierre, les eaux ont souillé la maison du maître de forge, les jardins sont recouverts d'une gangue de boue...

    Si les propriétaires, avec l'aide des élus locaux, tentent d'obtenir le classement en catastrophe naturelle, les fonds de garantie des assurances  ne suffiront pas à eux seuls à rendre au site de l'ancienne abbaye cistercienne de Droiteval son cachet et son patrimoine architectural et naturel.

    Chacun réfléchit à des actions pour permettre de recueillir des fonds pour engager des travaux de reconstruction. Alain Roussel, conseiller général du canton et maire de Claudon, lance plusieurs idées. Organiser, par exemple, une grande fête populaire à Droiteval. Mais aussi lancer une souscription publique.

    Nous reviendrons prochainement sur ces actions qui doivent être engagées rapidement si l'on veut que Droiteval se relève du désastre qui a gravement endommagé ce site vosgien remarquable.

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    L'ancienne abbatiale de Droiteval
  • Jeanne d'Arc pendant la Grande Guerre

    jeanne d'arc.jpgLe premier quart du XXe siècle a sans conteste représenté l'apogée du culte de Jeanne d'Arc en France.

    Pendant la Première Guerre mondiale, Jeanne apparaît comme la grande figure de rassemblement patriotique et le trait d'union favorisant le rapprochement des partis politiques dans l'Union Sacrée du conflit.

    Elle offre une figure d'identification et un modèle pour toutes les couches de la population : pour les soldats car elle est elle-même guerrière, mais aussi pour les civils, particulièrement les femmes et les enfants, et pour toutes les victimes de la guerre dont elle semble partager le martyre. L'après-guerre voit la consécration de Jeanne d'Arc qui est canonisée par l'Eglise en 1920, titre de sainte qu'elle a gagné, en quelque sorte, dans les tranchées.

    EXPOSITION A DOMREMY SUR LE SITE DEPARTEMENTAL DU CENTRE VISAGES DE JEHANNE

    DU 1er JUIN AU 30 SEPTEMBRE 2008

    OUVERT TOUS LES JOURS DE 9H A 12H ET DE 13H30 A 18H30

    Renseignements au 03.29.06.95.86

  • Bleurville sous "La lune écarlate" en août

    lune écarlate bleurville.jpgLe village de Bleurville accueille en août la deuxième édition du spectacle son et lumière "La lune écarlate".

    Créé à partir de faits divers dramatiques qui se sont produits dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ce son et lumière s'ouvre sur la place du village avec les maisons des XVIIIe et XIXe siècles pour toile de fond.

    150 acteurs et figurants animeront cette scène intimiste où chacun donnera le meilleur de son talent pour faire revivre cet épisode douloureux vécu par les villageois autour de 1760.

    Suspens, surprises, actions émailleront cette fresque historique. Le scénario de cette seconde édition est enrichi des nouvelles recherches archivistiques effectuées par des historiens spécialistes de l'histoire du sud-ouest vosgien.

    Expositions d'oeuvres d'artistes et restauration rapide sur place.

    L'abbaye Saint-Maur sera exceptionnellement ouverte lors des soirées de "La lune écarlate".

    Alors, à bientôt à Bleurville !

  • "Les riches heures de Châtillon" le 3 août 2008

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    Le village Renaissance de Châtillon-sur-Saône (sud-ouest du département des Vosges, proche de Bourbonne-les-Bains) vous accueillera le dimanche 3 août pour vivre à l'heure du Moyen-Age et de la Renaissance avec son musée vivant "Les riches heures de Châtillon".

    Au programe des réjouissances :

    > Repas autour du cochon à la broche

    > Animations dans le vieux village et au musée de Châtillon

     

    Renseignement au 03.29.07.91.78 ou 03.29.07.97.31

  • Re-fondation du donjon de Fontenoy-le-Château (Vosges)

    Vie de château à Fontenoy-le-Château

    Dimanche 6 juillet, nobles et manants avaient usé de leurs relations pour accueillir les nombreux visiteurs, venus de Lorraine et de Comté. C'était une bien belle journée d'été, les ruelles médiévales de la cité fontecastrienne étaient recouvertes de paille et, çà et là, artisans et écrivains publics se partageaient l’espace.

     

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    Dans la fraîcheur d'une cave, Cyril tenait une conférence sur l'histoire des châteaux-forts, plus loin c'est une exposition de broderie au ruban, jadis technique utilisée à Fontenoy puis perdue par nos ancêtres. Aujourd'hui cette technique nous revient par les pays anglo-saxons.

    Juste en face, Jean-Claude Birquy tenait une séance de dédicaces concernant un livre qu'il a écrit sur la famille des Neuchâtel, anciens possesseurs de Fontenoy. Pour cet ouvrage, quinze années de recherches ont été nécessaires.

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    Première pierre du parement du donjon

    Vers la fin de l'après-midi, un cortège de plusieurs centaines de personnes a suivi les deux énormes chevaux chargés de mener la nouvelle pierre de re-fondation du parement du donjon. Ainsi devant de nombreux amateurs d'histoire et d'élus locaux et régionaux, Christophe Scandella, président des Amis du Vieux Fontenoy ainsi qu'Eude-André Durupt, président des Amis du Vieux Fontenoy Junior, ont retracé les trente dernières années de l'association, de l'entretien du site en passant par l'idée de refaire le parement, c'est un bien beau parcours accompli. André Boban, maire de Fontenoy, a souligné le travail réalisé jusqu'à présent avant de préciser qu'après un millénaire d'histoire, l'homme va reconstruire ce qu'il avait détruit. Frédéric Drevet, conseiller général, s'est dit satisfait d'une telle initiative très porteuse sur le plan économique en raison de son attrait historique et touristique. La Fondation du Patrimoine participera financièrement à la reconstruction par le biais d'une souscription.

    [d’après L'Est Républicain | 07.07.2008]

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    Pour en savoir plus sur la restauration du donjon de Fontenoy-le-Château,
    consultez le blog des Amis du Vieux Fontenoy :
  • L'abbaye Saint-Maur de Bleurville accueille les oeuvres contemporaines de Marie Nowakowski et Alain Neveux

    L'abbaye Saint-Maur accueille du 6 juillet au 20 septembre 2008 les oeuvres contemporaines de Marie Nowakowski et Alain Neveux.

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    Une partie de l'exposition

    L'exposition d'art contemporain présentée actuellement dans la nef de l'abbatiale se veut en totale rupture (c'est à la mode actuellement !) avec les thèmes abordés habituellement à l'abbaye. Et c'est la première fois que qu'aux cimaises de la nef du XIe siècle sont accrochées des toiles d'un genre tout à fait original. Et des sculptures également puisqu'elles sont réalisées à partir des matériaux de récupération : l'art dans les poubelles en quelque sorte !

    Marie Nowakowski, d'origine polonaise, exerça tout d'abord le métier d'institutrice puis, proche de la nature, elle se spécialise dans le conseil en produits biologiques. Elle est maintenant naturopathe à Nancy, tout en consacrant encore un grande partie de son temps libre à la création plastique et à la peinture.

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    Marie Nowakowski

    Les principales expositions de Marie Nowakowski

    - 1994 : exposition à la Galerie Sierakowskich de Gdansk (Pologne)

    - 1995 : salon international du Bronze à Ravenne (Italie)

    - 1996 : Prix de la Ville de Nancy Club 41 Français ; Artiste d'honneur permanent de Vitry-le-François

    - 1997 : médaille d'argent au concours international de Deauville ; participe à un livre d'artiste

    - 1998 : sélectionnée pour le concours international de Contrexéville

    - 1999 : travaille avec Wahid Itim, ex-directeur des Beaux-Arts de Skikda (Algérie).

    - 2000 : après la tempête de Noël 1999, elle prend "le mal par la racine" à la médiathèque de Nancy en partenariat avec la galerie Art'Up ! où elle expose en permanence. Directrice artistique de l'expo contemporaine "5 artistes", à l'occasion de la fête de l'aquariophilie au Palais des Congrés de Nancy. Exposition au Salon Victoire à Paris.

    - 2001 à 2006 : nombreuses expositions dont Baz'art de Noël à l'usine Alstom à Nancy, Mai à la Cure d'Air à Nancy, galerie H. Durand, péniche Niagara toujours à Nancy, etc.

    - 2007-2008 : donne des cours de peinture à l'association villaroise (Villers-les-Nancy) ; démarre son activité de naturopathe, expose au centre d'art de Droiteval (Vosges), au Grand Sauvoy à Nancy, à l'abbaye Saint-Maur, etc.

     Une peinture en prise directe avec le monde moderne

    Marie Nowakowski décrit ainsi son art : "je partage mon temps entre mon atelier dans la campagne lorraine où j'observe mes thèmes de prédilection : l'eau, les fleurs et les animaux, et la vie citadine, stimulante par la richesse des informations et des échanges culturels. Ma peinture est un espace de liberté dans lequel j'invente des liens entre les êtres et les lieux, des contes modernes entre réel et imaginaire où l'actualité des événements écologiques trouve sa place. Le personnel et le collectif se mêlent pour que chacun puisse y trouver un  bout de son histoire et se l'approprier. Parfois, une toile c'est un patchword, un bout de conscience, un bout d'inconscient, un bout d'événement, un rire, une larme, un bout d'écorce, un soupçon d'animalité donné à un humain, un morceau d'émotion humaine dans le regard d'un animal. Et quand quelque chose cloche, c'est encore mieux, cela oblige à se poser des question".

     

    Alain Neveux et ses ONNI & ORNI

    Alain Neveux est né à Laxou, petite cité indépendante qui fut envahie par le duc de Lorraine et de Bar Ferri VI ! Désormais, il est réfugié à Vandoeuvre-les-Nancy. Là, grandissant en sagesse, il a commencé ses activités artistiques par des essais de fausse monnaie en zinc (!), puis s'est tourné résolument vers la sculpture en se plongeant dans l'art de la récup'. Tout est bon pour s'exprimer : vieux jouets, vieux ustensiles de cuisine ou ménagers. Il fouille, il cherche, trie, découpe, réfléchit, soude, colle, assemble, visse, boulonne, jure parfois... et arrive à nous livrer des objets tous plus originaux les uns que les autres : les ONNI ou Objets Navigants Non Identifiés et des ORNI, Objets Roulants Non Identifiés ! Et tout cela navigue et roule ! Et les enfants sont en extase devant ces jouets d'un autre âge.

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    Alain Neveux

    Ses principales expositions

    - 1984 : premières sculptures

    - 1988 : Biennale de peinture lorraine

    - 1994 : travaux sur les instruments de l'Egypte ancienne pour l'égyptologue Francis Janot, membre de l'Institut Français du Caire

    - 1995 : Prix de Vittel

    - 1999 : Salon des Artistes Français à Paris

    - 2003 : Salon d'Automne à Paris

    - 2008 : exposition à l'abbaye Saint-Maur de Bleurville !

    Venez vite découvrir cette exposition totalement originale dans un lieu non moins original. Pour vous dépayser, pour vous amuser, pour réver...

     

    MARIE NOWAKOWSKI ET ALAIN NEVEUX EXPOSENT

    A L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

    (entre Darney et Monthureux-sur-Saône, 21 km sud de Vittel)

    DU 6 JUILLET AU 20 SEPTEMBRE 2008

     

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    Un ONNI d'Alain Neveux
  • le Prix Stanislas pour la 30ème édition du Livre sur la Place à Nancy

    IL SERA REMIS A NANCY LORS DU 30ème LIVRE SUR LA PLACE LE 21 SEPTEMBRE 2008

    prix stanislas.jpgLe Prix Stanislas est spécialement créé afin de récompenser le meilleur ouvrage français des trente dernières années.

    Après plusieurs semaines de vote du public, le meilleur livre français se verra décerner le Prix Stanislas créé par la Ville de Nancy à l'occasion du 30ème Livre sur la Place qui a lieu traditionnellement en septembre, désormais sur la Place Carrière.

    De nombreux auteurs sont déjà en lice : Le Clézio, Duras, Quéffelec, Nourrissier, Modiano, Claudel, Pennac. Le Prix sera remis par l'invité d'honneur Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l'Education nationale. Et c'est Daniel Pennac qui présidera le Livre sur la Place 2008.

    L'organisation du Prix Stanislas repose sur une sélection conjointe de la Ville de Nancy, du magazine Lire, de l'Est Républicain et de libraires. Les partenaires disposeront des urnes dans lesquelles tout un chacun pourra glisser sa sélection.

    On pourra également voter sur Internet via le site www.lelivresurlaplace.nancy.fr

    Quelle récompense pour les gagnants ? Parmi l'ensemble des participants ayant plébiscité le livre ayant obtenu le Prix Stanislas, il sera procédé au tirage au sort de 30 gagnants. Week-ends à Nancy en TGV, rencontres avec des écrivains, pass-musées sont à gagner.

    A quoi ressemblera le fameux Prix Stanislas ? C'est encore un secret bien gardé... Peut-être le portrait royal du bon roi Stanislas ?

     

    • du 10 juillet au 10 septembre, votez pour le "Prix Stanislas" soit dans L'Est Républicain, soit sur www.lelivresurlaplace.nancy.fr, soit auprès des libraires et partenaires (SNCF, France Bleu, France 3 Lorraine)
  • Les 12 et 13 juillet, Bleurville fête son saint patron

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     La paroisse et la commune de Bleurville fêtent durant le week-end des 12 et 13 juillet leur saint patron, titulaire de l'église paroissiale : saint Pierre aux Liens.

    Samedi 12 juillet

    > Repas servis sur la place des Ponceaux dans une ambiance convivale avec dégustation d'escargots préparés par nos amis de Chichery-la-Ville (Yonne), commune jumelée avec Bleurville

    > fête foraine

    > vide-grenier en soirée

    Dimanche 13 juillet

    > 10 h 00 : messe en l'église Saint-Pierre-aux-Liens

    > fête foraine

     

  • Jubilé à la basilique de Mattaincourt (Vosges)

    Jour de fête pour vingt prêtres jubilaires vosgiens

    jubilé mattaincourt.jpgUne célébration eucharistique s'est déroulée lundi 30 juin à la basilique Saint-Pierre-Fourier de Mattaincourt, église du saint patron des prêtres vosgiens et lorrains.

    Emus et heureux, les prêtres jubilaires de 2008 du diocèse étaient à l'honneur au cours de cet office qui leur était dédié. En l'absence de Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, c'est le vicaire général Claude Durupt qui officiait ; l'abbé Claude Didot assurant les fonctions de prédicateur.

    Pour les remercier de leur fidélité, l'abbé François-Marie Boucher, recteur de la magnifique basilique de la Plaine, avait fait orner l'accès au parvis. Bref, c'était une belle journée partagée avec les fidèles du secteur paroissial.

    Les prêtres jubilaires du diocèse de Saint-Dié :

    70 ans de sacerdoce : Jean-Marie Defranoux, doyen d'âge et d'ordination ;

    65 ans de sacerdoce : Pierre Boileau, Jacques Cascaret, Antoine Roy ;

    60 ans de sacerdoce : Michel André, Michel Arnould, Lucien Christophe, Jacques Donteuvill, Michel Perrin, Jean Pierson, Paul Thiriet ;

    55 ans de sacerdoce : Robert Grange, Robert Henry, André Huot, Jean Mougenel ;

    50 ans de sacerdoce : André Aubert, Hubert Côme, Jean Didot, Paul Philippe, Norbert Valentin.

    [d’après L'Est Républicain | 02.07.2008]

  • Nancy : inauguration de l'église Notre-Dame de Bonsecours restaurée le week end des 28 et 29 juin 2008

    ND Bonsecours plaquette VDN.jpgLa restauration de l'église Notre-Dame de Bon-Secours est terminée. Pendant les quatre années qu'a duré la restauration de ce joyau de l’art religieux lorrain, le chantier est devenu de jour en jour plus passionnant. Maintenant, c'est une église totalement différente que l'on peut admirer.

    Notre-Dame-de-Bonsecours a été construite sur les lieux des combats de la Bataille de Nancy qui a vu la victoire du duc René II sur Charles le Téméraire et c'est en août 1738 que Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, pose la première pierre de la chapelle qui deviendra une église paroissiale en 1844.

    Notre-Dame-de-Bonsecours est le lieu de mémoire de la famille Leszczynski tout en étant un sanctuaire national lorrain. C'est Emmanuel Héré qui en est le maître d'œuvre, Provençal en a peint les fresques et la Vierge de Bonsecours est réalisée par le sculpteur Mansuy Gauvin.

    Simple chapelle érigée au XVe siècle, « ce joyau du patrimoine nancéien » va être transformé en église baroque par Stanislas. Il avait porté son choix sur cet édifice modeste pour y être inhumé.

    Le roi de Pologne et duc de Lorraine fait donc construire un monument original et surprenant où se croisent avec grâce les décors baroques proches de sa Pologne natale associés à la tradition française gothique, aux influences italiennes et germaniques.

    Considérée comme un chef-d'œuvre d'architecture du siècle des Lumières, l'église va connaître moult modifications, restaurations hasardeuses et ajouts successifs.

    Au fil du temps, Notre-Dame de Bonsecours va perdre de sa beauté et de son panache, mais les travaux engagés par la ville de Nancy sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques Pierre-Yves Caillaut lui ont permis de retrouver tout son lustre.

    bonsecours1.jpgLes amateurs d'art et les fidèles de l’église, réunis ce week-end pour une visite guidée de l’édifice après rénovation, ont pu témoigner de cette transformation spectaculaire.

    L'église accueillait dimanche matin 29 juin la première Eucharistie célébrée par Monseigneur Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul. Dans son homélie, Monseigneur l’évêque a retracé l'historique de cette petite chapelle érigée par René II et dédiée à la Vierge pour son Bon-Secours, jusqu'à nos jours. Une célébration solennelle accompagnée par les chants de la chorale Cantica de Felkirch.

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    Durant l'homélie de Mgr Papin
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    Vue de l'assistance durant la messe
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    Vin d'honneur sur le parvis à l'issue de la messe
    [clichés Ville de Nancy et Est Républicain]
  • 90ème anniversaire de l'indépendance tchèque et slovaque célébré à Darney

    Quatre-vingt-dix ans après, le premier ministre tchèque a réitéré l'alliance entre son pays et la France. Un pacte confirmé par la secrétaire d'Etat lorraine à la Famille Nadine Morano.

    darney1.jpgLe camp Kléber, à l’entrée de Darney, était une plaque tournante européenne, ce 29 juin 2008. Jean-Jacques Gaultier a célébré l'axe entre les républiques tchèque et slovaque, d'une part, et la France, d'autre part. Le premier ministre tchèque, Mirek Topocanek, accompagné de la ministre de la défense Viasta Parkanova et des chefs d'état-major du président de la République et des armées tchèques, avaient fait le déplacement à Darney pour ce 90ème anniversaire.

    Pour Prague, l'enjeu est manifestement de taille. Nombreux étaient les journalistes et télévisions venus suivre l'événement. L'objectif était évidemment de réaffirmer la position pro-européenne du gouvernement tchèque, qui doit successivement décider de la ratification du traité de Lisbonne, et prendre la présidence européenne après la France. La République slovaque était représentée par Jan Kuderjavy, son ambassadeur en France.

    Du côté français, la secrétaire d'État chargée de la famille s'est appliquée à faire largement écho à cet engagement européen. Nadine Morano a rappelé l'accord de défense et de sécurité passé le 16 juin entre la France et la République tchèque. Elle a souligné « la volonté de paix et de sécurité économique » incarnée par l'Union européenne aux yeux des deux pays alliés, dont une décisive page d'histoire commune s'est jouée à Darney. La République tchèque n'est entrée dans l'Union européenne qu'en 2004. Aujourd'hui, les deux pays sont déjà sur la même ligne en ce qui concerne la défense, la PAC, l'environnement et l'immigration, a énuméré le secrétaire d'État.

    darney2.jpgDans la présence des enfants à la cérémonie, la représentante du gouvernement a vu un signe important. Tout comme elle a salué la qualité du travail de fond effectué par les associations d'amitié entre les pays : « J'ai moi-même présidé l'association avec le Tchad et le Quatar », déclare Mme Morano en évoquant la dimension stratégique et économique de ces relations. De même, le représentant du gouvernement slovaque a salué l'œuvre accomplie par André Poirot, président de l'association franco-tchécoslovaque, artisan infatigable du rapprochement entre les deux peuples.

    Des liens amicaux illustrés par le monument imposant édifié au mémorial de Darney. Jean-Jacques Gaulthier a resitué l'amitié franco-tchèque et slovaque au sein d'une large fresque historique et géopolitique, évoquant la triple dette de la France vis-à-vis de ses alliés, victimes des Allemands, des nazis puis des envahisseurs soviétiques. L'Europe apparaît comme un rempart face aux périls économiques. À la suite du maire de Darney, Hervé Buffe, chaque orateur a exalté l'amitié entre les trois pays.

    [d’après L'Est Républicain | 30.06.2008]