Année 1428, la guerre entre l'Angleterre et la France fait rage depuis près de cent ans. Par le traité de Troyes en 1420, la couronne de France appartient officiellement à la dynastie des Lancastre. Un prince de 6 ans à peine, le petit Henri VI, s'intitule "par la grâce de Dieu roi de France et d'Angleterre." Les Anglais et leurs alliés Bourguignons dominent les territoires s'étendant au nord de la Loire, mais ne maîtrisent en rien les contrées situées au-delà du grand fleuve. Depuis Bourges règne Charles VII, héritier des Valois, revendiquant également pour son compte le trône des lys. Il est entouré de ses partisans, les fameux Armagnacs. Les deux camps se livrent une lutte acharnée. La France a deux rois. C'est un de trop !
Durant l'été 1428, Bedford, régent d'Henri VI, décide d'en finir avec celui qu'il considère comme un usurpateur. Une puissante armée anglaise débarque à Calais, file vers la Loire et impose le blocus d'Orléans. Pour Charles VII, la perte de cette ville signifierait à coup sûr la chute de ses états. Il décide donc de la défendre coûte que coûte. D'octobre 1428 à mai 1429, les combats font rage autour de la cité ligérienne. La situation des assiégés paraît désespérée, jusqu'à l'arrivée d'une jeune paysanne venue de Lorraine et prénommée Jeanne.
La Pucelle d'Orléans entre dans la légende. Dans son sillage, les Français retrouvent le goût de la victoire et volent de succès en succès, jusqu'à la bataille décisive de Patay.
Cet ouvrage clair, vivant, sympathiquement illustré, propose de revivre ces heures de grande aventure.
>> Du siège d'Orléans à la bataille de Patay, 1428-1429. Jeanne d'Arc sur le chemin de la victoire, Stéphane William Gondoin, Histoire & Collections éditions, 66 p., ill., cartes (15,50 €).