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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 197

  • Messe à la mémoire des ducs de Lorraine

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    Chapelle des Cordeliers

    La messe annuelle dite à la mémoire des ducs de Lorraine et de leur famille sera célébrée le dimanche 19 octobre 2008 à 11h00 en la chapelle des Cordeliers de Nancy (à côté du Palais ducal - Musée lorrain, en Grande-Rue).

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    Lors de la messe des Ducs de Lorraine en 2006
  • Bleurville : assemblée paroissiale le 7 octobre

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    L'abbé Villaume, curé de la paroisse, et les membres du conseil paroissial, invitent tous les habitants de Bleurville, croyants pratiquants ou non et non croyants, à participer à l'assemblée paroissiale le mardi 7 octobre à 20 h 00 au presbytère de Bleurville.

    La vie de la paroisse y sera présentée. Par ailleurs, des informations seront apportées concernant la nomination d'un nouveau prêtre à la cure de Lamarche : l'abbé Clément Ayemene. Ce prêtre d'origine africaine sera l'administrateur des deux grandes paroisses du sud-ouest vosgien "Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel" et "Notre-Dame de la Saône". Il viendra aider les abbés Febvet et Villaume dans leur ministère respectif.

    L'abbé Ayemene sera installé officiellement par Mgr Jean-Paul Mathieu, évêque de Saint-Dié, dimanche 12 octobre en l'église de Lamarche.

  • C'était la Saint Michel à Monthureux-sur-Saône

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    Lors de la messe célébrée en l'honneur de saint Michel le dimanche 5 octobre 2008
    Traditionnellement fêté le dimanche qui suit le 29 septembre, saint Michel archange, patron de l'église de Monthureux,  a été solennellement honoré lors de la messe célébrée par l'abbé Villaume, curé de la grande paroisse. Après la distribution du pain bénit, les fidèles ont partagé cordialement le verre de l'amitié dans la salle de la maison paroissiale Notre-Dame de la Saône.
    Dimanche 12 octobre, Monthureux fêtera un autre "saint" puisque la commune s'apprête à accueillir... la 40ème foire au boudin. Ce sera donc la fête du "saint" cochon !
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    Le verre de l'amitié après l'office dominical

  • Un marché de Noël et des animations au profit du Téléthon le 6 décembre à Bleurville

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    Bleurville vue générale du nord-est (chemin des Regnoncourt)

     

     

     

    A l’initiative de la municipalité, une réunion a rassemblé récemment les représentants des associations locales afin de définir un programme d’animations à l’occasion du week-end du Téléthon en décembre prochain.

     

    L’association du marché bio de Bleurville, le Comité des Fêtes, le Comité de jumelage, l’ASVS Bleurville-Monthureux, la ferme du Bignovre, l’association Gym-Détente et les Amis de Saint-Maur proposent d’organiser le 6 décembre, dans le cadre du marché bio mensuel, un marché de Noël qui accueillera de 14h à 19h divers exposants et fabricants de décorations de Noël.

     

    Par ailleurs, diverses animations destinées à recueillir des fonds pour le Téléthon seront proposées aux visiteurs : lâcher de ballons par les enfants des écoles, ballades en calèche avec saint Nicolas, vente de vin chaud, crêpes et gaufres, parcours-découverte dans les rues du village… Ces manifestations s’inscriront dans le programme du Téléthon mis en place par les associations des communes du secteur.

     

    Il est toujours possible de proposer de nouvelles animations et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. On peut contacter Mme Myriam Didier, adjointe chargée de cette manifestation.

     

    • Prochaine réunion « marché de Noël et Téléthon » avec les responsables d’associations et toute personne intéressée samedi 8 novembre à 17h en mairie de Bleurville.
  • La foire au boudin de Monthureux-sur-Saône a 40 ans !

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    Créée en 1968 par un commerçant local, la foire au boudin de Monthureux-sur-Saône, aux confins des Vosges, de la Haute-Saône et de la Haute-Marne, attire chaque automne des centaines de badauds amateurs de bonnes affaires... et de bon boudin élaboré par les bouchers locaux !

    Découvrez son histoire sur http://membres.lycos.fr/monthureux

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    La 1ère foire au boudin vue par la presse locale (La Liberté de l'Est, octobre 1968)
  • Hommage à Albert Ronsin, historien de Saint-Dié et de l'imprimerie en Lorraine

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    Les Annales de l'Est publient un numéro spécial avec le soutien du Conseil général des Vosges, la ville de Saint-Dié-des-Vosges, de l'université de Nancy 2 et de la Société philomatique des Vosges sur Albert Ronsin décédé en 2007.

    Docteur en histoire, conservateur des bibliothèques et du musée de Saint-Dié-des-Vosges, président de la Société philomatique des Vosges, Albert Ronsin militait afin que le plus grand nombre puisse accéder à la culture. Attaché à la fois au patrimoine et au développement de la lecture publique, il sut placer les bibliothèques déodatiennes au premier rang national pour le taux de lecture par habitant.

    Enseignant, il est aussi l'auteur de nombreux articles sur le livre et l'imprimerie en Lorraine, l'histoire de Saint-Dié, le baptême de l'Amérique.

    Cet ami des Arts s'est employé à remettre en lumière les artistes vosgiens, en particulier l'écrivain déodation Yvan Goll. Quinze artistes lui rendent ici hommage par des oeuvres qui accompagnent un choix de ses articles parus dans diverses publications nationales et régionales.

    • Regards éclairés d'Albert Ronsin, Annales de l'Est, numéro spécial 2008, 264 p., ill., postface de Christian Poncelet, président du Conseil général des Vosges (23 €).
    • A commander aux Editions Dominique Guéniot - 52200 Langres.
  • Chapelle templière de Rugney (Vosges) : des précisions

    M. Cédric Moulis, ingénieur d'étude à Nancy, qui a organisé le chantier d'étudiants à Xugney sur le site de la commanderie templière de Rugney, nous apporte des précisions concernant ces travaux.

    Il nous signale n'avoir jamais réalisé de sondage lors de ce chantier. La totalité de son intervention s'est uniquement déroulée sur les élévations du bâtiment : c'est important de le faire remarquer, quand on sait qu'une demande de sondages avait été faite auprès du Service Régional de l'Archéologie et qu'elle a été refusée.

    Par ailleurs, il convient de préciser que la façade n'est pas le seul vestige du XIIe siècle, mais c'est l'ensemble de la chapelle, hormis bien sûr les réparations plus ou moins importantes selon les secteurs, qui appartient au XIIe siècle.

    Nous le remercions pour ces précisions indispensables.

  • Union franco-tchèque dans les Vosges

    Depuis 90 ans, la cité vosgienne de Darney a droit au titre de « berceau de la Tchécoslovaquie » puisque c'est ici qu'est née officiellement ce nouvel Etat européen en 1918. Or, qui dit berceau dit aussi mariage, et le musée tchécoslovaque darnéen a eu l'honneur samedi d'accueillir un jeune couple franco-tchèque en la personne de Barbora Sladka, auditeur financier à Ostrava (3ème ville tchèque forte de plus de 320.000 habitants) et son époux Paul de Villepin, contrôleur de gestion et cousin germain de Dominique de Villepin, qui a occupé de hautes responsabilités politiques comme secrétaire général de l'Elysée aux côtés du président Chirac et plus récemment premier ministre du dernier gouvernement de Jacques Chirac.

     

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    Eglise paroissiale de Regnévelle (Vosges)

     

    Si Dominique de Villepin n'a pu être présent à la cérémonie de mariage qui s’est déroulée à Regnévelle - où la famille de Villepin possède une maison -, en revanche son père a effectué le déplacement de Paris dans les Vosges pour être aux côtés du marié, son neveu.

     

    Au musée, étaient présents une quinzaine de parents et amis de la mariés venus d'Ostrava et fort surpris de fouler dans les Vosges une parcelle de terre tchécoslovaque et de découvrir la vie à Darney de leurs aïeuls (les 6.000 légionnaires qui ont combattu dans l'Est au cours de la Grande Guerre).

  • L’association « Le Phare » de Bonsecours à Nancy change de président

    phare bonsecours.jpgLe « Phare » de Bonsecours est une association qui est née il y a dix ans, grâce à l'abbé Guy Jacques, qui s'était désolé de l'état de délabrement du sanctuaire nancéien de Notre-Dame-de-Bonsecours. Lors d'une homélie dominicale, il avait appelé les bonnes volontés à se pencher sur l'avenir d'une église dont les murs et le toit avaient été restaurés mais non les décors intérieurs. L'association est née de la rencontre de l'abbé avec un professeur d'université de Nancy 2 François Pupil. Etudiants et bénévoles sont venus grossir ses rangs.

     

    L'association donne des conférences et des concerts. Elle compte plusieurs centaines d'adhérents et des donateurs généreux. Son programme de restauration : la Vierge au manteau, les tableaux latéraux, les confessionnaux. L'historique de « Phare » a été retracé par le président François Pupil lors de l'assemblée générale qui vient de se dérouler en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours.

     

    Au cours de cette assemblée, les différents rapports ont été adoptés à l'unanimité. Benoît Paquin, le trésorier, a indiqué le versement de 30.000 € à la ville pour la participation de l'association à la restauration de l'église.

     

    François Pupil a déclaré qu'il ne pouvait plus assurer la présidence de « Phare » habitant désormais Paris, mais qu'il souhaitait rester dans l'association comme vice-président ; il a proposé la candidature d'Olivier Ageron, candidature qui a été acceptée à l'unanimité.

     

    L’abbé Jacques Bombardier, nouveau curé, a indiqué qu'il voulait faire vivre l’église de Notre-Dame-de-Bonsecours, précisant que la solennité de l'Immaculée-Conception serait célébrée le 8 décembre à 20 h30 de même que la solennité de l'Annonciation le 25 mars, la solennité de N.D.de-Bonsecours le 22 mai sans oublier une messe pour le roi Stanislas et les défunts de sa famille le 21 février à 18 h.

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Veillée avec Jean-Claude Gianadda à Monthureux-sur-Saône

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    On ne passe pas ses disques à la radio, on ne le voit pas à la télévision, cependant, ses chansons sont bien connues de ceux qui assistent aux offices religieux, du baptême aux obsèques en passant par la profession de foi ou le mariage : « Trouver dans ma vie ta présence », « Chercher avec toi Marie », « Qu'il est formidable d'aimer », etc.

     

    Le public aura l'occasion de les entendre en live puisque l’auteur-compositeur et interprète participera à une veillée en l'église Saint-Michel de Monthureux-sur-Saône lundi 6 octobre à 20 h 15.

     

    Jean-Claude Gianadda avec son idéal, sa foi, son dynamisme communicatif, a le secret de l'animation, celui des veillées de rencontre. Ce « Troubadour du Bon Dieu » sillonne la France depuis des années à la rencontre de son public et pour son plus grand bonheur.

     

    Entrée libre. Une corbeille recueillera les dons destinés pour partie à couvrir les frais et pour l'autre partie destinée à aider les plus démunis.

  • Henri Bataille, historien de Jeanne d’Arc et de Vaucouleurs, fête ses 100 ans à Nancy

    Ce dimanche 28 septembre 2008, Henri Bataille a fêté ses 100 ans à la maison de retraite Saint-Sauveur de Nancy. Un centenaire encore en forme qui a reçu la visite de nombreuses personnalités et d’amis.

     

    henri bataille.jpgHenri Bataille est né le 25 septembre 1908 à Vaucouleurs (Meuse). Historien et archéologue, Henri Bataille fut le président fondateur de l'association pour la Sauvegarde du patrimoine de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Il s'est acharné dans ses recherches et ses fouilles pour retrouver l'emplacement du château de l’époque de Jeanne d'Arc. Chevalier de l'ordre national du Mérite, membre de l'académie Stanislas, lauréat du concours « Chef-d'œuvre en péril », il a reçu le prix Erckmann-Chatrian, le prix de la Couronne française et la médaille du Mérite.

     

    Il voulut sauver les tours de l’ancien château de Vaucouleurs, celle du roi et celle des Anglais. Il s'adressa à un commerçant nancéien qui lui prêta la modique somme de 2 millions de francs en 1965, ce qui lui permit d'acquérir la tour des Anglais qui, sans cela, aurait abrité une grande surface...

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    La porte de France à Vaucouleurs

     

    Les Anglais lui adressèrent ensuite un mandat pour qu'il puisse racheter et sauver la tour du roi. Pour restaurer ces vestiges, Henri Bataille donna des conférences en France et à l'étranger et écrivit de nombreux livres. Il créa également un musée, y assurait des visites commentées et faisait partager à tous ses trésors historiques.

     

    [d’après L'Est Républicain | 30.09.2008]

  • Le roi René

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    Etonnant personnage que ce René d'Anjou, et étonnant destin. Prince des fleurs de lis puisqu'il descend du roi Jean le Bon, il paraît devoir jouer un rôle de premier plan sur l'échiquier européen. Des héritages le font duc d'Anjou et comte de Provence, duc de Bar (1430) puis duc de Lorraine (1431) grâce à son mariage avec une princesse de Lorraine, mais aussi roi de Jérusalem et de Sicile, ce qui veut dire roi de Naples. Il se verra roi d'Aragon, voire de Hongrie. Et il est le beau-frère du roi Charles VII et l'oncle de Louis XI. Il se montre courageux à la guerre. C'est un chevalier. Mais la chance n'est pas pour lui ; il ne lui restera que l'Anjou et la Provence.

    Jean Favier, universitaire, professeur à la Sorbonne, directeur général des Archives de France, nous brosse un portrait complet du "bon Roi René" qui fut un temps duc de Lorraine grâce à son mariage avec Isabelle de Lorraine, fille du duc Charles II.

    Un personnage à découvrir au moment où l'on va célèbrer en 2009 le 6ème centenaire de la naissance de René Ier (1409).

    Le Roi René, Jean Favier, éditions Fayard, 2008, 742 p. (29 €)

  • Images du pèlerinage à Domremy

    Quelques images du pèlerinage effectué le 14 septembre 2008 par les prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre à l'occasion du 1er anniversaire du motu proprio de Benoît XVI autorisant la célébration de la liturgie selon le missel de Jean XXIII (1962).

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    Fidèles et clergé sur les pas de Jeanne d'Arc

    Ce pèlerinage était organisé par les prêtres d'Epinal en charge de la paroisse Saint-Antoine accompagnés des fidèles, des troupes scoutes et des séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre venus de toute la France et de l'étranger.

    Après avoir pèleriner sur les traces de notre héroïne et sainte lorraine, tous les participants ont assisté à une messe célébrée en la basilique Sainte-Jeanne d'Arc du Bois Chenu sous la présidence de Monsieur le recteur Jean Mangin.

    Pour plus de photos, visiter le site de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre : http://www.fssp.org/fr/photos.htm

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    Une partie du clergé accompagné de l'abbé Mangin, recteur de la basilique de Domremy
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    Une partie des pèlerins de Domremy
    [clichés FSSP]
  • Vente de livres à la Bibliothèque diocésaine de Nancy les 25 et 26 octobre 2008

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    Bibliothèque diocésaine de Nancy, domaine de l'Asnée, 11 rue de Laxou à Villers-les-Nancy
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  • François de Lorraine, du duc à l'empereur

    françois-etienne de lorraine.jpgFrançois-Etienne de Lorraine (1708 - 1765) compte parmi les figures marquantes du XVIIIe siècle. L'histoire de la Lorraine a pourtant occulté son souvenir.

    Trois siècles après sa naissance, la mémoire du dernier duc héréditaire de Lorraine mérite de sortir de l'ombre. Après l'oeuvre de reconstruction engagée par son père Léopold Ier, et avant le règne symbolique de Stanislas Lzszczynski, les années qu'il passe au pouvoir engagent les duchés de Lorraine et de Bar sur la voie du rattachement de notre état indépendant au royaume de France.

    Ce n'est pour lui que la première étape d'un destin aussi singulier que glorieux qui s'achèvera à Vienne dans le faste de la cour impériale et son mariage avec Marie-Thérèse de Habsbourg. Père de Marie-Antoinette, François de Lorraine sera le beau-père du roi Louis XVI.

    • L'exposition présente une intéressante rétrospective de la vie du jeune François en Lorraine puis de l'empereur du Saint-Empire germanique à travers de nombreux portraits du duc et de sa famille ainsi que des objets personnels.
    • Elle est visible jusqu'au 11 novembre 2008 au château de Lunéville tous les jours (sauf le mardi) de 14h à 17h.
  • Nos maisons rurales vosgiennes : un patrimoine fragile

    Réhabiliter les maisons vosgiennes, oui mais en préservant leur cachet original.

    Le Conseil général et le CAUE ont réalisé une plaquette pour les particuliers désirant rénover leurs habitations. Le département possède un patrimoine particulièrement riche et varié, qui contribue à l'identité et à l'attractivité de son cadre de vie et de ses paysages. Ce patrimoine est pourtant fragile.

     

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    Maison rurale à Serécourt (XVIe-XVIIe-XVIIIe siècles) réhabilitée dans le respect du bâti traditionnel.

     

    C'est pourquoi l’instance départementale a réalisé dans le cadre de sa charte pour l'environnement avec le CAUE (Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement), un document de sensibilisation à l'attention du grand public intitulé « Réhabiliter sa maison dans les Vosges ».

     

    alain roussel et luc gereck.jpgComme l'expliquent Alain Roussel et Luc Gerecke, vice-présidents du Conseil général, le second étant également président du CAUE : « Préserver le cachet de l'habitat rural, promouvoir le respect du bâti traditionnel... tels sont les objectifs de cette brochure qui est avant tout un guide de réflexion. »

     

    Elle se présente en trois parties : une présentation illustrée de la variété de notre habitat, une approche méthodologique des questions à poser et une liste de partenaires susceptibles d'accompagner le particulier dans sa démarche.

     

    Editée en 20.000 exemplaires, la plaquette sera disponible en mairie, dans les banques et les études notariales ainsi qu'au Conseil général et au CAUE. Comme l'expliquent les responsables, « il serait intéressant de réinvestir les centres des villages, desservis par les réseaux plutôt que de miter le paysage, de rénover correctement en profitant des conseils : c'est du développement durable. Préservons le cachet extérieur tout en adaptant l'intérieur au XXIe siècle ! »

     

    [d’après L'Est Républicain | 26.09.2008]

     

    Contactez le CAUE des Vosges pour en savoir plus :

    C.A.U.E. des Vosges
    Conseil Général

    88088 EPINAL CEDEX 9
    Tél. : 03 29 29 89 40
    Fax : 03 29 29 89 45

  • Cimetière vandalisé à Saint-Nicolas de Port (Meurthe-et-Moselle)

    tombe saccagée.jpgTrente et une tombes de l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port vandalisées dans la nuit du 24 au 25 septembre. Seules les sépultures avec des croix en pierre étaient visées. Dans la rue Charles-Courtois, à proximité du Musée français de la brasserie, l'ancien cimetière de Saint-Nicolas-de-Port et ses 800 sépultures. Des concessions parfois plus que centenaires protégées par un mur d'enceinte de près de 2 mètres.

     

    L'unique porte d'entrée réservée au public ouvre à 7 h et est verrouillée à 20 h. Hier matin, un employé a tourné la clé « à 7 h 10 », précise l'intéressé. Un agent d'entretien qui venait désherber peu après l'ouverture, donnait l'alerte en constatant que plusieurs tombes étaient vandalisées. Au total, 31 monuments sont concernés.

     

    Dans le collimateur des casseurs – des immondes imbéciles dirions-nous -, uniquement des tombes anciennes surplombées de croix en pierre. Des croix parfois imposantes, de plusieurs centaines de kilos.

     

    A gauche de l'entrée, une croix a littéralement éventré, dans sa chute, une pierre tombale datée de 1828.

     

    ange décapité.jpgUn peu plus loin, une autre croix a décapité un ange ou repose un défunt de 19 ans. « Des éléments projetés ont parfois été retrouvés au milieu des allées », rapporte Isabelle Lokiec-Schwab, directrice générale des services à la ville de Saint-Nicolas. « Toute la municipalité est outrée par cet acte indécent qui porte atteinte à la mémoire », poursuit-elle, se faisant l'écho de Luc Binsinger, maire de la ville, retenu hier en fin de journée dans une réunion. « La mairie a porté plainte et nous invitons toutes les familles concernées à faire de même. La difficulté reste maintenant pour nous de pouvoir joindre toutes les personnes pour les accompagner ».

     

    cimetière saccagé.jpgEn fin de matinée, la police a réalisé de nombreux relevés et prélèvements. Une enquête de police est engagée. Le cimetière a été fermé au public pour le bon déroulement des opérations de police scientifique et technique. Les enquêteurs ont notamment prélevé au moins une bouteille de soda et des restes de nourritures abandonnés sur place.

     

    Au fond du cimetière, derrière une tombe en marbre, les restes d'un paquet de chips. Sur les tuiles du mur d'enceinte, un cierge sectionné, comme oublié durant la fuite des vandales. Acte de pur vandalisme ? Rituel de profanation ? Probablement des actes de jeunes satanistes déboussolés imbibés d’alcool…

     

    Encore une fois les symboles de la foi chrétienne sont visés. A quand des cérémonies en réparation initiées par le clergé comme le font nos frères juifs ou musulmans ? Notre foi catholique est touchée au cœur lorsque l’on s’attaque à nos défunts et à la croix du Christ. Il faut que ces individus soient sévèrement punis pour ces actes blasphématoires. Nous attendons les mesures de nos gouvernants afin de mettre un terme à ces actes insupportables de christianophobie (voire cathophobie...) qui s’attaquent aux racines religieuses de notre pays.

     

    [source : Est Républicain... et nos commentaires personnels]

  • Rajeunir l’association des Vosgiens de Paris

    Alain Ketterer veut donner un coup de lifting à l'association née en 1828.

    alain kettener.jpgAlain Ketterer a vécu 32 ans à Paris. Un bail. Là, il a mesuré son attachement à ses racines. Impossible de se passer de la vue de quelques sapins, que ce soit devant sa maison de Rueil-Malmaison ou au jardin Alexis-Kahn à Boulogne-Billancourt. Autre moyen de terrasser la nostalgie : une visite aux « Vosgiens de Paris ». Mais force est de constater que la noble institution a un peu vieilli : « On y donne deux ou trois cocktails par an, la moyenne d'âge est de 70 ans. L'association est née il y a deux siècles à l'occasion d'un banquet républicain... » L'idée d'Alain Ketterer, c'est d'en faire un acteur économique. Pour aider « les Vosgiens des entreprises » à se trouver, à disposer de services sur mesure, à échanger des infos.

     

    « L'association est ouverte à tous ceux qui aiment les Vosges », dit celui qui mise sur Internet pour recruter des adhérents. Et de citer parmi les Vosgiens de Paris les plus fameux, le journaliste jet-setter Henri-Jean Servat, l'humoriste talentueux Didier Gustin et Laurent Mariotte, chroniqueur « A toutes saveurs » pour « France Infos ». Sans oublier Damien Claudel, qui tient une galerie d'art non loin de la place de l'Etoile, tout en gérant « Le manoir des Ducs » à Epinal.

     

    Au programme de l'association : des réductions dans des hôtels dans la capitale, des bons plans, des coups de cœur, des conseils pour éviter les arnaques : « Ça va s'étoffer avec les internautes », prédit Alain, confiant. Au-delà de cette passionnante ambition, Alain Ketterer a traqué l'info à la Haute-Marne Libérée, à L'Est Républicain de Remiremont sous la houlette de Michel Cotinaut et Jean-Louis Lézer, dans diverses radios et chaînes TV. Sa chasse de prédilection, c'est l'actu économique. Il est devenu un expert dans la prise de parole en public : « J'organise des stages pour les chefs d'entreprise, les artisans, les élus avec l'association des maires. » D'une durée de quatre jours, ces sessions sont adaptées aux besoins des demandeurs : « Je viens d'en faire une pour des plombiers. » Les bons tuyaux, Alain, ça le connaît !

    On peut découvrir l'histoire et les activités de l'Association des Vosgiens de Paris en visitant le site http://www.lesvosgiensdeparis.com

     

     

    [d’après L'Est Républicain | 25.09.2008]

     

     

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    Ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe par la Légion Vosgienne en 2008
  • Lorraine 1918

    lorraine 1918.jpgAutour du 11 novembre 1918 en Lorraine, l'auteur s'est intéressé aux derniers jours de combat et aux premières semaines de la paix retrouvée avant de poursuivre jusqu'en 1921, au moment où les commémorations ont repris le flambeau et où les premiers touristes déambulent à travers les champs de bataille à la recherche des traces des combats. Durant ces quelques années, la Lorraine a vécu au rythme des événements: la remise des armes et munitions par les troupes allemandes, la libération de Metz et de la Moselle annexée depuis 1871, le rôle de police des troupes américaines faisant de la Lorraine une sorte de 49ème Etat des USA, la reconstruction des villes détruites, le ravitaillement... et la mise en oeuvre d'une politique du souvenir et des commémorations. C'est aussi le démarrage du "tourisme militaire" où les familles endeuillées croisent sur les champs de bataille les premiers touristes.

    Lorrain vivant à Nancy, Régis Latouche est maître de conférences à l’université de Nancy 2. Il a réalisé une thèse sur le tourisme militaire et participé à plusieurs films : le film officiel du 80ème anniversaire de la bataille de Verdun (Les Âmes de Verdun, 1996), Kisses from France (sur la présence américaine en France de 1917 à 1923) et Une guerre qui n'en finit pas (2008). Il a également publié un livre de photographies de Léopold Poiré (éditions Gérard Louis).

    §         Lorraine 1918. De l'armistice à la reconstruction, Régis Latouche, éditions Place Stanislas, 2008, 160 p., ill. (29 €)

  • Journées du Patrimoine en Saône vosgienne : une ouverture en musique

    La Communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne et les Amis de Saint-Maur de Bleurville ont eu une riche idée d'ouvrir les Journées du Patrimoine en Saône vosgienne par un concert à l'ancienne abbatiale bleurvilloise.

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    Sylvie Boulian, chanteuse lyrique

    C'est devant un beau parterre de mélomanes et d'amateurs de vieilles pierres rassemblés dans l'antique nef de l'abbaye bénédictine, que le pianiste et organiste Jean-Michel Géhin a accompagné la chanteuse Sylvie Boulian dans un répertoire classique de haute tenue.

    Mozart, Gounod, Grieg, Schubert, Beethoven ont hanté, l'espace d'une soirée, la vieille église romane grâce à la magie de la voix de Sylvie qui a fait vibrer tout à la fois les coeurs des mélomanes et les murs millénaires de l'humble église. Mais notre chanteuse lyrique s'est aussi essayée, pour le plus grand plaisir du public, à un répertoire qu'elle affectionne par-dessus tout : le chant russe. Chants d'amour tantôt tristes, tantôt joyeux, ont rythmé la second partie du concert. Et le public en a redemandé !

    Quelle magnifique soirée pour clôturer la saison estivale à l'abbaye Saint-Maur et ouvrir les deux jours dédiés au patrimoine de nos villages. Saint-Maur a d'ailleurs enregistré une fréquentation honorable dimanche après-midi avec un nombre de visiteurs qui reste stable par rapport aux années passées. On ne remerciera jamais assez tous ceux qui se dévouent pour assurer l'ouverture des lieux historiques et l'accueil des visiteurs lors de ces journées du patrimoine.

     

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    Lors du concert

    Les communes des cantons de Monthureux-sur-Saône et de Lamarche bénéficiaient d'un large éventail d'animations autour du patrimoine architectural local : animations autour de la sculpture de la pierre chez le sculpteur Jean-Louis Rollin à Bleurville, l'église de Saint-Julien accueillait le choeur d'enfants et les voix d'adultes du Foyer des Jeunes de Monthureux, l'église des cordeliers des Thons recevait la chorale de la basilique Saint-Maurice d'Epinal, Lironcourt, Grignoncourt et Châtillon-sur-Saône organisaient une promenade sur les pas du peintre Jan Monchablon, fabrication de gaufres à l'ancienne à Ameuvelle et aux Thons, exposition de vêtements sacerdotaux anciens à l'église de Nonville... Et qui a dit qu'il ne se passe rien dans le monde rural ?

    Un grand merci à la CODECOM de la Saône vosgienne et à son président ainsi qu'aux responsables d'associations qui ont organisé avec dynamisme ces animations autour du patrimoine.

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    Vue de l'abbaye Saint-Maur de Bleurville (sept. 2008)
  • Patrimoine lorrain : vers la fin de la restauration de la basilique Saint-Epvre à Nancy

    La troisième tranche de restauration de la basilique Saint-Epvre sera achevée fin décembre. Il y aura une pause de deux ans avant la poursuite des travaux.

     

    Ding, dong, fait le bourdon de Saint-Epvre. Les responsables du chantier ainsi que les responsables du patrimoine de la ville se bouchent les oreilles. Normal, ils sont à deux mètres des cloches, cachées juste derrière les abats-sons... Onze heures viennent de sonner, mais ce ne sont assurément pas les artisans de la onzième heure qui sont assemblés en plein ciel nancéien, vingt-neuf mètres au-dessus du parvis pour cette réunion de chantier avec Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments Historiques.

     

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    Il s'agit au contraire de jongler avec ce qu'il reste de travail à faire dans les quatre mois, puisque le porche de la basilique doit être débarrassé de ses échafaudages pendant deux ans. Il ne restera que la base vie, au sol, qui sert aussi pour le chantier du Palais ducal tout proche.

     

    On n'en est pas encore là. L’entreprise Chanzy-et-Pardoux ainsi que les Métalliers lorrains s'activent derrière les échafaudages pour remplacer les pierres en mauvais état, souvent tenues par des pièces métalliques, des goujons aujourd'hui corrodés qui ont fait éclater la pierre. La pierre meusienne oolitihique d'Euville (Meuse) forme le gros des blocs utilisées à Saint-Epvre par Prosper Morey, l'architecte de l'église, qui a démarré la construction à la fin du Second Empire. Mais avec le temps, les veines s'épuisent ou leur qualité évolue. Bref, la structure de pierre la plus proche aujourd'hui sur le marché se trouve en Bourgogne, sur les falaises du Mâconnais. Gargouilles et statues les plus abîmées sont emmenées dans l'atelier colmarien de Jean-Luc Schické pour être restaurées par ce sculpteur et ses compagnons. Parfois, la pièce a disparu. « Mais on dispose du catalogue de ce qui existait au moment de la construction de l'église », explique Pierre-Yves Caillault. L'architecte et le sculpteur ont passé de bons moments à imaginer les figures les plus proches des originaux ; Jean-Luc Schické proposant d'abord des modèles en terre, agréés ou non par l'architecte. « Aucune sculpture ne doit ressembler à une autre, et il faut que la grimace soit particulièrement réussie ! » Certaines d'entre elles sont en outre recouvertes de plomb, pour les protéger de l'érosion hydraulique. Pierre-Yves Caillault supervise également le percement de rigoles au pied de certaines statues pour que l'eau s'évacue mieux. « Saint-Epvre a été construite très rapidement, trop rapidement, car il y avait en œuvre des moyens très importants. On y a utilisé des pierres trop massives et souvent de qualité inadaptée ».

     

    détail basilique st epvre.jpgA trente mètres du sol, l'ouvrage prend forme. Comme au Musée lorrain tout proche, le nettoyage se fait en nébulisation par micro-gommage de calcin sous une très faible pression. Si c'est trop abîmé, on change.

     

    Un chantier est encore à ouvrir, la rosace centrale, que le verrier doit restaurer. Mais la partie qui changera le plus pour les Nancéiens, c'est l'horloge. Elle était tellement encrassée qu'elle ne se voyait plus guère. En réalité, elle est enchâssée dans une rosace gothique sur un fond bleu ciel vif qui sera ravivé. « Les chiffres romains seront dorés à la feuille d'or ». On ne verra qu'elle quand les heures sonneront !

  • Au Panthéon des Dames de Lorraine

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    Dans les marges d’une « Grande Histoire » trop dominée par les noms masculins, voici le destin injustement méconnu de sept femmes de caractère. Ces Lorraines, dames de cour, de cœur ou de combat, ont toutes joué, chacune à leur manière, un rôle déterminant dans leur siècle ; que ce soit Christine de Lorraine, la Belle de Ludres, la marquise de Boufflers, madame Helvétius, la princesse de Salm-Dyck, Louise Michel ou Pauline de Pange.

     

    Vivant généralement à l’ombre d’un homme, qu’il soit mari ou frère, amant ou ami, elles furent régentes et maîtresses, initièrent de grandes décisions politiques et diplomatiques, s’illustrèrent dans les lettres ou bien s’engagèrent contre l’ordre établi, défendant leurs idéaux de liberté.

     

    D’une plume alerte et inspirée, l’écrivain lorrain Michel Caffier – auteur de près de quarante ouvrages – restitue avec bonheur les vies passionnantes de ces sept dames, qui méritent leur place au Panthéon de la mémoire collective.

     

    • Au Panthéon des Dames de Lorraine, Michel Caffier, éditions La Nuée Bleue, 2008, 224 p., ill. (18 €)
  • Nancy : la porte Sainte-Catherine restaurée

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    L'actuelle porte Sainte-Catherine fait suite à une ancienne porte édifiée par Emmanuel Héré en 1752 avec les débris de l'ancienne Porte royale. Jugée instable, Stanislas confia à Richard Mique le projet d'en élever une seconde à l'emplacement de la précédente, à hauteur de la rue Godron. Déplacée pierre par pierre dans les années 1770 avec les nouvelles limites orientales de la ville définies par la nouvelle caserne Sainte-Catherine (aujourd'hui caserne Thiry), elle est dans sa configuration actuelle.
    La porte se compose de trois ouvertures avec des colonnades formant avant-corps. Le décor, côté campagne, représente des trophées d'armes tandis que, du côté ville, des groupes de femmes symbolisent le Commerce et l'Industrie, les Lettres, les Sciences et l'Agriculture. Sous la corniche, une frise répète le motif d'un bateau naviguant sur les flots, symboles des armoiries de Catherine Opalinska, épouse de Stanislas, qui songeait retourner un jour dans son pays natal, la Pologne.
    Le monument a subi une dégradtion progressive résultant de la pollution due au gaz d'échappement des véhicules. Par ailleurs, les parties saillantes, insuffisamment protégées des eaux de pluie et soumises à la prolifération des mousses, étaient particulièrement érodées.
    A la suite de la restauration générale de la porte Sainte-Catherine, la ville de Nancy a engagé des études sur la porte Stanislas (proche de la gare) et la porte Saint-Nicolas (proche de l'hôpital Central) auprès de l'Architecte en Chef des Monuments Historiques afin de programmer leur  restauration entre 2009 et 2012.
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  • Bientôt les Journées d'Etudes Vosgiennes à Neufchâteau

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    Vendredi 24 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Neufchâteau, une voie de passage"
    de 14h à 17h
    Thème : "Le bois reste-t-il un pilier de l'industrie néocatrienne ?"
    Samedi 25 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Arts et lettres à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Du bourg castral à la ville des Lumières"
    Dimanche 26 octobre
    de 9h à 12h
    Thème : "Le fait religieux à Neufchâteau"
    de 14h à 17h
    Thème : "Itinéraires de familles neufchâteloises"
    L'accès à l'ensemble des conférences de ces 3 journées est libre et ouvert à tous.
    Renseignement :
    ASSOCIATION DES AMIS DU LIVRE ET DU PATRIMOINE
    3 RUE SAINT-NICOLAS
    88300 NEUFCHÂTEAU

  • Les jeunes prêtres ne viendront pas dans les paroisses du sud-ouest vosgien

    La presse locale s'est faite récemment l'écho d'une information qui concerne directement la vie des paroisses du sud-ouest vosgien (Bienheureux Jean-Baptiste Menestrel de Lamarche-Frain et Notre-Dame de la Saône de Monthureux-sur-Saône-Bleurville).

    Avant l'été, les bulletins paroissiaux avaient informé les fidèles de l'arrivée en septembre de trois jeunes prêtres venant de la paroisse de Domremy-Coussey. Ils devaient aider les abbés Febvet et Villaume sur les paroisses des cantons de Lamarche et de Monthureux.

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    Notre-Dame de la Saône (église de Bleurville)

    Or, coup de théâtre : ces prêtres de la fraternité Saint-Thomas Becket quittent le diocèse de Saint-Dié pour aller sous des cieux... plus cléments (sud de la France). M. l'abbé Michel Lambert, qui devait remplacer l'abbé Jean Mangin comme recteur de la basilique de Domremy, resterait à Lamarche... Et nos vieux prêtres de Frain et Bleurville devront encore attendre d'autres temps pour voir arriver du renfort... Et pourtant. De jeunes prêtres formés par la fraternité Saint-Pierre (installée à Epinal notamment) ne demandent qu'à prendre en charge de nouvelles paroisses...

  • La place de la mairie de Bleurville enfin aménagée !

    Bravo à la municipalité de Bleurville qui a décidé de terminer l'aménagement de la place située entre le bureau de poste et la mairie. Les travaux d'aménagement avaient été engagés par le précédent conseil municipal voici quelques mois.

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    Rappelons que sur cet emplacement se situait jusqu'en 1985 la maison Desalle ainsi que des entrepôts jadis utilisés par la boucherie Magnien. Marguerite Desalle a longtemps marqué la vie du village puisqu'elle tenait le café dans une remarquable bâtisse du XIXe siècle. On peut encore regretter aujourd'hui que cet immeuble ait été démoli ; il aurait pu tout à fait être transformé et accueillir la nouvelle mairie... Et avec une entrée-terrasse splendide !

    Si l'habillage du socle de la statue de notre ami Jean-Louis Rollin et le marquage au sol restent encore à achever, il faut désormais songer à attribuer un nom à cette place. Gageons que les bleurvillois et leurs édiles feront preuve d'originalité en évitant l'incontournable "place de la mairie" ou "place de la poste"...

    Le centre-bourg est réellement devenu accueillant : place et façades rénovées, abbaye Saint-Maur en cours de restauration, commerces et chambres d'hôtes... Une suggestion encore : le parc de la mairie pourrait être ouvert au public - et aux enfants - avec quelques aménagements de voirie (petits chemins), paysagers et ludiques qui donnerait une allure sympathique supplémentaire au centre du village.

    Reconquérir le centre des villages c'est aussi du développement durable ; cela évite le "mitage" de nos paysages et la dispersion des réseaux d'énergie et de flux divers. Et cela contribue surtout à entretenir et valoriser le patrimoine bâti ancestral qui fait l'originalité de notre région de la Saône vosgienne située aux confins de la Lorraine, de la Champagne et de la Franche-Comté.

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  • Des nouvelles de Mgr Paul-Marie Guillaume, évêque émérite de Saint-Dié

    Pour les vosgiens - et les autres ! - qui ont bien connu Mgr Paul-Marie Guillaume, ancien évêque de Saint-Dié, aujourd'hui retiré dans un monastère cistercien du Vaucluse, vous pouvez le retrouver sur le site internet du monastère bénédictin Sainte-Madeleine du Barroux http://www.barroux.org, à proximité de Carpentras (Vaucluse).

    Il a en effet participé en juillet dernier à l'ordination de moines bénédictins au monastère du Barroux. Par ailleurs, devenu évêque émérite de Saint-Dié, il a repris ses activités de professeur d'Ecriture sainte et fait bénéficier de ses compétences les bénédictins du monastère provençal.

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    Mgr P.-M. Guillaume (premier en partant de la droite) lors de l'ordination de deux frères du Barroux le 26 juillet 2008
  • Bientôt la 30ème édition du "Livre sur la Place" à Nancy

    Afin de préparer le lecteur à la 30ème édition du "Livre sur la Place", la municipalité a disséminé à travers la ville des panneaux d'information présentant les "grosses pointures" qui ont fréquenté le salon d'automne du livre lorrain durant ces 30 dernières années.

    Et nous avons remarqué, au hasard de nos promenades, qu'un cliché du président Edgard Faure de 1985 faisait  - bien involontairement - de la publicité pour... la Revue Lorraine Populaire !

    Merci à ce lecteur qui appréciait sans aucun doute cette revue régionaliste de grande qualité !

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    Et voici la pub gratuite pour la RLP de Jean-Marie Cuny !
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    Si vous passez par Nancy durant ce week-end du 18, 19, 20 et 21 septembre, rendez-vous sur la Place de la Carrière sur le stand des éditions Jean-Marie Cuny : vous y découvrirez le nouvel almanach des Pays Lorrains 2009 ainsi que la réédition de La cuisine des quatre saisons et de nombreux ouvrages sur la Lorraine !
  • Flirey (Meurthe-et-Moselle), village du souvenir

    Les autorités civiles ont célébré le 90ème anniversaire de la libération de Flirey où sont tombés des soldats américains et niçois.

     

    cérémonie flirey.jpgAu cœur du village de Flirey, deux monuments se font face. L'un fut édifié en hommage aux jeunes soldats du 163ème régiment d'infanterie partis de Nice le 15 août 1914 et sacrifiés dès 1915 dans les terribles combats engagés autour de Flirey ; l'autre rappelle la reconnaissance de la Lorraine envers les jeunes Américains partis de Flirey, sous les ordres du général Pershing, afin de libérer les nombreuses communes lorraines autour de Saint-Mihiel. Ces deux monuments, qui ont pu être restaurés grâce à des subventions de l'Etat, de la Région Lorraine, de la ville de Nice et la participation de la Communauté de communes des Trois-Vallées, ont réuni à Flirey, Nadine Morano, secrétaire d'Etat chargée de la famille, Hugues Parant, préfet de Meurthe-et-Moselle, Jean-Yves Le Déaut, vice-président du Conseil régional de Lorraine, Vincent Paul Carver, consul des Etats-Unis, et Christian Estrosi, député-maire de la ville de Nice et président du Conseil régional. « Je suis particulièrement ému de voir associés dans un même recueillement Lorrains, Niçois et Américains », a souligné au cours de la commémoration, Jean-Pierre David, maire de Flirey et vice-président de la Communauté de communes des Trois-Vallées.

     

    Le premier magistrat a salué l'attachement des Etats-Unis « à perpétuer le souvenir du rôle des soldats américains pour la défense de la liberté, en Europe et partout dans le monde », tout en témoignant sa gratitude à Christian Estrosi qui a découvert la commune de Flirey en 2005 grâce à Nadine Morano, alors qu'il était ministre de l'Aménagement du territoire. « Je me rappelle votre émotion devant ce monument inauguré en 1933 par l'un de vos prédécesseurs à la mairie de Nice, Jean-Médecin ». Christian Estrosi, pour sa part, a insisté sur le lien fraternel unissant Flirey et Nice, soulignant que « plus de 1.500 soldats du 163ème RI de Nice reposent en terre lorraine où tant de familles ont été écrasées par le poids de l'histoire ».

     

    Nadine Morano, pour qui ces monuments restaurés « sont un message de mémoire essentiel », a profité de la cérémonie pour rappeler que « la liberté est partout fragile, aujourd'hui encore ». La secrétaire d'Etat a, en particulier, eu une pensée pour les jeunes soldats français tombés dernièrement en Afghanistan. La commémoration a été marquée par la présence d'une importante délégation des Alpes-Maritimes constituée de porte-drapeaux, de jeunes collégiens, de maires, du petit-fils du Maréchal Foch et de la petite-fille du Général Patton.

     

    L'Est Républicain - 14.09.2008