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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 158

  • Les Cahiers de Maurice Barrès

    cahiers barrès.jpg"Peut-on sauver Barrès, faire relire aujourd'hui ses Cahiers ? Le temps serait-il venu de tirer l'auteur du Culte du moi, des Déracinés, de La colline inspirée, mort en 1923, du purgatoire où il séjourne depuis un bon demi-siècle ?

    Barrès est un antimoderne exemplaire, car nul ne fut plus ambivalent, plus joueur que lui à l'égard de la modernité, à la fois partie prenante de celle-ci, l'exténuant dans sa vie, mais lui résistant dans des conséquences politiques et sociales, égotiste à la Stendhal ou à la Baudelaire, mais réactionnaire à la Balzac ou à la Barbey d'Aurevilly.

    "On sait quelle dimension nouvelle acquiert Barrès par la publication des Cahiers", signalait Albert Thibaudet dans La Nouvelle Revue française du 1er août 1934.

    Barrès entama la rédaction de ses Cahiers le 11 janvier 1896, au lendemain des funérailles de Verlaine. Les Cahiers semblent relever du genre des souvenirs, mais l'entreprise se révèle vite plus diverse, plus complexe..." (préface d'Antoine Compagnon à la présente réédition des Cahiers de Maurice Barrès).

    Les Cahiers sont un miroir le long de la vie et l'oeuvre de Maurice Barrès, le Lorrain. C'est aussi la matrice de ses romans. L'un des derniers grands documents jamais réédités dans son intégralité sur le monde littéraire et politique de la IIIème République. On y croise notamment Jean Jaurès, Emile Zola, Alphonse Daudet, Paul Bourget, Anatole France et tous les figurants d'un théâtre lyrique sur lequel roulent le feu de la vie, l'obsession de la mort, la vulnérabilité des hommes.

    Ce premier volume couvre les années 1896 à 1904. Il est présenté par Antoine Compagnon, professeur au Collège de France et à Columbia University. Les notes sont de Philippe Barrès.

     

    >> Mes Cahiers - Tome 1 - Janvier 1896-Novembre 1904, Maurice Barrès, éditions des Equateurs, 2010, 677 p. (30 €).

  • Bleurville : concert au profit du Secours catholique

    Ce samedi 6 novembre l'église Saint-Pierre-aux-Liens de Bleurville accueillait la chorale Choeurs d'enfants et voix d'adultes de Monthureux-sur-Saône. Pour un concert gracieusement donné au profit de l'équipe cantonale du Secours catholique.

    concert église bleurville_06.111.10 001.jpgAprès une brève présentation des activités et des objectifs du Secours catholique dans les Vosges et dans le canton de Monthureux tout particulièrement, la chorale placée sous la direction de Jean-Michel Géhin, a offert pour le plus grand plaisir de la cinquantaine d'auditeurs présents, un programme écclectique.

    En première partie, les grands classiques du répertoire sacré Cantate domino de Haëndel, Tollite hostia de Saint-Saëns, ont alterné avec les classiques profanes tel que Luci care, luci belle de Mozart. Le choeur d'enfants a ensuite interprété des oeuvres originales composées par Jean-Michel Géhin.

    En seconde partie, le public a eu droit à un petit voyage en Afrique ; le choeur d'enfants et d'adultes a interprété avec vivacité et brio plusieurs chants du répertoire africain. La soirée s'acheva par une série de chants contemporains arrangés par Jean-Michel Géhin : Je n'aurai pas le temps, Ville de lumière, Les grands boulevards...

    Bref, un agréable moment au profit d'une bonne cause : la solidarité avec les plus faibles. Dommage que la population ne se soit pas déplacée plus nombreuse... On notait la présence du conseiller général du canton ainsi que du maire de Bleurville.

    [cliché H&PB]

  • Bilan positif à l'ancienne fonderie de cloches de Robécourt

    cloches robécourt.jpg

    [L'Abeille | 29.10.2010]

  • Bleurville : entre bilan et projets chez les Amis de Saint-Maur

    Trente-six ans après le début du sauvetage de l’ancienne abbaye bénédictine de Bleurville, les membres du bureau des Amis de Saint-Maur ont toujours la même foi dans la défense et la promotion du patrimoine local.

    expo histoires de fermes 2009 025.jpgC’est ce qu’a constaté le président Alain Beaugrand en faisant le bilan de la saison estivale. Plus de 400 visiteurs ont encore franchi cet été le seuil de l’abbatiale grâce à l’accueil des deux guides bénévoles, Anne-Lise Renaudot et William Bertrand. Ce chiffre est en légère augmentation par rapport à 2009. La fréquentation des animations reste toujours très satisfaisante, même si l’on a constaté une très légère baisse lors du concert des Ballades musicales. Cependant, les manifestations proposées reste, de l’avis de tous les membres du bureau, de haute tenue et d’excellente qualité, en particulier le concert du trio d’anches présenté par Olivier Dartevelle. L’exposition « Gallo-romains en Saône Lorraine », présentée en complément de celle du musée d’Hennezel-Clairey, si elle n’a pas rencontré tout le succès escompté, n’en fut pas moins un beau produit d’appel culturel qui a su captivé les amateurs d’archéologie et d’antiquités dans la Vôge.

    « Cette saison 2010 n’aurait pas rencontré ce beau succès sans le soutien d’Olivier Dartevelle, Jean-Marc Lejuste, Gilou Salvini et Marie-Madeleine Boulian, nos fidèles concertistes, contributeurs et conférenciers, et aussi nos ouvriers de l’ombre, Lucienne Thomas, Marie-Louise Benoît, Denis Bisval, André Chaumont et Roger Persin » a reconnu le président Beaugrand.

    A peine les portes de l’abbaye fermées, qu’il faut déjà penser à préparer la prochaine saison. Plusieurs projets d’animations sont d’ores et déjà lancés : les traditionnelles et incontournables conférences avec notamment une ouverture sur les faïenceries lorraine et la gastronomie à la cour des ducs de Lorraine auxquelles pourra être couplée une exposition temporaire sur l’art de la faïence en Lorraine. Sur le plan musical, chant choral et formation musicale de qualité occuperont sans doute le chœur abbatial l’été 2011 pour le plus grand bonheur des mélomanes et amateurs de patrimoine.

    Enfin, le président des Amis de Saint-Maur a rappelé que « l’association avait vocation, outre la sauvegarde de l’abbaye, de se soucier du devenir et de la valorisation du patrimoine architectural et historique du village. Et en particulier de l’avenir du presbytère désormais inhabité, et de la mise en valeur du patrimoine sacré et religieux paroissial ». Cela se fera bien sûr en partenariat avec la municipalité et la paroisse Notre-Dame de la Saône.

  • La saga des habsbourg

    habsbourg.jpgL'histoire des Habsbourg concerne la Lorraine à plus d'un titre. Et le plus important ne fut-il pas celui de l'alliance en 1736 de notre dernier duc héréditaire François-Etienne avec l'archiduchesse d'Autriche Marie-Thérèse qui donnera naissance aux Habsbourg-Lorraine, dont l'héritier actuel est l'archiduc Otto.

    Dans son dernier ouvrage, Jean des Cars introduit son lecteur dans la fascinante épopée de la dynastie des Habsbourg au cours des siècles.

    Tout commence en Suisse, dans le canton d'Argovie, où se dresse sur un piton l'antique forteresse de Habsbourg. Ici a commencé au XIe siècle, la prodigieuse destinée d'une famille exceptionnelle, qui prend son véritable essor en 1273, lorsque le comte Rodolphe de Habsbourg est élu empereur du Saint Empire romain germanique. Le 11 novembre 1918, le descendant de Rodolphe, Charle Ier d'Autriche, signe à Schonbrünn sa renonciation à la couronne impériale. De l'un à l'autre, durant plus de six siècles, les Habsbourg ont dominé une grande partie de l'Europe, du Proche-Orient et de l'Amérique du Sud. Leur disparition marque l'écroulement de tout un monde, mais leur nom reste porteur de rayonnement artistique, de grandeur politique et d'identité européenne.

    L'auteur a consulté les archives, visité tous les hauts lieux de la dynastie et recueilli les témoignages de l'impératrice Zita, épouse de Charle Ier, et de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine.

     

    >> La saga des Habsbourg. Du Saint Empire à l'Union européenne, Jean des Cars, éditions Perrin, 2010, 505 p., ill. (22,90 €).

  • Une souscription pour la restauration du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges)

    couvent thons.jpgUne convention a été signée entre l’association Saône Lorraine et Vieilles Maisons Françaises pour la restauration de l’église Notre-Dame des Anges du couvent des Cordeliers des Thons ainsi que la partie de l’ancienne maison franciscaine propriété de l’association patrimoniale.

    La première tranche des travaux commencera début 2011.

    Rappelons que cette maison religieuse a été fondée en 1451 par Guillaume de Saint-Loup et Jeanne de Choiseul, aux confins du diocèse de Besançon. L’église a été classée Monument Historique en 1980 grâce à l’action de Jean-François et Marie-Françoise Michel, fondateurs de Saône Lorraine.

    La Fondation du Patrimoine lancera également dans les mois prochains une souscription en faveur du couvent des Thons.

    [cliché http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com]

    cordeliers thons.jpg

     [Vosges Matin | 12.10.2010]

     

    >> Les dons, déductibles fiscalement, sont à adresser à la Fondation VMF, 93 rue de l'Université, 75007 PARIS. Merci de préciser « Don fléché pour le couvent des Thons ».

  • La sainte lorraine du mois : sainte Marguerite de Lorraine

    Marguerite de Lorraine, fille de Yolande d’Anjou et du dernier comte de Vaudémont Ferri, était la sœur du duc René II, le "tombeur" de Charles le Téméraire le 5 janvier 1477.

    Marguerite de Lorraine (Sion).jpgCette pieuse princesse est malheureusement bien méconnue des Lorrains. Elle a toutefois sa place dans la chapelle des âmes du purgatoire de l’église Saint-Epvre de Nancy et sa statue surmonte l’autel. Une autre statue, grandeur nature, se trouve curieusement placée dans un arbre creux sur la colline de Sion, sur le chemin menant à la basilique.

    La vie de Marguerite de Lorraine est en tous points admirable. Marguerite naquit en 1463. Elle vécu un temps de son enfance auprès du bon roi René, en Provence. A la mort du roi René, elle revint en Lorraine et en 1488, son frère, le duc de Lorraine, René II, lui fit épouser le duc René d’Alençon (fils du célèbre compagnon de Jeanne d’Arc). Elle suivait les conseils et les exemples de sa belle-sœur la vénérable Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine, qui elle aussi entra par la suite chez les Clarisses.

    Un fils aîné, nommé Charles, et deux filles, Françoise et Anne, naquirent en l’espace de quatre ans. Hélas, René d’Alençon mourut en 1492 en la fête de la Toussaint. Marguerite pris en main efficacement les affaires du duché de son mari. Elle fut également une éducatrice incomparable pour ses enfants et la bienfaitrice de tous les pauvres. Surnommée la "sainte duchesse", après 22 ans de règne, Marguerite de Lorraine laissa le duché à son fils et se retira chez les clarisses d’Argentan. Elle mourut au lendemain de la Toussaint 1521.

    Son corps exposé répandait une odeur suave et merveilleuse, tandis que son visage rayonnait d’une ravissante beauté. Il y eu de nombreux miracles autour de son cercueil où la foule venait se recueillir.

    Son cœur et son corps demeurèrent intacts durant plus de deux siècles. En ouvrant le tombeau en 1793, les révolutionnaires profanèrent ses restes et le jetèrent dans une fosse commune. Mais le souvenir de Marguerite de Lorraine ne s’était pas effacé de la mémoire des peuples qui vouaient à la pieuse duchesse et clarisse un culte fervent. Elle fut déclarée bienheureuse par le pape Benoît XV le 20 mars 1921. Elle est la protectrice des familles et la patronne des dentellières, car on doit à cette duchesse la création du point d’Alençon dont le couvent des Clarisses de cette ville conserve deux superbes pièces de broderie de sa main.

    Le souvenir de Marguerite de Lorraine ne saurait être séparé de celui de sa belle-sœur, Philippe de Gueldre, femme de René II, qui connut, elle aussi, un long veuvage, éleva une nombreuse famille et finit ses jours chez les clarisses de Pont-à-Mousson, laissant la réputation d’une authentique sainteté.

     

    [source : http://www.introibo.fr / cliché H&PB]

  • 2 novembre : commémoraison des fidèles défunts

    purgatoire.jpg

    Réquiem ætérnam dona eis, Dómine : et lux perpetua lúceat eis.

    [Introït de la messe du jour]

     

    [Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.]

  • 1er novembre, fête de la Toussaint

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    La communion des saints.

     

    Gaudeamus omnes in Domino, diem festum celebrantes sub honore Sanctorum omnium : de quorum solemnitate gaudent Angeli, et collaudant Filium Dei. Exsultate, justi, in Domino : rectos decet collaudatio.

    (Introït de la messe de la Toussaint)

     

    [Réjouissons-nous tous dans le Seigneur, en célébrant ce jour de fête en l'honneur de tous les Saints : de leur solennité se réjouissent les Anges, et ils en louent le Fils de Dieu. Réjouissez-vous justes, dans le Seigneur : aux hommes droits sied la louange.]

  • Nancy : la résurrection de "L'Annonciation" du Caravage

    Ce Caravage est un illustre inconnu, dans tous les sens du terme. « Plus de 95 % de nos visiteurs ignorent tout de son existence dans nos murs ». Un anonymat inexplicable lorsqu’on connaît la réputation aussi brillante que sulfureuse de ce génie de la peinture italienne. Le retour de « L’Annonciation » dans les murs du musée des Beaux-Arts à Nancy servira peut-être, enfin, à sa révélation.

    annonciation.jpg« En tout cas, qu’on ne me dise pas que c’est un Caravage vite fait », tempête le conservateur Claire Stoulig. Et de désigner cette lumière posée sur l’ange, la liberté des drapés, de la nuée, la grande audace qu’il y avait à l’époque à ne pas montrer le visage de Gabriel...

    « La France ne possède que cinq tableaux de ce grand maître du clair-obscur, dont trois se trouvent au Louvre. Or celui de Nancy est le seul à avoir été réclamé par Rome pour la grande exposition du printemps dernier pour les 400 ans de la mort du peintre ».

    Le désir de Rome était si pressant qu’elle a consenti à se charger de la restauration intégrale de la toile. Une superbe opération pour le musée lorrain. Car l’œuvre a souffert plus souvent qu’à son tour. D’ailleurs les dégradations ont beaucoup joué contre sa réputation, « comme si on avait des scrupules à la montrer dans cet état...». Alors qu’elle est là depuis plus de 400 ans déjà.

    En fait, « L’Annonciation » est passée directement du pinceau du peintre aux cimaises nancéiennes. Sur une commande du duc Henri II. Saisi à la Révolution, il est entré au musée des Beaux-Arts tout juste naissant. Dans la discrétion la plus complète.

    « D’emblée un mystère », remarque Claire Stoulig. « On ignore la date exacte de sa réalisation, probablement autour de 1608, on n’a de témoignage de sa présence que cinquante ans plus tard. Et dans un premier temps, on l’a attribué... à Michel-Ange ». Puis à Guido Reni ! Ce n’est qu’en 1952 qu’il a été authentifié comme étant du pinceau du Caravage.

    Presque 60 ans plus tard, on fait de son retour, après restauration, enfin un événement à la mesure du chef-d'œuvre. La restauration s’est essentiellement concentrée sur un nettoyage d’une extrême minutie. Pour faire toute la lumière sur ce cas d’espèce.

    La révélation 2010, c’est la flagrance du vert des rideaux, du rouge de l’édredon quand on ne voyait autrefois qu’obscurité. La main de l’ange apparaît qui tient le lys, la nuée sous ses pieds révèle toute sa complexité. Autant de détails mis en valeur dans un accrochage théâtralisé avec abondance d’informations, sur l’œuvre et les diverses techniques de restauration. Une pièce entière lui est consacrée. L’Annonciation trône, enfin. Plus claire qu’obscure !

     

    >> L'exposition-dossier autour du tableau L'Annonciation est visible au Musée des Beaux-Arts de Nancy jusqu'au 3 janvier 2011.

  • Sagesses vosgiennes

    sagesses vosgiennes.jpgVoici une étude ethnographique émouvante. Et totalement abordable pour le profane curieux de la vie quotidienne des Vosgiens de la montagne. L'étude de la vallée de la Plaine, entre Donon et Raon-L'Etape, a été réalisée il y a une trentaine d'année. Elle n'avait jamais été publiée. Elle présente les savoirs anciens de cette société vosgienne appuyée, pour sa subsistance comme pour sa compréhension du monde, sur la montagne et sa forêt. Une société qui, au moment de l'enquête, n'avait pas encore perdu ses repères d'autosubsistance alors qu'elle subissait déjà de profondes mutations : la disparition de l'activité textile et celle de la révolution des techniques des travailleurs en forêt.

    Pendant plus de 5 ans, des ethnologues se sont ingéniés, dans cette partie des Vosges, à reconstituer le mode d'être d'une société besogneuse, opiniâtre et d'une générosité sans égal. Cet ouvrage rendre compte de la sagesse de cette communauté humaine si proche, et déjà si lointaine : celle des Vosgiens de la vallée de la Plaine.

    Colette Méchin est ethnologue, chercheur au CNRS à Strasbourg spécialiste des sociétés rurales de la France de l'Est.

    Benoist Schaal est biologiste et diplômé d'ethnologie. Il est chercheur au CNRS à Dijon.

     

    >> Sagesses vosgiennes. Les savoirs naturalistes populaires de la vallée de la Plaine, Colette Méchin et Benoist Schaal, éditions L'Harmattan, 2010, 297 p. (28 €).

  • Soulosse-sous-Saint-Elophe fête le premier martyr chrétien vosgien

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  • Bleurville : séance de pomologie

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    [Vosges Matin]

  • Claudon en Vôge, entre guerres et forêts

    claudon en voge.jpgGaby Bontems a réservé aux habitants de Claudon et à tous les amoureux de l'histoire de la Saône Lorraine une bien belle surprise. Le troisième et dernier opus de sa vaste fresque sur l'histoire de Claudon, son village natal, est en effet une oeuvre posthume.

    Ce voyage "entre guerres et forêt" invite le lecteur à partir à la rencontre des habitants qui souffrirent et endurèrent des deuils au cours de la Grande Guerre et durant l'Occupation, sans oublier les actes de résistance de quelques-uns d'entre-eux qui marquèrent les maquis de la forêt de Darney et du nord de la Haute-Saône.

    Gaby Bontems nous fait également revivre toute une foule de villageois dans leur vie quotidienne et, en particulier, les forestiers. Les familles renaissent à travers la multiplicité des petits métiers qui animaient les forêts du sud-ouest vosgien ; il en développe les pratiques et l'évolution au cours des XIXe et XXe siècles.

    Notre auteur a souhaité, afin de parachever son oeuvre de mémoire, donner un prolongement musical à son histoire de Claudon. Un CD, enregistré par un enfant du pays, Olivier Dartevelle, clarinettiste soliste à l'orchestre philharmonique du Luxembourg, rend hommage aux cloches de l'église paroissiale, à l'histoire de la vallée de l'Ourche et à la chorale de La vallée qui chante qui anima la région dans les années 1970-1980.

    Un ouvrage émouvant qui témoignera pour les siècles à venir de l'histoire des hommes et des femmes qui ont fait Claudon et qui ont contribué à façonner ses paysages. A lire et à écouter. En hommage à un bonhomme qui aimait de tout son coeur et de toute son âme son pays.

    Merci Gaby !

     

    >>  Mon pays Claudon en Vôge. Entre guerres et forêt, Gaby Bontems, éditions  L'Atelier de la Mémoire, 2010, 161 p., ill. (30 €).

     

  • Le chat sauvage, les yeux dans les yeux

    chat sauvage.jpgFabrice Cahez, photographe animalier vosgien, nous propose son huitième ouvrage sur un petit mammifère de nos campagnes et forêts de l'Est de la France : le chat sauvage, encore appelé chat forestier.

    Le chat forestier n'est pas un chat domestique retourné vivre dans la nature. Il est un des plus mystérieux  mammifères de nos contrées vosgiennes et lorraines où il connaît ses meilleures densités. De nombreux aspects de sa biologie n'ont pu être, à ce jour, observés ou photographiés en nature.

    Fabrice Cahez nous présente dans son ouvrage un regard personnel, photographique et naturaliste sur cet animal à travers une série de portraits et de circonstances au cours desquelles il a eu la chance de croiser le regard du chat sauvage.

    Le livre est une sympathique et attendrissante ode à cet énigmatique petit tigre des bois qui vous envoûtera par son regard d'émeraude.

    Alors, vite, partez à la rencontre de notre chat forestier du sud-ouest vosgien ! Mais, attention, approchez-vous à pas feutrés car notre chat est timide, secret et... nocturne !

     

    >> Le chat sauvage les yeux dans les yeux, Fabrice Cahez, Déclic éditions, 2010, 125 p. (30 €).

  • La Seconde guerre mondiale dans la "Vallée des larmes" vosgiennes

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : nos instituteurs et institutrices

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    Vous êtes passés par l'école maternelle ou primaire de Bleurville dans votre jeunesse ? Ou vous voulez en savoir plus sur l'histoire du village ?

    Vous pouvez retrouver la liste des instituteurs et institutrices de 1900 à nos jours, qui ont marqué de leur passage les écoliers bleurvillois de jadis, d'hier et d'aujourd'hui, dans l'article "Bleurville" sur Wikipédia :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bleurville

    Cette liste a pu être reconstituée grâce aux recherches menées par Mme Lucienne Thomas, institutrice retraitée, que nous remercions.

  • Damia, des Vosges aux nuits parisiennes

    damia.jpgLes plus âgés s'en souviennent peut-être. Mais pour les jeunes générations, qui était donc cette 'Damia' qui fit les beaux jours du music-hall de l'entre-deux guerres ? Née en 1889 de parents originaires de Nonville et de Darney, dans le sud-ouest du département des Vosges, Marie-Louise Damien naquit cependant à Paris où ses parents étaient venus chercher fortune, désertant une région qui n'arrivait plus à nourrir ses habitants en cette fin du XIXe siècle.

    La vie de Marise Damia - son nom de scène - fut avant tout romanesque et sulfureuse. Née dans un milieu populaire, Damia affirme très tôt son goût de l'indépendance. Adolescente rebelle, elle fréquente les milieux interlopes parisiens. Elle danse, elle chante. Au temps des Années folles, elle devient une véritable idole dont la célébrité déborde les frontières hexagonales. Sur scène, elle envoûte. Damia invente sa propre dramaturgie avec un geste épuré, un corps drapé de noir mis en lumière, le regard magnétique et la voix grave et mélancolique. Juliette Gréco, Barbara et Edith Piaf lui doivent beaucoup. Actrice, elle tourne avec Abel Gance et Sacha Guitry.

    Comme tout artiste, Damia a ses côtés sombres : elle s'adonne à l'opium, à la cocaïne et boit trop. Elle s'étourdit avec de nombreux amants d'un jour.

    Grâce à de nombreux inédits, Francesco Rapazzini dévoile dans cette première biographie de Damia le destin extraordinaire de la grande chanteuse réaliste décédée en 1978. On peut regretter que les origines vosgiennes  de Damia et les relations avec sa famille restée dans les Vosges ne soient pas plus fouillées et développées. Ce sera peut-être pour une future biographie de cette vosgienne au destin étonnant.

     

    >> Damia, une diva française, Francesco Rapazzini, éditions Perrin, 2010, 214 p., ill. (22 €).

  • Bibliothèque diocésaine de Nancy : vente de livres les 30 et 31 octobre

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  • 412ème foire de Poussay les 23 et 24 octobre 2010

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    [Le Paysan Lorrain, n° 2232]

  • Neufchâteau (Vosges) : découvertes archéologiques au couvent des Cordeliers

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    [Vosges Matin]

  • Obsèques de Mgr Jacques Masson : samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy

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    Mgr Jacques Masson

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    >> Les obsèques de Mgr Jacques Masson seront célébrées samedi 23 octobre à 14h30 en l'église Saint-Pierre de Nancy suivies de l'inhumation au cimetière de Bouxières-aux-Dames.

    > Le texte de l'homélie prononcée par M. l'abbé Husson lors des obsèques de Mgr Masson est consultable sur  http://www.hermas.info/article-homelie-de-m-l-abbe-husson-aux-funerailles-de-mgr-masson-59745133.html

  • Décès de Mgr Jacques Masson

    mgr jacques masson.jpgMonseigneur Jacques Masson est décédé à Rome le 16 octobre.

    Originaire du diocèse de Nancy & Toul, Mgr Masson avait célébré les messes dominicales à l'église Saint-Pierre de Nancy au mois d’août dernier.

    Né en 1937, ordonné en 1964 pour le diocèse de Meaux, Mgr Masson a été le premier directeur du séminaire d’Ecône fondé par Mgr Marcel Lefebvre, avant de travailler pour le Saint-Siège comme official à la Congrégation pour la Propagation de la Foi.

    Il menait une retraite active en travaillant notamment pour le site http://www.hermas.info où l’on peut trouver ses nombreux articles sur la liturgie ou la spiritualité.

    Mgr Masson, fidèle à sa Lorraine natale, avait eu l'occasion d'écrire quelques articles pour La Revue Lorraine Populaire.

    RIP.

    [cliché : rencontre de l'abbé Masson avec SS. Jean-Paul II au tout début de son pontificat]

    Source : http://www.eglise-st-pierre-nancy.fr

  • Bleurville : des nouveautés à la bibliothèque municipale

    livres.gifLa bibliothèque municipale de Bleurville enregistre régulièrement de nouvelles entrées dans son catalogue. Bleurvillois et Bleurvilloises n'hésitez pas à franchir la porte de notre bibliothèque !

    Dernièrement, de nouveaux ouvrages ont fait leur entrée grâce à de généreux donateurs et amateurs de livres. Romans, biographies historiques, beaux livres, livres d'art ainsi que les derniers numéros de La Nouvelle revue lorraine - qui, rappelons-le, publie périodiquement des articles sur l'histoire du village et celle de la Saône Lorraine - vous feront voyager bien au-delà de notre petite patrie vosgienne.

    Madame Caroline Simon, notre bibliothècaire bénévole, est à votre disposition pour vous conseiller dans vos choix.

    Alors, en cette saison automnale, il n'y a pas que les feuilles des arbres qui tombent et qui virevoltent... Celles des livres se tournent et se lisent avec plaisir !

  • Une femme empêchée

    une femme empêchée.jpgNouveau roman de la Meusienne Henriette Bernier. Un roman à portée universelle : un cri d'amour, plein de pudeur et de compassion, d'une fille à sa mère.

    Nous sommes en Lorraine, en 1933. Tout commence par le mariage de Mariette avec Paulin, un cultivateur veuf de dix ans son aîné. Le soir des noces, dans l'intimité de la chambre, le regard pénétrant d'une intruse a heurté la jeune femme : celui de la première épouse, dont le portrait est toujours accroché au-dessus du lit conjugal...

    La défunte poursuivra longtemps Mariette, de plus en plus isolée par son extrême fragilité, par ces gestes qu'elle oublie, par la souffrance qu'elle tait ; sa vie, au fil des ans, se délite malgré l'attention des siens et l'amour de ses enfants.

    Quarante ans plus tard, Angèle, la plus jeune de ses filles, entremêle ses interrogations au récit douloureux du destin de sa mère. Pourquoi ce silence auteur d'elle, pourquoi personne n'a-t-il voulu donner un nom à sa maladie ?

    A mots blessés ou tendres, Henriette Bernier brosse un portrait digne et sublime de cette mère dépossédée de son destin, cette "femme empêchée".

     

    >> Une femme empêchée, Henriette Bernier, éditions Presses de la Cité, collection Terres de France, 2010, 259 p. (19 €).

  • Les nouveautés automnales des éditions Gens de Lorraine

    Les éditions Gens de Lorraine, installées à Millery (Meurthe-et-Moselle) et dirigées par Denis Bergerot, se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans l'édition d'ouvrages en prise directe avec les traditions gastronomiques et historiques de Lorraine. Mais aussi - et c'était la raison d'être de cette sympathique maison -, dans l'édition de CD de musique traditionnelle dédiés à la petite enfance. D'ailleurs, de nombreuses établissements scolaires lorrains ont fait le choix de cette maison d'édition pour initier leurs jeunes élèves aux musiques et comptines lorraines.

    Nous vous proposons ci-dessous une sélection des dernières nouveautés de Gens de Lorraine.

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    >> Commande possible sur www.gensdelorraine.com ou www.librairielorraine.com