Au carrefour de la Lorraine, la ville de Pont-à-Mousson déploie ses rue et ses monuments de part et d'autre de la Moselle. Elle tire son nom et son identité du pont qui lie les quartiers des deux rives et de la butte au pied de laquelle la ville s'est développée.
Coeur économique, spirituel, scientifique et littéraire de la région pendant plusieurs siècles, Pont-à-Mousson mérite sans aucune doute d'être mieux connue.
Ce volume, qui reproduit les actes des IVe Journées d'études Meurthe-et-Mosellanes 2009, entend montrer les mille et une facettes de la cité et faire redécouvrir ses vestiges célèbres ou méconnus : les ruines fantastiques de la butte de Mousson, la vie dans la ville au Moyen Âge, la remarquable église Saint-Laurent, ses multiples couvents, l'université jésuite qui fit sa renommée au XVIIe siècle, son jardin botanique qui fut en son temps l'un des plus riches d'Europe, son école militaire qui a formé la dernière génération de jeunes gens avant la Révolution, son imagerie, les fonderies qui ont rendu le nom de Pont-à-Mousson célèbre dans le monde entier, l'enfer du Bois-le-Prêtre en 1915...
On y croise aussi des personnalités connues ou non, telles Philippe de Gueldre, duchesse venue finir sa vie parmi les clarisses, Jean-Michel Pierson, tisserand et régent d'école, Duroc, confident de Napoléon Ier, Camille Cavallier ou la famille Adt. En somme, une histoire d'hommes autant que d'architecture.
>> Pont-à-Mousson. Essor et fastes d'une ville (XIIe-XXe siècles), Fabienne Henryot, Cédric Andriot, Philippe Masson (sous la dir.), éditions Gérard Louis, 2010, 264 p., ill. (22,80 €).












Chacun se souvient encore de cette affaire criminelle. C’était fin novembre 2007, Anne-Lorraine Schmitt, jeune fille étudiante en journalisme originaire de Nancy, est sauvagement assassinée de 34 coups de couteaux dans le RER, dans la banlieue nord de Paris.



Pierre Fourier est né à Mirecourt (Vosges) le 30 novembre 1565 de commerçants aisés. Ayant reçu de ses parents une éducation familiale très soignée, il fit ses premières études dans sa ville natale parmi les « enfants prêtres » (enfants destinés au sacerdoce), puis à partir de 1578, il les continua à l’Université de Pont-à-Mousson où il manifesta d’exceptionnelles qualités intellectuelles en même temps qu’une très vive piété. En 1585, il entra chez les Chanoines réguliers de Chaumouzey, près d’Épinal. Ordonné prêtre en 1589, il reprit l’étude de la théologie à Pont-à-Mousson, puis rentra dans son abbaye et en 1597, fut nommé curé de Mattaincourt, gros village commerçant, voisin de sa ville natale. 





Ce dimanche matin 5 décembre, le Musée Lorrain de Nancy organisait une veillée à l'ancienne autour des contes de la Saint-Nicolas. Belle occasion pour les enfants sages de se rassembler dans une pièce reconstituant une cuisine lorraine du XIXe siècle. Et d'écouter les légendes tissées autour du saint patron de la Lorraine.
Pour les remercier Saint Nicolas leur apporte traditionnellement du pain d'épices, des bonbons et quelques petits cadeaux.
Au hasard de nos périgrinations lorraines, nous avons eu la surprise de découvrir une statue de Saint Nicolas totalement originale. On peut l'admirer dans l'église Saint-Pierre de Sampigny, en Meuse, entre Commercy et Saint-Mihiel. On peut y voir notre saint patron des Lorrains entouré... de trois louveteaux, charmants petits scouts sortant du cuveau et remerciant le bon saint pour son miracle.




