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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 203

  • La saison 2008 à l'abbaye Saint-Maur

    Ø     Samedi 28 juin :

    Ø     15h30 : CAUSERIE sur LA VIE RELIGIEUSE EN LORRAINE AU XIe SIECLE par Michel PARISSE, universitaire spécialiste du Moyen Âge en Lorraine  [programmation sous réserve]

    Ø     17h00 : bénédiction de la croix du jardin DE L’abbaye

    Ø     inauguration de l’EXPOSITION TEMPORAIRE

    Ø     Vin d’honneur

    Ø     Dimanche 27 juillet à 15h00 : CONFÉRENCE-DIAPORAMA « a la découverte de la lybie » par Marie-Madeleine Boulian, dans le cadre de l’Université de la Culture permanente de Nancy

    Ø     Dimanche 24 août à 15h00 : CONFÉRENCE-DIAPORAMA « LE CHIEN D’OR DE MARTIGNY-LES-BAINS : DE NOUVELLES DECOUVERTES » par Jean-François Michel, président de Saône Lorraine

    Ø     Du 1er juillet au 1er septembre : EXPOSITION TEMPORAIRE à l’abbaye Saint-Maur « BLEURVILLE ET SA REGION AU XXème SIECLE VUES A TRAVERS LA PRESSE » : articles et photos parus dans la presse locale et régionale au cours du XXème siècle sur les événements qui ont marqué la vie du village de Bleurville et des communes voisines.

    Ø     Du 1er juillet au 1er septembre : COMMEMORATION DU 880ème ANNIVERSAIRE DU DEPART DES BENEDICTINES DE BLEURVILLE EN 1128 (reconstitution d’une scène avec des personnages en habits d’époque, historique de la présence des religieuses à Saint-Maur)

     

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    Le bureau des Amis de Saint-Maur a préparé le programme de l'été 2008.

     

  • Mirecourt : la chapelle de l'hôpital du Val-du-Madon transformée en salle de spectacle ?

    20858564.jpgC'est probablement la prochaine vocation qui attend la petite chapelle de l'hôpital du Val-du-Madon de Mirecourt.

    La chapelle accueille jusqu'à présent une messe hebdomadaire célébrée par l'aumônier de l'hôpital. Mais l'aumônier est âgé... Et le responsable de l'établissement envisage de transformer cette charmante chapelle du XVIIIe siècle en un lieu à vocation culturelle et musicale.

    La remise en état sera limitée : seuls des éléments de peinture ont besoin d'une restauration. En fait, la structure de l'édifice est en bon état : il possède une tribune en bois qui était destinée à l'origine à abriter un orgue ainsi qu'un mobilier XVIIIe intéressant qui mérite d'être protégé.

    On remarquera la sobriété de la façade avec un portail surmonté d'une niche destinée à abriter une statue aujourd'hui disparue. La nef est éclairée par deux grandes baies vitrées. Un clocheton couvert en ardoises surmonte la nef.

    (source : L'Est Républicain)

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  • Elections municipales à Bleurville : résultats du 1er tour du 9 mars 2008

    61774423.jpgInscrits              317

    Abstentions         63       19,87 %

    Votants              254      80,13 %

    Blancs ou nuls       5         1,58 %

    Exprimés            249      78,55 %

     

    Elu(e)s :

    Emmanuel BISVAL                                 149 voix

    André GRANGET                                      149

    Xavier SALEK                                           141

    Nathalie ROLLIN                                      135

    Denis BISVAL, conseiller sortant        128

    Caroline SIMON                                        126

    Colette BISVAL                                        126

  • Marché de Pâques en Saône Lorraine et expo sur le coq

    1483357581.jpgL'association Saône Lorraine ouvre exceptionnellement les portes du musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey (Vosges, entre Darney et Bains-les-Bains) dimanche 16 mars 2008 de 10 h à 18 h.

    Le musée accueillera un marché de Pâques animé par une quinzaine d'artisans qui travailleront devant le public sur le thème de l'oeuf et de Pâques. Outre la décoration des oeufs de Pâques, des moulages en chocolat seront également réalisés pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

    Par ailleurs, le meilleur ouvrier de France maître-verrier sera présent à Hennezel, berceau d'une des grandes familles de gentilshommes verriers au XIVe siècle.

    En avant-première, l'exposition temporaire de la saison 2009 sur le thème du "Coq dans tous ses états en Saône Lorraine et dans le monde" sera exceptionnement visible (entrée demi-tarif).

  • Madame le Maire de Bleurville ne se représente pas

    255664897.jpgMadame Colette Lebrun, maire de Bleurville, achève son second et dernier mandat électif. Elle a décidé de ne pas se représenter lors des élections de mars 2008. Le bilan de l'action du conseil municipal a été fait au cours de la cérémonie des voeux en janvier dernier.

    L'association des Amis de Saint-Maur remercie l'ensemble de l'équipe municipale sortante pour l'aide constante apportée à son action en faveur de la sauvegarde de l'ancienne abbaye Saint-Maur : toutes nos demandes ont toujours été satisfaites et l'aide financière de la commune n'a jamais fait défaut au cours des deux mandats réalisés par Colette Lebrun. Nous espérons qu'il en sera de même avec la nouvelle équipe et que la protection du patrimoine local demeurera une priorité pour nos nouveaux élus.

    [photo : Colette Lebrun, maire de Bleurville - cliché Est Républicain]

  • Martinvelle : le patrimoine religieux restauré

    1123508332.jpgLes habitants de Martinvelle (Vosges, canton de Monthureux-sur-Saône) ont eu récemment le plaisir de découvrir les trois retables baroques du XVIIIe siècle de l'église paroissiale Saint-Pierre enfin restaurés. Cette restauration a été possible grâce au don versé par une association d'animation locale. Il était effectivement urgent d'intervenir car le retable de l'Immaculée-Conception et celui de la Vierge était particulièrement dégradés.

    Par ailleurs, la municipalité a restauré également l'intérieur de la chapelle Saint-Roch (1875) bâtie à l'emplacement d'une ancienne chapelle du XVIIIe siècle. Cette petite chapelle possède un mobilier intéressant, notamment un retable XVIIIe en bois polychrome dont le tableau central représente saint Roch et son chien, ainsi que deux petites statues en bois de la même époque de saint Sébastien et de saint Roch.

    Félicitation au conseil municipal de Martinvelle pour le soin qu'il apporte à l'entretien de son patrimoine historique. En souhaitant que les édiles des autres communes du canton suivent cet exemple !

    [cliché : église de Martinvelle]

  • L'histoire des congrégations religieuses vosgiennes à paraître

    UN LIVRE SUR L'HISTOIRE DES CONGREGATIONS VOSGIENNES EN SOUSCRIPTION

    1200498967.jpgL'association de recherches archéologiques d'Eloyes (Vosges) propose la souscription à un livre qui témoigne de l'activité des religieuses des différentes congrégations dans le département des Vosges.

    La congrégation des soeurs de la Providence de Portieux (mais aussi la congrégation des soeurs de Saint-Charles) a tenu un grand rôle au XIXe et au début du XXe siècle dans le domaine de la santé et de l'éducation. Durant la Première Guerre mondiale, les soeurs prirent en charge notamment les soldats blessés.

    L'ouvrage retrace tout particulièrement l'histoire des soeurs de Portieux (écoles, patronages, catéchisme, Sainte-Enfance...). L'auteur, Pierre Mathieu, s'attarde spécialement sur le travail réalisé par ces religieuses dans la région d'Eloyes (Arches, Archettes, Vallée de Cleurie, Cheniménil, Docelles, Dommartin-les-Remiremont, Laveline-du-Houx, Rehaupal, Le Tholy, Saint-Amé, Vagney, Pouxeux, Jarménil, Hadol, Rochesson, Saint-Nabord, Tendon).

    L'ouvrage est préfacé par Christian Poncelet, président du Sénat et du Conseil général des Vosges. Ouvrage de 630 pages illustré de 200 photos inédites, cartes et documents divers.

    Souscription jusqu'au 16 mars 2008 au prix de 31 €. Contact : Association de recherches archéologiques, 8 rue du Perreuil, 88510 Eloyes.

  • Une plaque en souvenir de la chanteuse Damia à Darney

    Le bourg vosgien a honoré la chanteuse par la pose d'une plaque commémorative

    ad8b68a9d714fa108a45f8d93e615bc7.jpgLe 30 janvier 1978 s'éteint dans une clinique de la banlieue parisienne, à l'âge de 89 ans, Marie-Louise Damien, plus connue sous le nom de Damia.

    Elle n'a que 18 ans, en 1907, quand Roberty, le mari de Fréhel, la remarque alors qu'elle occupe un simple rôle de figurante au Châtelet à Paris. Il lui fait suivre des cours de chant et la fait débuter, en 1910, au Petit Casino, puis à la Pépinière sous le nom de Maryse Damia.

    Remarquée par Mayol, elle est aussitôt engagée pour son Concert.

    Durant la guerre de 14-18, elle chante au front puis elle rencontre Loïe Fuller, danseuse américaine, avec qui elle part en tournée, et qui lui enseigne la science des éclairages et de la lumière mais surtout celle de la mise en scène. À son retour, le personnage de Damia est né.

    Mais pourquoi Damia à Darney ?

    Tout simplement parce que sa mère y est née et y a vécu tandis que son père étaient originaire du village voisin de Nonville. Le foyer s'installera à Paris où le père devint agent de police mais Marie-Louise Damien, même devenue la célèbre Damia, reviendra chaque année chez ses grands-parents cultivateurs darnéens. Elle chantera même à la salle des fêtes, c'est pourquoi la municipalité a voulu rendre un hommage officiel à la vedette internationale qu'elle fut et en souvenir de ses racines darnéennes.


    Dimanche 17 février, une plaque souvenir a été inaugurée par le maire de Darney devant la maison familiale, rue des Champs-Cailloux, et un récital exceptionnel a été donné dans la salle des fêtes par la chanteuse Michèle Gallino, spécialisée dans le répertoire de Damia ; occasion unique de revivre la Belle Epoque par les aînés, mais aussi les plus jeunes, et de découvrir cette grande dame qui a servi de modèle à Piaf, Gréco, et Barbara.

     
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  • Hommage au colonel Driant à Nancy

    fdf527ee3e19685f76a80888de459eb3.jpgSamedi 16 février, les associations patriotiques de la ville de Nancy et la municipalité s'associaient pour commémorer le début de la bataille de Verdun et le souvenir du sacrifice des chasseurs du colonel Driant. Après l'évocation de la mémoire de Emile Driant - le militaire, le député de Nancy et l'écrivain - des gerbes furent déposées place du Colonel-Driant, proche de la porte Saint-Georges, par le maire de Nancy, les Diables Bleus et le Souvenir Français.

    Le 20 février 1916, à la veille du déclenchement de la bataille de Verdun, le lieutenant-colonel Driant adresse ce dernier courrier à sa femme :

    « je ne t'écris que quelques lignes hâtives, car je monte là-haut, encourager tout mon monde, voir les derniersd9c0b1526690da90beb909fb0e10c9c5.jpg préparatifs ; l'ordre du général Bapst que je t'envoie, la visite de Joffre, hier, prouvent que l'heure est proche et au fond, j'éprouve une satisfaction à voir que je ne me suis pas trompé en annonçant il y a un mois ce qui arrive, par l'ordre du bataillon que je t'ai envoyé.A la grâce de Dieu ! Vois-tu, je ferai de mon mieux et je me sens très calme. J'ai toujours eu une telle chance que j'y crois encore pour cette fois.
    Leur assaut peut avoir lieu cette nuit comme il peut encore reculer de plusieurs jours. Mais il est certain. Notre bois aura ses premières tranchées prises dès les premières minutes, car ils y emploieront flammes et gaz. Nous le savons, par un prisonnier de ce matin. Mes pauvres bataillons si épargnés jusqu'ici ! Enfin, eux aussi ont eu de la chance jusqu'à présent… Qui sait ! Mais comme on se sent peu de choses à ces heures-là. »

    Le 21 février 1916 le Kronprintz déclenche une attaque brusquée des troupes allemandes sur la Meuse près de Verdun, appuyée par un formidable tir d'artillerie. Il se heurte à une résistance farouche, symbolisée par le sacrifice du colonel Driant et de son régiment de chasseurs à pied au bois des Caures, face à l'avant-garde d'une vague de 80.000 hommes. L'offensive sera finalement stoppée en juillet 1916, après les batailles acharnées de la cote 304, de la crête du Mort-Homme et des forts de Vaux et de Douaumont.

  • Le 200ème numéro de la Revue Lorraine Populaire est paru !

    555c61dafa20637a4f73151f45b97588.jpg34 ans après le lancement de la Revue Lorraine Populaire, le 200ème numéro est (déjà !) paru. Et complètement relookée ! C'est désormais une Revue Lorraine en couleurs que vont découvrir les lecteurs et amoureux de notre belle Lorraine.

    Plus que jamais, Jean-Marie Cuny, le directeur-fondateur de la RLP, invite les lorrains (et tous les autres !) à ce rendez-vous bimestriel de l'art, de la culture, de l'histoire et des traditions de notre région.

    Et avec J.-M. Cuny nous souhaitons longue vie à la RLP et espérons, comme l'écrit l'éditorialiste du n° 200, que ce numéro anniversaire fasse un véritable "tabac" !

    Au sommaire du numéro 200 : à propos du colonel Driant, les anniversaires 2008 à célébrer, le cochon en Lorraine, hommage à Gilles Fabre, le peintre de Repaix, illustrateurs de Lorraine, Saint-Mihiel ville d'art, et les habituelles rubriques... et le tout en couleurs !

    Dans toutes les bonnes librairies ou à commander à : RLP 3 avenue des Deux-Fontaines 57140 Woippy (le numéro : 6 €)

  • SOUSCRIPTION POUR LA CROIX DU JARDIN DE L'ABBAYE SAINT-MAUR

    d90f7450b92b899b05f74b5a3919471f.jpgL'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville lance une souscription pour l'installation d'une croix en grès dans le jardin de l'abbaye Saint-Maur.

    Les noms des souscripteurs seront inscrits sur un parchemin qui sera enfermé dans le socle de la croix afin de prolonger au-delà des siècles ce geste généreux porteur d'espoir pour tous les défenseurs du patrimoine.

    Chacun peut apporter sa pierre à l'édifice en envoyant le montant de sa souscription (même modeste !) à :

    ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT-MAUR

    18 RUE DES CAILLOUX

    88410 BLEURVILLE

    La bénédiction de la croix aura lieu fin juin 2008.

    Merci à toutes celles et ceux qui répondront favorablement à notre appel. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine vosgien !

  • L'histoire de Vioménil et des gentilshommes verriers de la Vôge en souscription

    d42119c0f6f26de60c5af6d2c4bf8537.jpgL'association Genverre lance une souscription pour la réédition de l'ouvrage de Georges Varlot sur L'histoire de Vioménil ou histoire des gentilshommes verriers de la Vôge.

    Outre la publication des recherches menées par Georges Varlot sur l'histoire du village vosgien et des verriers de la forêt de Darney, le livre comprendra également de nombreuses nouvelles informations et illustrations (armoiries des familles de verriers,  cartes en couleurs de la région, informations généalogiques sur la famille d'Hennezel...).

    L'ouvrage de 73 pages avec illustrations noir et couleurs est en souscription jusqu'au 15 mars 2008 au prix de 29 €.

    Souscription à envoyer à :

    M. HUBERT GERARDIN

    2 RUE DES LILAS

    57400 SARREBOURG

    [cliché : place de Vioménil]

  • Visite de Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques, à l'église Saint-Maur

    VERS LA RESTAURATION DE L'INTERIEUR DE L'EGLISE ABBATIALE

    046691b1b91aedebce8b645e496d55a8.jpgLes Amis de Saint-Maur recevaient le 2 février dernier, pour une réunion de travail, Pierre Bortolussi, architecte en chef des Monuments Historiques pour les Vosges.

    L'association envisage, en effet, de restaurer l'intérieur de l'ancienne abbatiale. Cette opération pourrait se faire en deux étapes. Comme l'explique M. Bortolussi, "Dans un esprit de moindre coût et de simplicité propre à l'édifice, la première tranche pourrait comprendre la reprise des enduits des voûtes et la partie basse des murs du choeur et du transept. Ensuite, un badigeon légèrement ocré dans le ton de celui qui subsiste serait appliqué." Quelques traces de polychromie du XVIe siècle subsitent en effet sur les arrêtes des nervures des voûtes du choeur, le reste ayant été décapé par les équipes de l'abbé Pierrat dans les années 1970-80.

    La seconde tranche concernera la nef du XIe siècle qui sera traitée de façon à respecter l'originalité de l'architecture romane.

    a9b4f4dc8cd34a61cf758069bc427abc.jpgCe projet devra être validé préalablement par la DRAC de Lorraine. Les travaux peuvent être financés par l'Etat, au titre de la protection des Monuments Historiques, et les collectivités locales. Le mécénat privé sera également sollicité dans le cadre de la Fondation du Patrimoine.

    Rendez-vous donc en 2009-2010 pour le début des travaux.

  • Décès de Charles-Louis de Habsbourg-Lorraine

    50dbe243aa7a0e4e4d1a6f96364521da.jpgCharles-Louis de Habsbourg-Lorraine, fils du dernier empereur d'Autriche-Hongrie Charles Ier et de Zita de Bourbon-Parme, est décédé à Bruxelles le 11 décembre 2007.

     

     

    Il a été inhumé le 12 janvier 2008 à Vienne dans la crypte des Capucins. Troisième frère cadet d'Otto de Habsbourg-Lorraine, il était né le 10 mars 1918 à Baden (Autriche) et avait épousé en 1950 la Princesse Yolande de Ligne. Il a eu quatre enfants et c'est son fils aîné Rodolphe de Habsbourg-Lorraine qui lui succède dans le titre de prince impérial d'Autriche, prince royal de Hongrie et de Bohême. Charles-Louis aura un rôle héroïque durant la Seconde guerre mondiale en participant au débarquement de Normandie. Officier de liaison du général Leclerc, il reçut ensuite le commandement d'une unité de spahis.

     

     

    Depuis 1633, la crypte des Capucins est la nécropole de la famille impériale d'Autriche-Hongrie : y reposent notamment Marie-Thérèse et son époux l'empereur François Ier de Lorraine, dernier duc héréditaire de Lorraine et de Bar.

     

     

     

    + RIP.

  • Elections municipales et sauvegarde du patrimoine religieux

    ae357986a5bb5356a08fbc49de96bd7f.jpgAujourd'hui en France, c'est près de 30000 églises qui nécessitent des travaux. De fait, de nombreuses communes ont déjà investi des sommes importantes. En général, les élus locaux ne rechignent pas à entretenir le patrimoine religieux, même s'ils sont souvent dépassés par le nombre des bâtiments et les frais qui dépassent les lignes de budget d'une commune ; c'est là une conséquence de la loi de 1905 qu'ils se doivent d'assumer. Mais, à juste titre, ils se posent de plus en plus la question de l'intérêt d'un tel poste de dépense quand ils voient les églises quasiment inutilisées, ce qui est le cas de 4 églises sur 5… Une église qui ne voit de cérémonie qu'une fois par trimestre est réputée utilisée juridiquement, mais ne l'est pas dans la réalité ; elle n'est pas chauffée et sa non-utilisation entraîne dans bien des cas une absence d'entretien (ménage, etc.).

    Cette situation dramatique se situe dans un contexte aux lendemains douloureux : dans 10 ans, la France comptera à peine 7 000 prêtres diocésains actifs ou retraités . Statistiquement, dans 10 ans, un certain nombre de diocèses auront déjà fait faillite ou seront sur le point de l'être. L'existence de milliers d'églises en France est d'ores et déjà menacée.

    Alors, réagissons et agissons en obtenant une véritable politique d'entretien et d'ouverture des édifices cultuels : chauffage régulier durant la période hivernale, nettoyage assuré par du personnel municipal (l'église est un bâtiment communal au même titre qu'une salle polyvalente), visites d'entretien régulière... Les communes restaurent et entretiennent bien des lavoirs qui ne sont plus utilisés depuis des décenies par les lavandières !

    L'Eglise et la société évoluent, la vision du patrimoine religieux doit aussi évoluer. Il s'agit d'un véritable devoir de civilisation. Pour que nos enfants et petits-enfants puissent encore vivre longtemps à l'ombre du clocher du village !

    [source : amiens-catholiques-sdf.com et aussi blog.pelerin.info/patrimoine-en-blog/2008/01/lavenir_de_nos_eglises_interes.html]

    (cliché : église de Grand, Vosges, gravure du XIXe siècle)

  • Hommage aux gendarmes de Neufchâteau morts en intervention

    4a85fec5527b4c776e4f25eb22766b50.jpgLe chef de l'Etat Nicolas Sarkozy, accompagné de la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie et du ministre de la Défense Hervé Morin, est arrivé à Neufchateau ce mardi 29 janvier à 10 h 20 où il a été accueilli par le maire Jacques Drapier, le président du Conseil général des Vosges et président du Sénat Christian Poncelet, et le préfet Albert Dupuy. Le président de la République a gagné la place Carrière proche de l'église Saint-Nicolas, où une foule de 350 personnes environ, composée d'officiels, de militaires mais aussi beaucoup de néocastriens, avait pris place dans une atmosphère de ferveur recueillie. Nicolas Sarkozy a d'abord salué les familles des trois gendarmes tués. Pendant une dizaine de minutes, il a échangé des mots de sympathie et de compassion à l'égard des proches des gendarmes Boyer, Régnier, et Bienfait, membres de la communauté de gendarmerie de Neufchateau-Coussey,  morts en service dans la nuit du 24 au 25 janvier, percutés par un train sur un passage à niveau.

    Portés par six gendarmes, les cercueils des trois militaires ont été déposés au centre de la place sur un catafalque. Les 341d97776002d73de8e430af835aefce.jpgcercueils ont ensuite été recouverts d'un drapeau tricolore tandis que la fanfare de la Garde républicainne interprétait les partitions de rigueur en pareilles circonstances. Le Président Sarkozy a ensuite pris la parole : " Je sais pour y avoir été malheureusement trop souvent confronté, le lourd tribut que paie la gendarmerie, comme la police, pour assurer la sécurité à laquelle aspirent logiquement nos concitoyens " a-t-il déclaré. " Les femmes et les hommes qui la composent et qui sont ainsi marqués dans leur chair, montrent la grandeur de l'idéal de justice et de paix qu'ils défendent chaque jour par un engagement absolu et sans faille, dans un contexte difficile où le danger est présent en permanence " a poursuivi Nicolas Sarkozy. Le président a également évoqué sa lassitude. " Que les choses soient claires : ce n'est pas normal pour moi que trois hommes puissent trouver la mort par l'inconscience d'un délinquant multirécidiviste. Quel que soit l'âge du délinquant, il y a un moment où trop, c'est trop " a déclaré le président de la République, avant d'ajouter : " je n'ai pas l'intention d'assister indéfiniment à des cérémonies où je dois accompagner des policiers ou des gendarmes à leur dernière demeure. La société doit choisir de quel côté elle est. Je souhaite qu'elle soit du côté des victimes " a poursuivi le chef de l'Etat avant de promettre l'exercice d'une grande sévérité à sanctionner les délinquants multirécidivistes.  

    5d8ace40d93a9abb31907b456d207224.jpgA l'issue de son discours, Nicolas Sarkozy a décoré les cercueils des trois gendarmes de la croix de chevalier de la Légion d'honneur, décernée à titre posthume. Les militaires ont également reçu la médaille de la gendarmerie avec citation et tous les trois ont été promus. A l'issue de la cérémonie, le chef de l'Etat a rencontré les militaires de la région Nord-Est et du groupemnt de gendarmerie des Vosges avant de quitter Neufchateau.

    RIP.

    [sources : Est Républicain, clichés Présidence de la République]

  • Le Chêne des Saints de Bleurville

    UN CHENE MULTISECULAIRE TEMOIN DE NOTRE HISTOIRE

    14780d757aba67a81340ce5a3029a7a3.jpgLe curieux qui se promène dans la campagne bleurvilloise est surpris par la présence d'un vieux chêne planté en bordure du vieux chemin qui mène de Bleurville à Nonville et, plus loin, à Darney. En fait, il s'agit d'un arbre "historique" qui symbolise une grande part de la piété populaire des anciennes générations qui se sont succédées dans le village.

    Planté probablement à la fin du XVIe siècle ou au tout début du XVIIe siècle en bordure de l'ancienne voie romaine qui menait à Darney puis Escles, le vénérable chêne actuel a pris la suite d'autres qui ont matérialisé au cours de siècles le lieu où furent déposées les restes saints des deux martyrs locaux venus de Comté.

    En effet, au cours du Xe siècle, un prêtre de Bleurville procéda à la translation des reliques des martyrs Bathaire et Attalein, tués à proximité de Faverney (Haute-Saône actuelle) en 766. De la chapelle de Menoux (à proximité de Faverney), le prêtre Mérannus rapporta les reliques à Bleurville et les déposa dans une chapelle provisoire située à l'emplacement du Chêne des Saints, au lieu-dit "la corvée de Marinvelle". Les reliques seront ensuite déposées et vénérées dans l'église qu'il fera construire au centre du village : cette église correspond probablement à l'actuelle crypte de l'abbatiale Saint-Maur.

    Chaque année, le 6 juillet, jour anniversaire de la mort des martyrs comtois, une procession conduisait les habitants jusqu'à l'arbre sacré où étaient déposées les statues de Bathaire et Attalein. Par ailleurs, chaque 15 janvier, nos deux martyrs étaient honorés en même temps que saint Maur en l'église du monastère bénédictin. A la Révolution, les reliques seront déposées à l'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens.

    55a39af6425726e4149c305e7f601308.jpgEn 1869, l'abbé Aubertin, curé de Bleurville, envisagea la construction d'une chapelle néo-gothique à côté du Chêne des Saints. Mais la guerre de 1870-1871 fit capoter le projet.

    Le Chêne des Saints est désormais classé "Arbre remarquable" et protégé par la municipalité. A proximité, une croix fut édifiée au début du XIXe siècle, renforçant le caractère sacré de l'endroit.

    Même s'il a subi les assauts du temps et des hommes, le Chêne des Saints est parvenu jusqu'à nous en relative bonne santé : chaque printemps le voit heureusement reverdir pour le plus grand bonheur de ses amoureux ! Remarquons que le tronc présente une exceptionnelle circonférence de plus de 7 mètres... Et notre chêne, s'il pouvait parler, pourrait vous en raconter des histoires, car il en a vu au cours de sa longue vie : les aléas climatiques, les bandes de soudards venus anéantir la Lorraine au cours de la guerre de Trente Ans, les enfants s'amusant dans ses branches, les bûcherons venus l'élaguer, des ennuis de santé aussi, des charrois tirés par des boeufs et des chevaux puis des monstres modernes souflants et crachants des vapeurs nocives, des paysans affairés dans leurs champs, des hommes et des femmes se reposant à l'ombre de sa splendide ramure, des paroissiens s'éloignant du lieu sacré, des maisons bâties alentour...

    Bref, malgré une vie bien chargée en péripéties, souhaitons encore de longues et paisibles années de retraite à notre Chêne des Saints, entouré de tous les soins et de l'affection de tous ceux qui sont attachés au patrimoine naturel et historique de Bleurville.

  • Projet d'acquisition au Musée des Beaux-Arts de Nancy

    BIENTÔT UN NOUVEAU CLAUDE LE LORRAIN AU MUSEE DES BEAUX-ART DE NANCY ?

    428e810c317e2d9e122c53a061b3b2f4.jpgLe MBA de Nancy propose aux amis des arts et de la Lorraine d'acquérir un tableau de Claude Le Lorrain (Claude Gellée), la Bataille près d'une forteresse, peint vers 1638.

    Exceptionnel paysagiste, poète de la lumière, Claude Gellée (né dans les Vosges à Chamagne vers 1602 et mort à Rome en 1682) demeure l'un des plus grands peintres du XVIIe siècle. Claude Le Lorrain montre très jeune une forte attirance pour l'Italie : dès l'âge de 13 ans il se rend à Rome qu'il ne quitta quasiment plus. Sa renommée s'étendit rapidement à l'Europe entière et trouva l'écho le plus fidèle deux siècles après sa mort dans la peinture anglaise d'un Turner (1775-1851).

    L'art poétique de Claude Le Lorrain s'exprime avec élégance dans la Bataille près d'une forteresse, tableau dont le musée des Beaux-Art de Nancy souhaite faire l'acquisition. Cette oeuvre, par sa qualité, représenterait un enrichissement exceptionnel pour le musée et pour la Lorraine.

    Rens. : Les Amis du Musée, association Emmanuel-Héré  1 rue Gustave-Simon  54000 Nancy - Courriel : amismba54@aol.com

  • La fête de saint Maur

    TRADITIONNELLEMENT BLEURVILLE FÊTE SAINT MAUR, LE SECOND PATRON DE LA PAROISSE, LE 15 JANVIER

    831d09b056131b5d3c2dd3887bd0a396.jpgDepuis la dédicace de l'église abbatiale du monastère bénédictin du village à saint Maur en 1050, ce saint personnage fut considéré comme la patron principal de la paroisse de Bleurville avant d'être supplanté par saint Pierre, patron de l'église paroissiale à partir du XVème siècle.

    Saint Maur sera fêté, en même temps que les deux martyrs comtois protecteurs du monastère bénédictins Bathaire et Attalein, chaque 15 janvier jusque dans les années 1990 : lors de la messe dominicale, le prêtre proposait à la vénération des fidèles les saintes reliques des martyrs. De nombreuses familles poursuivaient cette fête par un repas. Jadis, jusqu'à la fin des années 70, un bal rassemblait à la salle des fêtes la jeunesse du village.

    Progressivement, toute trace de vénération a disparu : le bal tout d'abord, puis le repas familial et enfin la messe.

    il n'empêche que le souvenir de saint Maur demeure vivace dans le village en raison de la présence de l'ancienne abbatiale bénédictine qui lui est dédiée ainsi la présence de sa statue et l'exposition des insignes reliques des martyrs comtois en l'église paroissiale.

    Mais, au fait, quel est ce saint que l'on honore ainsi à Bleurville ? S'agit-il du disciple de saint Benoît, le fondateur de l'ordre des bénédictins et qui était d'origine romaine ? S'agit-il de ce Maur qui fut le deuxième évêque de Verdun au IVème siècle (mort en 383) ? En fait, il s'agit probablement un peu des deux, même si l'on peut penser légitimement que le pape Léon IX, en consacrant l'abbatiale, a voulu donné aux bénédictines de Bleurville un saint de l'ordre à vénérer. Il devait être un exemple de spiritualité pour la communauté naissante. L'autorité d'un saint lorrain en la personne d'un ancien évêque de Verdun devait rajouter à l'importance du saint que l'Eglise donnait à vénérer aux chrétiens de Bleurville et des environs.

    65118acc175ab5ed23f70ea4a423c134.jpgChaque année, au coeur de l'hiver, la fête de saint Maur rassemblait, malgré la froidure du moment, de grandes foules de fidèles venus des paroisses voisines : ils attribuaient en effet au saint un véritable pouvoir thaumaturgique. Au moment de la fermeture de l'église en 1790, de nombreuses béquilles étaient encore accrochées dans le choeur, témoignant ainsi de la grande vénération dont bénéficiait encore notre saint guérisseur en cette fin XVIIIème siècle.

    La fête de saint Maur connut encore de grands moments dans les années 1930 : l'abbé Paul Idoux tenta de redonner tout son lustre à cette fête religieuse en organisant des messes solennelles présidées par Monseigneur l'évêque de Saint-Dié et en présence du conseil municipal et du conseil paroissial. L'abbé Idoux recevait ensuite à sa table Monseigneur et les autorités locales.

    La vénération des fidèles fut encore encouragée sous les ministères des curés Baderot, Brice, Demarche et Houot, mais la raréfaction des prêtres en cette fin XXe siècle provoqua la disparition radicale de cette commémoration.

    Saint Maur reste cependant officiellement le second patron de la paroisse de Bleurville. C'est le fruit de l'histoire du village et de la foi des générations qui nous ont précédés.

    L'association des Amis de Saint-Maur entend entretenir le souvenir de saint Maur au sein de la population locale en poursuivant la restauration de l'ancienne abbaye.

    Alors bonne fête de saint Maur !

  • Les Lorrains ont fêté la Bataille de Nancy !

    Samedi soir 5 janvier, place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy, les Lorrains ont fêté le 531ème anniversaire de la Bataille de Nancy.

    ea92802296554ab208aeabd1ab29075c.jpgComme chaque année depuis maintenant 31 ans, devant le monument qui commémore cette bataille remportée par les troupes du duc de Lorraine René II et au cours de laquelle Charles le Téméraire a trouvé la mort le 5 janvier 1477, Jean-Marie Cuny, au nom de l'association Mémoire des Lorrains, a retracé le fil des événements de la bataille du 5 janvier 1477. Rappel historique suivi par environ soixante-dix personnes, plus que les années précédentes. Il regretta cependant d'être obligé de célébrer cet évènement historique sous la protection d'un cordon de police...

    Quelques individus, en effet, ont perturbé cette sympathique manifestation, qui est guidée simplement par l'amour de l'histoire de notre Lorraine, en criant « La Lorraine on s'en fout, on veut plus de frontières du tout ». Malgré tout, les feux d'artifice ont été tirés sous la pluie et les participants ont partagé joyeusement le vin chaud. Et vive la Lorraine !

    8b518573999722dffcc2441798a9a546.jpg
    [clichés : Mémoire des Lorrains]
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  • Un vrai hiver de vosgien... et bonne année 2008 !

    6a338b43921d3920b0a61fac1a9778d4.jpgAvec Noël, la Lorraine est vraiment rentrée dans l'hiver. Gel, givre et neige... et soleil nous ont accompagnés en cette fin d'année... Qui a dit que la planète se réchauffe ? En tout cas, c'est pas encore vrai chez nous, en Lorraine ! Nos Hautes-Vosges ont accueilli avec plaisir les premiers flocons de neige pour le plus grand plaisir des vacanciers et des enfants...

    Nous profitons de ce petit bulletin météorologique lorrain pour souhaiter à tous648810db25c24b0ea0562724cdaecc3b.jpg nos visiteurs et lecteurs une bonne et heureuse année 2008.

    Et aussi " Bonne année, bonne santé et le paradis à la fin de vos jours " (comme on disait naguère chez nous en Lorraine !) à tous les Bleurvillois, à tous les Vosgiens et à tous les Lorrains !

    Et à bientôt pour une nouvelle année autour de notre patrimoine et de nos traditions !

     

    b36ac036e77c398659a4be850e5da399.jpg

     [clichés Ville de Nancy et anonyme]

  • Samedi 5 janvier 2008, fête nationale des Lorrains à Nancy

    VENEZ FETER LA FETE NATIONALE DES LORRAINS AUTOUR DE LA CROIX DE BOURGOGNE A NANCY

    SAMEDI 5 JANVIER 2008 A 18H00

    c0b1b97625292ff85a174f0ab9f6ba54.jpgComme chaque début d'année depuis plus de 30 ans, Jean-Marie Cuny, grand défenseur des traditions lorraines, invite tous les Lorrains à venir fêter dans une ambiance sympathique la fête nationale des Lorrains le samedi 5 janvier prochain. Rendez-vous à 18h00 autour de la Croix de Bourgogne à Nancy (proche rue Jeanne-d'Arc) pour écouter la harangue de Jean-Marie Cuny et partager le vin chaud proposé par l'association Mémoire des Lorrains.

    Rappelons que la Lorraine fête ce jour-là, veille de l'Epiphanie, la victoire remportée le 5 janvier 1477 par le duc René II sur les armées du Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire, qui voulait s'emparer de la Lorraine afin de réunir ses états bourguignons et flamands.

    C'est lors de cette fameuse victoire que le duc de Lorraine René II proclama saint Nicolas saint patron de la Lorraine, lui attribuant la victoire remportée sur le Téméraire.

    21d9b15fd3a2b19072dffc503e05d48d.jpgLa fête des Lorrains était célébrée avec fastes jusqu'à l'avénement de Stanislas en 1737 avec une messe solennelle chantée en l'église de Notre-Dame de Bonsecours à la mémoire des victimes de la bataille de Nancy de 1477. Elle était précédée d'une procession où prenait place toutes les autorités civiles, religieuses et militaires de la cité ducale.

    Alors, à bientôt pour célébrer joyeusement la fête nationale des Lorrains samedi 5 janvier 2008 à 18h00 Place de la Croix de Bourgogne à Nancy !

  • Montagne des Vosges, gens de la terre

    Terre rude, espace cultivable restreint, sol granitique ingrat, la montagne vosgienne, celle du Sud au climat violent et bourru, a façonné des générations de paysans robustes, têtus mais laborieux, individualistes mais solidaires et hospitaliers. Ces gens de la terre ont souvent dû, dès l'arrivée de l'industrie textile, travailler aussi à l'usine pour garder les trois ou quatres vaches et les quelques lopins de terre sur lesquels ils nourrissaient leur famille.

    Au début du XXIe siècle, le paysage a changé, la forêt reprend doucement les espaces conquis jadis par les cultures et les prairies ; les gens de la terre se sont adaptés à la société moderne et aux directives européennes. Les anciens paysans et les jeunes agriculteurs réunis dans cet ouvrage montrent une même passion pour le terroir et malgré les difficultés du métier, une même foi en l'avenir.

    Les auteurs : Claude Thouvenot né en 1929 à La Chapelle-aux-Bois (88) et Anne-Lise Henry née en 1975 à Nancy (54) animent l'association Passerelles qui a pour objectif la connaissance culturelle et sociologique des terroirs lorrains.

    • Montagne des Vosges - Gens de la terre, Claude Thouvenot et Anne-Lise Henry, Gérard Louis éditeur, 2007, 99 p., illustrations (20 €).
  • Nativité célèbrée en l'église de Bleurville

    954ddff0edb510cc6a3dea38964af667.jpgLa messe de la nuit de Noël a été célébrée le 24 décembre en l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville pour toute la grande paroisse de Notre-Dame de la Saône.

    Autour de l'abbé Villaume, la communauté des fidèles a fêté avec ferveur et chaleur la naissance de Jésus. la messe était joyeusement animée par la chorale paroissiale.

    La jolie petite crèche illuminera le choeur de l'église jusqu'à la Chandeleur, jour de la Présentation de Jésus au temple et de la fête de la Purification de la Vierge.

  • Crèches d'ici et d'ailleurs au musée d'Hennezel

    12dfd1a2dc567f35063ff887ccd2ff38.jpgLe musée du Verre, du Fer et du Bois d'Hennezel ouvre ses portes en ce début d'hiver pour présenter une série de belles crèches de Noël venues des quatre coins du monde. Les crèches des cinq continents sont représentées ici : d'Europe avec des crèches de Hongrie, de Pologne, mais aussi d'Amérique avec des crèches du Canada ou du Guatemala, crèches africaines venues de Madagascar, etc.

    Le visiteur découvrira toutes sortes de crèches, originales quant à leur support : bois, fer, argent, porcelaine, verre, laiton, pierre, plastique, plâtre, feuilles de bananier, feutrine...

    En ce temps de Noël, faites découvrir à vos enfants ce monde merveilleux et joyeux de la Nativité... Et c'est gratuit pour les enfants ! Mais les adultes y sont cordialement attendus également !

    Vous découvrirez aussi un musée qui fait la part belle à une large rétrospective des activités anciennes qui ont marqué la forêt de Darney au cours des siècles passés (travail du bois, du verre et du fer ainsi que l'épisode du maquis de Grandrupt durant la Seconde Guerre mondiale).

    • Musée de Hennezel, exposition ouverte tous les jours du 9 décembre 2007 au 6 janvier 2008 (fermé les 25,26 décembre 2007 et les 1er, 2 janvier 2008) + ouverture exceptionnelle prolongée les week-end des 12 et 13 janvier, 19 et 20 janvier et 26 et 27 janvier 2008. Entrée adulte : 2 €. Gratuit pour les enfants.
  • Appel pour le financement de la croix du jardin de l'abbaye

    SOUSCRIPTION EXCEPTIONNELLE POUR LA CROIX DU JARDIN

    DE L’ABBAYE SAINT-MAUR DE BLEURVILLE

    3f08c8f5382aa9bc73d028f0f109771b.jpg

    Depuis le printemps 2006, le jardin de l’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville est aménagé en un lieu verdoyant égayé par des parterres de fleurs rustiques. Devenu un véritable jardin monastique, il n’attend plus que sa croix centrale et quelques bancs de pierre…

    Aussi, afin de financer le projet d’installation d’un calvaire en grès, l’association des Amis de Saint-Maur lancent une souscription auprès des adhérents et de toutes celles et ceux, amoureux du patrimoine historique de la Saône Lorraine, qui souhaitent aider au financement de ce projet.

    Les travaux seront réalisés par la société SEBELER de Bleurville, spécialiste du travail de la pierre.

    Les noms des généreux souscripteurs seront inscrits sur un parchemin qui sera enfermé dans le socle de la croix afin de prolonger ce geste au-delà des ans.

    La bénédiction de la croix aura lieu au début de l’été 2008.

    Vous pouvez d’ores et déjà adresser votre don – même modeste soit-il – à :

    Mme Lucienne Thomas

    SECRETAIRE DES AMIS DE SAINT-MAUR

    18 rue des Cailloux

    88410 BLEURVILLE

    Merci d’avance pour votre aide.

     

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  • 762ème procession en l'honneur de saint Nicolas en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port

    Samedi 8 décembre 2007, la basilique portoise était archi-comble. Une foule fervente était venue y honorer le saint patron de la Lorraine et des enfants sages.

    6c6819f1539efc8c5dcc941324a85916.jpgIl est 20 heures. Les cloches de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port, sanctuaire national des Lorrains, sonnent à toute volée. La foule des pèlerins s'engouffre dans les petites rues pour atteindre l'édifice. La basilique a vécu hier sa 762ème procession en l'honneur de saint Nicolas. La célébration était présidée par Mgr Pierre Raffin, évêque de Metz, et par Mgr Jean-Louis Papin, évêque de Nancy & de Toul.

    La grande basilique est remplie des pèlerins venus de partout, d'Europe et du9ffb7b3d7fa6ace1f3b3304ca2e9dcdc.jpg monde entier. De Russie, d'Ukraine, de Roumanie, de Serbie... Mais aussi des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, de Taïwan... Et un petit groupe de San-Salvo, paroisse italienne jumelée à celle de Saint-Nicolas-de-Port. « Je suis heureux ce soir d'être pèlerin comme vous » a lancé Mgr Raffin. « Saint Nicolas est d'abord un saint de l'église d'Orient ». Son culte y était très répandu et d'inviter les fidèles à prier saint Nicolas pour hâter la réunification des Eglises orthodoxes et catholique séparées depuis 1054. Saint-Nicolas est aussi « un trait d'union reconnu depuis longtemps entre l'Orient et l'Occident ».

    303db909b858260c37f725e3b0ed8182.jpg« Saint Nicolas est devenu le patron des enfants. Ils sont les préférés de Jésus » a dit l'évêque de Metz en insistant sur l'importance de la place de l'enfant et de son éducation. Puis l'abbé Jacquot a invité à faire le geste traditionnel de la procession qui s'est perpétué à travers les siècles depuis 1245, en reconnaissance de la libération du Sire de Réchicourt après quatre années d'emprisonnement près de Gaza, en Palestine.

     Les lumières se sont alors éteintes et la basilique s'est éclairée des milliers de4653b41ed4cb456bf5c88901b0a195b2.jpg cierges des fidèles qui ont chanté des louanges à saint Nicolas pendant une heure en reprenant en choeur le traditionnel refrain :

    Saint Nicolas, ton crédit d'âge en âge a fait pleuvoir des bienfaits souverains, viens, couvre encore de ton doux patronage tes vieux amis, les enfants des Lorrains

    Totale vénération dans un océan de lumière derrière les reliques, statues et bannières de saint Nicolas 0af7b9315a680076c3848b0cb20f42cf.jpgoù avait pris place un nombreux clergé diocésain ainsi que des représentants des Eglises orthodoxes et gréco-catholique. Moment aussi d'une intense et fervente communion populaire des Lorrains autour de leur Saint Patron.

  • La grande pitié des églises de France

    Trois questions sur l'avenir de nos églises...

    [cliché : église Saint-Epvre de Contrexéville, Vosges, actuellement fermée en raison des désordres architecturaux que présente l'édifice] 

    Hier, reçu par un parlementaire qui se soucie « personnellement » de l’avenir de notre patrimoine religieux, j’avais à l’esprit la rencontre entre Maurice Barrès et Aristide Briand, sublimement décrite dans « la Grande pitié des églises de France » (1914). Ouvrage que je lis avec beaucoup d’intérêt depuis quelques jours.
    Barrès voulait alerter le président du conseil de l’époque, et auteur de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat (1905), sur « la menace de ruine » qui pesait sur les églises quelques années après le vote de la loi : « Qu’allez-vous faire M. Briand pour empêcher nos églises de mourir ? » Car entre 1906 et 1914, des maires et des préfets n’ont pas hésité à démolir un certain nombre d’entre elles, soit par idélogie soit par manque de moyens pour les restaurer…

    Je n’oserais pas écrire à ce jour que nos édifices cultuels ont trouvé un nouveau Barrès, car je n’ai pas entendu de grandes envolées lyriques, mais j’ai plutôt rencontré une volonté pragmatique forgée par un désir d’aboutir chez un élu proche du Soleil et qui a donc « ses entrées ». Ou plutôt de « l’entregent » comme il le dit lui-même.

    Force est de constater que la campagne médiatique soulevée cette année par quelques démolitions d’églises a secoué l’opinion et heurté de nombreuses sensibilités, y compris dans le personnel politique. Tant à droite qu’à gauche.

    Le temps paraît propice à des engaments plus libres en faveur à l’avenir de nos édifices religieux dans un contexte idéologiquement dépassionné. Ce phénomène - espérons qu’il ne s’agisse pas d’une illusion – est relativement récent, me semble-t-il.

    Dans ce monde secoué de toute part par des mutations profondes (mondialisation, migrations, instabilités géopolitiques de toutes natures, dérèglements climatiques…), le patrimoine reçoit d’autant plus d’attention de la part de nos contemporains qu’il apparaît comme élément tangible et stable de ce qui nous relie à nos origines, à notre histoire personnelle et collective, à la géographie de nos territoires. « Que l’on croit au Ciel ou que l’on n’y croit pas », selon une formule largement usitée.

    Ainsi sommes-nous, quelques-uns ou plus nombreux qu’on ne croit – à comprendre ce que ressent Barrès devant cette chapelle immuable, assise solidement, au bord d’une rivière rapide qui porte dans son courant le tourbillon de la vie :

    « Pierre éternelle dressée auprès d’une eau qui s’écoule ».
    « Au bord de cet écoulement universel, j’aspire à dresser une affirmation de stabilité et d’identité », clame l'écrivain.
    « C’est ici le lieu sûr où nous déposons pour les sauver nos sentiments les meilleurs, et ceux que cette voûte ne peut pas recueillir, qu’ils aillent au fil de la rivière et se perdent ».

    Elément "de stabilité et d’identité", notre patrimoine religieux devient, à mon sens, éminemment « politique », pourvu qu’il soit fédérateur, intégrateur, créateur de lien social et qu’il puisse exprimer et accueillir librement la spiritualité des hommes et des femmes d’aujourd’hui. Autrement dit, je ne pense pas que l’avenir de nos églises, temples et autres, soit dans leur « muséification ».

    Trois questions se posent alors

    Comment faire pour qu’à l’heure d’une baisse significative de la pratique religieuse traditionnelle et communautaire, l’on puisse réserver à nos contemporains ces espaces libres, non marchands, non trépidants ? Des lieux « sûrs » où rescapés du grand tourbillon et acteurs du même tourbillon puissent déposer leurs pensées les plus profondes et les plus graves, leurs sentiments les meilleurs comme les plus désespérés.

    Comment faire pour que ces lieux puissent non seulement accueillir nos trop-pleins, nos « fatigues » et nos débordements de joie, mais aussi nous enseigner, nous aider à reprendre la barque, forts de leçons d’humanité (nos ancêtres ont vécu à peu près les mêmes) et/ou de spiritualité (quel sens a donc cette vie ?) que ces édifices sont à même de dispenser ?

    Comment faire encore pour que ces lieux poursuivent leur mission éducative et culturelle ? Car on apprend plus sur une œuvre et son pourquoi dans le site pour lequel elle a été conçue que dans le meilleur des musées du monde. Nos églises, et particulièrement nos églises rurales, demeurent de formidables éducatrices à l’art pour le peuple tout entier, du plus modeste au plus savant.

    Ces édifices cultuels peuvent nous aider à grandir dans la connaissance comme dans la sensibilité et l’émotion si tenté qu’une main ou une voix nous aide à en lire les trésors et les secrets. Secrets et trésors architecturaux, artistiques et techniques qui ont forgé notre civilisation.

    Benoît de Sagazan

    (source : http://blog.pelerin.info/patrimoine-en-blog/2007)

     

    DERNIERE MINUTE...

    Le diocèse de Nancy & Toul envisage de vendre l'église Saint-François-d'Assise de Vandoeuvre-les-Nancy. D'importantes réparations doivent être effectuées sur cet édifice conçu par le nancéien Jean Prouvé, mais le diocèse n'a pas les moyens financiers de les réaliser. Aussi, une réflexion est engagée sur le devenir de ce lieu de culte du XXe siècle. Les chrétiens du diocèse et les défenseurs du patrimoine religieux pourront-ils laisser vendre une église lorraine, par ailleurs rare exemplaire de construction religieuse bâtie au cours du XXe siècle ?

  • Un nouveau livre du professeur Martin : "Figures de la mort en Lorraine"

    Le culte des morts en Lorraine a laissé un patrimoine inestimable. Récits folkloriques, témoignages d’archives, œuvres d’art forment la trame de ce livre qui montre combien la mort est un révélateur de toutes les facettes de l’humanité. La période étudiée connue maintes peurs, espoirs, croyances et attentes chez nos ancêtres. Un ouvrage passionnant du professeur Martin (Université Nancy 2), spécialiste des comportements religieux en Lorraine.

    • Figures de la mort en Lorraine XVIe – XIXe siècle, Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2007, 408 p., ill. (28 €).