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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 201

  • Bénédiction de la croix du jardin de l'abbaye de Bleurville samedi 28 juin

    Samedi 28 juin 2008 à 17h00, les Amis de Saint-Maur de Bleurville accueillent dans le jardin du monastère les donateurs et amis de l'abbaye qui ont participé financièrement à l'installation de la croix au centre du jardin restauré.

    La croix sera inaugurée en présence des membres du bureau de l'association, de Monsieur le Maire de Bleurville et de Monsieur le Conseiller général du canton.

    Jardin St Maur 2 oct 07.jpg

    Le programme :

    Bénédiction de la croix par M. l'abbé Villaume, curé de la paroisse

    Allocution de M. le président des Amis de Saint-Maur

    Photo-souvenir autour de la croix

    Vernissage de l'exposition temporaire "Bleurville et sa région au XXe siècle vues à travers la presse"

    Verre de l'amitié

    Tous les Amis de Saint-Maur sont les bienvenus.

     

    Réservation au plus tôt au 03.29.09.02.51.

  • La première supérieure des Soeurs de Saint-Charles en Lorraine

    Hommage à Mère Barbe Barthélémy, première supérieure des Sœurs de Saint-Charles à Saint-Nicolas-de-Port.

    La paroisse Saint-Nicolas-en-Lorraine a fêté dimanche 15 juin en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port une fille de la paroisse. Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et de Toul, a célébré la messe au cours de laquelle fut dévoilée et bénie une plaque commémorant le baptême, en cette église, le 18 juillet 1662, de Mère Barbe Barthélémy, première supérieure générale des Sœurs de Saint-Charles. « C'est une page glorieuse de l'histoire religieuse de Lorraine qui a été écrite », a déclaré l'abbé Jean-Louis Jacquot, recteur de la basilique, devant un parterre de 600 paroissiens. Dont une soixantaine de religieuses de la congrégation de Saint-Charles qui honoraient leur illustre ancêtre.

    Sr Saint-Charles pendant la guerre de 1870.jpgMgr Papin a rappelé la vie de cette religieuse exemplaire qui, après avoir visité l'hospice de Saint-Charles à Nancy, a trouvé sa voie : être auprès des malades. La fondation de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles a été suscitée par Joseph Chauvenel, mort en 1651 à l'âge de 20 ans, après s'être dévoué auprès des malades victimes de la peste. En 1652 son père, Emmanuel Chauvenel, seigneur de Xoudailles, fonde une maison de la charité. A 20 ans, sœur Barbe Barthélémy entre dans la jeune congrégation des Sœurs de Saint-Charles et se consacre au service des pauvres et des malades à l'hospice du même nom à Nancy.

    Celle qui fut baptisée à Saint-Nicolas-de-Port le 18 juillet 1662 se voit confier en 1714 la charge de supérieure de l'hospice. Elle devient la supérieure générale de la congrégation en 1725 ; « Mère Barbe se réserve les malades les plus difficiles et les plus rebutants ». Une vie consacrée aux malades auxquels elle prodigue soins et réconfort avec abnégation, malgré ses fréquents maux de tête.

    En 1735, à l'âge de 73 ans, elle demande à être déchargée de la charge de supérieure générale. Elle meurt en 1755 à l'âge de 93 ans. « Elle était avant tout bonté et compréhension », c'est l'image qui est restée de cette religieuse dévouée aux malades et à Dieu.

    Pendant le temps où elle a été supérieure générale, les fondations se sont multipliées dans le diocèse puis, à partir de 1810, hors des frontières. Aujourd'hui encore, les sept congrégations des Sœurs de Saint-Charles issues de Nancy sont présentes sur quatre continents.

    Il faut aussi rappeler que les Sœurs de Saint-Charles ont assuré une présence active auprès des malades à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port, fondé en 1480 par Simon Moycet, curé de l'époque. C'est en 1987 qu'elles ont quitté – définitivement ? - Saint-Nicolas-de-Port.

    mgr Papin dévoille la plaque.jpgAccompagné des Sœurs de Saint-Charles, Mgr Jean-Louis Papin a béni la plaque commémorative et une prière d'action de grâce a été lue par les Sœurs de Saint-Charles. Sur cette plaque, on lit :

    « Le 18 juillet 1662 dans cette insigne église a été baptisée Barbe Barthélémy première supérieure générale de la congrégation des Sœurs de Saint-Charles de Nancy, fondée en 1652 par Joseph et Emmanuel Chauvenel, seigneurs de Xoudailles, pour venir en aide aux pauvres malades abandonnés »

  • Le mobilier des derniers ducs de Lorraine

    Dans son troisième ouvrage consacré au mobilier des ducs de Lorraine, Jacques Charles-Gaffiot présente la destinée première d'ornements sacerdotaux et de maints mobiliers ducaux.

    Patiemment, Jacques Charles-Gaffiot reconstitue le mobilier de la cour héréditaire de Lorraine et de Stanislas. Ses dernières découvertes ont été rassemblées dans le troisième ouvrage qu'il consacre à ce sujet. La plus étonnante concerne des ornements sacerdotaux conservés à Lunéville et au Musée Lorrain et qui, en fait, seraient des éléments de tenture du mobilier de la duchesse Elisabeth-Charlotte.

    tapisserie atelier St Joseph.jpgUne véritable enquête policière qui débute, avec la découverte, en 1982, par Pierre Simonin d'une chasuble richement brodée dans la chapelle de l'hôpital Saint-Jacques de Lunéville. L'œuvre est d'une telle qualité que Pierre Simonin obtient son classement au titre des Monuments historiques. Lorsque Jacques Charles-Gaffiot voit le tissu, il fait le rapprochement avec un devant d'autel appartenant aux collections du Musée Lorrain. Le décor lui semble cependant provenir d'une pièce d'ameublement civil. Il s'adresse alors à Danièle Véron-Denise, spécialiste de la broderie du 17ème siècle. Les motifs ne lui sont pas inconnus. Après quelques minutes de recherches dans ses archives, elle peut mettre un nom sur leur provenance : l'atelier de Saint-Joseph, manufacture soutenue par Mme de Montespan où l'on offrait la possibilité à des orphelines de réaliser des travaux d'aiguille sous la direction d'éminents maîtres. La production était d'une telle qualité qu'elle était entièrement réservée à la famille royale. Ne reste plus qu'à chercher dans les archives à qui et à quoi étaient destinés ces éléments de broderie. On en retrouve la trace dans la commande passée en 1692 par Louis XIV de divers meubles à offrir en cadeau pour le mariage de sa fille légitimée, Mlle de Blois, avec le duc de Chartres (futur Régent et frère d'Elisabeth-Charlotte de Lorraine, épouse du duc Léopold Ier). Ils figurent dans l'inventaire après décès, en 1701, de Monsieur, frère du Roi. En revanche, ils ne se retrouvent plus dans l'inventaire après décès du Régent. L'auteur émet l'hypothèse qu'ils ont quitté les collections de la maison d'Orléans, en 1725, lorsque le fils du Régent, se rendant à Strasbourg pour épouser par procuration, au nom du roi, Marie Leszczynska, fait halte chez ses oncle et tante à Lunéville. On sait qu'il leur a fait de nombreux présents ; probablement ce riche mobilier comprenant un lit, des tentures, des fauteuils et pliants.

    commode stanislas.jpgJacques Charles-Gaffiot a également retrouvé plusieurs pièces de mobilier ayant appartenu à Stanislas : 3 commodes, 1 console, le tapis de la salle du trône de Lunéville, 1 tabouret et 1 banquette (actuellement conservée à Compiègne). Le jeu de piste est loin d'être terminé et promet encore de nombreuses surprises… Et l’ouvrage de J. Charles-Gaffiot en recèle déjà beaucoup !

    • L'ouvrage sera présenté le 10 juillet à Lunéville. Il est disponible au prix de 44 € chez l'auteur, 51 rue des Archives 75003 PARIS ou à commander sur le site www.maisondelorraine.org

     [d’après L'Est Républicain | 18.06.2008]

  • Les trois siècles des Récollets de Bulgnéville (Vosges)

    Bulgnéville a fêté les 300 ans de la fondation du couvent des Récollets devenu voici 60 ans la Maison familiale rurale.

    récollets.jpgRemonter l'histoire des Récollets en Lorraine est difficile car peu de documents existent, hormis pour les couvents de Bulgnéville et Darney. Obéissants à la règle de Saint-François d'Assise, né vers 1180, cette branche masculine des franciscains issus de la « Stricte Observance » (avec les Cordeliers, les Tiercelins et les Minimes) est apparue à l'époque moderne. Les Récollets ont rayonné sur le royaume de France et en Lorraine à partir des années 1570.

    Et c'est le 3 avril 1791 à 16 h 00, que le maire de Bulgnéville François-Hyacinthe Biot de Lambinet ferme définitivement les portes du couvent local ; il fut vendu aux enchères et racheté par Joseph Marant, de Bulgnéville.

    Puis, le couvent fut reconverti en exploitation agricole avant de devenir, en 1948, la Maison familiale rurale bien connue aujourd'hui.

    Devant un parterre d'environs 400 anciens élèves et de nombreux invités, dont les élus, Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, a évoqué les défunts de la Maison Familiale. Tous sont venus pour revivre le passé avec émotion, apprécier l'évolution de la Maison et parler de son futur.

    religieux récollet.jpgMM. Jean-Marc Lejuste, historien, et Jean-François Michel, président de l’association Saône Lorraine, ont retracé l’histoire des Récollets de Bulgnéville puis celle de la MFR créée en 1948 à Aouze (Vosges) où les huit premiers élèves vivaient dans un confort très précaire. Les souvenirs visuels s'associaient aux souvenirs d'anciens responsables et élèves, dont l'émotion était palpable.

    Les Récollets de Bulgnéville sont l’exemple bien vivant d’un patrimoine historique qui travaille en permanence à construire son avenir. Et celui de la jeunesse en milieu rural.

    [D’après L'Est Républicain | 17.06.2008]

  • Colloque à Paris les 26 et 27 juin 2008 : Eglises des villes, églises rurales, un héritage en partage ?

    eglises des villes eglises rurales.jpgAu cours de ces dernières années, la destruction ou les projets de destruction d’églises ont été largement médiatisés. Des centaines d'entre elles ont pourtant été rénovées par les communes de France et des associations, et l'opinion publique manifeste un intérêt croissant pour la conservation de ce patrimoine qui est en même temps mémoire et richesse. Il existe, dans bien des cas, un partenariat dynamique et convergeant entre collectivités territoriales propriétaires et clergé. Elus et associations ont toutefois exprimé leurs interrogations, notamment sur l'avenir des églises rurales.

    S'agit-il d'un phénomène spécifiquement français ? Quelle en est l'ampleur réelle ? Est-ce un phénomène récent ?

    Ces sujets sont parfois évoqués sans que le public, pris à témoin, connaisse les réalités du patrimoine religieux français : le régime de propriété des églises affectées au culte catholique en vertu des lois de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, celui des églises édifiées après cette date et les implications ou obligations qui en découlent en matière de conservation.

    Le patrimoine religieux dans son ensemble est en perpétuelle évolution : depuis la création des premiers sanctuaires, l'établissement du réseau des établissements monastiques, des églises paroissiales qui suivent le maillage des territoires et ses inflexions, ce patrimoine a été au fil du temps bâti, embelli, parfois détruit, renouvelé, parfois abandonné, reconverti ou revenu à sa vocation première.

    L'intérêt artistique et historique de ce patrimoine et sa prise en compte, son état sanitaire, les problèmes posés par son utilisation, la responsabilité des propriétaires, communes et associations diocésaines, celle des affectataires, les prises de conscience et les demandes sociales, autant de questions sur lesquelles les différentes acteurs feront part de leurs analyses, témoignages et propositions lors du colloque.

    Le phénomène se limite-t-il aux églises rurales, ou concerne-t-il également les villes ? Y a-t-il des catégories d'édifices plus menacées que d'autres ?

    Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, bien que la question dépasse très largement les seuls édifices protégés au titre des Monuments historiques qui sont de sa compétence, a souhaité que toutes ces questions soient abordées et débattues, sous la forme d'un colloque dont l'organisation a été confiée au Comité du patrimoine cultuel, instance de réflexion entre ce ministère et les représentants des différentes confessions, sur les questions relatives au patrimoine majeur dont elles sont pour partie les dépositaires.

    Date et lieu : 26 et 27 juin 2008 - Palais de Chaillot - Auditorium de la Cité, 7 avenue Albert-de-Mun Paris 16ème

    Inscription : télécharger la fiche d'inscription à retourner à l'adresse mail sg.comite-cultuel@culture.gouv.fr 

    Télécharger le programme

     

  • Le soldat inconnu de La Chipotte

    Necropole 14-18 la Chipotte.jpg
    La nécropole de La Chipotte (1914-1918)

    Une découverte de taille vient d'être faite par les historiens de la Société Philomatique Vosgienne de Saint-Dié sur le site de la bataille de La Chipotte.

    A la suite de fouilles sauvages effectuées dans le secteur du col de La Chipotte, entre Raon-l'Etape et Rambervillers, des ossements avaient été récemment mis au jour. La Société Philomatique Vosgienne, aidée par un archéo-anthropologue de l'Inrap de Metz, est intervenue sur le site. D'après les conclusions des fouilles, il s'agit d'un soldat français - un fantassin probablement - qui a participé aux combats qui se sont déroulés entre le 26 août et le 12 septembre 1914 ; combats que les historiens de la Grande Guerre nomment communément "Combats de la Mortagne et de La Chipotte".

    Aucune identification du soldat n'a été possible : les éléments d'identification militaire sont manquants (notamment la plaque d'identité du soldat et la matriculation des effets militaires).

    Les ossements découverts lors des dégagements archéologiques ont été remis au services des sépultures militaires de Metz.

  • Le sud-ouest vosgien sinistré après les orages

    Le site de l’ancienne abbaye de Droiteval sinistré

    droiteval.jpgLe riche patrimoine de la vallée de l’Ourche – dont l’abbaye de Droiteval (commune de Claudon) –, a été complètement dévasté lors des violents orages qui se sont abattus le 30 mai dernier sur le sud-ouest des Vosges.

    Ainsi, la fontaine dite des moines, datant du XIIe siècle, comme l'abbaye d’ailleurs, et qui fut taillée dans un seul bloc de grès, a subi de graves désordres. La poussée extrêmement forte des eaux venant du haut de la vallée a emporté la digue de l’étang, libérant les flots tumultueux qui se sont engouffrés dans les caves de la maison des maîtres de forge pour ressortir sous le grand escalier à l'avant du bâtiment, emmenant avec eux des pans de murs de clôture et détruisant le bâtiment de la petite centrale électrique.

    Partout, ce ne sont qu’excavations énormes et épaisses gangues de boue descendue des collines surplombant le site. On imagine la puissance dégagée par ces courants. Le maire de Claudon et conseiller général, M. Alain Roussel, voit aujourd'hui disparaître un des pôles culturel et patrimonial attractifs de sa commune et de la Saône Lorraine. Il espère ardemment que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré au plus vite afin que les travaux les plus urgents puissent être engagés. Affaire à suivre. Notre patrimoine local n'avait vraiment pas besoin de cela.

    [d’après L'Est Républicain | 10.06.2008]

  • La Fondation du Patrimoine pour restaurer le bâti religieux

    A Forcelles-Saint-Gorgon, dans le Saintois, une souscription est ouverte pour la restauration des bancs de son église.

    église forcelles saint gorgon.jpg

    Injecter 400.000 € dans la restauration de son église n'est pas chose facile pour une commune de 150 habitants.

    Ce choix a été fait par l’équipe municipale de Forcelles-Saint-Gorgon. En effet, le chœur et le clocher de l'église dédiée à la Conversion-de-Saint-Paul sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 1926.

    De la fin du 12ème siècle date le chœur de cette église en pleine restauration en 2008. La nef du 16ème siècle est formée de trois travées voûtées d'ogives et ne possède pas de bas-côtés. Les bancs qui s'y trouvent font partie du mobilier ancien et seront restaurés un à un.

    Trouver des fonds est le souci de cette commune rurale pour préserver ce patrimoine. La chasse aux aides est lancée avec la signature de deux conventions avec la Fondation du Patrimoine. La première de ces conventions traite d'une souscription publique ; la seconde est relative à la subvention de la Fondation du Patrimoine accordant une somme complémentaire à celle qui sera recueillie par la souscription.

    Créée par la loi du 2 juillet 1996, et reconnue d'utilité publique, la Fondation du Patrimoine est le premier organisme national privé qui vise à promouvoir la connaissance, la conservation et la mise en valeur du patrimoine non protégé par l'Etat. De ce fait, les dons faits par les entreprises et les particuliers bénéficient d'une déduction fiscale.

    • Pour tout renseignement, s'adresser à la Fondation du Patrimoine - Délégation régionale Lorraine, 62 rue de Metz, 54000 Nancy.

    [d'après L'Est Républicain | 09.06.08]

  • Les noms de familles des Vosges

    Les Editions Archives & Culture proposent aux lecteurs amateurs de généalogie ou, tout simplement curieux de connaître l'origine des patronymes, un intéressant ouvrage sur Les noms de famille des Vosges.

    Les Vosgiens - et tous ceux qui ont des ancêtres dans le département éponyme - y trouveront le sens de leur nom de famille et des anecdotes sur son histoire. Le livre fournit de nombreux éléments statistiques comme les caractéristiques locales des noms, les noms les plus importants numériquement dans les Vosges et dans les autres départements français, les noms qui comptent actuellement, etc.

    Qui sait, par exemple, que Babel, Colle, Cuny ou Mangel sont d'anciens prénoms vosgiens, que Gury évoque un lieu géographique, que Creusot habitait dans un creux de terrain et Lalevée sur une butte, que Curien désignait un savetier, que Begel était le surnom du bavard !

    Si vous voulez en savoir plus sur votre patronyme, alors allez vite chez votre libraire acquérir ce bouquin épatant !

    Les auteurs : Laurent Millet, Marie-Odile Mergnac, Anne de Bergh, Valentine Palfrey, Daniel Bontemps, Christine Boisson, Nicolas Bernardini, Clotilde Brégeau, Damien Blanchard, Christophe Belser, Olivier de Lagarde.

    • Les noms de famille des Vosges, éditions Archives & Culture, 2008, 288 p. (25 €)
  • LA REVUE LORRAINE POPULAIRE : LE N° 202 EST PARU !

    Numériser.jpgLe numéro de juin-juillet de La Revue Lorraine Populaire est paru !

    Au sommaire du n° 202 : Krystal Camprubi, jeune artiste lorraine, Le collège royal de médecine de Nancy, Quand la famine sévissait en Lorraine, L'origine des jeux de cartes, Les jardins des saveurs de Laquenexy, La basilique Saint-Maurice d'Epinal, L'académicien Jacques Delille à Saint-Dié, Un cardinal lorrain : Mgr François-Désiré Mathieu, La bonne cuisine de chez nous, L'image populaire de Jeanne... Et de nombreux autres récits lorrains et anecdotes régionales et traditionnelles.

    Sans oublier les habituelles rubriques : l'édito de Jean-Marie Cuny, les infos lorraines en vrac, les livres nouveaux...

    Chez votre libraire habituel

    ou au siège de La Revue Lorraine Le Tremblois 54280 LANEUVELOTTE

    et désormais sur le site de la RLP : www.revuelorraine.fr

     

  • Les dictons de France... et de Lorraine aussi

    La Lunévilloise Agnès Pierron redonne leurs lettres de noblesse aux dictons de France et d’ailleurs... et de Lorraine aussi !

    51gA7hkf0LL__SS500_.jpgPourquoi ce livre ? « Parce qu'il n'existait pas, ou du moins plus, celui que j'avais publié chez Hachette étant épuisé. J'avais envie de rendre hommage à ces petites formes littéraires trop négligées en montrant qu'elles sont beaucoup plus complexes qu'elles n'en ont l'air, voire mystérieuses. Je les ai aussi accompagnées de citations d'auteurs les ayant employées. » Du coup, « « Dictons de France et d'ailleurs » est devenu un gros bouquin de 300 pages, que l'on pourra découvrir tout prochainement chez les libraires.

    La spécialiste a volontairement écarté les dictons météorologiques au profit d'un florilège d'expressions auxquelles sont rattachés des noms de villes, de pays ou de régions. De Lorraine notamment, comme celle-ci : « T'es comme le curé de Chamagne, t'as le cœur à droite » ou celle-là : « C'est digne d'un conte de Fraimbois ». Autrement dit : c'est une histoire à dormir debout. Un dicton bien connu ici aussi, attribué au gourmand Stanislas : « Je suis de Nancy et pour la gueule, j'en suis ». On appréciera aussi ce dicton : « Elle est comme la Vierge de Sion, elle n'a ni fesses ni tétons ! ». Ah bon ? « Comtois, tête de bois », c'est aussi un dicton régional. Tout comme « Rambervillers, tête de vé (le veau en patois) ».

    Ce n'est pas toujours sympathique, mais ces expressions ont traversé les siècles témoignant d'une culture populaire restée bien vivante en ce début du XXIe siècle.

    • Dictons de France et d’ailleurs, Agnès Pierron, Maison du Dictionnaire, 2008, 300 p. (14 €) - En librairie à compter du 15 juin 2008.
  • Deuxième marche pour la famille à Nancy

    2ème marche pour la Famille à Nancy

    le samedi 7 juin 2008 à 14 h 30

    Rendez-vous à Nancy, Place Carnot

    La marche sera suivie d'un gouter familial et festif

    au parc de la Pépinière

    Venez nombreux défendre la famille !

    dscf0540.jpg
    Marche pour la famille à Nancy en 2007

     

     
  • La lune écarlate, le spectacle de l'été vosgien bientôt en répétition

    Après un été 2007 placé sous le signe de "la lune écarlate", la Compagnie l'Odyssée de Monthureux-sur-Saône réédite cet été le spectacle son et lumière qui a illuminé la nuit bleurvillois en août dernier.

    Bleurville 54.JPG

    Bâti autour d'un scenario enrichi des nouvelles découvertes archivistiques effectuées par Marie-Françoise Michel, l'historienne de la Saône Lorraine, le spectacle sera également novateur en incluant de nombreuses scènes filmées.

    Les techniciens de l'équipe de Damien Fontaine viennent d'achever la réalisation de séquences filmées dans différentes demeures XVIIIe siècle de Bleurville (en Grande-Rue, dans la ruelle du Prince, dans l'ancien logis prieural Saint-Maur), mais aussi des Thons, ainsi que des scènes tournées en extérieur dans les hameaux de Claudon. Ces séquences seront inclues dans le jeu de la centaine d'acteurs qui se produiront autour du 15 août prochain sur la place du Prince de Bleurville. Une nouvelle fois, le public sera transporté dans la deuxième moitié du Siècle dit "des Lumières" et revivra les angoisses d'une population terrorisée par les meurtres commis dans ce gros bourg agricole et forestier d'alors.

    Bleurville 46.JPG

    L'édition 2008 nous réserve semble-t-il de nombreuses surprises... Pour le plus grand plaisir d'un public déjà conquis. Et parce que le monde rural vosgien sait se divertir en renouant avec une histoire qui fait l'originalité de son territoire.

    Alors, à bientôt à Bleurville pour vivre des soirées divertissantes !

    Bleurville_0151.JPG
    Pour en savoir plus, visitez le blog de la Compagnie l'Odyssée :
    et le site de Monthureux-sur-Saône :
  • Un opéra à la campagne

    CARMENCITA, UN OPERA POPULAIRE A MONTHUREUX-SUR-SAÔNE (VOSGES)

    Samedi 24 mai, un événement sans précédent s'est déroulé au gymnase de Monthureux-sur-Saône : la représentation d'un opéra. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait de "Carmen" de Bizet. C'était un défi pour tous les choristes, musiciens, et bénévoles sous l'égide du Foyer des Jeunes de Monthureux-sur-Saône que de monter un spectacle de cette envergure et d'attirer les populations de ce secteur rural des Vosges du sud-ouest. Pari gagné haut la main dès la première représentation qui eut lieu dans un endroit qui est loin d'être un temple de la musique, le gymnase de Monthureux.

    emprisonnement01.jpg

    Les choristes ont littéralement envoûté le public qui envahissait parterres et gradins. De nombreux mélomanes, ainsi que de curieux de la chose, se sont déplacés pour assister à cette première représentation.

    L'opéra, intitulé ici "La Carmencita" et revisité pour l'adapter au grand public, a fait merveille auprès des jeunes comme des plus anciens. Grâce à une acoustique et une sonorisation d'une grande qualité, le public a pu apprécier le professionnalisme de l'orchestre de Vittel et du quatuor Alliance, dirigés par Christophe Jeannot, accompagnant des comédiens-chanteurs amateurs, issus des chorales de nos cantons, se surpassant pour donner le meilleur d'eux-mêmes.

    Catherine Esnault, extraordinaire et ensorceleuse Carmen, a séduit le public par son jeu et sa voix de toute beauté. Ses partenaires solistes - Véra Belgeri pleine de fraîcheur dans le rôle de Michaëla, jeune paysanne promise à Don José, qu'interprétait avec brio Denis Bisval, et François Poisson qui paradait dans le rôle d'Escamillo, Morales et Zuniga alias Émile Montémont et Benjamin Delalot, le contrebandier El Dancaïro chanté par Jean Marie Leduc, Brigitte et Gisèle qui interprétaient Frasquita et Mercédès, notamment - l'ont accompagnée avec autant de panache et de passion. Tous ces chanteurs ont ébloui un public, certes mélomane, bien qu'en grande partie néophyte en matière d'opéra, mais aussi de fins connaisseurs.

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    En effet, dans la salle se trouvaient spécialistes et professionnels de la musique et du spectacle qui, félicitant organisateurs, solistes, choristes et musiciens, s'accordaient à reconnaître que la prestation était de grande qualité. Le parti pris des décors d’une superbe simplicité, œuvres de l'artiste peintre de Droiteval Mirjam Bijvank, de la scénographie minimaliste de Louis Taulelle qui laissait toute l'importance au jeu des solistes, héros de l'histoire, et bien sûr la fraîcheur du chœur des ''gamins'' de la chorale de Monthureux-sur-Saône, ont contribué à mettre les spectateurs sous le charme de la belle et tragique histoire intemporelle du jeu de l'amour et de la passion. Sans oublier les 130 choristes des chorales de Bellefontaine, Darney, Fontenoy-le-Château et Monthureux-sur-Saône, accompagnés par un orchestre d'harmonie de 30 musiciens issus des écoles de musique et conservatoire de Vittel et d'Epinal, auxquels s'étaient joints clarinettiste et harpiste amateurs, qui ont donné vie à ce projet grandiose.

    Sorti de l'imagination de Jean-Michel Géhin, toujours prêt à donner au monde rural sa part de culture, toujours avec des amateurs, toujours avec la même passion. Projet soutenu par Jean-Marie Nicklaus du Foyer des Jeunes Sport et Culture de Monthureux et l'équipe de "l'Odyssée" qui se sont démenés depuis plus de six mois pour trouver les fonds et le matériel nécessaires aux représentations.

    Qu'un spectacle de ce niveau quasi professionnel réussisse à être monté et présenté dans ce coin de campagne éloigné des salles de concert par des amateurs qui n'ont que leur bonne volonté pour moteur et ce devant 500 personnes, prouve que la culture est un trésor accessible si l'on s'en donne la peine.

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    Il faut ici remercier tous les partenaires de ce spectacle, du plus modeste mécène au plus grand sponsor, sans oublier les associations et les institutionnels sans lesquels rien n'aurait pu être monté.

    Et qui a dit que rien ne bougeait dans notre campagne vosgienne ?

    [Remerciements à M.B. pour le compte rendu]

    PROCHAINES REPRESENTATIONS DE "CARMENCITA"

    - Scène Ernest Lambert à Chatenois samedi 14 juin à 20 h 30
    - Palais des Congrès de Vittel dimanche 15 juin à 18 h 00

  • La Vôge victime d'orages violents

    De violents orages dans le secteur de Monthureux-sur-Saône le 30 mai dernier

    Les paysages de la Vôge ont souffert des pluies violentes dues à l'orage qui s'est abattu sur plusieurs localités. Monthureux-sur-Saône, Attigny et Claudon, situés sur les vallées de la Saône et de l'Ourche, sont régulièrement victimes d'inondations et les ponts de ces villages ont été submergés dans la nuit du 30 au 31 mai.

    Sur le site de l'ancienne abbaye de Droiteval, les eaux de ruissellement des collines boisées ont fait céder une partie de la digue de l'étang, provoquant l'effondrement partiel du bord de la chaussée et, par suite, l'inondation de la propriété de M. Pistermann. Les eaux ont également envahi l'atelier « L'oiseau libre » de Mirjam Bijvank.

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    Images des crues ayant affectées le site de Droiteval (commune de Claudon)

     Le moulin de La Scie (hameau de Claudon) a dû faire face au même déferlement, restant coupé du monde une partie de la journée. Les pompiers et les élus ont travaillé d'arrache-pied pour venir en aide aux sinistrés et évacuer les eaux boueuses. Les dégâts, non encore chiffrés, sont très importants. Outre les caves et sous-sols inondés, de nombreuses portions de routes et de berges sont abîmées et devront être consolidées dans l'urgence.

    [d’après L'Est Républicain, 04.06.2008]

  • 3 juin 2008 : Jean-Pierre Coffe au château de Lunéville

    « Pour moi, l'agriculteur exerce un métier d'art autant que le charpentier ou que le boucher. Il faut mettre en valeur ces métiers ! » Grosses lunettes rondes sur le nez, Jean-Pierre Coffe vient de passer deux heures à visiter le château, en réponse à l'invitation formulée par Dominique Pocreau, chef de projet pour le Conseil général de Meurthe-et-Moselle.

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    Jean-Pierre Coffe
    en visite dans la chapelle du château de Lunéville

    De passage la veille à Metz, dans le cadre de la promotion de son dernier livre sur les confitures, l'animateur, chroniqueur, cuisinier, jardinier a d'ailleurs promis de revenir à Lunéville les 24 et 25 juin : « Dans le cadre de notre nouveau concept pour l'émission ''Vivement dimanche prochain'' de la rentrée. Je vais parler de ces métiers, du patrimoine, du terroir. Il faut que je voie un charpentier, un tailleur de pierre. J'espère revenir enregistrer dans deux semaines. »

    En lui dévoilant une partie de ses entrailles meurtries par l'incendie du 2 janvier 2003, le château venait de provoquer le déclic, l'extase même, en mettant en évidence ce savoir-faire que les compagnons s'attachent à reproduire génération après génération. Dans la chapelle, notamment, où un monstrueux échafaudage permet de s'approcher au plus près d'une charpente tout juste achevée, posée à la façon d'une nef de bateau renversée. Et entièrement chevillée. « Je suis ébloui. Ébloui et bouleversé à la fois. Bouleversé par toute cette mobilisation et ce savoir-faire qui se sont mis en route. Lorsque j'ai entendu parler de l'incendie du château et que j'ai appris les dégâts, j'ai cru que cela allait rester en l'état durant des années. »

    La visite lui a prouvé le contraire. Sous la somptueuse charpente, perchée au sommet des douze colonnes de pierre, également rénovées, Dominique Pocreau a d'ailleurs rappelé que la chapelle et ses salles annexes seraient restituées dès 2010.

    Les lieux donneront déjà une idée de ce que sera le château rénové. Un château qui servait de terrain de jeu à Jean-Pierre Coffe dans sa jeunesse : « J'ai des souvenirs de gosses. On venait y courir et y jouer. J'ai vécu à Lunéville jusqu'à l'âge de dix ans ! » Mais l'animateur n'y avait pas remis les pieds depuis l'incendie. La petite visite lui a également permis de revoir, avec émotion, les autres salles, entièrement détruite ainsi que la partie militaire.

    La conversation s'est poursuivi sur le "dada" de J.-P. Coffe : gastronomie et cultures maraîchères. Tradition que Lunéville cultivait par le passé. Avec quelques typicités. Comme le salsifis lunévillois. Et la pêche lunévilloise : « Une superbe pêche blanche. Une variété qu'il faudrait absolument relancer », selon Jean-Pierre Coffe. Tout comme ce fameux melon de Lunéville que l'on pourra bientôt de nouveau croquer. Quelques graines viennent d'être replantées dans une serre des Bosquets, derrière le château. Et revoilà Jean-Pierre Coffe derrière sa blouse de défenseur du terroir. Qu'il compte aussi vanter, quand il passera de nouveau dans deux semaines pour l'enregistrement d'une émission qui pourrait être diffusée en septembre prochain.

    [D'après L'Est Républicain, 04.06.2008]
  • Saint-Nicolas-de-Port : hommage à la bienfaitrice de la basilique

    DIMANCHE 1er JUIN, LES PORTOIS ONT RENDU HOMMAGE A CAMILLE CROUE-FRIEDMAN, BIENFAITRICE DE LA GRANDE BASILIQUE SAINT-NICOLAS

    Sans les 7 millions de dollars, providentiels que Camille Croué-Friedman a légués « afin que la basilique retrouve sa beauté originelle », la grande église des Lorrains, basilique mineure depuis 1950, ne serait pas aussi majestueuse aujourd'hui. Son lifting, qui a débuté en 1983, et a duré de nombreuses années. Et n'est pas encore achevé.

     

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    Monument phare de Saint-Nicolas-de-Port, fierté des Portois, sanctuaire national des Lorrains, étape de nombreux touristes, la basilique a retrouvé sa splendeur grâce à ce miracle financier.

    Camille Croué, fille de meunier, quitte sa ville natale à l'âge de 16 ans pour les Etats-Unis afin de rejoindre de la parenté. Là-bas, elle rencontre Arthur Friedman, un riche industriel américain, qu'elle épouse à New York. Enfant de Saint-Nicolas-de-Port, elle n'a jamais oublié la ville où elle est née le 21 juin 1890, et sa basilique.

    Camille Croué-Friedman décède le 2 mars 1980 à l'hôpital Roosvelt de New York. Par son testament du 2 décembre 1976, elle léguait une partie de sa fortune à l'association diocésaine de Nancy pour entretenir la basilique de Saint-Nicolas. En remerciement pour l'intercession de saint Nicolas qu'elle a prié lors d'un naufrage en Méditerranée à l'occasion d'une croisière.

    Grâce à cet argent, la restauration de la basilique a commencé en 1983. Il y a un quart de siècle. Cela méritait bien, 25 ans plus tard, une belle fête organisée par l'association Connaissance et Renaissance de la Basilique.

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    Dépôt d'une gerbe
    par la nièce de Camille Croué-Friedman

    Hommage a été rendu à Camille Croué-Friedman, dont la plaque apposée sur le mur de la basilique a été fleurie en présence de nombreuses personnalités et d'Hélène Aubertin, une nièce de la tante d'Amérique.

    Président de l'association, Gilles Aubert s'est plu à rappeler la vie de Camille et des actions en faveur de la basilique, malgré l'éloignement. Elle donna un vitrail en guise d'ex-voto, elle finança les chaises... et remis un chèque de 300 dollars en 1973 lors de la création de l'association.

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     Le chantier de restauration de l'édifice a été une véritable bouffée d'oxygène pour l'économie lorraine, comme l'a souligné Jacques Vermuth, le directeur de France-Lanord & Bichaton. « Tout n'est pas terminé, mais la ville assumera. Mais elle ne devrait pas assumer seule » a conclu le maire Luc Binsinger.

    [d’après L'Est Républicain, 02.06.2008]

     

  • Une ancienne abbaye lorraine à l'agonie

    L'ABBAYE MEUSIENNE DE L'ETANCHE SE MEURT TOUT DOUCEMENT...

    L'abbaye de l'Etanche (ordre de Prémontré) est située en Meuse, près du village de Deuxnouds-aux-Bois, à quelques kilomètres au nord du lac de Madine. Délaissée depuis plusieurs décennies, son agonie fait peine à voir.

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    Notre-Dame de l'Étanche a été fondée vers 1144 par Philippe, abbé de Belval, dans un vallon à l’écart de tout lieu habité appelé Faverolles, à proximité de Deuxnouds-aux-Bois. Les premiers donateurs sont Albéron de Chiny, évêque de Verdun, Bertrand le Loup et son neveu Albert, seigneurs de Faverolles. L'église aurait été consacrée en 1147.

    Il s'agit d'un ensemble reconstruit au XVIIIème siècle, esthétiquement intéressant dans son milieu naturel très agréable, qui aurait toutes ses chances de séduire visiteurs, randonneurs... et amateurs de vieilles pierres et d’histoire. Cependant, seuls quelques rares squatters et pilleurs ont pris la peine de visiter et de dégrader lâchement cet ancien lieu de culte qui fait partie de notre patrimoine lorrain.

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    Qu’attend-t-on pour restaurer cet édifice ? Il y a semble-t-il un problème du côté du propriétaire qui se refuse à tout travaux et accepte donc la lente agonie de ce patrimoine régional. Pourtant, la mairie et des investisseurs ont voulu rénover et faire revivre ce lieu à travers nombre de projets mais le propriétaire reste sourd et ne désire pas vendre non plus...

    Ce bâtiment classé Monument Historique risque donc de disparaître faute d’une réelle prise de conscience… et sans compter sur l’inertie des pouvoirs publics qui n’ont – apparemment – aucune envie d’engager des deniers dans la valorisation d’un patrimoine religieux ancestral : les motifs semblent assez évidents : site isolé en milieu hyper rural, coût élevé des travaux, mise en sécurité trop onéreuse.

    Qu'importe, il faut que le plus grand nombre – et les Lorrains les premiers – prenne conscience de ces dommages. Rien n’est inéluctable. Le courant doit s'inverse pour conserver debout ce joyau du patrimoine religieux lorrain.

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  • Fête du Saint-Sacrement à Tignécourt (Vosges)

     

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    C'est sous des cieux cléments que notre curé, M. l'abbé Villaume, a porté Notre Seigneur jusqu'au reposoir installé sur le parvis de l'église Saint-Nicolas de Tignécourt. La procession de la Fête-Dieu, certes écourtée dans sa distance en raison du grand âge de notre prêtre qu'il faut ménager, a conduit la foule des fidèles ainsi que les enfants de la première communion jusqu'au reposoir champêtre aménagé par les paroissiens de Tignécourt. Environ 200 personnes ont entouré le célébrant et l'ont accompagné au rythme des chants animés par la chorale paroissiale.

    Auparavant, au cours de la messe de la solennité du Saint-Sacrement, une dizaine d'enfants de la communauté de Notre-Dame de la Saône a fait la première communion. Une bien belle cérémonie qui a été rendue possible grâce au travail des paroissiens du village ainsi qu'aux catéchistes qui ont accompagné les enfants jusqu'à ce sacrement.

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  • Les 50 ans de Vieilles Maisons Française à Toul et Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    Le cinquantenaire des Vieilles Maisons Françaises (VMF) a été célébré dans toutes les régions de France. Pour la Lorraine ses délégués ont fait honneur à Toul et au Toulois !

    1233698800.jpgPrès de 250 visiteurs passionnés ont envahi toul dimanche 25 mai au matin pour aller  à la découverte du patrimoine toulois.

    Cette délégation d'envergure, venue des quatre départements lorrains s'est réunie pour célébrer le cinquantenaire de l'association Vieilles Maisons Françaises à l'initiative de son président national, Philippe Toussaint, et du délégué départemental pour la Meurthe-et-Moselle, Frédéric de Metz-Noblat.

    Reçus à l'hôtel de ville par le maire de Toul, Nicole Feidt et son adjoint à la culture, Alde Harmand, les membres de VMF ont d'abord marqué une pause devant l'ancien palais épiscopal dont les plans ont été élaborés par l'architecte Nicolas Pierson.

    Après un bref exposé sur cet édifice baroque, l'assistance s'est retrouvée dans les magnifiques jardins de l'hôtel de ville avant de prendre la route et de se restaurer au chais du château de Boucq, propriété de M. et Mme Jean-François Denizot.

    Quelques instants plus tôt, en présence du délégué régional, Jean-François Michel, des délégués départementaux, Christelle de Wendel pour la Moselle, Marie-Françoise Michel pour les Vosges et Jean-François Morillion pour la Meuse, le président national a tenu à saluer ses adhérents pour leur engagement et la qualité de leurs compétences qui a permis « depuis 50 ans de créer un mouvement d'opinion autour du patrimoine », visiblement ravi de constater « que la population adhère à ce projet ». Evoquant l'aspect économique de la sauvegarde du patrimoine (qui génère des milliers d'emplois en France), les crédits de l'Etat insuffisants, l'enjeu éducatif, social et culturel de la démarche, et au regard du succès des Journées du Patrimoine, Philippe Toussaint revendique : « Tout cela nous encourage à nous battre et à relever des défis. »

     

    Pour accentuer la détermination de VMF de militer pour la sauvegarde du patrimoine, le président se réfère à l'humaniste hollandais et son « Eloge de la folie » : « Sommes-nous des enfants d'Erasme ? C'est une vraie question. » Reprenant les paroles de cet esprit indépendant et satirique, il conclut : « Si on avait uniquement suivi les gens raisonnables, on n'aurait jamais rien fait ! ». Les rires amusés dans la salle cautionnent la véracité des propos.

     

    Et ce n'est pas Alde Harmand qui dira le contraire, fervent défenseur du patrimoine et de l'architecture, qui a vanté les programmes ambitieux de la ville de Toul dans la restauration de la cathédrale Saint-Etienne, des fortifications Vauban, le musée et ses collections exceptionnelles, au service de la cité « qui a l'ambition de devenir ville d'Art et d'Histoire ».

    Des atouts vérifiés précédemment par les adhérents de VMF par la visite de la cathédrale Saint-Etienne commentée par Evence Richard, préfet de la Meuse, venu à titre privé tenir le rôle de conférencier.

    Une visite qui faisait suite à une messe célébrée en la collégiale Saint-Gengoult par l'abbé Joseph de Metz-Noblat, à la mémoire des membres et responsables VMF disparus.

    [d'après L'Est Républicain, 26/05/08]

  • Des milliers de pèlerins à Faverney (Haute-Saône)

    Des milliers de pèlerins ont célébré les 24 et 25 mai 2008 les 400 ans du miracle de l'Hostie miraculeuse à Faverney

    Ils étaient des milliers à Faverney à célébrer le 400ème anniversaire du Miracle eucharistique de 1608. Personnalités religieuses comme le nonce apostolique Mgr Fortunato Baldelli qui a célébré la messe d'ouverture samedi soir à la basilique, le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, Mgr Lacrampe, archevêque de Besançon... Mais ce sont aussi les élus du Doubs et de Haute-Saône - maires, députés, président du Conseil général - et les représentants de l'Etat qui sont venus assister dimanche matin, à la sainte messe en la basilique de Faverney.

     

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    Durant la nuit - car c'est bien la nuit du 25 au 26 mai 1608 que le miracle a eu lieu -, les fidèles ont participé à une veillée d'adoration durant laquelle ont été lu des textes bibliques, chanté des chants liturgiques en l'honneur du culte eucharistique. Jusqu'à 8 h 00 du matin, tous se sont relayés d'heure en heure, selon la tradition. 

    À Faverney, en 1608, le Saint-Sacrement contenant les hosties miraculeuses a échappé à un incendie. « Un signe supplémentaire de l'existence de Dieu », selon Mgr Baldelli. Alors, pour les milliers de pèlerins de ce week-end, ce miracle a à nouveau eu lieu. « Il s'est forcément passé quelque chose ce jour-là », lance Claude, venu avec son épouse Odile, à pied, depuis Fleurey-lès-Faverney. Tout simplement, pour venir célébrer l'anniversaire historique qui leur rappelle leur jeunesse : « Nous venions ici tous les ans à la Pentecôte ! ».

    Il y a aussi ceux qui vivent leur jeunesse durant la célébration anniversaire. C'est le cas de Thomas, 20 ans, venu de Chenaudin, près de Besançon, avec un groupe de jeunes copains. « L'Eglise est vivante seulement si elle se rassemble », affirme-t-il. Et tous ont assisté au Saint Sacrifice avec un sentiment de réelle communion.

    Bref, les pèlerins du 400ème anniversaire du Miracle de Faverney ont vécu un véritable temps de partage autour de l'Eucharistie : « Ça nous prépare à la Journée mondiale de la jeunesse, le 7 juillet prochain », précise Thomas, visiblement pressé de participer à ce grand moment. « Vous vous rendez compte, cette journée rassemble plus de monde que les Jeux Olympiques ! ».

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    Rappelons que l'abbaye de Faverney a un lien historique avec le monastère de Bleurville puisque les reliques des martyrs Bathaire et Attalein conservées à Faverney seront transportées au cours du Xème siècle à Bleurville ; elles sont à l'origine de la fondation de l'abbaye bénédictine Saint-Maur du village au début du XIème siècle. Les religieux de Bleurville iront vénérer régulièrement la dalmatique du diacre Attalein conservée jusqu'à la Révolution chez les bénédictins de Faverney.

    [d'après L'Est Républicain, 26/05/2008]

    Toutes les images de la célébration du 4ème centenaire du Miracle de Faverney sur http://catholique-besancon.cef.fr/foi/Miracle-de-Faverney/diaporama-du-25-mai-2008

  • Les livres nouveaux : Le service de Santé de l'Armée Française à Verdun en 1916

    286656012.jpgA l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918, le Dr Jean-Jacques Schneider publie un intéressant ouvrage sur l'activité du service de santé de l'armée française au cours de la Grande Guerre et tout particulièrement au cours de la Bataille de Verdun.

    Au cours de l'année 1916, la Bataille de Verdun entraîne la prise en charge de 216.000 blessés français. La mission du service de Santé répond à un souci humanitaire, mais aussi à un besoin de récupération des effectifs, mesure dont le résultat sera crucial lors des ultimes offensives allemandes de 1918.

    Au début de la bataille, face à l'afflux des corps meurtris, le service de Santé se révèle incapable de remplir sa tâche ; une amélioration s'établit au cours des premiers mois. La tâche se révèle écrasante, car aucune bataille n'a atteint un telle intensité, dans une même constance et sur une période de 300 jours.

    Bien que n'ayant pas participé activement à la bataille, les infirmiers, brancardiers et médecins vivent intensément ce cataclysme à partir des modestes postes de secours de premières lignes jusqu'aux hôpitaux de l'arrière.

    Cet ouvrage explique pourquoi la bataille de Verdun marque un tournant décisif dans la nouvelle pratique chirurgicale de guerre qui perdurera pour le restant de la guerre. L'auteur rend accessible un domaine par trop technique (point de termes médicaux incompréhensibles).

    Chacun est concerné par cet aspect de la Grande Guerre dans la mesure où toutes les familles ont eu un père, un grand-père, un oncle blessé qui a connu cette douloureuse période durant laquelle des hommes ont tout tenté pour soulager leurs douleurs. Et en risquant souvent leur propre vie.

    • Le Service de Santé de l'Armée Française - Verdun 1916, Jean-Jacques Schneider, éditions Serpenoise, 2008, 317 p., ill. (29 €)
  • Vieilles Maisons Françaises à Boucq (Meurthe-et-Moselle)

    La délégation Meurthe-et-Moselle des Vieilles Maisons Françaises organisent ce samedi 24 mai un rassemblement régional dans le Toulois afin de célébrer le cinquantenaire de l'association nationale. Le château de Boucq a été choisi comme lieu d'accueil pour la restauration exemplaire dont il vient de bénéficier de la part de son propriétaire.

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    Château et église de Boucq (54)

    Rappelons que les VMF sont une association ouverte à tous les amoureux du patrimoine, qu'ils soient propriétaires ou non. L'association nationale compte 20.000 adhérents au sein de ses 95 délégations départementales et édite à leur attention une revue qui paraît 5 fois l'an. Elle intervient auprès des pouvoirs publics dans le domaine du patrimoine et conseille ses adhérents en matière de fiscalité, d'assurance et de restauration. Elle engage aussi des actions en direction des jeunes afin de promouvoir le patrimoine et d'éduquer les jeunes générations en faveur de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine bâti (du lavoir au château en passant par la chapelle rurale).

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    Blason de Boucq (54)
    Contact :
    Délégation VMF Meurthe-et-Moselle :
    Frédéric de Metz-Noblat
    12 place Carrière
    54000 Nancy

     vmf54@vmf.net
    Délégation VMF Lorraine :
    Jean-François Michel
    3 avenue de Lattre de Tassigny
    57000 Metz

    vmflor@vmf.net
  • Le bureau de poste de Bleurville aura 100 ans... en 2009

    588690130.JPGLe village de Bleurville fêtera en 2009 les cent ans de son bureau de poste. Créé, en effet, en décembre 1909, le bureau des postes, télégraphe et téléphone marquera de son empreinte l'activité de la commune. De nombeux receveurs-distributeurs y ont exercé. Et le bureau a été abrité dans plusieurs immeubles durant ce siècle !

    Afin de reconstituer l'histoire de la présence postale à Bleurville, Histoire & Patrimoine Bleurvillois recherche tous documents, clichés et témoignages d'anciens postiers ayant travaillé au bureau de Bleurville, mais aussi d'usager (et désormais "client") qui ont bénéficié des services des P & T. Toutes les anecdotes seront les bienvenues !

    Histoire d'un service public qui s'est considérablement transformé depuis un siècle... en faveur du client ? en faveur de l'aménagement du territoire ? L'avenir le dira. Nous comptons sur vous pour écrire l'histoire de notre bureau de poste !

    Contact :

    Association des Amis de Saint-Maur - 4 rue des Ecoles  - 88410 BLEURVILLE

    histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Convivialité à la fête patronale de Les Thons

    Dimanche 18 mai 2008, la paroisse vosgienne de Les Thons (canton de Lamarche) fêtait son saint patron, saint Pancrace. Les fidèles de la grande paroisse Notre-Dame de la Saône se pressaient dans la petite église du XVIe s. riche d'une statuaire remarquable provenant en grande partie de l'ancienne église du couvent des cordeliers voisin.

    A l'issue de l'office de la Sainte-Trinité célébré par l'abbé Villaume, la paroisse a invité les participants à partager le verre de l'amitié. Cette "tradition", désormais bien établie dans tous les villages de la grande paroisse, permet à tous les chrétiens (mais aussi à tous ceux qui souhaitent s'y associer, croyant, pratiquant ou non !) de se retrouver dans une ambiance sympathique et d'échanger sur les événements de nos communautés rurales.

    Après la disparition des animations foraines qui égayaient naguère encore les places des villages, ces petits instants de convialité organisés par les croyants sont les derniers "vestiges" visibles des réjouissances profanes en l'honneur des saints patrons de nos paroisses. L'histoire se poursuit malgré les évolutions du monde...

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  • Sur les pas de Jeanne, de Domremy à Vaucouleurs

    UN PELERINAGE HISTORIQUE !

    Les 17 et 18 mai 2008 a eu lieu le 30ème pèlerinage de Domremy à Vaucouleurs, du village de naissance de Jeannette à la cité qui l'arma pour "aller bouter les anglois" et couronner le roi Charles à Reims.

    Le chapitre "Lorraine", placé sous le patronage de Saint Sigisbert (roi mérovingien et patron de la ville de Nancy), organise tous les ans depuis 1978 le désormais traditionnel pèlerinage sur les pas de Jeanne. 22 km séparent les deux cités johanniques.

    Outre les scouts fidèles à cette route de Domremy à Vaucouleurs, c'est plusieurs dizaines de pèlerins jeunes, adultes, familles qui ont pérégriné dans une ambiance recueillie et sympathique.

    La messe a été célébrée en l'église de Champougny par l'abbé Dufour, de la Fraternité Saint-Pierre d'Epinal et aumônier des Europa scouts de la IIIe Nancy. L'office a été animé par une remarquable chorale féminine qui interpréta de magnifiques chants grégoriens.

    C'est à l'instigation du colonel Valette d'Osia que le 17 mai 1982 différentes troupes guides et scouts d'Europe ont choisi d'accompagner les pèlerins du début pour la marche annuelle au pays de Jeanne d'Arc. Depuis, la fidèlité scoute n'a pas fait défaut ! Cette année encore, nombreux étaient-ils à participer avec foi, dynamisme et enthousiasme à ce 30ème pèlerinage. Bravo les jeunes !

    L'organisateur du pèlerinage (Jean-Marie Cuny, pour ne pas le citer !) fut chaleureusement fêté et remercié pour son action en faveur du maintien de la tradition et de la reconnaissance à notre Bonne Lorraine. Alors, à l'an prochain pour le 31ème pèlerinage des Lorrains entre Vosges et Meuse !

    Quelques photos de l'arrivée des pèlerins à Vaucouleurs :

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    Ci-contre la porte de France (XIVe s.), d'où est partie Jeanne pour la France, et la chapelle castrale (fin XIXe s.)

     

     

     

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    Grand vitrail du choeur de la chapelle castrale de Vaucouleurs :
    "Fille de Dieu, va à Vaucouleurs !"
  • Le couarail improvisé

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    Roger Wadier, conteur et collecteur de la tradition bien connu du Xaintois, nous invite dans son dernier livre à un voyage dans un univers imaginaire et merveilleux.

    Cet hiver-là fut particulièrement précoce. Neige et froid s'abattirent brutalement sur ce village des confins de la Lorraine et de la Champagne, le jour même où le maire devait réunir son conseil municipal. Le soir venu, le premier magistrat et ses conseillers se regroupent frileusement autour poêle en fonte et, tout en égrenant les questions à l'ordre du jour, se laissent aller, à tour de rôle, à conter...

    Ainsi, d'une histoire à l'autre, des mirabelles aux loups, du sotré aux fées et de la fiauve au conte de Noël, la soirée prit un petit air de ces "couarails" (ou causerie) qui s'improvisaient autrefois, à la belle saison, sur le pas des portes, sur le perron ou sur les usoirs, et en hiver au cours des traditionnelles veillées.

    Alors, si la curiosité vous aiguillonne, précipitez-vous chez votre libraire... et poussez discrètement la porte de la maison commune, approchez-vous du feu et... écoutez !

    • Le couarail improvisé, Roger Wadier, Dominique Guéniot éditeur, 2008, 171 p. (20 €)

    En vente chez Editions Jean-Marie Cuny - Le Tremblois - 54280 LANEUVELOTTE (+ 6,00 € frais de port)

  • Fête de la Saint Nicolas d'été à Saint-Nicolas-de-Port

    La basilique de Saint-Nicolas-de-Port accueillait la foule des pèlerins en ce lundi de Pentecôte 13 mai 2008 à l'occasion de la fête de la Saint Nicolas d'été et de la bénédiction de l'icône de saint Nicolas

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    En 1087, alors que la région de Myre en Lycie (Asie mineure) venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident.

    Une nuit, le saint apparu à deux prêtres de la ville de Bari, en Italie, et leur donna l'ordre d'organiser une expédition pour sauver ses reliques des mains des turcs. ils affrétèrent alors trois navires. Abordant à Myre, ils se rendirent en hâte dans l'église de saint Nicolas, enlevèrent la sainte relique et la chargèrent sur un des navires. Après avoir répandu les bénédictions du saint dans tous les ports où ils faisaient escale, les pieux pirates parvinrent à Bari où la population entière accueillit saint Nicolas. On construisit en son honneur une vaste basilique sous l'autel de laquelle on déposa les reliques.

    A Bari, le 9 mai, les chrétiens commémorent tous les ans cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. En Lorraine, à Saint-Nicolas-de-Port, le peuple fait de même mémoire de cet évènement, chaque lundi de Pentecôte.

    A Saint-Nicolas-de-Port, le culte de saint Nicolas est bien ancré et est toujours aussi vivace. C'est plus de 600 fidèles qui ont renoué avec la tradition en participant à la sainte messe puis à la procession à l'extérieur de la basilique.

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    La basilique était baignée de lumière et magnifiquement décorée avec des "mais", jeunes branchages fraîchement coupés ; ces derniers symbolisent dans l'Eglise d'Orient la présence de l'Esprit Saint... Et puis c'était aussi une vieille coutume en Lorraine que de décorer les maisons avec ces branchages le jour du 1er mai !

    La procession, qui suivit l'office concélèbré par plus d'une quinzaine de prêtres, n'avait pas été organisée depuis plus de 40 ans. C'est pourquoi, il ne fallait pas manquer l'événement : c 'est ainsi que notre ami Jean-Marie Cuny a pèleriné de Laneuvelotte jusqu'à Saint-Nicolas-de-Port à pied, parcourant une vingtaine de kilomètres !

    Dans la procession avait pris place l'icône écrite par Jacques Valentin, iconographe lorrain. Elle fut solennellement bénie et consacrée à la fois par l'abbé Jacquot, recteur catholique de la basilique, et par le père Ilarion, prêtre orthodoxe.

    Ce fut une exceptionnelle journée placée sous le signe d'une foi intense et renouvelée. Parce que tradition signifie "transmettre"... Cette fête fut une véritable tradition vivante et intensément vécue par les pèlerins.

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    [Sources : paroisse de Saint-Nicolas-de-Port et Est Républicain - Clichés : Histoire & Patrimoine Bleurvillois]
  • La Revue Lorraine Populaire a son site internet !

     

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    Désormais, tous les lorrains (et les autres aussi, bien sûr !) qui aiment leur région peuvent aller "surfer" sur le nouveau site internet de La Revue Lorraine Populaire.

    On y trouve l'historique de la création de la revue régionaliste, on peut aussi s'abonner en ligne ou acquérir les anciens numéros. Et surtout, le visiteur pourra accéder à toutes les couvertures des numéros parus, les sommaires et, en prime, quelques éditoriaux de Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur !

    La Revue Lorraine, fondée en 1974 par Jean-Marie Cuny à Nancy, va donc à la rencontre de ses lecteurs et de tous ceux qui souhaitent découvrir agréablement l'histoire, les traditions, l'art, l'artisanat, bref tous ce qui fait la richesse de la Lorraine. Et que l'on retrouve tous les deux mois dans La Revue Lorraine Populaire !

    Alors à bientôt parmi les lecteurs de la RLP !

    Découvrez la RLP en consultant son site : www.revuelorraine.fr

  • L'abbaye Saint-Maur de Bleurville accueille l'ensemble vocal franc-comtois "Jour après jour"

    DIMANCHE 22 JUIN 2008 A 15 H 30

    L'ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE ACCUEILLE L'ENSEMBLE VOCAL "JOUR APRES JOUR" DE BELFORT

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    Membre actif du mouvement A Cœur Joie, l'ensemble vocal « Jour après Jour », créé en 2002, travaille au-delà du répertoire classique et aborde des oeuvres originales utilisant toutes les ressources de la polyphonie comme le chant aléatoire. Chaque choriste se voit ainsi confier une responsabilité vocale ce qui lui permet, ainsi qu'au public, de découvrir d'autres univers musicaux. Le répertoire proposé lors des concerts est donc très varié et se compose d'oeuvres baroques classiques et contemporaines.

    L'ensemble vocal est composé de 3 ténors, 2 barytons, 2 basses, 7 sopranes et 7 altos.

    Réservez votre dimanche 22 juin après-midi pour venir écouter ce groupe vocal sous les voûtes de Saint-Maur... pour prolonger la Fête de la Musique et rentrer joyeusement dans l'été !

    Allez découvrir cet ensemble vocal franc-comtois sur www.vocejourapresjour.fr