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santé

  • Saône vosgienne : quel avenir pour nos territoires ruraux ?

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    [Vosges Matin]

  • Bonne année !

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    Nos Vosges sous la neige.

     

    Bonne année, bonne santé...

    et le paradis à la fin de vos jours !

  • Tradition : le vin gris du printemps lorrain

    Depuis 2003, la Maison Laroppe, de Bruley, dans le Toulois, produit un « Gris d'Avril » qui s'est imposé au fil des ans. 15.000 bouteilles sont mises sur le marché.

     

    michel laroppe.jpg« Ce n'est pas acceptable. Trop c'est trop ! Tout est fait pour nuire à la profession» ! Michel Laroppe ne décolère pas. Comme tous les viticulteurs et négociants, il ne peut avaler la moindre goutte du projet de loi de Roselyne Bachelot, le ministre de la Santé, visant notamment à supprimer les dégustations publiques.

     

    Outre la remise en cause d'une tradition bien ancrée en France, cela aura pour conséquences, dit-il, de compliquer encore un peu plus la tâche de la filière. Une profession qui souffre depuis plusieurs années et multiplie les initiatives pour cultiver son image et répondre à l'exigence des consommateurs. Avec le « Gris d'Avril », Vincent Laroppe développe et réussit une stratégie commerciale intéressante. « Il s'agit d'un vin jeune, très aromatique, plein de fraîcheur, présenté dans une bouteille originale ». Effectivement, le « ventre »du flacon est décoré par une sérigraphie d'Odile Mélinette, l'aquarelliste du Toulois qui illustra plusieurs numéros de La Revue Lorraine Populaire. « Le dessin change tous les ans », précise le jeune vigneron. Une façon de signifier la singularité et la qualité de chaque cuvée.

     

    bouteille odille melinette.jpgAinsi, plus de 15 000 bouteilles de cet étonnant et gouleyant vin précoce vont partir à la conquête des papilles et palais dans les jours à venir. Marque déposée depuis 2003, le « Gris d'Avril » est un breuvage qui va asseoir sa notoriété jusqu'à l'été. « L'idée est de se positionner sur le marché, avant la venue des rosés, en mai-juin », ajoute Vincent Laroppe. « C'est un produit idéal pour saluer l'arrivée des beaux jours. Il accompagnera dignement les premiers barbecues ». Sur les tables des restaurants également, cette belle bouteille à la robe saumon et légèrement cuivrée, a toute sa place. D'ailleurs, plusieurs restaurateurs lorrains mettent en évidence le « Gris d'Avril » sur leurs cartes des vins. Après les années exceptionnelles que furent 2003, 2005 et 2006, la récolte 2008 affiche de belles ambitions, si l'on en juge par cette cuvée, annonciatrice du retour des beaux jours et d'un soleil qui va bientôt « réveiller » la vigne, l'incitant, une nouvelle fois, à donner le meilleur d'elle-même.

     

    [d’après l’Est Républicain | 04.03.09]

  • Les livres nouveaux : Le service de Santé de l'Armée Française à Verdun en 1916

    286656012.jpgA l'occasion du 90ème anniversaire de l'Armistice de 1918, le Dr Jean-Jacques Schneider publie un intéressant ouvrage sur l'activité du service de santé de l'armée française au cours de la Grande Guerre et tout particulièrement au cours de la Bataille de Verdun.

    Au cours de l'année 1916, la Bataille de Verdun entraîne la prise en charge de 216.000 blessés français. La mission du service de Santé répond à un souci humanitaire, mais aussi à un besoin de récupération des effectifs, mesure dont le résultat sera crucial lors des ultimes offensives allemandes de 1918.

    Au début de la bataille, face à l'afflux des corps meurtris, le service de Santé se révèle incapable de remplir sa tâche ; une amélioration s'établit au cours des premiers mois. La tâche se révèle écrasante, car aucune bataille n'a atteint un telle intensité, dans une même constance et sur une période de 300 jours.

    Bien que n'ayant pas participé activement à la bataille, les infirmiers, brancardiers et médecins vivent intensément ce cataclysme à partir des modestes postes de secours de premières lignes jusqu'aux hôpitaux de l'arrière.

    Cet ouvrage explique pourquoi la bataille de Verdun marque un tournant décisif dans la nouvelle pratique chirurgicale de guerre qui perdurera pour le restant de la guerre. L'auteur rend accessible un domaine par trop technique (point de termes médicaux incompréhensibles).

    Chacun est concerné par cet aspect de la Grande Guerre dans la mesure où toutes les familles ont eu un père, un grand-père, un oncle blessé qui a connu cette douloureuse période durant laquelle des hommes ont tout tenté pour soulager leurs douleurs. Et en risquant souvent leur propre vie.

    • Le Service de Santé de l'Armée Française - Verdun 1916, Jean-Jacques Schneider, éditions Serpenoise, 2008, 317 p., ill. (29 €)