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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 204

  • Saint Nicolas, Patron de la Lorraine et des enfants sages !

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    La Lorraine et ses enfants fêtent cette semaine leur saint patron, saint Nicolas. Les enfants pourront lui chanter cette ritournelle bien sympathique :
    Saint Nicolas mon bon patron,
    Apportez moi des macarons,
    Des biscuits pour les p'tites filles,
    Des macarons pour les garçons,
    Des mirabelles pour les d'moiselles,
    De beaux rubans pour les mamans,
    Du tabac pour les papas,
    Des lunettes pour les grands pères,
    Des halettes pour les grands mères,
    Un pot de fleurs pour la chère soeur,
    Un baiser pour mon petit coeur.
    f9ed2da704e41e324de2db5910a392f5.jpg

  • Dernier à Dieu à Anne-Lorraine

    9551575ad3171a5b63c1a6443f811f08.jpgPlus d'un millier de personnes à l'intérieur de la cathédrale de Senlis, des centaines massées à l'extérieur : c'est devant une foule impressionnante - au sein de laquelle les ministres Christine Boutin et Eric Woerth représentaient le gouvernement - que se sont déroulées samedi 1er décembre les obsèques d'Anne-Lorraine Schmitt. Une cérémonie à l'image de cette jeune fille et de sa famille : digne, sobre, et par là même extraordinairement émouvante.

    Mais cette tragique circonstance fut aussi l'occasion de voir rassemblée une autre France que celle qu'on nous montre complaisamment, et qui n'aime d'ailleurs pas trop faire parler d'elle. Pourtant, elle existe bien, cette France-là : elle est forte, solidaire, sensible et pudique à la fois, cette France des familles d'officiers, des écoles catholiques, des troupes de scouts, des jeunes prêts à vivre au service d'un idéal qui les transcende.

    Cette France, les médias l'avaient redécouverte avec stupéfaction il y a tout juste dix ans, lorsqu'elle avait accueilli dans une explosion de joie le pape Jean Paul II aux JMJ de Paris, en août 1997. Hier, elle était rassemblée dans le chagrin, présente à Senlis ou en union de pensée, mais c'était bien la même. Avec surtout la même foi, qui arrive à lui faire tirer de ses plus grands malheurs des messages de courage et d'espérance.

    Oui, cette France-là existe encore, elle existera toujours : nous l'avoir rappelé, c'est sans doute le dernier cadeau que nous aura fait Anne-Lorraine à l'issue de son si bref passage en notre monde. Qu'elle repose en paix.

    On regrettera - et c'est un euphémisme - que la presse régionale lorraine s'est une fois de plus faite remarquer par son assourdissant silence dans cette affaire qui touche tout particulièrement notre Lorraine, puisque la famille Schmitt en est originaire. S'il s'était agit d'un assassinat perpétré dans une de nos banlieues, il n'y a pas de doute que les "journaleux" locaux s'y seraient précipités et nous auraient abreuver de commentaires insipides conformes à la pensée unique. Et, évidemment, en plaignant nos pauvres jeunes oisifs et abandonnés par la société... Pauvre France. Mais quel exemple nous a donné cette jeune fille de France. Quelle leçon de courage et d'espérance pour l'avenir.

    par Gérard Gachet

    (source : www.lesalonbeige.com)

  • In memoriam Anne-Lorraine Schmitt

    EN HOMMAGE A ANNE-LORRAINE SCHMITT, JEUNE FILLE ORIGINAIRE DE NANCY, ASSASSINEE LE 25 NOVEMBRE 07 DANS UN TRAIN DANS L'OISE

    Bien sûr, comme tout le monde, j'avais été choqué et ému dimanche, en entendant à la radio qu'une jeune étudiante en journalisme avait été retrouvée en fin de matinée, agonisante, dans une rame du RER D en gare de Creil, après avoir été frappée de nombreux coups de couteau. Et relativement soulagé d'apprendre, dès le lendemain, que son assassin, blessé au cours de l'agression, avait été arrêté avant de passer aux aveux. Mais le pire, pour moi, restait à venir.

    Le pire, je l'ai appris hier après-midi. Le pire, c'est que je connaissais cette jeune fille, que j'avais eu le temps de juger et d'apprécier pendant les deux mois de stage qu'elle fit l'an dernier à Valeurs Actuelles, dont je dirigeais alors la rédaction. Elle s'appelait Anne-Lorraine Schmitt, avait 23 ans, et faisait partie de ces enfants qui semblent n'être nés que pour combler leurs parents de joie et de fierté. Aînée d'une fratrie de cinq garçons et filles, elle avait passé son bac à la Maison de la Légion d'Honneur de Saint-Denis avant d'être reçue à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille, puis d'intégrer à l'automne 2006 le Celsa, l'excellente école des sciences de l'information et de la communication dépendant de la Sorbonne.

    Durant son stage, elle avait frappé toute la rédaction par sa culture générale, sa maturité, son exigence vis-à-vis d'elle-même. Une exigence qui lui venait probablement de sa foi : profondément croyante, catholique pratiquante, Anne-Lorraine s'était fortement engagée dans le mouvement scout. Ce qui ne l'empêchait nullement d'être une jeune fille de son temps, charmante, brillante et appréciée de tous.

    Dimanche matin, ses parents l'attendaient sur le quai de la gare d'Orry-la-Ville pour aller en famille à la messe. Un délinquant sexuel récidiviste d'origine turque, déjà condamné en 1996 à cinq ans de prison pour un viol commis sous la menace d'une arme sur la même ligne du RER, aura donc brisé leurs vies en même temps que celle de leur fille. Mais Anne-Lorraine aura été courageuse jusqu'au bout : en se défendant, en empêchant son agresseur de parvenir à ses fins, elle aura réussi à le blesser en retournant son arme contre lui, ce qui devait permettre son arrestation ultérieure. En félicitant les enquêteurs de cette conclusion rapide, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a assuré les proches d'Anne-Lorraine de sa profonde compassion.

    Quelques heures plus tard, à quelques kilomètres de là, les jeunes Moushin (15 ans) et Larami (16 ans), conduisant à grande vitesse et sans casques une moto de cross non homologuée, se tuaient en percutant de plein fouet un véhicule de police en patrouille. Leur mort, on le sait, sert depuis deux jours de prétexte à l'embrasement de plusieurs communes du Val-d'Oise, avec tirs de chevrotines, de grenaille et de balles contre les forces de l'ordre (plus de quatre-vingts policiers blessés) et incendies de commissariats, d'écoles, de bibliothèques et de commerces.

    Les obsèques de Anne-Lorraine auront lieu samedi 1er décembre à 14 h 00 en la cathédrale de Senlis.

    IN MEMORIAM ANNE-LORRAINE

    par Gérard Gachet

    [source : http://gachetblog.typepad.fr/sanscomplexe]

  • Pour commémorer le 90ème anniversaire de l'Armistice 1918

    AVIS DE RECHERCHE... POUR RENDRE HOMMAGE AUX POILUS DE BLEURVILLE (VOSGES) A L'OCCASION DU 90ème ANNIVERSAIRE DE LA FIN DE LA GUERRE 1914 - 1918

    4d42dfde0f64473f26d7fbdb8b90bb67.jpgA l'occasion du 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre qui sera célébré le 11 novembre 2008, les animateurs de Histoire & Patrimoine Bleurvillois recherchent tout document écrit (lettres, cartes postales, livrets ou autres documents militaires...) et photographique concernant directement les soldats originaires de Bleurville (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) morts pour la France entre 1914 et 1918.

    Ces archives serviront à la publication d'un article et, pourquoi pas, pour une exposition sur ce thème (avec accord des prêteurs).

    Contact :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    A L'ATTENTION DE MONSIEUR LE PRESIDENT

     COUR DE L'ABBAYE - 4 RUE DES ECOLES

    88410 BLEURVILLE

    histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

  • Un livre pour fêter saint Nicolas

    434825d1d8790cebca9a390d77ceab4a.jpgClaude Kevers-Pascalis, spécialiste de saint Nicolas, nous propose son dernier ouvrage co-écrit avec Marcel Thiriet, de l'association Connaissance et Renaissance de la Basilique de Saint-Nicolas-de-Port. Ils nous présentent une intéressante biographie du Saint Patron des Lorrains et des enfants. Ils insistent tout particulièrement sur le rayonnement de ce saint, l'un des plus populaire de toute la Chrétienté. Son culte, universellement répandu, s'est si fortement développé en Europe, que, rien qu'en France, on ne compte pas moins de 600 paroisses placées sous son patronage.

    Dans son message aux lecteurs, SAIR Otto de Habsbourg-Lorraine, descendants de nos derniers ducs de Lorraine, rappelle les liens de son lointain ancêtre René II avec le culte de saint Nicolas en Lorraine. En effet, c'est René II qui proclama saint Nicolas "Patron des Lorrains" car il l'avait prié en sa basilique de Saint-Nicolas-de-Port de protéger sa cause légitime pendant le combat qu'il s'apprêtait à livrer en janvier 1477 contre Charles le Téméraire, dont il fut victorieux devant Nancy.

    Patron des enfants sages de Lorraine, Otto de Habsbourg-Lorraine, considère également que notre Saint Patron doit aussi être un modèle pour les hommes politiques de notre temps. Ne fut-il pas un exemple de charité, de courage et d'intelligence ?

    • Saint Nicolas, sa vie, son rayonnement, Claude Kevers-Pascalis et Marcel Thiriet, éditions Connaissance et Renaissance de la Basilique de Saint-Nicolas-de-Port, 2007, 228 p., ill. (19 €). En vente chez Editions Jean-Marie Cuny , Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE (rajouter 6,50 € pour frais de port et d'emballage).
  • Le livre gourmand tient salon à Saint-Max

    236181171830f4f45f17da86d480c1ac.jpgLe salon lorrain du livre gourmand s'est tenu à Saint-Max durant le week-end des 18-19 novembre organisé par l'association "Mémoire des Lorrains" présidé par Jean-Marie Cuny. Il s'agissait de sa première édition qui accueillait plus de trente auteurs de livres ayant pour thème les arts culinaires en Lorraine, ainsi que des exposants et des conférenciers. Philippe Bajolet et ses illustrations, Alain Barot, Odile Mélinette et ses aquarelles, Francis Perignon avec « Aujourd'hui 1900 », Jacques Rivière et ses enluminures moyenâgeuses, le Cercle Généalogique de Nancy, le club philatélique de Saint-Max, les Amis de la faïence de Lunéville-Saint-Clément et les images anciennes et modernes de saint Nicolas étaient présents pour exposer différents produits et créations dérivés du savoir-faire culinaire lorrain.

    b2202536e1b165d8b28b302e7b90d7d3.jpgAu programme aussi des démonstrations et des dégustations proposées par Jean-François Adam, de la pâtisserie Saint-Epvre de Nancy, Hervé Coche, l'apiculteur de Laneuvelotte, et Catherine Holveck de Melun et ses productions à base de coquelicots, Roland Lelièvre et son vin gris de Toul et Robert Merlette, le chocolatier de Saint-Max. Plusieurs intervenants ont animé ces deux journées : la Confrérie des Macarons et Bergamotes, Gens de Lorraine et son « Orgue de barbarie » et la Ronde lorraine. Enfin, Claude Thouvenot, Anne-Lise Henry et Alain Barot ont donné des conférences sur les habitudes alimentaires en Lorraine et sur la bergamote, une spécialité des confiseurs lorrains.

    d912717f5b9deac35424e4ed5bd973c7.jpgLes nombreux visiteurs ont pu se faire dédicacer des ouvrages sur la cuisine et la gastronomie lorraines auprès des auteurs présents : Martine Dalger, Gérard Louis,  Claude Thouvenot, Marie-Françoise Michel, Daniel Lejaille, Martine et Daniel Bontemps, Benoît Taveneaux... Par ailleurs, La Revue Lorraine Populaire était représentée par quelques collaborateurs qui ont accueilli avec plaisir les abonnés et lecteurs assidus de cette revue régionaliste. La RLP fêtera d'ailleurs son 200e numéro en février 2008 !

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    « Selon le Larousse de la gastronomie, la Lorraine est un pays de haute gourmandise », expliquait Jean-Marie Cuny lors du discours d'ouverture du salon. Avec lui ont peu affirmer que la Lorraine est riche d'un savoir-faire culinaire et gastronomique que tous les participants et visiteurs ont sympathiquement célébré lors de ce premier Salon. A l'année prochaine... peut-être...

    [Vous retrouverez toutes les images du Salon dans un prochain numéro de La Revue Lorraine Populaire]

  • Histoire du verre et du cristal en Lorraine

    Le catalogue édité lors de l'exposition "Transparences" présentée au Musée Lorrain à Nancy du 6 octobre 2007 au 7 janvier 2008 fait le point sur l'apparition et le développement du travail du verre et du cristal en Lorraine.

    De l'importation de perles en pâte de verre dès la protohistoire jusqu'aux années 1900 avec l'Ecole de Nancy, l'activité verrière a profondément marqué l'histoire de la région. La Vôge tient d'ailleurs une place à part dans cette activité : les ducs de Lorraine ont largement encouragé dès le XIVe siècle les gentilhommes verriers venus de Bohême à s'installer dans les clairières de la forêt de Darney et des villages avoisinants. Ceux-ci fabriqueront du verre plat pour vitres et de la gobeleterie. La production du verre dans les Vosges méridionales renaîtra au XIXe siècle avec la verrerie de Clairey (commune de Hennezel).

    L'ouvrage est illustré avec soin et décrit près de 700 oeuvres populaires et savantes produites au cours des siècles par les verriers lorrains et conservées dans de nombreux musée lorrains.

    • Transparences. Histoire du verre et du cristal en Lorraine, catalogue de l'exposition, 06/10/07 - 07/01/08, Musée Lorrain, Nancy, éditions Musée Lorrain-Serge Domini éditeur, 200 p., ill. (34 €).
  • Un 11 Novembre célébré avec les enfants du village

    cc296dca4deb4825e1ee0026c5a53c18.jpgPour la commémoration du 89ème anniversaire de l'Armistice 1918, et malgré un ciel de novembre pluvieux, la population du village a répondu à l'appel de la municipalité en se rassemblant nombreuse autour du monument aux Morts.

    Après le dépôt d'une gerbe et l'appel des Fils de Bleurville morts pour la France, Madame le Maire fit la lecture du message du Ministre des Anciens combattants et victimes de guerres. Puis, les enfants des écoles du village, qui avaient souhaité se joindre à cette célébration, ont chanté la Marseillaise au pied du monument aux Morts. Moment d'émotion intense qui fut partagé par l'assistance et qui ne s'était pas produit depuis bien longtemps.

    Madame le Maire félicita les enseignants qui ont encouragé les enfants a assisté à cette cérémonie officielle qui rend hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour la défense de leur pays. Pour que tous les français d'aujourd'hui puissent vivre dans une France libre.

    Cette commémoration était réhaussée par la prestation de la fanfare de Monthureux et la présence des porte-drapeaux des ACPG de Bleurville et des Anciens d'AFN.

    L'assistance se retrouva à la salle des Associations autour du vin d'honneur offert par la municipalité.

    La messe à la mémoire des victimes des guerres était célébrée en l'église de Monthureux par M. l'abbé Villaume. A cette occasion, le célébrant insista sur les vertus chrétiennes du saint du jour, saint Martin, qui fut un soldat avant d'être un des grands évêques évangélisateurs de la Gaule. Et de le donner en modèle de charité et de "faiseur de paix" aux fidèles.

    Un bel encouragement pour se préparer à fêter avec faste le 90ème anniversaire de la fin de la Grande Guerre en 2008.

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  • Une grande exposition à Nancy sur l'histoire du verre

    TRANSPARENCES - Histoire du verre et du cristal en Lorraine

    429d308b0e03f545c5fb890f5ccc00d1.jpgL’exposition dresse le premier bilan sur l’histoire du verre et du cristal en Lorraine de l’époque antique au début du XXe siècle. Près de 300 objets prestigieux, sortis des ateliers lorrains de Baccarat, Saint-Louis, Portieux, Gallé, Daum et de nombreux musées régionaux et nationaux, évoquent ce savoir-faire et cette haute technicité à l’origine du renouveau verrier de la fin du XIXe siècle.
    La région de la Vôge est grandement concernée par cette histoire : au XIVe siècle, le duc de Lorraine autorise des verriers venus de Bohême (d'Hennezel, Thizac, Thiétry, Bisval) à installer des fours à verre en forêt de Darney et dans les forêts avoisinantes. Ce sera le début d'une période fastueuse pour la Lorraine méridionale avant la survenance des malheurs des guerres de religions puis celles du XVIIe qui ruineront l'activité verrière de la Vôge. La production du verre connaîtra un regain d'activité dans la Vôge au cours du XIXe siècle avec François Théodore Legras et la verrerie d'Hennezel-Clairey. Et surtout la verrerie de La Rochère, aux confins des Vosges et de la Haute-Saône, qui entretient ses feux depuis 1475.

    [cliché : vase bol Legras, XXe s.]

    Du 6 octobre 2007 au 7 janvier 2008
    Musée Lorrain
    64 Grande Rue – 54000 Nancy
    Tél. : 03 83 32 18 74
    www.nancy.fr

  • La Revue Lorraine Populaire d'octobre 2007

    da3e6fdc4169905dffc2974eff29ce87.jpgA découvrir dans la dernière livraison d'octobre de La Revue Lorraine Populaire : la bergamote : le bonbon et sa boîte, l'histoire d'une famille d'homéopathes lorrains, l'histoire d'un quartier de Nancy : de la rue Lamotte à la rue de La Mothe, l'affaire des Cardinaux de Vittel, les 30 ans de la Bête des Vosges, un miracle de saint Pierre Fourier, une croix d'accident en Moselle, une lettre d'Amérique de 1865, Erckmann et Chatrian et le théâtre américain du XIXe siècle...

    • En vente dans toutes les bonnes librairies ou à commander à : RLP 3 avenue des Deux-Fontaines 57140 Woippy.

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  • Visite de conseillers généraux à Saint-Maur

    3f17c58ebf2b34445b0f8deb7c37a9f0.jpgLundi 29 octobre 2007, le président des Amis de Saint-Maur accueillait MM. Alain Roussel, vice-président du Conseil général des Vosges et conseiller général du canton de Monthureux-sur-Saône, et Luc Gereck, conseiller général du canton de Bulgnéville, chargé des affaires culturelles, ainsi que deux représentants de la direction des affaires culturelles du CG88. On notait également la présence du vice-président de l'association et celle du président de Saône Lorraine, Jean-François Michel, également membre du conseil d'administration des Amis de Saint-Maur.

    Il s'agissait pour les conseillers de visiter un site qui bénéfice régulièrement des aides départementales et de faire le point avec les animateurs de l'association sur les projets de l'abbaye Saint-Maur à échéance de dix ans.

    Après avoir découvert les différents aménagements et investissements réalisés depuis plus de 30 ans à Saint-Maur, les participants ont assisté à une réunion de travail où a été présenté le programme des travaux qui pourraient être engagés dans les années à venir : poursuite de l'aménagement du jardin monastique, restauration des voûtes, pose de vitraux, requalification de l'entrée ouest de l'église, reprise des toitures...

    Les conseillers généraux ont réaffirmé leur volonté de s'engager auprès de l'association des Amis de Saint-Maur dans ses efforts pour la sauvegarde et la promotion du site classé de l'ancienne abbaye. Cette action doit s'inscrire dans une démarche de développement local défendue avec force et conviction par M. Roussel.

    Le président des Amis de Saint-Maur s'est félicité du soutien régulier des instances départementales et a souhaité que le travail et l'engagement des bénévoles soient encore plus valorisés dans les décisions d'attribution des subventions.

    [cliché : Alain Roussel, vice-président du Conseil général des Vosges, conseiller général de Monthureux et maire de Claudon]

  • Novembre, mois du souvenir

     

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    11 Novembre 2007 

    Souvenons-nous des Fils de Bleurville qui ont sacrifié leur vie pour la Patrie au cours des deux derniers conflits mondiaux.

    BEAUGRAND Bernard                            

     

    1939-1945 

    BERNARDIN André  1914-1918 
    BISVAL André  1914-1918 
    BLIQUÉ Henri  1914-1918 
    BOURGEOIS Paul  1914-1918 
    CAPUT Paul  1914-1918 
    CARLY Émile  1914-1918 
    CLÉVY René  1939-1945 
    COSTILLE Ernest  1914-1918 
    DESCHAZEAUX Louis Marie Ernest  1914-1918 
    DUFOUR Louis  1914-1918 
    ERRARD Ferdinand  1914-1918 
    ERRARD Prosper  1914-1918 
    FRESSE Fernand  1939-1945 
    GÉANT-POINCELOT Émile  1939-1945 
    GEOFFROY Edmond  1914-1918 
    GRANDCLAIR Louis  1914-1918 
    GRILLOT Camille 1914-1918 
    HEURET Albert  1914-1918 
    HOCQUELOUX Louis  1914-1918 
    JOLIOT Jean  1939-1945 
    LANDANGER Fernand  1939-1945 
    LANGLOIS Roland  1939-1945 
    LARCHÉ Louis  1914-1918 
    LONGERON Marcel  1939-1945 
    LORRANGE Aimé 1914-1918 
    MAGNIEN Louis  1914-1918 
    MANTÉ Albert  1914-1918 
    MAREY Lucien  1914-1918 
    MICHEL Jean  1939-1945 
    MOUGENOT André  1914-1918 
    MOUTON Georges  1939-1945 
    MOUTON Joseph 1914-1918 
    MOUTON Marcel  1939-1945 
    PARISOT Georges  1914-1918 
    PERRARD Émile  1914-1918 
    POINÇOT Clément  1914-1918 
    RÉGENT Edmond  1914-1918 
    SCHUFT Henri  1914-1918 
    SPIESZ Paul  1914-1918 
    STOËHR Camille  1939-1945 
    THOMAS Gaston  1914-1918 
    THOMERET Marcel  1914-1918 
  • 1er Salon Lorrain du Livre Gourmand

    SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 NOVEMBRE 2007 A SAINT-MAX (54)

    La Revue Lorraine Populaire, l'association Mémoire des Lorrains et la Mairie de Saint-Max organise les 17 et 18 novembre prochain au Foyer culturel de Saint-Max (derrière l'église Saint-Livier et la mairie) :

    le premier Salon lorrain du livre gourmand

    Rendez-vous des Amis de La Revue Lorraine Populaire avec présence des auteurs

    Les expositions :

    - la Lorraine des quatre saisons, par Odile Mélinette

    - les bergamotes, le bombon et sa boîte, par Alain Barrot

    - le Grand Saint Nicolas des Lorrains, images anciennes et modernes

    - les dessins originaux de Philippe Bajolet, collaborateur de la RLP et auteur d'ouvrages

    - les enluminures de Jacques Rivière

    Les conférences :

    - les habitudes alimentaires en Lorraine, par Claude Thouvenot et Anne-Lise Henry

    - la bergamote, une spécialité des confiseurs lorrains, par Alain Barrot

    Participation de la Confrérie gourmande du macaron et de la bergamote, de La Revue Lorraine Populaire et de la Diffusion régionale du livre

    ENTREE LIBRE, OUVERT A TOUS !

  • De nouveaux livres lorrains...

    1be5f6bfda4f09db6cc11dc7fb07458c.jpgJean-Marie Cuny, auteur régionaliste lorrain bien connu, nous présente son dernier livre de contes et nouvelles de Lorraine intitulé "L'épée de Jeanne et autres contes". Il nous fait voyager avec une bande de jeunes amis autour de la légende de l'épée de Jeanne la Bonne Lorraine. D'autres histoires plus contemporaines amuseront également les jeunes lecteurs. Avec les illustrations sympathiques de l'ami Philippe Bajolet, collaborateur de La Revue Lorraine Populaire. A lire pour se divertir.

    • L'épée de Jeanne et autres contes, Jean-Marie Cuny, éditions du Sapin d'Or, 2007, 127 p., ill. (19,50 €).

     

     En 1531, dom Loupvent, bénédictin de Saint-Mihiel (Meuse), entreprend un long pélerinage à Jérusalem. Après la traversée des Alpes, il s'embarque à Venise pour une navigation hasardeuse vers la Terre Sainte. Visite des cités d'escale et de divers lieux mythologiques ou bibliques, vie quotidienne des pèlerins, traditions culinaires, découverte de l'autre dans ce fourmillement de peuples et de religions qu'est alors la Méditerranée : la curiosité du bénédictin lorrain est insatiable et cette première confrontation avec un monde jusque-là inconu va le transformer.

    A son retour, sur la base des notes prises pendant son périple, il rédige un premier récit. C'est le talent de nos auteurs de nous le restituer en français contemporain tout en respectant le texte original et ses expressions lorraines.

    A la fois "marcheur de Dieu", gastronome itinérant, touriste attentif au merveilleux, cet homme qui prend la route pour découvrir le monde et scruter son âme est un remarquable témoin d'une période - le XVIe siècle - où les certitudes vacillent.

    • Dom Loupvent. Le voyage d'un lorrain en Terre Sainte au XVIe siècle, Jean Lanher et Philippe Martin, éditions Place Stanislas, 2007, 190 p. ill. (35 €).
  • Noël à l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome

    37c566e4671eb761cb9509c7d4049761.jpgDepuis le 8 décembre 2007, les frères de la communauté Saint-Jean animent l'église Saint-Nicolas-des-Lorrains à Rome. Pour Noël, ils souhaitent présenter aux visiteurs et fidèles une crèche traditionnelle lorraine. L'association des Amis de Saint-Nicolas-des-Lorrains lance donc un appel à ceux qui connaîtraient une crèche inemployée et qui pourrait être acheminée rapidement à Rome. Pour tout renseignement, s'adresser à Francine Rose, conservateur du Musée Lorrain à Nancy.
    Par ailleurs, l'association forte de 400 adhérents vient de tenir son assemblée générale à Saint-Mihiel. Le succès de la souscription (85 000 €) qu'elle avait lancée pour financer le mobilier de l'église lorraine de Rome a permis de payer, outre le mobilier, l'éclairage, en particulier des oeuvres d'art qui ornent les murs de l'église.
    Enfin, une "Académie de Saint-Nicolas" va être créée en lien avec les deux associations soeurs, la "Confrérie de Saint-Nicolas" de Yutz et "Connaissance et renaissance de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port". Cette académie aura pour objet de favoriser la recherche sur saint Nicolas, "dans sa dimension populaire, européenne et oecuménique".
    Pour la petite histoire, rappelons que le prieuré Saint-Maur de Bleurville fut rattaché au prieuré bénédictin de Saint-Nicolas-de-Port à partir de 1627 et que ses revenus contribuèrent, jusqu'à la Révolution, à entretenir la grande église de pélerinage de Saint-Nicolas. Bleurville est donc associé à cette oeuvre de résurrection entreprise à Saint-Nicolas-de-Port et le village se réjouit de la nouvelle vie que connaît désormais l'église des lorrains à Rome.

  • Pays de Châtenois, la ruralité dans la Plaine des Vosges

    La Société d'Emulation des Vosges publie les actes des Journées d'études vosgiennes qui se sont tenues à Châtenois en octobre 2006. Le livre présente le Pays de Châtenois avec son château, son prieuré et ses terres, ses calvaires, ses presbytères, ses villages et maisons traditionnelles, ses paysages de côtes et de buttes parcourus par le Vair et la Vraine. Le tout illustré par de splendides clichés en couleurs et des photos aériennes. Une synthèse historico-géographique rédigée par des spécialistes. A lire impérativement pour aller à la découverte d'un pays de l'Ouest vosgien.

    • Pays de Châtenois, la ruralité dans la plaine des Vosges, actes des Journées d'études vosgiennes, Jean-Pierre Husson (sous la dir.), Société d'Emulation des Vosges, 2007, 422 p., ill. (30 €).
  • Un "Parvis Jean-Paul II" à Nancy

    b8c0db1bba8a822e5d40552ca04f72ee.jpgSamedi 20 octobre 2007, le Maire de Nancy, André Rossinot, et l'évêque de Nancy & Toul, Mgr Jean-Louis Papin, ont inauguré devant une foule de curieux et de fidèles, le "Parvis Jean-Paul II" au pied de la cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation.

    Le nom s'inscrit en lettres de laiton incrustées dans le calcaire des larges dalles blanches. Ce parvis avait été foulé par le pape Jean-Paul II lors de sa visite à Nancy le 10 octobre 1988. Un homme qui aura marqué son époque et la vie de l'Eglise.

  • Alix Le Clerc à la cathédrale de Nancy

    729a1282cc5df03e5d25e92cf04eed19.jpgDimanche 14 octobre 2007, la cité ducale a connu un événement religieux exceptionnel : la translation des reliques de la Bienheureuse Alix Le Clerc à la cathédrale. Ces pieux restes étaient conservés depuis les années soixante dans la chapelle du Cour Notre-Dame à Nancy. Retour sur l’histoire de notre Bienheureuse lorraine et sur cette translation historique.

    Alix est née le 2 février 1576 à Remiremont. Menant une vie mondaine, après une maladie elle décide de changer ses habitudes de vie et de rejoindre Pierre Fourier, le nouveau curé de Mattaincourt. Une apparition de la Vierge lui fit comprendre qu’elle devait s’occuper de l’éducation des petites filles tant pauvres que riches. Aidées par Pierre Fourier, elles ouvrent à Poussay en 1598 la première école gratuite pour filles. Malgré les nombreuses difficultés, une congrégation prend forme et d’autres écoles se créent en Lorraine (Saint-Mihiel, Nancy, Pont-à-Mousson, Verdun, Bar-le-Duc, Saint-Nicolas-de-Port, Mirecourt, Epinal, La Mothe…). Le monastère Notre-Dame de Nancy est reconnu canoniquement en 1617 ; il était situé entre l’actuelle place Stanislas et la cathédrale, sur l’emplacement du lycée Jeanne-d’Arc. En 1618, Alix est élue supérieure de la communauté de ce premier monastère où elle décédera quatre ans plus tard, le 9 janvier 1622. Elle est béatifiée en 1947 à Rome par le pape Pie XII.

    Or, dans la nuit du 2 mai 1950, des étudiants, qui aménageaient une piste de danse dans une cave située sur l’emprise de l’ancien monastère Notre-Dame rue Maurice-Barrès, ont la surprise de mettre au jour, à 1,50 mètre de profondeur, un cercueil de plomb et une boîte en forme de cœur. Ils venaient de découvrir fortuitement la dépouille d’Alix Le Clerc. Les multiples campagnes de fouilles qui avaient été menées depuis le XIXème siècle étaient restées vaines. Les restes seront déposés à l’école Notre-Dame dans un reliquaire dû à l’artiste Philippe Desforges et le cercueil sera confié au musée de Remiremont.

    La cérémonie de translation des reliques fut précédée d’une évocation historique sur les lieux même du décès d’Alix Le Clerc, devant le numéro 9 de la rue Maurice-Barrès, ancienne rue de la Congrégation. Pour l’occasion, le porche avait été décoré d’une guirlande portant les blasons des villes qui accueillirent des écoles fondées par Alix.

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    Porté par quatre religieuses de la Congrégation Notre-Dame, le reliquaire fut accompagné processionnellement jusqu’au parvis de la cathédrale où Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy et Toul, entouré des évêques de Belfort-Montbéliard et de Trèves, l’accueillit. La sœur supérieure générale de la Congrégation Notre-Dame lue officiellement sa demande de voir confier les reliques de la Bienheureuse Alix à la cathédrale de Nancy pour permettre un culte public. Puis, ce fut l’entrée solennelle dans la nef accompagnée par les grandes orgues, le chœur des Petits Chanteurs à la Croix de Bois et la Maîtrise de la cathédrale de Reims.

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    La messe fut suivie par plusieurs milliers de fidèles et, tout particulièrement, par les chanoinesses de Saint-Augustin venues d’Europe mais aussi d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. A l’issue de la célébration, les reliques entourées des sœurs et du clergé furent emmenées en procession jusqu’au reliquaire conservé dans une chapelle latérale de la cathédrale : les trois coffrets furent déposés tour à tour par la supérieure générale puis par la soeur provinciale et par l’évêque de Nancy et Toul.

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     [article à paraître dans La Revue Lorraine Populaire]

  • La Vierge de Sion de nouveau au sommet de la basilique

    bc04001fffe93521099891c7f822f1e3.jpgSamedi 13 octobre en matinée, la statue de Notre-Dame de Sion, haute de 7 mètres, s'est élevée dans le brouillard pour rejoindre le sommet de la tour de la basilique. Elle avait été descendue à la suite de l'incendie qui avait endommagé le clocher de l'église en novembre 2003. La restauration de la tour a été rondement menée par des entreprises spécialisées.

    Outre la réinstallation de la statue de la Vierge, quatre nouvelles cloches ont été baptisées : elle sont dédiées au Christ, à la Vierge, à saint Michel et aux saints lorrains. Elles seront hissées dans le beffroi le 8 décembre prochain, lors de la fête de l'Immaculée-Conception.

    Bravo aux collectivités locales qui ont financé la restauration de la tour de la basilique de Sion, phare de la "colline inspirée" chère à Barrès, le chantre de la Lorraine.

  • Bientôt un calvaire dans le jardin de Saint-Maur ?

    eef89d0c9657e8e08880e36fef1aaeee.jpgLes Amis de Saint-Maur réfléchissent à l'érection d'un calvaire au centre du jardin monastique aménagé à côté de l'abbatiale Saint-Maur. Des éléments d'un ancien monument funéraire pourraient servir à la réalisation de la croix centrale.

    Des bancs de pierre devraient également être installés.

    D'ores et déjà, les amoureux de l'abbaye Saint-Maur et du patrimoine de la Saône Lorraine peuvent souscrire à la réalisation de ce projet en adressant leur don à :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    18 RUE DES CAILLOUX

    88410 BLEURVILLE

    Prochainement plus d'informations sur ce projet 2008.

  • Vosges. Massif d'histoire, terre de liberté

    Damien Parmentier nous présente une remarquable synthèse sur notre massif vosgien. C'est une première. Espace de nature et de détente offert aux citadins épris d'authenticité, le massif des Vosges est le poumon vert de l'Est de la France. Marqué par l'histoire des hommes, par la christianisation, les débuts de l'industrialisation, le tourisme et les prises de conscience de l'écologie, les Vosges nous sont magnifiquement expliquées par un grand connaisseur de nos montagnes. Au delà des découpages territoriaux, le massif des Vosges est une terre de tradition, de fierté et de liberté.

    • Vosges. Massif d'histoire, terre de liberté, Damien Parmentier, éditions La Nuée Bleue, 2007, 177 p., ill. (35 €).
  • Le DVD de "La lune écarlate" est sorti !

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    Le DVD du spectacle de l'Odyssée "La lune écarlate" produit à Bleurville en août est sorti. Produit par Pierre Losson, il présente 90 mn de spectacle et des bonus sur les coulisses des répétitions et de la réalisation des séquences filmées.

    On peut l'acquérir auprès de la Compagnie l'Odyssée à Monthureux-sur-Saône au prix de 20 €.

  • Une cloche est née à l'abbaye Saint-Maur

    Samedi 6 octobre, le président de l'association La Trace, de Robécourt, remettait officiellement aux membres du bureau des Amis de Saint-Maur la cloche coulée dans la cour de l'abbaye Saint-Maur lors des Journées du Patrimoine, le 16 septembre dernier.
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    Notre cloche d'une trentaine de centimètres de haut, surmontée de son mouton, donne la note "la". Elle porte l'inscription "Abbaye de Saint-Maur" et présente en décor un crucifix dont la matrice, utilisée pour son modelage, date du XVIIIème siècle. Elle porte également la marque du fondeur de Robécourt Jacques-Adami Laurent.

    Elle sera exposée dans le prieuré-musée et pourra servir, à l'occasion, lors de la célébration d'une messe à l'abbatiale.

  • Le n° 3 des "Cahiers du Château" de Lunéville est sorti !

    A découvrir dans le nouveau numéro des Cahiers du Château : l'oeuvre urbanistique du duc de Lorraine Léopold Ier, une histoire de Léopold, Valentin Jameray-Duval, le bibliothécaire des ducs de Lorraine, et des reportages sur les travaux de reconstruction du château de Lunéville. Cahiers Edités au profit de la restauration du château.

    • Les Cahiers du Château, n° 3, 2007, 67 p, nombreuses illustrations couleurs.
  • Les bonnes feuilles d'automne en Lorraine

    La rentrée littéraire en Lorraine est propice à la sortie d'une multitude de livres. En voici un bref aperçu. Alors, à vous de choisir et... bonne lecture !

     > Histoire de fermes. Architecture rurale des Vosges méridionales, catalogue de l'exposition présentée au Conseil général des Vosges du 10 septembre au 4 novembre 2007, nombreuses illustrations, 152 p. (15 €).

    Ce catalogue - et l'exposition qu'il accompagne - est le fruit d'un inventaire rigoureux mené par le Service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel dans les cantons du sud-ouest vosgien. Il présente une synthèse de différents modèles architecturaux qui marquent le bâti rural traditionnnel. A lire pour mieux connaître et protéger ce patrimoine fragile.

    > Fertile Toulois. Quand les ruraux se racontent, Michel Brunner (sous la direction de), éditions Gérard Louis, 237 p., ill. (30 €).

    Le Comité agricole du Pays Toulois a initié la rédaction de cet ouvrage copieusement illustré en faisant le pari de montrer l'évolution de la vie dans les villages du secteur et de l'agriculture du début du siècle dernier à nos jours. Et pour démontrer que le présent est le fruit du passé. Pour que notre terre lorraine soit encore porteuse d'espérance.

    > Girardet, un peintre lorrain à la cour du roi Stanislas, Gérard Voreaux, éditions Place Stanislas, préface du professeur François Pupil, 237 p. ill. (25 €).

    L'auteur nous présente la première biographie complète de ce peintre dont le succès est étroitement lié au règne de Stanislas et au Siècle des Lumières. Il demeure l'un des rares peintres dont le souvenir et l'oeuvre sont encore connus et admirés de nos jours.

    > A mort, la sorcière ! Sorcellerie et répression en Lorraine au XVIe-XVIIe siècles, Jacques Roehrig, éditions La Nuée Bleue, 222 p., ill. (18 €).

    Une passionnante enquête historique qui démonte les rouages de la "malpeur du Diable". L'auteur restitue la mémoire de cette foule anonyme des "sorcières" lorraines, longtemps ignorée du grand public. En prime, le Mémorial des victimes des bûchers en Lorraine : plus de 2300 noms sortis de l'oubli.

     

  • Un livre sur le pays de Salm, terre d'abbayes en Lorraine

    André Petitdemange et ses collaborateurs nous offrent un ouvrage magnifiquement illustré et remarquablement mis en page sur "Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine", édité sous l'égide de l'Office du tourisme du Pays des Abbayes.

    Au VIIe siècle, entre Meurthe et Donon, cinq abbayes bénédictines naissent à quelques kilomètres de distance formant ce que les historiens ont appelé "la sainte Croix des Vosges". Seules trois d'entres elles se maintiendront pendant plus de onze siècles.

    Ce livre touristico-historique retrace les principales péripéties de l'épopée des abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival jusqu'à leur disparition au moment de la Révolution. A lire absolument par tous ceux qui apprécient les Vosges et sa riche histoire. C'est aussi une invitation à partir à la découverte de l'ancienne principauté de Salm.

    • Senones, Moyenmoutier, Etival. Pays d'abbayes en Lorraine, André Petitdemange (sous la dir.), éditions de l'Office du tourisme du Pays des Abbayes, 2007, 125 p., ill. (20 €).
  • Une cloche est née à l'abbaye Saint-Maur

    UNE CLOCHE COULEE A SAINT-MAUR POUR LES JOURNEES DU PATRIMOINE

    040e8a1091681c4cc37b775ab533a1eb.jpgDimanche 16 septembre, l'abbaye Saint-Maur a connu une animation et une affluence exceptionnelles. En effet, pour les Journées du Patrimoine 2008, les responsable de l'association des Amis de Saint-Maur avaient invité les fondeurs de l'association La Trace, de Robécourt, à venir couler une cloche dans la cour de l'ancienne abbaye. Comme au temps de leurs lointains ancêtres, les "saintiers" du Bassigny réputés pour la maîtrise de l'art de fondre "cloches et canons".

    Sous l'autorité du "maître ès cloches", Jacques Laurent, Sébastien Brayer s'active à la préparation50218c5f1d38361b145feb62df4a19db.jpg de la fonte, tel un alchimiste dans son antre, manipulant cuivre, étain et bronze à cloche scrupuleusement pesés pour donner naissance à une petite cloche. Le four, une fois atteint les degrés nécessaires à la fusion des métaux d'airain, accueille au sein du creuset la mystérieuse préparation.

     Et puis arrive le moment de la coulée. Devant une foule de curieux - chacun retient son souffle - et dans les fumées mystérieuses de la fusion, le contenu du creuset est religieusement déversé dans le moule contenant la fausse cloche. L'alchimie se produit... Mais il faudra attendre au moins 24 heures pour découvrir le nouveau né qui verra le jour dans l'atelier du maître fondeur.

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    La nouvelle cloche démoulée lundi 17 septembre est une réussite parfaite ! Elle sera donc remise officiellement le 6 octobre prochain aux membres du bureau des Amis de Saint-Maur. Qui ne manqueront pas de la baptiser joyeusement !

    Un grand merci aux animateurs de La Trace qui ont contribué à la réussite de cet après-midi festif, ainsi qu'au Comité des Fêtes et à la municipalité de Bleurville pour le prêt de matériel.

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  • A propos de l'affaire Busenet...

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    Le spectacle son et lumière « La Lune écarlate » présenté cet été à Bleurville par la Compagnie L’Odyssée revisitait une affaire criminelle qui marqua profondément le bourg de Bleurville autour des années 1760. Cette interprétation spectaculaire de « l’affaire Busenet » a provoqué un intérêt renouvelé pour l’histoire locale et a suscité nombre de questions chez les habitants du village mais également chez tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de notre région.

    Qui était donc ce François Busenet qui fut condamné à mort en 1769 pour de multiples meurtres perpétrés à Bleurville et dans les environs ?

    Les Busenet apparaissent à Bleurville dès la fin du XVIIème siècle puisqu’en 1695 un Nicolas Busenet est recensé parmi les chefs de familles qui paient une redevance au prieuré Saint-Maur.

    Il semblerait que les personnes portant le patronyme « Busenet » soient originaires de Bourgogne (Côte d’Or et Yonne) et, en particulier provenant des communes de Minot et Salives (Côte d’Or, pays Châtillonnais). Celles-ci immigrèrent vers la Franche-Comté puis la Lorraine après la guerre de Trente Ans à la fin du XVIIème siècle, répondant ainsi aux appels du duc de Lorraine qui souhaitait repeupler les contrées saignées à blanc à la suite du malheur des guerres.

    Le patronyme « Busenet/Buzenet/Bussenet » proviendrait du nom dont était affublé les joueurs de « businette », sorte de trompe ou de trompette que l’on utilisait en Bourgogne pour faire danser les villageois.

    Les Busenet s’installent en Lorraine principalement à Bleurville entre 1695 et 1730 et à Contrexéville entre 1722 et 1775. Etaient-ils issus de la même famille ? En l’état actuel de nos recherches, nous ne pouvons l’affirmer. Quoi qu’il en soit, nous ne trouvons plus aucun Busenet à Bleurville au début du XIXème siècle : les femmes mariées nées Busenet (et apparentés notamment à la famille Froment) ne réactivèrent jamais le nom de Busenet tellement celui-ci était devenu en horreur.

    Les archives conservent la traces de membres de la famille Busenet qui s’illustrèrent « honnêtement » dans la vie du bourg : ainsi entre 1748 et 1758, François Busenet (probablement notre tristement célèbre criminel) est syndic de la communauté (c’est-à-dire maire chargé de la défense des intérêts des habitants). En 1722 et 1723, un règlement de succession est enregistré lors du décès de Nicolas Busenet, chapelier à Bleurville, au profit de sa femme Anne Thiébault et de ses quatre enfants Nicolas (qui reprendra le commerce de chapelier de son père), Simon, François (probablement notre futur meurtrier) et Anne. En 1749, Claude Busenet, bourgeois de Bleurville, est témoin de la donation d’un tabernacle à l’église paroissiale par les bénédictins de Saint-Nicolas-de-Port.

    De nouveaux drames

    9c6ae84588dd35fc67c0589fc84f4a48.jpg Si l’on connaît relativement bien le déroulement de cette affaire criminelle grâce aux recherches menées par l’abbé Melchior Dion à la fin du XIXème siècle et par Jean Bossu, journaliste à La Liberté de l’Est, dans les années 1960, nous pouvons encore exhumer des archives de nouvelles révélations à propos de cette sordide affaire.

    Ainsi cet épisode encore ignoré des historiens jusqu’à ce jour : en février 1766 un homme de Darney est attaqué « à coups de pistolet » sur la grande route royale qui va de Lorraine en Franche-Comté (actuellement dénommée « voie romaine ») sur le territoire de la commune de Serocourt. Fort heureusement, il ne dut son salut qu’au passage de deux voyageurs qui lui portèrent rapidement secours. Les enquêteurs du bailliage de Lamarche relient cette tentative de meurtre à ceux qui furent commis dans des circonstances similaires dans la région et, en particulier, celui d’un marchand de bœufs de Godoncourt qui sera tué en mai 1768 sur le chemin entre Monthureux et Bleurville et retrouvé à demi enterré dans une raie d’un champ sur le finage de Bleurville.

    C’est d’ailleurs à la suite de ce dernier crime que l’enquête va aboutir à la mise en cause de François Busenet. Le 9 janvier 1769, le procureur royal au bailliage de Lamarche, le sieur De Bourgogne, entend les témoins (nous ne connaissons malheureusement ni leurs noms ni leurs qualités) dans l’information engagée contre François Busenet. La procédure est désormais lancée. Elle aboutira, quelques mois plus tard, à la condamnation et à l’exécution le 26 juillet 1769 du plus grand criminel que Bleurville n’ait jamais connu.

    Il serait intéressant de connaître les mobiles qui ont poussé Busenet à devenir un « serial killer » (ou tueur en série). L’appât de l’argent ? Son commerce connaissait-il des difficultés financières ? La schizophrénie ? Etait-il atteint d’une pathologie psychiatrique le poussant au crime ? Seul la découverte du jugement de condamnation pourrait nous aider à répondre à ces questions. Sans oublier le pauvre Martin qui fut doublement victime d’enquêteurs et de juges indignes, et du monstrueux Busenet.

    Et nous conclurons – non pas en chanson – mais par la complainte que firent circuler les colporteurs à la suite de l’affaire Busenet et qui jetait l’opprobre sur les Bleurvillois. Une seule strophe nous est encore connue :

    "Je suis natif de Bleurville,

    Je m’appelle François Busenet,

    Quand je vais de ville en ville,

    Que je me rende au cabaret,

    Je suis connu comme assassin,

    Plus que Cartouche aussi Mandrin !"

    Si la suite n’est plus connue, il reste encore le sobriquet qui désignait les gens de Bleurville : « les Busenets ». Jeté à la figure d’un habitant du village équivalait à le traiter d’effroyable bandit !

    ________

    [illustrations : spectacle "La lune écarlate" d'août 2007 et carte de Cassini (Bleurville), XVIIIe s.]

    Merci à A. B. pour son article à paraître dans L'Echo des Trois Provinces.

  • 29ème édition du "Livre sur la Place" à Nancy

    44f484419c9d8f0dbfe42dabad147dbb.jpgle Livre sur la Place à Nancy, sur le thème « L’homme et son histoire, la terre est son avenir », se donne pour son 29ème anniversaire, du 20 au 23 septembre 2007, un président prestigieux, le Professeur Yves Coppens.

    Le Livre sur la Place c’est 29 ans de fidélité des Académiciens Goncourt, 29 ans de fidélité des écrivains, 29 années de fidélité du public, 29 années de partage autour du Livre dans toute la ville.

    La tente du Livre sur la Place, installée place de la Carrière, sera ouverte chaque jour de 10h00 à 19h00.

    Cette année, c'est 400 auteurs qui viendront dédicacer leurs nouveautés littéraires. En particulier, venez découvrir les nouveautés de l'édition lorraine avec Philippe Claudel, Pierre Pelot, le professeur Philippe Martin, Joël Couchouron, Michel Caffier, Claude Kevers-Pascalis, Huguette Max, François Moulin, François Zaug... et Jean-Marie Cuny qui édite avec Philippe Bajolet un album abondamment illustré pour petits et grands, "J'habite en Lorraine". Jean-Marie Cuny présente également avec Huguette Max son "Agenda-Almanach des Pays Lorrains 2008".

    Bonne rentrée littéraire en Lorraine !

  • Nos vieilles maisons...

    QUEL AVENIR POUR NOS VIEILLES DEMEURES BLEURVILLOISES ?

    36b3b5d9388d5ba9f573e1c5e96f3299.jpgUn constat amer : de plus en plus de vieilles maisons ou fermes de Bleurville sont laissées dans un état de quasi-abandon par leurs propriétaires. Nos anciens disparaissent, les volets se ferment et leurs maisons sombrent doucement dans un oubli irréparable...

    Et pourtant, ces vieilles fermes sont la mémoire architecturale - et humaine quelque part - du village. La plupart datent du XVIIIème siècle - pour certaines plus anciennes encore - et pour d'autres du XIXème, à l'époque où Bleurville connut une explosion démographique et où l'on a beaucoup reconstruit et agrandi les anciennes demeures. Ces habitations ont une âme. Elles sont les héritières des générations passées qui y ont vécu des moments  intenses de vie, de labeur, des moments de joie, mais aussi, bien sûr, des moments de tristesse.

    Comme d'autres villages des environs qui ont su conserver et entretenir ce patrimoine architectural, il suffirait peu de chose pour que ces habitations aient encore un semblant de vie - avant de retrouver une vraie vie animée par des familles -. Nettoyer la végétation envahissante, entretenir la couverture qui protége la maison des incidieuses et mortelles infiltrations d'eau seraient la planche de salut pour nos vieilles maisons. Sans grand coût en plus si l'entretien se fait régulièrement ! Mais encore faut-il le vouloir.

    Rappelons-nous que ces bâtisses, par leurs caractéristiques propres (orientation des constructions, décorations des portes et impostes, présence ou non de cour, de mur, avancée de toiture, etc.), constituent l'identité de notre village. Pour que Bleurville ne ressemble pas à tous les autres villages, il faut sauver nos veilles maisons !