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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 156

  • Pont-à-Mousson, essor et fastes d'une ville

    pont à mousson.jpgAu carrefour de la Lorraine, la ville de Pont-à-Mousson déploie ses rue et ses monuments de part et d'autre de la Moselle. Elle tire son nom et son identité du pont qui lie les quartiers des deux rives et de la butte au pied de laquelle la ville s'est développée.

    Coeur économique, spirituel, scientifique et littéraire de la région pendant plusieurs siècles, Pont-à-Mousson mérite sans aucune doute d'être mieux connue.

    Ce volume, qui reproduit les actes des IVe Journées d'études Meurthe-et-Mosellanes 2009, entend montrer les mille et une facettes de la cité et faire redécouvrir ses vestiges célèbres ou méconnus : les ruines fantastiques de la butte de Mousson, la vie dans la ville au Moyen Âge, la remarquable église Saint-Laurent, ses multiples couvents, l'université jésuite qui fit sa renommée au XVIIe siècle, son jardin botanique qui fut en son temps l'un des plus riches d'Europe, son école militaire qui a formé la dernière génération de jeunes gens avant la Révolution, son imagerie, les fonderies qui ont rendu le nom de Pont-à-Mousson célèbre dans le monde entier, l'enfer du Bois-le-Prêtre en 1915...

    On y croise aussi des personnalités connues ou non, telles Philippe de Gueldre, duchesse venue finir sa vie parmi les clarisses, Jean-Michel Pierson, tisserand et régent d'école, Duroc, confident de Napoléon Ier, Camille Cavallier ou la famille Adt. En somme, une histoire d'hommes autant que d'architecture.

     

    >> Pont-à-Mousson. Essor et fastes d'une ville (XIIe-XXe siècles), Fabienne Henryot, Cédric Andriot, Philippe Masson (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2010, 264 p., ill. (22,80 €).

  • Le château de Thillombois est à vendre

    Pour ceux qui ne connaîtraient pas le château meusien de Thillombois, rappelons qu'il fut construit à la fin du Moyen Âge puis transformé aux XVIIIe et XIXe siècles. Le château est loué par l'association Connaissance de la Meuse, mais voilà, le château est mis en vente et risque de partir entre des mains privées... ce qui priverait la Meuse et la Lorraine d'un site ouvert au public depuis de nombreuses années.

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    >> Don possible (déduction fiscal de 66 %) à adresser à : Connaissance de la Meuse, Carrières d'Haudainville, 55100 VERDUN

  • Jeanne d'Arc, du siège d'Orléans à la bataille de Patay

    jeanne d'arc.jpgAnnée 1428, la guerre entre l'Angleterre et la France fait rage depuis près de cent ans. Par le traité de Troyes en 1420, la couronne de France appartient officiellement à la dynastie des Lancastre. Un prince de 6 ans à peine, le petit Henri VI, s'intitule "par la grâce de Dieu roi de France et d'Angleterre." Les Anglais et leurs alliés Bourguignons dominent les territoires s'étendant au nord de la Loire, mais ne maîtrisent en rien les contrées situées au-delà du grand fleuve. Depuis Bourges règne Charles VII, héritier des Valois, revendiquant également pour son compte le trône des lys. Il est entouré de ses partisans, les fameux Armagnacs. Les deux camps se livrent une lutte acharnée. La France a deux rois. C'est un de trop !

    Durant l'été 1428, Bedford, régent d'Henri VI, décide d'en finir avec celui qu'il considère comme un usurpateur. Une puissante armée anglaise débarque à Calais, file vers la Loire et impose le blocus d'Orléans. Pour Charles VII, la perte de cette ville signifierait à coup sûr la chute de ses états. Il décide donc de la défendre coûte que coûte. D'octobre 1428 à mai 1429, les combats font rage autour de la cité ligérienne. La situation des assiégés paraît désespérée, jusqu'à l'arrivée d'une jeune paysanne venue de Lorraine et prénommée Jeanne.

    La Pucelle d'Orléans entre dans la légende. Dans son sillage, les Français retrouvent le goût de la victoire et volent de succès en succès, jusqu'à la bataille décisive de Patay.

    Cet ouvrage clair, vivant, sympathiquement illustré, propose de revivre ces heures de grande aventure.

     

    >> Du siège d'Orléans à la bataille de Patay, 1428-1429. Jeanne d'Arc sur le chemin de la victoire, Stéphane William Gondoin, Histoire & Collections éditions, 66 p., ill., cartes (15,50 €).

  • Notre Jeannette grelotte

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    Notre Jeanne nancéienne est comme figée sous la neige de ce début d'hiver... qui a décidé d'être un vrai hiver !

    En tout cas, notre Jeanne d'Arc nationale n'a jamais grelotté devant ses ennemis !

  • Saône Lorraine : hommage posthume à Gaby Bontems

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    [Vosges Matin]

  • Un militaire lorrain tué en Afghanistan

    j lefort.jpgUn militaire, originaire de Pompey (Meurthe-et-Moselle), a trouvé la mort dans la nuit du 17 au 18 décembre au cours d’une opération en Afghanistan, ce qui porte à 52 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001, dont deux en moins de 24 heures.

    « Le président de la République a appris avec beaucoup de tristesse la mort, cette nuit, d’un officier-marinier (sous-officier) français du commando Trepel de Lorient au cours d’une opération dans la vallée de Bedraou en Afghanistan. Lors de la même opération, un de ses camarades a été blessé », écrit l’Elysée dans un communiqué.

    La Marine nationale précise qu’il s’agit de Jonathan Lefort, 28 ans, né à Pompey, déployé pour la troisième fois sur le sol afghan depuis 2005.

    Pour ses mérites au combat, il avait été décoré à plusieurs reprises, notamment de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze et de la Croix du Combattant. La Marine indique que lors d’une opération en 2008, il avait été « pris sous le feu d’insurgés », que son groupe avait su repousser « grâce à son sang froid et sa juste appréciation de la situation ».

    Le Premier ministre a présenté « ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du sous-officier décédé et s’associe à leur douleur ». Le ministre de la Défense a également fait part de « ses plus vives condoléances à la famille du défunt et à ses proches » et « rend hommage à l’héroïsme de ce soldat, tombé au combat ».

    RIP.

    [source AFP]

  • Henri IV a retrouvé sa tête

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    [Le Figaro | 17.12.2010]

  • Longwy, des émaux et des oiseaux

    émaux longwy.jpgLongwy et ses émaux, c'est entrer dans un espace où l'oiseau-roi règne sur des mondes parallèles. Vautours sacrés protecteurs des pharaons, aigles conquérants guidant vers la gloire des légions romaines et napoléoniennes, phénix et dragons exotiques parcourant les cieux de Chine, sphinges et monstres des enluminures médiévales, hérons et cigognes des beaux paysages lacustres de la nature japonaise, hirondelles véloces, coqs téméraires, paons au plumages sublimes ou moineaux gouailleurs se mêlant à nos espiègles Eros et Cupidon, tous héros ailés de ce fantastique destin : conquérir l'air par la science ou par l'art.

    Avec poésie et précision, parfois avec humour, l'auteur, Jacques Peiffer, plonge le lecteur dans ce jardin des délices, et l'invite à découvrir les secrets de Longwy avec des textes inédits ouverts sur la mythologie, les sciences, l'art et le monde des collectionneurs. Page après page, chacun pourra explorer l'exceptionnel luxe décoratif des célébres émaux, la modernité de la barbotine, l'originalité de la majolique, oeuvres créatives populaires ou d'avant-garde sur lesquelles Longwy a construit sa célébrité au XIXe siècle.

     

    >> Longwy, des émaux & des oiseaux, Jacques G. Peiffer, éditions Serpenoise, 2010, 200 p., ill. (40 €).

  • Le retour du loup en Lorraine

    loup lorraine.jpgLe loup devrait faire un retour remarqué en Lorraine dans les prochaines années... Ce prédateur naturel que l'homme s'évertua à chasser jusqu'au dernier, avait totalement disparu du territoire lorrain dans les années 1930. Remontant progressivement du sud de la France, le loup est classé parmi les espèces protégées. Il est considéré comme indispensable au bon équilibre des milieux naturels que sont nos forêts lorraines.

    Prédateur "intelligent" des chevreuils, cerfs et sangliers, son mode de vie en fait un régulateur environnemental qui peut devenir un allié des écologistes et amoureux de la nature, mais aussi des éleveurs et des chasseurs, tous inquiets du devenir de notre terre.

    Nul doute que la présence future du loup dans nos forêts et campagnes lorraines va réveiller de vieux réflexes et des peurs ancestrales. L'objectif de cet ouvrage est de raconter l'histoire du loup, d'aider ainsi à une meilleure connaissance de ce canidé magnifique et fascinant - dont sont issues toutes les races de chiens -, pour comprendre comment anticiper ou prévenir d'éventuels dégâts et, surtout, pour préparer les habitants de nos territoires à une cohabitation sereine.

     

    >> Le retour du loup en Lorraine, Jean-Luc Valérie, éditions Gérard Louis, 2010, 123 p., ill. (22 €).

  • La mosaïque romaine en pays messin

    mosaïque pays messin.jpgQu'elle soit géométrique ou figurée, monochrome ou polychrome, la mosaïque de tesselles est l'un des témoignages artistiques le plus caractéristique de l'époque romaine. Née véritablement en Egypte hellénistique au IIIe siècle avant Jésus-Christ, l'opus tessellatum est une technique de pose parfaitement maîtrisée par les artistes italiques qui vont lui donner ses lettres de noblesse.

    Ars romana par excellence, la mosaïque va connaître un essor sans précédent à l'époque impériale. Chaque province accueillera des écoles de mosaïstes, chaque cité livrera des chefs-d'oeuvres pour la postérité.

    En Gaule de l'Est, Divodorum (l'antique cité de Metz) n'est pas en reste. Riches maisons urbaines et villae rurales se couvrent de pavements dévoilant des personnages célèbres, des motifs animaliers et floraux et de nombreuses figures géométriques soigneusement agencées.

    C'est un voyage au coeur d'un art singulier que propose cet ouvrage réalisé avec le concours de l'Inrap qui a supervisé les différents chantiers de fouilles archéologiques où furent mis au jour des éléments de mosaïques. Partez à la découverte d'un patrimoine immémorial qui offre des vestiges remarquables.

     

    >> La mosaïque romaine en pays messin, Kévin Alexandre Kazek, éditions Serpenoise, 2010, 71 p., ill. (22 €).

  • L'expulsion des Mosellans en 1940

    de gré ou de force.jpgL'année 1940, terrible pour la France, fut dramatique pour la Moselle, abandonnée au vainqueur avec les départements alsaciens, au mépris de la convention d'armistice acceptée par le gouvernement du maréchal Pétain.

    Dès les premières semaines de l'été, l'occupant met en oeuvre un programme méthodique d'annexion pure et simple de trois départements français. Conformément aux théories nazies, les gêneurs doivent partir au motif qu'ils sont inassimilables, irrécupérables ou simplement inutiles. La police et l'administration allemandes organisent doc le départ de 80 000 à 100 000 personnes. Ce n'était pas pour toujours, mais ce fut long tout de même, jusqu'à la victoire de 1945.

    Comment part-on de sa maison et comment abandonne-t-on son bien et son cadre de vie ? Comment s'installe-t-on pour vivre et travailler dans les départements du sud de la France, si différents, si lointains ? Comment ces communautés bannies s'organisent-t-elles spécifiquement dans la France des réfugiés, ceux des évacuations, ceux de l'exode, ceux de l'intérieur, ceux de l'extérieur, ceux de 1940 et ceux de 1944 ?

    Les articles réunis dans ce livre accompagnent une exposition présentée jusqu'au printemps 2011 aux Archives départementales de la Moselle. Ils présentent les documents du temps, documents de la Moselle errante et documents des départements de refuge. Ils complètent et éclairent les témoignages recueillis auprès des expulsés dont certains ont été gravés sur CD-Rom inséré dans l'ouvrage.

     

    >> De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans, 1940-1945, Benoît Charenton, Jean-Eric Iung et Philippe Wilmouth, Libel éditions, 2010, 127 p., ill., cartes (16 €).

  • Les églises de la prévôté de Bruyères (Vosges)

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  • Trois jours de prières pour la famille d'Anne-Lorraine Schmitt

    anne lorraine.jpgChacun se souvient encore de cette affaire criminelle. C’était fin novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, jeune fille étudiante en journalisme originaire de Nancy, est sauvagement assassinée de 34 coups de couteaux dans le RER, dans la banlieue nord de Paris.

    Aujourd’hui s’ouvre le procès de son agresseur, multirécidiviste. Le père d’Anne-Lorraine, le général Philippe Schmitt, a demandé aux chrétiens de France trois jours de prières pour la famille de la jeune victime afin de pouvoir supporter cette terrible épreuve de la confrontation avec l’agresseur.

    Le général Schmitt s'explique sur ce qu'il attend de la justice : la justice, c'est tout pour cette famille déjà condamnée, elle, à la peine perpétuelle.

    L’hebdomadaire Valeurs Actuelles accorde cette semaine deux articles à Anne-Lorraine : Frédéric Pons, qui a cosigné un livre sur Anne-Lorraine, a recueilli un entretien avec Philippe Schmitt et procédé à un rappel des faits et à des perspectives. A lire absolument pour comprendre le fonctionnement de la justice en France actuellement qui a adopté un principe "droits de l'hommiste" de défense systématique du délinquant et son corollaire la banalisation de l'infraction. Au mépris des droits les plus élémentaires de respect à l'égard de la victime et de ses proches.

    Plus d’infos sur http://www.lesalonbeige.blogs.com

  • Droit, coutumes et juristes dans la Lorraine médiévale et moderne

    droit lorraine.jpgPetit clin d'oeil à notre ancien professeur d'histoire des institutions à la Faculté de Droit de l'Université de Nancy 2, le professeur Jean Coudert...

    Professeur émérite d'Histoire du Droit depuis 1995, après avoir effectué l'essentiel de sa carrière à la Faculté de Droit de Nancy, plusieurs de ses collèges et anciens étudiants ont souhaité lui rendre hommage en lui offrant ces Mélanges qui reproduisent plusieurs articles choisis publiés par le professeur Coudert durant sa longue carrière.

    Ces textes sont un bref aperçu de l'oeuvre du professeur Jean Coudert. Ils sont organisés en six thèmes, illustrant quelques-uns des domaines de recherches dans lesquels il a exercé ses patientes et fructueuses recherches archivistiques. Car il est avant tout un grand connaisseur et spécialiste de l'histoire du droit coutumier des duchés de Lorraine et de Bar. Les articles abordent successivement les coutumes du fief, les coutumes de la seigneurie, les coutumes du droit privé et quelques exemples sur la vie des coutumes et les pratiques matrimoniales en Lorraine. Enfin, illustrant encore son attachement à la Lorraine des ducs, Jean Coudert nous conduit dans l'histoire de l'Université créée à Pont-à-Mousson en 1572 et où est établie une Faculté de Droit dès 1582, avant que celle-ci ne devienne nancéienne en 1768.

    Un ouvrage bienvenu pour mieux appréhender les relations de droit en Lorraine jusqu'au rattachement des duchés au royaume de France en 1766. Ces Mélanges devraient intéresser aussi bien les historiens que les généalogistes lorrains.

     

    >> Jean Coudert. Droit, coutumes et juristes dans la Lorraine médiévale et moderne, Antoine Astaing et François Lormant (sous la dir.), PUN, 2010, 585 p. (30 €).

  • Lignéville (Vosges) : une association pour la chapelle Saint-Basle

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  • Le château de l'Avant-Garde à Pompey

    château pompey.jpgDominant le confluent de la Moselle et de la Meurthe, le château de l'Avant-Garde de Pompey, construit vers 1315, devint château ducal en 1380 avant d'être détruit en 1635 par les armées françaises.

    Exhumé dans les années 1980 à l'occasion de travaux en vue de l'aménagement du site, le mobilier archéologique resta longtemps ignoré, mais sa variété et sa qualité faisaient regretter l'absence d'une étude scientifique. C'est désormais chose faite grâce à la persévérance d'une équipe de chercheurs de l'Université de Nancy 2.

    L'ouvrage offre une documentation inédite qui éclaire d'un jour nouveau la vie quotidienne et les mentalités de l'aristocratie en Lorraine à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance. L'art de la table se reflète dans les céramiques culinaires, les récipients en grès et en verre, tandis que d'autres objets rappellent les activités domestiques et la parure.

    Une mention spéciale revient toutefois à la céramique de poêle qui éblouit par la diversité et la vitalité de son iconographie où les décors géométriques et floraux se conjuguent avec les portraits et les images de jeux, de combats, de vertus chevaleresques et de piété chrétienne pour constituer sans aucun doute, la plus belle collection de l'Est de la France.

    Ce premier opus de la trilogie prévue rassemble les contributions d'Agnès Gelé, Agnieszka Koziol, Guillaume Huot-Marchand et Cédric Moulis sous la direction de Gérard Giuliato, professeur à l'Université de Nancy 2.

     

    >> Le château de l'Avant-Garde à Pompey. Céramiques et verres du Moyen Âge et de la Renaissance (tome 1), Gérard Giuliato (sous la dir.), PUN, 2010, 249 p., ill., cartes (25 €).

  • Le saint lorrain du mois : Pierre Fourier

    Bleurville 09.2007 070.jpgPierre Fourier est né à Mirecourt (Vosges) le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale.

    A une grande austérité de vie, Pierre Fourier joignit une activité pastorale admirable : prédication et enseignement solidement assis sur de vastes connaissances et sur un travail ininterrompu ; charité inépuisable à l’égard de tous ; cérémonies du culte célébrées avec un éclat inaccoutumé.

    Pierre Fourier ne limita pas ses activités à la seule paroisse de Mattaincourt. Soucieux de l’instruction des jeunes filles, il fonda dès 1597, avec le concours de la bienheureuse Alix Le Clerc, une association qui devint bientôt la « Congrégation de Notre-Dame », et se répandit rapidement en Lorraine, et même en France voisine. Il entreprit également la réforme des Chanoines réguliers, ordre auquel il appartenait, et groupa leurs maisons en une « Congrégation de Notre-Sauveur ». Il fut encore un missionnaire zélé et la région de Badonviller a gardé une vive reconnaissance au « Bon Père » qui, en 1625, la ramena du protestantisme au sein de l’Église catholique. Conseiller volontiers écouté du duc de Lorraine Charles IV, Pierre Fourier fut, à la fin de sa vie, victime de son patriotisme. Il dut quitter son pays envahi par les troupes françaises, et mourut en exil en Franche-Comté, à Gray, le 9 décembre 1640. Il a été canonisé par le pape Léon XIII le 27 mai 1897.

    [cliché : H&PB - Texte : http://www.introibo.fr]

  • Pour soutenir l'action de l'Eglise

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    >> Plus d'infos et don en ligne possible sur http://catholique-nancy.cef.fr/spip/+Don-en-ligne+

  • Sud-Ouest vosgien : profusion d'animations en 2011

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    [Vosges Matin]

  • Vers la renaissance du château d’Hombourg-Budange (Moselle) ?

    C'est l'un des plus surprenants châteaux de Lorraine, un incontournable dans l'histoire de l'architecture de notre région. Hombourg-Budange agite les esprits depuis plusieurs années mais surtout depuis 2010...

    château hombourg.jpgCe château, laissé à l'abandon depuis des décennies, a atteint un état de dégradation très inquiétant. A la suite d’une campagne médiatique et, surtout, d’une pétition pour sauver le château d'Hombourg-Budange qui a recueilli plus de 800 signatures, il semblerait que ce site sorte enfin de l’oubli dans lequel il était tombé.

    Arthur de Mortemart, de la famille du propriétaire, reprend en main l'intégralité du château avec, à la clé, une restauration totale de l'édifice. Des travaux d'urgence vont démarrer et s'accélérer d'ici le printemps 2011 pour stopper la dégradation de l'édifice. Ensuite, il conviendra de songer à la restauration à proprement parlé. Si le sauvetage immédiat a pu trouver des aides auprès des collectivités locales, nul doute que ce projet d'envergure de restauration totale à long terme devra faire appel au mécénat.

    Rappelons que le château d’Hombourg-Budange est un ancien château-fort du 13ème siècle. Il sera reconstruit à la Renaissance comme en témoignent encore trois de ses quatre ailes ou encore les fenêtres à meneaux présentes sur les parties communes et sur le château. Une magnifique aile classique est venue compléter l'ensemble au 18ème siècle avec un beau fronton qui la surplombe pour en devenir la façade principale. On constate aussi quelques modifications au XIXème siècle. L'édifice est classé Monument Historique en grande partie.

    En espérant que ce site patrimonial compte dans le patrimoine lorrain dans les années à venir.

     

    [source et cliché : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]

  • Saint Nicolas en visite à Bleurville

    Bleurville était en fête ce samedi 4 décembre. Par un froid vif, la place de la mairie accueillait exceptionnellement le marché bio mensuel transformé pour un après-midi en marché de Noël.

    Plusieurs artisans et artistes s'étaient joints aux exposants bio habituels afin de proposer aux visiteurs divers objets ou travaux artistiques. Autant d'occasions de préparer les cadeaux qui se retrouveront sous le sapin à Noël.

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     Les artisans de la fête

    Les différentes associations du village se sont également associées afin de participer au Téléthon. Les marcheurs du Club Vosgien ont été accueillis vers 16h00, juste pour l'envolée des ballons préparés par les enfants des écoles du regroupement pédagogique de Bleurville-Nonville.

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    Lâcher de ballons avec les enfants des écoles

    La fête n'aurait pas été complète sans la venue du Saint Patron de la Lorraine et des enfants sages, Saint Nicolas en personne ! Il a pris un bain de foule et s'est gentiment prêté à une distribution de friandises auprès des bambins heureux de pouvoir approcher leur grand saint venu leur rendre sa visite annuelle.

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     Saint Nicolas et les enfants sages

     

    [clichés : courtoisie de Michèle Bisval]

    [d'autres images à voir sur http://picasaweb.google.com/ASMonthureux/MarcheDuTelethon2010]

  • Musée Lorrain : veillée autour de Saint Nicolas

    Veillée musée lorrain_05.12.10 003.jpgCe dimanche matin 5 décembre, le Musée Lorrain de Nancy organisait une veillée à l'ancienne autour des contes de la Saint-Nicolas. Belle occasion pour les enfants sages de se rassembler dans une pièce reconstituant une cuisine lorraine du XIXe siècle. Et d'écouter les légendes tissées autour du saint patron de la Lorraine.

    Saint Nicolas a vécu une grande partie de sa vie en Turquie, à Myra. On raconte qu'il a fait beaucoup de miracles et, en particulier, des miracles pour des enfants. Il est devenu depuis le saint protecteur des enfants et le 6 décembre, jour de sa fête, est devenu le jour de la fête des enfants... et ceux de Lorraine tout particulièrement !

    Saint Nicolas, accompagné parfois du Père Fouettard vient dans la nuit du 5 au 6 décembre apporter des récompenses aux enfants sages. Les enfants prennent soin de lui laisser un verre de lait (ou de vin !) pour qu'il reprenne des forces et ils ajoutent une carotte et des morceaux de sucre pour son âne qui l'accompagne.

    taque st nicolas 1677_musée lorrain.jpgPour les remercier Saint Nicolas leur apporte traditionnellement du pain d'épices, des bonbons et quelques petits cadeaux.

    En 1821 un américain, Clement Clarke Moore, écrit une histoire qui s'appelle "A visit from Santa Clauss", c'est-à-dire " Une visite de Saint Nicolas ", dans laquelle Saint Nicolas change un peu et commence à ressembler au Père Noël.  En 1840 Thomas Nast, un dessinateur, dessine un personnage qui ne ressemble presque plus à Saint Nicolas mais beaucoup au Père Noël, gros personnage vêtu de rouge à l'image de la marque "Coca-Cola"... Le mercantilisme déjà...

    Depuis ce temps, les petits Lorrains fêtent la Saint Nicolas le 6 décembre, et fêtent aussi Noël le 25 décembre, avec le Père Noël. Ou comment associer spirituel et profane.

    La veillée s'est poursuivie par une visite des collections d'art populaire où les enfants ont pu découvrir les multiples représentations de Saint Nicolas : statues et statuettes bien sûr, mais aussi taques de cheminée ou carreaux de poêle en faïence.

    [clichés H&PB]

  • Saint Nicolas et les Trois Louveteaux

    Il existe des milliers de représentations de saint Nicolas sur les cinq continents. Le monde catholique et orthodoxe a célébré - et célèbre toujours - le saint évêque de Myre en lui confiant des attributs et des postures variés. Nos églises paroissiales lorraines conservent souvent des statues ou des tableaux représentant le saint patron des enfants sages... et des Lorrains.

    Sampigny_église_st nicolas_scouts-1950 03.jpgAu hasard de nos périgrinations lorraines, nous avons eu la surprise de découvrir une statue de Saint Nicolas totalement originale. On peut l'admirer dans l'église Saint-Pierre de Sampigny, en Meuse, entre Commercy et Saint-Mihiel. On peut y voir notre saint patron des Lorrains entouré... de trois louveteaux, charmants petits scouts sortant du cuveau et remerciant le bon saint pour son miracle.

    L'histoire de cette statue de Saint-Nicolas mérite d'être connue.

    "Dans l'église paroissiale de Sampigny se trouve une émouvante statue de Saint Nicolas avec les trois enfants …vêtus en scouts ! Cette œuvre insigne résume le passage de l'abbé Marcel Monflier dans ce bourg meusien dont il fut le curé jusqu'en 1941.

    Issu d'une famille non croyante, Marcel Monflier reçoit l'appel du sacerdoce à l'occasion d'une grave blessure au visage subie dans les tranchées en 1918. Malgré l'opposition de sa famille, il rentre au séminaire et est ordonné prêtre. Nommé curé de Sampigny, il y implante le scoutisme juste avant la Seconde Guerre mondiale (vers 1938-1939 semble-t-il).

    Parallèlement, ce prêtre éclairé prend l'initiative de remplacer les vieilles statues de son église par de nouvelles, taillées dans la pierre, et affichant un style qui tranchait avec la mode "Saint-Sulpice" qui prévalait encore à l'époque.

    Cette statue du saint patron de la Lorraine avec les trois enfants lui donne l'idée d'immortaliser le scoutisme naissant dans le village : le visage de saint Nicolas portera donc ses propres traits, les enfants ceux de trois de ses scouts, à savoir Gilbert Dumanoir, Marc Poissennot et Roland Moriot. Cette statue originale a du être réalisée vers 1939.

    Bonne fête aux Nicolas et à tous les enfants sages de Lorraine... et d'ailleurs !

    [cliché H&PB]

  • Saint-Nicolas-de-Port : 765ème procession ancestrale en l'honneur de Saint Nicolas

    Ce samedi 4 décembre, près de 3000 fidèles avaient envahi pacifiquement l'immense nef gothique de la basilique de Saint-Nicolas-de-Port pour la célébration religieuse suivie de la 765ème procession ancestrale. Grandiose !

    st-nicolas 2010 020.jpgL'office était présidé par l'évêque de Nancy et de Toul, Mgr Papin, et du prélat invité d'honneur, Mgr Fréchard, archevêque émérite d'Auch, lorrain dans l'âme puisqu'originaire de Nancy. Plusieurs prêtres diocésains, des séminaristes et des représentants du clergé orthodoxe avaient tenu également à participer à cette fête traditionnelle en hommage au saint patron de la Lorraine et des enfants.

    L'antique procession de Saint-Nicolas-de-Port s'est déroulée pour la première fois le 6 décembre 1245, en reconnaissance de la libération miraculeuse du sire de Réchicourt, après quatre années de captivité près de Gaza, en Palestine, lors d'une croisade. Cunon de Réchicourt, rentré dans ses foyers en Lorraine, a institué une procession en la basilique de Port, en union avec le clergé et le prieur de l'abbaye de Gorze, dont dépendaient les terres de Varangéville et de Saint-Nicolas. Jusqu'à la Révolution, une délégation de bourgeois de Réchicourt-le-Château (Moselle) y a participé fidèlement en exécution de ce voeu. Cette procession se perpétue ainsi depuis plus de 760 ans avec la participation de fidèles venus de Lorraine bien sûr, d'autres régions françaises aussi, et de tous les pays du monde. Hier soir, l'abbé Jacquot, recteur de la basilique, annonçait la présence d'américains, de sud-américains, de canadiens, d'australiens, d'italiens, d'espagnols, de suédois et de nombreux fidèles venus des pays de l'Est européen.

    La procession fut ouverte par les fidèles suivis de nombreuses troupes scoutes et guides lorraines puis les insignes reliques du saint patron et, enfin par le clergé. Elle s'est déroulée dans une grande ferveur populaire.

     

    st-nicolas 2010 039.jpg

    La 765ème procession de Saint-Nicolas-de-Port.

     

    [clichés H&PB]

     

  • La Nouvelle revue lorraine rend hommage à Saint Nicolas

    nrl5.jpgLa Nouvelle revue lorraine continue son petit bonhomme de chemin. Déjà 5 numéros depuis son retour chez les amoureux de la Lorraine et sur les rayons des libraires.

    Encore une fois, Jean-Marie Cuny nous propose un sommaire varié et une belle première de couverture consacrée à Saint Nicolas. Normal, à la veille de la fête du saint patron de la Lorraine !

    Dans ce numéro de début d'hiver, vous découvrirez notamment :

    - Denis Mellinger, sculpteur-restaurateur et un fondeur

    - La Vierge de Lorry-lès-Metz opte pour la France après 1871

    - Georges Claude, génial inventeur oublié

    - Quand on vidait ses pots de chambre par les fenêtres

    - Histoire du comté de Dabo

    - Au temps des sorciers

    - L'abbaye Sainte-Marie-Majeure à Pont-à-Mousson

    - La consultation des pauvres malades des campagnes en 1764

    - Capitaines de la Grande Armée

    - Le miracle de Brin-sur-Seille

    - Saint Nicolas et les trois clériaux

    - Saint Nicolas, le retour...

    Et encore bien d'autres histoires et anecdotes, des infos sur la vie en Lorraine, sur les livres...

     

    >>  Pour s'abonner à La Nouvelle revue lorraine, envoyer vos coordonnées postales et votre règlement (36 € pour 6 numéros) à Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Bilan 2010 et projets 2011 avec l'association Saône Lorraine

    choeur et clocher de l'église.JPG

    Eglise Notre-Dame des Anges du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges), propriété de Saône Lorraine.

     

    Vous voulez en savoir plus sur le bilan et les projets de Saône Lorraine ? Lisez la lettre aux adhérents ci-après :

    lettre_nov-10.pdf

  • Vosges, terre de tourisme

    vosges tourisme.jpgLes racines du tourisme sont parfois à rechercher bien avant que le terme de "touriste" ne soit introduit dans la langue française. Dans les Vosges, dès 1500, d'après les sources conservées, de premiers voyageurs vinrent goûter à cette terre riche d'eaux thérapeutiques, d'abbayes rayonnantes et de bon air.

    Spectacle et ressources de la montagne, sites historiques, vie des eaux deviennent le socle de l'attractivité du département. Grâce aux sociétés de promenades, dès 1875, aux syndicats d'initiative et aux guides nationaux et régionaux, les villes et les vallées des Vosges, vantées par les couleurs clinquantes des affiches des Chemins de fer de l'Est, s'ouvrent à un afflux nouveau. Le réseau routier et ferré accompagne ce formidable essor jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et draine aristocrates et curistes, érudits ou marcheurs attirés par la "ligne bleue" des Vosges.

    Avec les congés payés en 1936, place à toutes les formes du tourisme populaire ! Colonies de vacances, campings, auberges de jeunesse, refuges, gîtes ruraux, villages de vacances fleurissent. Apparus avec le siècle, ski et sports de glisse prennent leur plein développement, consacrant la "double saison" caractéristique des Vosges.

    Autour des contributions de plus de dix auteurs, cet ouvrage fouille dans le riche passé de ce territoire jusque vers 1500, et retrace, sur cinq siècles, grâce aux journaux de voyage, affiches, carnets de dessins, guides, photographies, cartes postales, l'histoire d'une activité devenue un pilier économique du département des Vosges.

    Alors, bon voyage dans nos Vosges !

     

    >> Vosges, terre de tourisme. Du siècle de Montaigne à nos jours (1500-2000), Isabelle Chave (sous la dir.), Conseil général des Vosges/Archives départementales des Vosges, 2010, 187 p., ill., cartes (18 €).

  • "L'Annonciation" du Caravage

    annonciation.jpgUn ange descend du ciel en un éclair, le visage caché. Dans son mouvement tendu, il domine une Vierge Marie plus soumise que surprise. La lumière, fondée sur des contrastes violents, se substitue à l'anatomie pour rendre compte du volume et de la densité du corps. Le bras de l'ange Gabriel dirigé vers la Vierge, la main qui se relève, l'index tendu vers le mobilier modeste de la chambre : voici le moment capital où Marie accepte le mystère divin qui s'accomplit en elle. Cet art du raccourci, conforme aux prescriptions d'une époque qui préfère le réalisme des images sacrées aux allégories obscures, est prodigué par le plus révolutionnaire des créateurs artistiques en ce tout début du XVIIe siècle : Michelangelo Merisi da Caravaggio.

    Commandé du vivant du Caravage par Henri II, duc de Lorraine, le chef-d'oeuvre n'a jamais quitté Nancy depuis sa réalisation, en 1608. Transposé au XIXe siècle sur une nouvelle toile, ce tableau fragile, de 2,05 m sur 1,85 m, a bénéficié de plusieurs campagnes de restauration, dont la dernière en date, en 1910, menée conjointement par les équipes de l'Instituto Superiore per la Conservazione ed il Restauro de Rome et du Centre de recherche et de restauration des musées de France.

    Le catalogue, édité à l'occasion de l'exposition de l'Annonciation du Caravage au Musée des Beaux-Arts de Nancy, croise les investigations de la nouvelle imagerie scientifique menées par les restaurateurs et le regard des historiens. Il met à l'honneur une oeuvre picturale restaurée et permet d'approfondir la connaissance de l'extraordinaire maître lombard et son empreinte laissée en Lorraine.

     

    >> L'Annonciation du Caravage. La restauration d'un chef-d'oeuvre du musée des beaux-arts de Nancy, Claire Stoullig (sous la dir.), éditions Kubik, 2010, 95 p., ill. (19,90 €).

  • Un hôtel pour les abeilles à Tignécourt

    hotel abeilles.jpgDans les Vosges, les abeilles peuvent passer agréablement l’hiver dans un hôtel qui leur est réservé.

    Cet abri à insectes vient d’être installé à Tignécourt, dans le canton de Lamarche, à proximité de la Maison de la Nature animée par le Conseil général des Vosges.

    Il favorisera l’étude des abeilles sauvages et entre dans un programme, soutenu par le Conseil général, de sauvegarde de cette espèce.

    [cliché : CG88]