[Vosges Matin]
Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 152
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Seconde vie pour le moulin de Xamontarupt (Vosges)
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Villoncourt (Vosges) : pitié pour la croix
Image désolante d’une croix de chemin à Villoncourt, dans le canton de Châtel-sur-Moselle, qui est progressivement déstabilisée dans ses fondations et mangée par un bosquet d’arbustes.
Allez Monsieur le Maire, un petit effort pour dégager et mettre en valeur cet élément du patrimoine religieux local et de la piété populaire ! En souvenir de ceux qui l’ont érigé.
[cliché G. Salvini]
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De Bleurville à Contrexéville, la menuiserie Levieux sur-mesure
Son secret : le sur-mesure. La menuiserie Levieux en a fait une affaire de famille depuis quatre générations à Bleurville. Véritable spécificité sur un marché où la standardisation fait rage.
Tandis que son frère Claude a choisi la branche charpente, à Damas-et-Bettegney, Philippe Levieux a opté pour la menuiserie, à Bleurville tout d’abord, lorsqu’il a repris en 1987 l’activité paternelle, puis à Contrexéville d’où LMA (Levieux Menuiserie Agencement) distille le savoir-faire de ses 22 salariés auprès des professionnels de la France entière, et tout particulièrement de la région parisienne (80 % de ses débouchés). Quant à LMP (Levieux Menuiserie Pose), qui emploie deux personnes et répond aux commandes, moins nombreuses, des particuliers (5 % de l’activité). Effectifs totaux : 24 salariés.
Lorsqu’il a recréé son entreprise voilà dix ans, après avoir été contraint de la vendre l’année précédente, jamais Philippe Levieux n’aurait imaginé en reconstituer les effectifs en une décennie. Or depuis 2000, date à laquelle Levieux Menuiserie ne comptait plus qu’un salarié, l’entreprise n’a cessé de croître en effectifs. Et de moderniser son parc machines, à raison d’environ 300 000 euros d’investissements chaque année. « En cinq ans, nous avons changé 70 % du parc machines », souligne Philippe Levieux. Après la défonceuse à commande numérique 4 axes et 5 axes, l’atelier de 1 870 m 2 s’apprête à accueillir une cabine de peinture de 136 m 2 équipée d’un robot 6 axes. Une acquisition de taille qui n’est pas étrangère à l’extension du bâtiment de 643 m 2 prévue pour la fin de l’année 2011.
En attendant, l’équipe, polyvalente et plutôt jeune puisque sa moyenne d’âge avoisine les 35 ans, veille à respecter un délai de livraison de quatre à cinq semaines maximum. « Il est important d’investir mais aussi d’être réactif », précise Philippe Levieux. Et ce quel que soit le volume de la commande, qu’elle concerne des fenêtres mixtes (bois-alu), une porte bombée ou cintrée en plan, des fenêtres à châssis-guillotine… « Avec le sur-mesure, nous travaillons beaucoup pour des bâtiments classés », précise le gérant de la SARL qui a ainsi honoré de prestigieux marchés parisiens pour la Sorbonne, la Banque de France ou encore l’ambassade de Suisse. Sans oublier les 1 200 fenêtres du collège de Savigny-sur-Orge ! Au total, la menuiserie consomme environ 500 m 3 de bois par an, du bois exotique d’Afrique ou d’Asie, mais aussi, certifications obligent, de plus en plus de bois de pays (chêne, pin, mélèse, etc).
C.B.
[Vosges Matin | 14.03.11]
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Quel avenir pour le site gallo-romain de Grand (Vosges)
[L'Abeille | 17.02.11]]
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Fête de Saint Joseph à Notre-Dame de Bermont (Vosges)
On nous demande de diffuser l’information suivante :
En la fête de Saint Joseph, samedi 19 mars 2011, les Amis de l’Association Notre-Dame de Bermont sont invités à venir le prier et lui demander d’intercéder pour nous tous, nos familles, nos amis, tous ceux qui nous sont chers.
L'association Notre-Dame de Bermont invite tous ceux qui le souhaitent de se retrouver en la chapelle de Bermont (commune de Greux, à proximité de Domrémy) à 20 heures pour la messe de Saint Joseph, suivie jusqu’à 24 heures de l’adoration du Saint Sacrement, chapelet avec confessions possibles. A minuit, la messe du dimanche sera célébrée.
Boissons chaudes durant l'adoration.
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Appel en faveur des Chrétiens d'Orient
On nous prie d'annoncer l'appel à l'aide suivant au profit des Chrétiens d'Orient. C'est avec plaisir que notre blog relaie cet appel à la solidarité.
>> Contact : chretientesolidarite.fr@gmail.com
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Cantonales 2011 à Monthureux : quatre prétendants pour un canton désertifié
Excentrées, confrontées à une population vieillissante, les onze communes du canton de Monthureux-sur-Saône (2600 habitants) enregistrent depuis 150 ans une chute démographique qui s'est accélérée en 1960.
Aujourd’hui un jeune sur trois déserte avant l’âge adulte ce secteur géographique à dominante agricole et forestière, ayant su néanmoins conserver un tissu commercial et associatif étoffé. Dans un tel contexte, la feuille de route des quatre candidats (soit deux de moins par rapport au scrutin de 2004) se présentant aux suffrages des électeurs s’inscrit dans une dynamique rurale destinée à valoriser les atouts de ce territoire d’une superficie de 139 km².
Dans la course aux voix, sur le papier Alain Roussel (sans étiquette) semble avoir l’avantage du terrain. Le conseiller général sortant, par ailleurs maire de Claudon, vise un quatrième mandat. Pour mémoire, en 2004, fort d’un score de 62,43 %, il avait raflé la mise face à son principal rival Henri Didier, qui avait perdu son siège face à Raymond Recouvreur, le maire de Bleurville, décédé avant la fin de son mandat. Roulant pour la majorité départementale, Alain Roussel fait preuve néanmoins d’une indépendance d’esprit. A l’instar d’un Jackie Pierre sur le canton de Xertigny, il se positionne en premier défenseur de la ruralité et du développement local.
A ce titre, ses interventions au sein de l’exécutif vosgien recueillent souvent l’adhésion dans les rangs de l’hémicycle départemental. Mais rien n’est joué pour Alain Roussel qui devra se méfier de Raynald Magnien, seul représentant du MoDem dans ces cantonales associé à sa suppléante Nathalie Rollin, conseillère municipale à Bleurville, considéré comme son challenger le plus sérieux. Aux municipales de 2008, le conseiller en gestion et management, à l’origine de la création théâtrale de L’Odyssée, avait effectué un retour réussi au pays, en remportant haut la main les dernières municipales à Monthureux-sur-Saône. « Fidèle à mes convictions, j’adhère au MoDem parce que je crois qu’une nouvelle gestion publique est possible, en particulier dans le département », se plaît à rappeler le vice-président de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne.
Alors que les socialistes n’ont pu désigner de candidat sur le canton, tous les espoirs de l’opposition reposeront sur Jean-Claude Lacour. Sous l’étiquette « Les Vosges à gauche », lui aussi chantre de la ruralité tentera de faire barrage à ses adversaires en replaçant le débat sur un plan antigouvernemental. Reste la grande inconnue constituée par la présence de Georges Faivre. Bénéficiant de la montée en puissance dans les sondages de Marine Le Pen, le représentant du FN risque de bouleverser un scénario que beaucoup pensaient écrit d’avance.
Les priorités pour le canton
En tête de liste des dossiers scellant l’avenir du canton, s’inscrit en priorité la création de la nouvelle maison de retraite de Monthureux-sur-Saône, portée par la communauté de communes. Le projet, en gestation depuis trois ans, se traduira par l’ouverture d’une maison médicalisée destinée à 40 résidants, d’une unité de vie protégée et d’un foyer pour handicapés accueillant 50 personnes. Le montant de cet investissement est chiffré à 7,5 millions d’euros et la fin du chantier prévue au cours du dernier trimestre 2012.
Dans le même temps verront le jour sur un terrain de 5 hectares des bâtiments regroupant un lotissement et des pavillons locatifs. Après la fermeture d’une station-service à Monthureux, l’ouverture d’un distributeur de carburant 24 heures sur 24 devrait également contribuer au désenclavement de ce secteur géographique dont 30 % des actifs travaillent à l’extérieur. Un coup de pouce sera par ailleurs donné à la zone d’activité économique de la gare de Monthureux abritant des entreprises comme la Coopérative agricole de Lorraine et Merrain International.
Toujours d’actualité, le lancement d’un pôle culturel innovant mettant en avant la richesse du patrimoine local et du tissu associatif. Tout cela sera-il suffisant pour créer des emplois et maintenir une population active sur place et donner un avenir à ce canton hyper rural ?...
[Vosges Matin | 14.03.11]
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Au programme du Centre Art & Culture de Droiteval (Vosges)
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Au Pays des Trois Provinces : nouveau mandat pour la présidente
[Vosges Matin]
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Jean-Marie Lassausse, Le jardinier de Tibhirine
Le Père Jean-Marie Lassausse, Vosgien originaire d'Esley, dans le canton de Darney, issu d'une famille d'agriculteurs, est aujourd'hui le "jardinier de Tibhirine". C'est lui qui entretient les lieux déserts du monastère cisterciens algérien, qui travaille la terre du domaine avec les villageois. Son témoignage simple, profond, est en faveur d'une "Eglise de la rencontre". Son expérience, ses voyages en "terre des autres" peuvent, selon lui, aider la réflexion des églises occidentales désaffectées, et surtout aider à comprendre l'urgence d'une pastorale de la rencontre.
Il a découvert l'héritage spirituel des frères cisterciens de Tibhirine principalement par le dialogue avec la population musulmane locale. Il partage dans cet ouvrage les témoignages des musulmans sur la communauté catholique du Père Christian de Chergé, sur le martyre des religieux, sur leurs relations avec eux, et leur héritage concret qui aujourd'hui peut paraître en déshérence...
Un témoignage qui invite à revoir nos idées reçues sur le dialogue avec l'islam en particulier et l'héritage des frères de Tibhirine.
Le Père Lassausse est prêtre de la Mission de France. Il a passé de nombreuses années en mission en Afrique. Depuis 2001, il a la responsabilité des terres du monastère algérien de Tibhirine. Après avoir été missionnaire en Tanzanie, en Ethiopie et au Maroc, il est en Algérie depuis 2000.
>> Le jardinier de Tibhirine. Le témoignage exceptionnel du gardien de la mémoire des lieux, Jean-Marie Lassausse et Christophe Henning, éditions Bayard, 2010, 150 p. (18 €).
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Le bal des âmes perdues
Guerre 14-18. Les tranchées, le sang, les rats et la mort omniprésente. Joseph Titouenne subit toute l'horreur du conflit avec ses compagnons d'infortune. Par flashs, il se souvient : sa fiancée Lisbeth, son village lorrain de Klucksheim au milieu des vignes, la paix, Hans, l'ami allemand à qui il ressemble tel un jumeau.
Hans et Joseph se retrouvent par hasard sur le front. Les anciens amis sont devenus ennemis. Sans plus d'illusions sur leur sort, ils reprennent le jeu de leur enfance : ils échangent leurs identité, leurs uniformes.
Joseph rentre en Allemagne chez les Lunfeld, la gueule cassée, accueilli en héros sans savoir que Hans, survivant lui aussi, a pris sa place auprès des siens, auprès de Lisbeth.
D'une belle ambition littéraire, angoissant, dérangeant, Le bal des âmes perdues dénonce l'absurdité de la guerre à travers le discours halluciné de ses partisans et témoigne de l'infinie douleur des survivants, des "gueules cassées", face à la compassion impuissante des leurs.
>> Le bal des âmes perdues, Daniel Cario, éditions Presses de la Cité, 2011, 380 p. (21 €).
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Au chevet du "petit" patrimoine vosgien
[Vosges Matin]
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Le Rosaire, histoire d'une prière à Marie en Lorraine
[L'Abeille | 17.02.11]
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Mercredi des Cendres et entrée en Carême
La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)
Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.
[Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]
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Le Courrier de la BDN
La dernière livraison du Courrier de la BDN de février 2011 - pour les non initiés, la BDN est la Bibliothèque Diocésaine de Nancy, installée dans les locaux de l'ancien séminaire à Villers-lès-Nancy -, propose un intéressant sommaire.
Outre les nouvelles de la bibliothèque données par son directeur, l'abbé Bernard Stelly, et en particulier un retour sur le week-end d'octobre dernier durant lequel la BDN ouvrait ses portes pour sa "traditionnelle" grande vente de livres, le lecteur y découvrira un article de Marie-Hélène Colin sur les liens entre la généalogie des ducs de lorraine et les saints lorrains. Cette passionnante étude est issue de la thèse de doctorat de l'auteur qui a donné lieu, par ailleurs, à la publication d'un récent ouvrage aux éditions Place Stanislas.
A lire également un article sur la restauration d'un incunable de la BDN.
>> Le Courrier de la BDN est adressé uniquement aux adhérents. On peut adhérer à l'association des Amis de la BDN en renvoyant le bulletin ci-dessous accompagné de son règlement à : Association des Amis de la Bibliothèque diocésaine de Nancy et de Toul, 11 rue de Laxou, 54600 VILLERS-LES-NANCY.
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Bleurville : parution du Bulletin municipal 2010
>> Le Bulletin municipal 2010 peut être obtenu auprès de la Mairie de Bleurville, 1 rue du moulin, 88410 BLEURVILLE.
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Bleurville : Carnaval au village
[Vosges Matin]
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Bleurville : disparition de Claire Jacquemin, ancienne institutrice (1938-1951)
[Vosges Matin | 04.03.11]
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Fouilles archéologiques à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle)
[La Semaine de Nancy | 24.02.2011]
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Bleurville : la fin d'une maison de manouvrier du XIXe siècle
[Vosges Matin]
Commentaire du blogueur
Encore une fois, c'est un aspect du patrimoine architectural du village qui disparaît. La rue de Frain - naguère "rue du Bon-Vin" - connu sa pleine période de développement au milieu du XIXe siècle, à une époque où le village connaissait une poussée démographique. Ce quartier populaire était habité par des manouvriers qui se louaient auprès des cultivateurs, ainsi que par des carriers et des bûcherons.
On ne peut que déplorer la disparition de ces maisons typiques du XIXe siècle et surtout flétrir la négligence des propriétaires - et héritiers, en l'occurence - qui ont laissé ce bâtiments se dégrader. L'originalité d'un village réside avant tout dans la structure de son bâti et dans sa continuité ; le village de Bleurville étant un "village tas" constitué d'un ensemble d'immeubles mitoyens. Or, avec la disparition de ces "dents creuses", c'est un véritable mitage qui mine désormais le village. C'est aussi l'originalité des maisons traditionnelles qui disparaît au profit de pavillons sans caractère et standardisés.
Quel intérêt présentera le village lorsque ses éléments les plus anciens et les plus caractéristiques auront disparu ? Si non celui de ressembler aux autres villages du secteur qui n'auront pas su réagir à temps pour éviter le pire...
>> On pourra consulter avec profit le site de Maisons paysannes de France, association qui milite pour la sauvegarde du patrimoine traditionnel rural : http://www.maisons-paysannes.org
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L'abbé Ayéméné, un prêtre africain dans le Sud-Ouest vosgien
Issu d’une famille de sept enfants dont le père a servi l’armée française, l’abbé Yao-Clément Ayéméné est entré en France le 7 septembre 1999 pour poursuivre des études de théologie tout en servant dans les paroisses.
Après Paris et l’Alsace, il vient exercer son ministère dans les Vosges en octobre 2008. Nommé sur les deux paroisses Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (Lamarche) et Notre-Dame de la Saône (Monthureux/Bleurville), il va mettre ses études entre parenthèses, pendant deux ans, pour former des laïques.
Dans un premier temps, les dimanches, il prend son bâton de pèlerin pour aller trouver des référents pour ses trente églises. Les réticences se font jour. Les fidèles se font tirer l’oreille. « Mais ils sont venus, en curieux, pour voir ce qu’il y avait derrière l’enveloppe ». Dimanche après dimanche, il fait ressortir une équipe pastorale pour l’aider dans les prises de décision et le remplacer en cas d’absence ; organisation déjà initiée par l’abbé Charles Villaume, son prédécesseur à Notre-Dame de la Saône. Puis des relais par église paroissiale, par service, par mouvement… J’ai encaissé beaucoup. Mais en prenant cette méthode et en si tenant, je savais que ça allait faire du bien à tout le monde. »
Même si aujourd’hui encore, une minorité n’accepte pas que le prêtre ne célèbre pas les obsèques, les paroissiens sont devenus acteurs de leur paroisse. Et cette réorganisation a rapproché les clochers. « C’était un mal nécessaire. En Haute-Marne où il y a moins de prêtres, ça roule comme ça depuis plusieurs années… »
Dans sa mission de représentant de Dieu, celui qu’on appelle communément l’abbé Clément, ne laisse pas de place à la nostalgie. « Que je sois en France, en Chine ou en Côte d’Ivoire, je suis prêtre avant tout. Je vis l’instant et l’instinct. Demain, je ne sais pas où je serai. Ce que je sais, c’est que je suis prêtre, que l’Eglise est universelle et que je peux me retrouver partout. »
[Vosges Matin | 06.03.11]
[Petit commentaire du blogueur
Pourquoi vouloir transplanter à tout prix – et souvent pour un temps fort limité – des hommes qui pourraient labourer encore plus en profondeur la foi de leurs compatriotes en Afrique, alors que nous avons en France de jeunes prêtres formés par la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre – en complète communion avec Rome – qui ne demandent qu’à prendre en charge des paroisses ? Mais voilà, ces prêtres-là sont formés selon les « méthodes » traditionnelles de l’Eglise et célèbrent la Sainte Messe selon le rite extraordinaire (en latin, pour faire simple). Et, apparemment tous nos évêques diocésains ne sont pas encore « mûrs » pour les intégrer dans leur clergé vieillissant post-Vatican II… Mais, peut-être, un jour prochain… Les voies du Seigneur sont impénétrables !]
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Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...
Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...
Des fondations de murs bordant un fossé.
Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".
Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".
[sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]
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Dix années d'épreuves pendant la Révolution
Etonnantes ces Mémoires de Charles de Lacretelle. Lorrain né en 1766, fils d'un avocat installé à Metz puis à Nancy, Charles de Lacretelle est le benjamin d'un fratrie de sept enfants. Après des études classiques, reçu avocat, il pense s'engager dans une carrière juridique dans le sillage de son père et de son frère aîné. Attiré par les idées nouvelles, il publie des poèmes dans Le Journal de Nancy. En 1787, Charles rejoint son frère avocat à Paris ; il suivra avec passion les événements qui préparent la Révolution. Favorable à une monarchie constitutionnelle, il sera bien vite dégoûté par les excès révolutionnaires.
Lacretelle est le seul historien de cette période à avoir pris part aux événements, à s'être battu pour ses idées et à en subir douloureusement les conséquences. Il nous raconte son histoire de la Révolution vécue de l'intérieur et son histoire personnelle pendant la Révolution, en particulier ses deux ans d'emprisonnement pour sympathie royaliste. Il s'y montre modeste, sympathique, mais également volontaire et toujours anti-révolutionnaire.
Un récit vivant, enlevé, dans lequel on suit le protagoniste à travers la France entière, essayant d'échapper aux persécutions. Un vrai roman d'aventures, politiquement incorrect mais historiquement passionnant.
>> Dix années d'épreuves pendant la Révolution, Charles de Lacretelle, éditions Tallandier, 2011, 296 p. (19,80 €).
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La fleur du destin : saison 2
[Vosges Matin]
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Insectes de Lorraine et d'Alsace
Qui n'a jamais été surpris par le vol acrobatique d'une libellule, les couleurs éclatantes d'un papillon ou les formes étranges de certains petits insectes ? A travers ce livre, construit comme un guide de balades dans les milieux naturels de Lorraine et d'Alsace, découvrez 117 espèces d'insectes remarquables de nos régions. Ce ne sont pas forcément les plus rares, mais les plus grands, les plus colorés, les plus étranges... Ceux que l'on rencontre au détour d'un chemin et dont on sera surpris de découvrir les moeurs étonnantes.
Richement illustré de 312 clichés inédits, cet ouvrage contient nombre d'anecdotes qui permettent de tout savoir sur les insectes : les identifier, connaître leurs comportements étranges, savoir où les trouver...
L'ouvrage est complété de balades entomologiques pour mieux explorer les richesses naturelles de la Lorraine et de l'Alsace. Un livre indispensable au promeneur, au curieux, au naturaliste, à l'entomologiste ou à tout autre amateur de vie sauvage.
>> Insectes remarquables de Lorraine & d'Alsace, Jean-Yves Nogret, Stéphane Vitzthum, éditions Serpenoise, 2011, 249 p., ill. (24 €).
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Le Camp des Saints
Voici une réédition attendue d'un ouvrage qui marqua son époque, en 1973, lors de sa sortie en librairie. L'auteur, Jean Raspail, nous résume le thème du Camp des Saints.
"Dans la nuit, sur nos côtes, au Midi de notre pays, cent navires à bout de souffle se sont échoués, chargés d'un million d'émigrants. De pauvres gens traqués par la misère, des familles entières avec femmes et enfants, nuées venues du sud de notre monde, attirées par la Terre promise. Ils espèrent. Ils inspirent une immense pitié. Ils sont faibles. Ils sont désarmés. Ils ont la puissance du nombre. Ils sont l'objet de notre remords et de l'angélisme mou de nos consciences. Ils sont l'Autre, c'est-à-dire la multitude, l'avant-garde de la multitude. Et maintenant qu'ils sont là, va-t-on les recevoir chez nous, en France, "terre d'asile et d'accueil", au risque d'encourager le départ d'autres flottes de malheureux qui, là-bas, se préparent ? C'est l'Occident, en son entier, qui se découvre menacé. Menacé de submersion. Alors que faire ? Les renvoyer chez eux, mais comment ? Les enfermer dans des camps, derrière des barbelés. Pas très joli, et ensuite ? User de la force contre la faiblesse ? Envoyer contre eux nos marins, nos soldats ? Tirer dans le tas ? Qui obéirait à de tels ordres ? A tous les niveaux , conscience universelle, gouvernements, équilibre des civilisations, et surtout chacun en soi-même, on se pose ces questions, mais trop tard..."
Tout se déroule en 24 heures, alors que dans la réalité, il s'agit d'une submersion continue, sur des années, dont nous ne mesurerons la catastrophique plénitude qu'au tournant 2045-2050, lorsque sera amorcé le basculement démographique final : en France, et chez nos proches voisins, dans les zones urbanisées où vivent les deux tiers de la population, 50 % des habitants de moins de 55 ans seront d'origine extra-européenne. Après quoi, ce pourcentage ne cessera plus de s'élever en contrecoup du poids des deux ou trois milliards d'individus, principalement d'Afrique et d'Asie, qui seront venus s'ajouter aux six milliards d'êtres humains que la terre compte aujourd'hui, et auxquels notre Europe d'origine ne pourra opposer que sa natalité croupion et son glorieux vieillissement.
Un livre impétueux, furieux, tonique, presque joyeux dans sa détresse, mais sauvage, parfois brutal et révulsif au regard des "belles consciences" qui se multiplient comme une épidémie.
Nos contemporains sauront-ils ouvrir les yeux. Il est plus que temps. Il est même déjà trop tard...
>> Le Camp des Saints, Jean Raspail, Robert Laffont éditions, 2011, 393 p. (22 €).
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Lotharingia : le duc René II et la construction de l'état lorrain
Lotharingia, la prestigieuse publication annuelle de la Société Thierry Alix, publie dans son numéro 16 les actes de la journée d'étude organisée le 12 décembre 2008 pour le 500e anniversaire de la mort du duc de Lorraine René II.
La revue s'attache traditionnellement à mettre en valeur la richesse et la diversité des archives conservées dans les fonds lorrains et particulièrement celui des Archives de Meurthe-et-Moselle. En l'occurence, les communications présentées lors du 500e anniversaire de la disparition du duc René II se sont intéressées, à travers le riche fonds d'archives lorrain, à la gouvernance des ducs de Lorraine et à l'émergence d'un état lorrain au sein de l'Europe médiévale et moderne.
Des universitaires et des historiens de renom ont largement contribué à cette étude sur la construction d'un état princier par René II. Ainsi, Philippe Contamine analyse le rôle de René II dans la création de l'état lorrain. Léonard Dauphant rend compte du rôle des officiers et des archives dan la construction de l'état territorial lorrain. Hélène Schneider présente l'importance des lettres patentes de René II dans l'étude de son règne. Pierre Pégeot donne un aperçu de la délinquance en Lorraine entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle en étudiant les lettres de rémission octroyées par le duc René. La place des officiers d'armes de René II dans la construction de l'état est abordée par Jean-Christophe Blanchard. Guillaume Meyer décrypte les symboles du pouvoir (les regalia) arborés par René II lors de son entrée solennelle dans sa capitale le 4 août 1473. Le tombeau de René II en l'église des Cordeliers de Nancy est célébré par Paulette Choné. Enfin, Philippe Martin s'intéresse au souvenir de René II laissé dans les mémoires des Lorrains entre 1560 et 1740.
Un bel ouvrage qui vient heureusement compléter les études déjà publiées sur le règne du duc René II, vainqueur de Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy du 5 janvier 1477.
>> Lotharingia. Le duc de Lorraine René II et la construction d'un Etat princier, collectif, numéro spécial, n° XVI / 2010, Société Thierry Alix - Archives de Meurthe-et-Moselle, imprimerie Bialec, 117 p., ill. (30 €).
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Cantonales 2011 à Monthureux : Raynald Magnien et Nathalie Rollin, une volonté d’entreprendre
Entreprendre et innover. Un credo pour Raynald Magnien et Nathalie Rollin soucieux d’offrir une nouvelle vision de la vie publique à leurs concitoyens du canton de Monthureux-sur-Saône.
Natif du centre bourg de Monthureux dont il est devenu le maire aux dernières élections municipales, Raynald Magnien, Vosgien de souche issu d’une famille d’agriculteurs et de marchands de bestiaux, a pour le moins suivi un parcours atypique. Après des études de droit, il concrétise sa passion pour l’art et la culture en devenant tour à tour, auteur, acteur et metteur en scène durant quinze ans, avant de travailler dans le domaine de la production. Dans le canton, son nom est associé à la naissance en 1995 de la Compagnie de l’Odyssée. Titulaire d’un master 2 de gestion, il retourne au pays en créant un cabinet conseil et une association d’insertion dont il est aujourd’hui le directeur à temps partiel. « Développer des projets a toujours été le moteur de ma vie professionnelle », insiste le vice-président de la communauté de communes du Pays de la Saône vosgienne, se présentant sous l’étiquette du MoDem.
Dans la continuité des projets engagés, Raynald Magnien soutiendra la création d’une nouvelle maison de retraite et d’un foyer pour adultes handicapés. Le lancement d’une coopérative d’investissement et d’un pôle culturel figurent également au programme de celui qui a choisi pour suppléante Nathalie Rollin, conseillère municipale à Bleurville et chargée des actions de santé publique à l’ARS de Lorraine.
[Vosges Matin | 27.02.2011]
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100ème anniversaire du mariage de Zita et Charles Ier de Habsbourg-Lorraine
En 2011, nous fêtons le centième anniversaire du mariage de l’Impératrice Zita avec le Bienheureux Empereur Charles d’Autriche (21 octobre 1911 – 21 octobre 2011), l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita, présidée par Jean Sévillia, convie les personnes intéressées à une rencontre afin de mieux connaître la vie de Zita, dont le procès de béatification s’est ouvert en 2009 dans le diocèse du Mans. Le témoignage de l’Impératrice Zita possède une signification pour nos jours : c’est ce que l'association souhaite faire ressortir lors de cette journée rencontre du 5 mars 2011.
Cette rencontre aura lieu en l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie, à Paris. La sainte patronne de cette paroisse, Sainte Elisabeth de Hongrie (1207-1231), était une ancêtre de l’Impératrice Zita. Un temps sera consacré à une réflexion sur la famille d’aujourd’hui, au regard de la vie de l’Impératrice Zita et de son exemple.
Le programme de cette journée 'RENCONTRE à SAINTE-ELISABETH DE HONGRIE' 195 rue du Temple 75003 PARIS
Samedi 5 mars 2011
16 h 00 Accueil à la Paroisse Sainte-Elisabeth de Hongrie
16 h 15 Monsieur Jean Sévillia : L'Impératrice Zita, un destin chrétien
16 h 45 Madame Elizabeth Montfort, Secrétaire générale de l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita : L'Impératrice Zita et son attachement à la famille : quel témoignage pour la société du XXIe siècle ?
17 h 15 Monsieur l'abbé Cyrille Debris, Postulateur de la cause de béatification de l’Impératrice Zita : L'exercice de la charité dans la vie de l'Impératrice Zita
17 h 45 Dédicace de livres sur l’Impératrice Zita et l’Empereur Charles d’Autriche
18 h 30 Sainte Messe
19 h 45 Collation amicale
20 h 30 Concert de chants sacrés au profit des œuvres de l'Ordre de Malte par le Duo Canticel, Catherine Dagois et Edgar Teufel (orgue et contralto)
>> Renseignements et contract : www.beatification-imperatrice-zita.org
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Saint-Dié-des-Vosges : conférence sur « Les monnaies gauloises du site de La Bure »
Le camp celtique de La Bure est un site fortifié de hauteur d’une superficie de 3,5 ha situé à 4 km au Nord-Ouest de Saint-Dié. Les fouilles réalisées par Georges Tronquart entre 1965 et 1986 ont livré 1266 monnaies, dont 341 gauloises et 925 romaines réparties sur l’ensemble du gisement.
L’important lot de monnaies gauloises n’ayant jamais été étudié dans son ensemble, Rose Bigoni a repris son étude dans le cadre d’un travail de mémoire de Master en 2007-2008 à l’Université Nancy 2.
Après avoir fait un point sur les monnaies émises à l’extérieur de la région, qui apporte des renseignements sur la circulation monétaire à la fin de l’indépendance, la conférencière abordera l’apport des quinaires à la légende KALETEDOU (qui représentent plus de 8 % de l’ensemble) à l’étude de la zone du denier (en parallèle avec la découverte du trésor de Robache). Enfin, une dernière partie sera consacrée aux potins au sanglier dont le site a livré la plus grosse concentration actuellement connue (environ 77 % du lot, soit 256 exemplaires) et qui, caractérisé par la diversité de ses types, a permis de proposer une typologie plus affinée.
>> Conférence « Les monnaies gauloises du site de la Bure » par Rose Bigoni, archéologue à Metz-Métropole et membre d’ArcheoVosges, vendredi 4 mars 2011 à 20h30 au musée Pierre-Noël à Saint-Dié-des-Vosges – Entrée libre.