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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 160

  • La fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)

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    [L'Abeille de Neufchâteau, sept. 2010]

  • Abonnez-vous à La Nouvelle revue lorraine !

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    >> Abonnement et règlement à envoyer à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE

  • La collection Guingot au musée d'Epinal

    collection guingot.jpgLa collection Guingot du musée départemental d'Art ancien et contemporain à Epinal présente un des rares exemples de fonds muséal provenant d'une dynastie d'artistes, celle de Louis, Henri et Mercédès Guingot. Elle retrace une des plus belles pages de la vie artistique en Lorraine, dans le département des Vosges et à Epinal, la cité de l'Image.

    La collection Guingot forme un ensemble de 156 oeuvres qui nous restituent dans leur grande variété six décennies de création : l'Art nouveau à Nancy avec Louis Guingot, l'inventeur du camouflage militaire ; l'Art déco avec Henri Guingot, le sculpteur, qui fut également le créateur du musée international de l'imagerie populaire au sein du musée départemental ; la gravure et le dessin figuratif de l'après-guerre avec Mercédès Guingot.

    Avec la dynastie Guingot, au-delà des aspects artistiques en prise directe avec leur époque, c'est aussi toute l'histoire mouvementée du XXe siècle en Lorraine qui revit dans les actions patriotes des trois artistes avec, notamment, le journal de guerre d'Henri Guingot de 1916 à 1918, puis le souvenir des actes de résistance du couple Guingot durant la Seconde guerre mondiale.

    L'ouvrage, fort documenté et magnifiquement illustré, constitue le catalogue de l'exposition sur les oeuvres de la famille Guingot présentée au MDAAC d'Epinal du 23 janvier au 10 avril 2009.

     

    >> La collection Guingot au musée départemental d'Art ancien et contemporain. Louis, Henri et Mercédès, une dynastie d'artistes vosgiens, Philippe Bata et Gaëlle Gaspard (sous la dir.), éditions Illustria, 2010, 255 p., ill. (39 €).

  • Les Journées du Patrimoine en Saône Lorraine... suite

    >> Hommes et femmes célèbres en Saône Lorraine : conférence de Jean-François Michel, à Monthureux

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    >> L'héritage industriel de la Saône Lorraine

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    >>  Des chevaux et des hommes à la ferme du Bignovre, à Bleurville

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  • L'histoire de la Résistance dans la plaine des Vosges

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  • Saint Vincent de Paul et la Lorraine

    jubilé st vincent.jpgL'Eglise de Lorraine célébre cette année le 350ème anniversaire de la mort de saint Vincent de Paul, apôtre de la charité au XVIIe siècle. La cathédrale de Nancy accueille une exposition qui présente l'histoire et l'actualité de l'oeuvre de charité des Equipes Saint-Vincent.

    Vincent de Paul est née dans les Landes en 1581. Après ses études à Dax, il devient précepteur dans la famille de Gondi puis établit en 1617 à Châtillon-sur-Chalaronne, près de Lyon, la première confrérie de la Charité rassemblant des laïcs qui se mettent au service des familles en difficulté ainsi que des malades. En 1633, il fonde avec Louise de Marillac la compagnie des Filles de la Charité pour le service des pauvres.

    équipes st vincent.jpgFace aux malheurs qui frappent la Lorraine depuis le milieu des années 1630, Vincent de Paul organise des secours à partir de 1639 en direction des populations des duchés ravagés par la guerre de Trente Ans. S'il ne vient pas personnellement en Lorraine, il enverra des missionnaires afin d'organiser les secours.

    Il décède le 27 septembre 1660 à Paris. Vincent de Paul sera canonisé en 1737.

    Présentes à Nancy depuis 1690, les Equipes Saint-Vincent poursuivent la lutte contre la précarité et assurent l'accueil des personnes isolées, organisent des cours de français et un atelier d'insertion, oeuvrent dans des maisons de retraite et animent un club de personnes âgées.

     

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    Exposition Saint Vincent de Paul, cathédrale de Nancy (cliché H&PB).

      

    >> Contact : nancy54@equipes-saint-vincent.com

     

  • Neufchâteau (Vosges) : présence paléolithique

    Les archéologues amateurs du Cercle d'études locales de Contrexéville poursuivent inlassablement leur quête historique... et préhistorique. Celle-ci les a menés du côté de Neufchâteau, dans l'Ouest vosgien.

    Ils ont eu la bonne surprise de découvrir une pointe taillée 'Levallois' en silex, de l'époque paléolithique.

    L'endroit de cette découverte se situe sur une terrasse qui domine la vallée circulaire du Mouzon, à l'abri d'une falaise qui lui fait face.

    D'autres artéfacts lithiques avaient déjà été mis au jour dans la région.

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    [cliché et informations : courtoisie du Cercle d'études locales de Contrexéville, remerciements à Gilou Salvini]

  • Oiseaux de Lorraine

    oiseaux lorraine.jpgEn 1993 paraissait un livre novateur aux éditions Serpenoise : "A la découverte des oiseaux de Lorraine". Dix-sept ans plus tard, force est de constater que la situation ornithologique de notre région a changé. A la suite de la dégradation de nos milieux naturels, certaines espèces sont en nette régression tandis que d'autres font leur apparition à la faveur d'un certain réchauffement climatique ou du développement de nouveaux habitats.

    Il était donc important d'actualiser les connaissances sur le statut et la répartition des oiseaux en Lorraine pour une nouvelle présentation de notre avifaune. C'est l'objet premier de cet ouvrage qui traite ainsi de façon détaillée des différentes espèces que l'on peut rencontrer dans les quatre départements lorrains.

    Les amateurs de vie sauvage y trouveront toutes les informations indispensables à la connaissance et à l'observation des oiseaux en Lorraine. Nombreux clichés, cartes de répartition, conseils pour débuter l'ornithologie, pour découvrir de nouveaux sites et pour accueillir les oiseaux font de ce livre un outil passionnant et fort utile pour entrer dans un monde de plumes, de couleurs et d'émotions.

     

    >> Oiseaux de Lorraine, Frédéric Fève, éditions Serpenoise, 319 p., ill., préface de CharlElie Couture (25 €).

  • En pèlerinage à Domrémy

    Les prêtres du prieuré Saint-Nicolas de Nancy organisaient ce dimanche 19 septembre un grand pèlerinage à Domrémy dans les pas de sainte Jeanne d’Arc.

    dom03.jpgC’est avec un temps de toute beauté que s'est déroulée la marche de quinze kilomètres autour de Domrémy. Sous le ciel azuréen de l'Ouest vosgien, les pèlerins ont parcouru ces terres familières à notre sainte lorraine. Après une bonne matinée de marche, les pèlerins ont pu se reposer et se revigorer lors d’un pique-nique champêtre des plus agréables.

    Après les derniers kilomètres, les cinq cents pèlerins remplirent la nef de la basilique du Bois-Chenu pour assister à la cérémonie religieuse. Le recteur Lambert avait généreusement laissé les clés de la sacristie, et les sacristains purent exhumer ses trésors pour préparer la messe solennelle : le maître-autel de la basilique fut décoré de tous ses reliquaires d’origine et de ses canons, et dans l’abside, côté évangile, trônait l’étendard de sainte Jeanne d’Arc tout brodé d’or. L’ensemble complet des ornements était celui qui fut utilisé pour la dédicace de la basilique en 1926.

    dom10.jpgL’abbé Claude Boivin, nouveau premier assistant du District de France de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, a célébré la messe de sainte Jeanne d’Arc.

    En 2012, La France fêtera le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d’Arc. Des manifestations, organisées à Domrémy par la Fraternité et le prieuré de Nancy, marqueront cet anniversaire historique.

     

    [source et clichés : http://www.laportelatine.org/district/ecoles/activitesecoles/etoiledumatin/domremy2010/report10/report10.php ]

  • Les Cahiers du Château de Lunéville 2010 sont parus

    Publiés à l'occasion de la réception des travaux de la chapelle du château de Lunéville, le numéro 6 des Cahiers du Château est consacré principalement à son histoire, son origine et sa postérité.

    cahiers château lunéville.jpgLe lecteur découvrira également l'histoire de l'église Saint-Jacques de Lunéville, lieu de culte de la cour de Stanislas, la politique religieuse et les dévotions du duc Léopold, la religion du roi Stanislas, la musique à la cour de Lunéville au XVIIIe siècle.

    Le point sur les travaux de restauration du château est consacré à la renaissance des décors en gypserie de la chapelle. Un bilan provisoire de l'archéologie des châteaux qui se sont succédés sur le site de Lunéville est présenté par les archéologues de l'Inrap.

    Un peu décalé avec le thème de ce numéro, incursion dans l'histoire de mode féminine au Siècle des Lumières avec la garde-robe de la duchesse Elisabeth-Charlotte, épouse de Léopold.

    L'art religieux à Lunéville est observé à travers la synagogue à la fin du XVIIIe siècle et le trésor liturgique de la chapelle du château.

    Enfin, une demeure champêtre des environs de Nancy nous ouvre ses portes : le château de Bouzey à Laneuveville-devant-Nancy.

     

    >> Les Cahiers du Château, n° 6, 2010, collectif, Conseil général de Meurthe-et-Moselle, 67 p., ill. (9 €).

     

  • Les Journées du Patrimoine en Saône Lorraine

    > A l'abbaye bénédictine Saint-Maur de Bleurville

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    > Au pôle d'activités du Mont de Savillon

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    [

    Vosges Matin]

     

  • Ils sont célèbres ces Lorrains !

    lorrains célébres.jpgVoilà un petit ouvrage bien sympathique qui réjouira petits et grands.

    René Bastien et Bernard Laurendin brossent vingt portraits de Lorrains et de Lorraines de tous les temps qui se sont illustrés dans la vie politique, artistique, religieuse, militaire ou scientifique.

    Vingt personnages lorrains désormais célébres grâce à leurs talents d'artistes, d'inventeurs, d'orateurs ou d'intrépides militaires.

    De Jeanne d'Arc à Jean Morette en passant par Jules Ferry, Georges de La Tour, l'abbé Henri Grégoire, Joseph Cugnot ou Soeur Hélène, chacun y découvrira des témoins et des acteurs de la riche histoire de notre Lorraine.

    Le livre est illustré avec un trait plein d'humour par Sylvia Chieu.

    A mettre surtout entre les mains de tous les enfants. Pour les initier à l'histoire de la Lorraine et leur donner des modèles de vie.

     

    >> Ils sont célèbres ces Lorrains !, René Bastien et Bernard Laurendin, éditions Serpenoise, 2010, 45 p., illustration par Sylvia Chieu, préface de Marcel Cordier (10 €).

  • Un prêtre vosgien gardien de Tibhérine

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    [Vosges Matin]

  • "Le livre sur la Place" avec Jean-Marie Cuny

    Notre historien régionaliste et fondateur-directeur-animateur de La Nouvelle revue lorraine était présent au 32ème Livre sur la Place installé place de la Carrière à Nancy durant tout ce week-end.

    JMC dédicace 18.09.10.jpgCe fut l'occasion pour Jean-Marie Cuny, infatigable défenseur de l'histoire et des traditions en Lorraine, de présenter ses derniers ouvrages :

    > Les vins de Lorraine, publié aux éditions Gens de Lorraine

    > Saint Nicolas avec Lola et Robin, en collaboration avec l'illustratrice pour la jeunesse Doris Lauer, publié par l'Imagerie d'Epinal

    > Les recettes de saisons de Jean-Marie Cuny, publiées par La Gazette Lorraine sous un format tout à fait original

    Nous vous présenterons dans les jours prochains ces différents ouvrages remarquables et originaux à plus d'un titre.

  • Bar-le-Duc : 38ème Journées d'études meusiennes les 2 et 3 octobre 2010

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    >> Plus d'infos sur www.societedeslettres-barleduc.fr

  • La Bure avant la christianisation des Vosges

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    [Vosges Matin]

  • Ainvelle (Vosges) : poursuite des prospections archéologiques

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville : hommage aux restaurateurs de la chapelle du château

    Réception officielle ce jeudi 16 septembre à Lunéville de la chapelle restaurée du château, ravagé par un incendie il y a sept ans. Ce joyau architectural est désormais rouvert au public.  La réception a mis à l'honneur les compagnons de cette restauration en tressant de vibrants hommages à la Lorraine.

    CHAPELLE LUNEVILLE.JPGL’un des premiers à pénétrer dans la chapelle du château, hier, était un Meusien, Michel Marchand, venu en famille admirer l’œuvre de son petit-fils Julien, charpentier pour les établissements Le Bras. Du magnifique ouvrage en chêne des compagnons, ce fier grand-père ne verra malheureusement rien, puisque la charpente a depuis été recouverte de plâtre. « J’aurais quand même bien envie d’y monter, tant pis, ce n’est pas possible, mais aujourd’hui, je pense surtout à tous ceux, qui ont construit cette chapelle il y a 300 ans. »

    Durant tout l’après-midi, les compagnons et ouvriers ayant œuvré sur le chantier étaient les invités privilégiés du château. Certains venaient juste de quitter leur bleu de travail pour passer une tenue de ville davantage en adéquation avec la cérémonie, qui allait commencer quelques heures plus tard.

    Tous étaient visiblement fiers et heureux de faire partager leur travail à leur famille, et c’est très logiquement, que Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, les a accueillis sous les voûtes toutes blanches de la chapelle. Pour leur rappeler notamment, que le parti pris de restauration fut de conserver les techniques et savoir-faire d’autrefois, « dont vous êtes les détenteurs ».

    En fin de soirée, ils étaient des centaines de Lunévillois à affluer vers la cour d’honneur tendue d’un tapis rouge, la bonne idée du jour étant l’installation d’écrans géants qui permirent à tous, même les plus éloignés de la chapelle, de participer à une cérémonie se voulant avant tout un hommage aux hommes et entreprises.

    Très symboliquement, et dans un silence presque oppressant ponctué des applaudissements de la foule, se déployaient bientôt quatre banderoles sur la façade du château. Quatre kakémonos descendus en varappe tandis qu’un funambule cheminait lentement sur son fil reliant l’aile nord à l’aile sud.

    Tous les compagnons et ouvriers ayant travaillé sur le chantier de la chapelle ont désormais leurs noms inscrits sur cette longue bande de tissu. Un cylindre gravé contenant les mêmes noms a aussi été remis au président du Conseil général.

    Avant que les Lunévillois ne s’engouffrent dans l’espace désormais rouvert au public, la délégation officielle pénétrait dans la salle des Gardes, poursuivant son chemin vers la salle de la Livrée et la chapelle, où l’accueillaient trois chanteurs du Gradus ad Musicam. Clin d’œil à la future destination d’un lieu.

    Dommage que l'esprit laïciste préside à ces manifestations occultant ainsi les origines cultuelles de cet édifice construit pour la plus grande gloire de Dieu… et du prince.

  • Bleurville : à la recherche de photos de classes

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    Bleurville, école maternelle, 1942.

     

    Dans la perspective de la mise en forme d'un livre sur Bleurville, nous lançons un appel à tous les Bleurvillois de souche ou de passage, résidents ou expatriés, en vue de collecter des photographies de classes... Mais aussi tout cliché touchant à l'histoire de Bleurville ou pouvant illustrer la vie des Bleurvillois jusque dans les années 1950.

    Si vous possédez des photos d'école anciennes prises à l'occasion d'une scolarité dans une école de Bleurville (maternelle ou primaire, école de filles, école de garçons), quelque soit l'année scolaire, ou toute autre photo pouvant servir à illustrer la vie quotidienne à Bleurville, vous pouvez contacter par courriel l'animateur de ce blogue  :

     

    >> histoireetpatrimoinebleurvillois@laposte.net

     

    Merci d'avance !

  • Jean Robinet, l’écrivain paysan, s’en est allé

    Nous n’avons pas eu connaissance du décès de Jean Robinet, survenu en mai dernier. Il est parti discrètement, comme il avait vécu durant sa longue vie de labeur et d’écriture. Histoire & Patrimoine Bleurvillois lui rend hommage en cette fin d’été, saison que notre paysan écrivain appréciait entre toutes.

    jean robinet.jpgJean Robinet est disparu le 13 mai 2010 à l'âge de 97 ans dans son village de Saint-Broin-le-Bois (Haute-Marne), posé sur le plateau de Langres. Pendant une trentaine d'années, Jean Robinet avait signé ses chroniques hebdomadaires dans Le Bien Public, quotidien de Dijon. Leur titre était déjà tout un programme : Paysanneries.

    Ce paysan qui n'avait fréquenté que l'école communale avait décroché le prix Sully – Olivier-de-Serres en 1945, à son retour de captivité, pour son premier roman intitulé Compagnons de labours, écrit en captivité sur du papier d'emballage ! Plus de trente autres ouvrages suivront.

    Président fondateur des écrivains paysans en 1972, il avait reçu le prix de la Paulée de Meursault en 1957. Dans l'une des interviews qu'il avait accordées au Bien Public, il expliquait en 1990 : « Depuis toujours, les paysans ont été floués, mais toutes les jacqueries ont été inutiles. »

    Le musée d'Art et d'Histoire de Langres lui avait consacré une exposition en 1999, intitulée La plume et la charrue. Jusqu'au bout, il devait défendre ses convictions et son attachement à la terre. C'est ainsi qu'il signait il y a deux ans encore, ses dernières chroniques, intitulées « Rustiques », dans Le Journal de La Haute-Marne et « Le Terroir » au Républicain lorrain.

    Jean Robinet était très populaire en Lorraine. Plusieurs de ses œuvres ont été illustrées par Jean Morette.

    Jean Robinet publie ses premiers textes dans La Haute-Marne Libérée, à la fin des années 50, avant que Victor Demange, le fondateur du Républicain Lorrain, ne lui ouvre les colonnes de son journal. Il honorera, durant près d’un demi-siècle, ce rendez-vous hebdomadaire avec ses lecteurs lorrains. « Je n’ai jamais manqué une chronique ! », confiait-il fièrement à un journaliste du quotidien de Metz, à l’heure de poser la plume, abandonné par ses forces, en janvier 2010. Durant toutes ces années, il fera partager son amour du terroir, devenant le chantre de la ruralité et des valeurs qui lui sont attachées. En témoignent plusieurs milliers de chroniques et une trentaine d’ouvrages si souvent récompensés de cet autodidacte sensible, dont la richesse du vocabulaire et la maîtrise de la syntaxe feraient bien des envieux chez les bacheliers du XXIe siècle.

     

    * * *

    « J’ai eu une vie dure, difficile mais j’ai eu une vie heureuse. »

    jean robinet écrivain paysan.jpgIl y a un peu plus d’un an, déjà très affaibli, Jean Robinet accordait une ultime interview au Journal de la Haute-Marne, quelques jours avant la présentation d’une nouvelle version de “La plume et la charrue”, exposition-hommage à son œuvre, présentée en avril 2009 à la médiathèque de Nogent-en-Bassigny. Il parlait de sa vieillesse choyée, il parlait de son émotion vis-à-vis de ses sept enfants qui ne se trouvaient jamais très loin de lui. Le père est aujourd’hui parti. Jean Robinet est décédé à son domicile à l’âge de 97 ans, dans sa petite maison de Saint-Broingt-le-Bois qui a abrité durant de très nombreuses années les longs silences nécessaires à son écriture. Rien ne prédestinait ce fils de petits paysans de Haute-Saône à prendre un jour la plume, lui qui souffrait d’une véritable « famine intellectuelle » du fait de ne pas être allé assez longtemps à l’école. A l’âge de 12 ans, le voilà parti aux champs, creusant, dans les pas de son père, son tout premier sillon. Nous sommes en 1925. C’est en 1938 qu’il épouse Gabrielle Collinot, issue d’une famille de modestes cultivateurs de Viévigne, en Côte-d’Or. Puis, c’est la guerre, la mobilisation générale et quelques mois plus tard la captivité pour Jean Robinet, prisonnier en Silésie.

    Une bibliographie très nourrie

    jean robinet RL.jpgC’est là, où pour s’évader, il prend la plume et fonde avec quelques camarades, dont René de Obadia qui deviendra académicien, un cercle littéraire clandestin qu’ils baptiseront “L’autre silence”. Jean Robinet écrit des poèmes mais couche surtout sur du papier d’emballage ce qui deviendra son tout premier ouvrage : “Compagnons de labour”. A la Libération, il découvre que son manuscrit a reçu un prix du ministère de l’Agriculture et que Flammarion souhaite l’éditer. Mais ce qu’il ne savait pas encore, c’est que “Compagnons de labour” serait le premier ouvrage d’une œuvre littéraire très nourrie qu’il a généreusement alimentée tant que ses forces le lui ont permis. Jean Robinet aura écrit pas moins de 36 ouvrages, quelques romans dont il était le plus fier comme “Le grain sous la meule”, qu’il disait volontiers « engagé ». Mais Jean Robinet, c’était aussi pour une présence hebdomadaire dans Le Journal de la Haute-Marne d’une fidélité sans faille. Pendant près de 60 ans, l’écrivain-paysan, le plus connu en France, a fait partager ses émotions dans sa chronique intitulée “Rustiques”. Pas natif de Haute-Marne, il était néanmoins tombé amoureux de cette terre dès son arrivée en 1949, où il loue pour la première fois une petite ferme abandonnée à Saint-Broingt-le-Bois.

    « Terre haut-marnaise, parcelle du beau pays de France, où qu’on te voie l’on ne peut que t’aimer et, si l’on sait te comprendre, on sent que même aujourd’hui tu vis intensément. » Voilà ce qu’écrivait Jean Robinet dans La Haute-Marne libérée du 7 janvier 1950. Son décès laisse le monde paysan orphelin et celui des lettres en deuil. « Heureux celui qui, à l’heure de sa mort, se retournant, peut se dire que toute sa vie a été un chemin de cœur. »

    La bibliographie

    C’est à Saint-Broingt-le-Bois, entre Longeau et Champlitte, entre Haute-Marne et Haute-Saône, que Jean Robinet a exercé toute sa vie ce qu’il considérait être son vrai métier, paysan. Nul doute que ses livres ont donné des lettres de noblesse au travail de la terre et à la proximité des animaux. Des livres dont certains sont introuvables, dont les éditeurs ont disparu. D’autres, les fondateurs (“L’autodidacte”), les emblématiques (“La Rente Gabrielle”) ont été réédités.

    Voilà, pour les amateurs, quelques références des ouvrages majeurs de Jean Robinet :

    Editions Dominique Guéniot : “La Vingeanne pas à pas” ; “Quand Jean Robinet nous conte” ; “Les maîtres du Saule”.

    Editions Flammarion : “Compagnons de labour” ; “Les grains sous la meule” ; “Les paysans parlent”.

    Editions Le Pythagore : “Le vin du Tsar” ; “La maldonne” ; “Mont-Cierge” ; “La Rente Gabrielle” ; “L’autodidacte” ; “Les mémoires d’une belle encornée” ; “Le sang dépassé” ; “D’une autre semence”.

     

    [sources : Le Bien Public, Le Journal de la Haute-Marne, Le Républicain lorrain]

  • Les éditions Guéniot en prise directe avec les territoires

    A l'occasion du 2ème salon du livre lorrain, comtois et champenois organisé aux Thons dans l'ancienne église conventuelle des Cordeliers, plusieurs éditeurs présentaient leurs publications. Et parmi eux, les éditions Dominique Guéniot.

    guéniot éditions.jpgLes éditions Dominique Guéniot, installées à Langres, étaient venues en quasi voisins. Elles se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans la publication d'ouvrages sur l'histoire de la Champagne mais, depuis quelque temps, elles s'ouvrent à d'autres territoires géographiquement proches : la Franche-Comté et la Lorraine, et tout particulièrement les Vosges.

    Plusieurs livres rédigés par Jean-François Michel, grand organisateur du salon du livre des Thons, ont d'ailleurs été édités chez Guéniot : Monsieur de Lironcourt, Nos derniers seigneurs, Nos derniers abbés, La forêt de Darney...

    Cette sympathique maison d'édition mérite notre coup de chapeau pour la qualité des livres édités et la diversité des thèmes abordés. Leur catalogue en témoigne.

    Nous invitons nos lecteurs à visiter régulièrement le blog d'informations des éditions Guéniot : vous y découvrirez le catalogue et les dernières parutions... et vous pourrez commander, depuis chez vous, de bons livres !

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    Stand des éditions Guéniot lors du salon du livre, dans le cloître du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges).

     

     

    >> Plus d'infos sur http://editionsgueniot.over-blog.com

  • Damblain (Vosges) : la zone d'activité verra-t-elle le jour ?

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    [Vosges Matin]

  • Lunéville : le château de Charles-Alexandre de Lorraine en péril

    Toujours en Lorraine, autre château en péril avec celui de Hombourg-Budange. A proximité du château du duc Léopold de Lunéville, au sein d'une ancienne partie de son parc, le petit château du prince Charles-Alexandre de Lorraine émerge. Mais pour combien de temps encore ?

    chateau charles-alexandre lunéville.jpgDouzième fils du duc de Lorraine Léopold, mécène qui fit construire le château désormais en voie de restauration, Charles-Alexandre eu droit au même architecte, Boffrand, pour réaliser ce petit havre de paix.

    De style classique à l'origine, il fut construit entre 1730 et 1735 puis remanié probablement au cours du XIXème et au début du XXème siècle.

    Si son histoire n'est pas aussi fastueuse que celle de son illustre voisin, sa présence et son élégance contribuent à la cohérence du domaine du château et à l'histoire de Lunéville.

    Il est donc fort regrettable qu’il soit dans un état de dégradation alarmant tant au niveau des toitures que de certains murs porteurs. Si l'on ne veut pas perdre ce petit trésor d’architecture et d’histoire, il est impératif de le remettre en état ; il pourrait alors bénéficier de la proximité du château lunévillois de Léopold, phare de la culture dans l’est meurthe-et-mosellan.

    Il reste à espérer… Mais pas trop longtemps, car le château risque de disparaître corps et bien si rien n’est entrepris rapidement.

    [cliché du château du prince Charles-Alexandre de Lorraine, Anthony Koenig]

     

     

    >> Plus d’infos sur l'incontournable site dédié à la défense et à la promotion du patrimoine architectural lorrain : http://la-lorraine-se-devoile.blogspot.com/2009/01/chteau-classique-du-prince-charles.html

  • 15, 16 et 17 octobre : les Journées d'études vosgiennes dans la Vôge

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  • Vrécourt (Vosges) : conférence sur l'offensive de la 2e DB dans l'Ouest vosgien en septembre 1944

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  • Le Haut-de-Salin, carrefour de voies romaines

    Nos "Indiana Jones" de l'Ouest vosgien sont repartis à la recherche des traces de voies romaines au Haut-de-Salins, entre Marey et Dombrot-le-Sec.

    En réalité, il s'agit des archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville qui ont relevé les indices d'un pavage mis au jour par le passage du bétail dans une pâture.

    Le secteur a restitué de nombreux artéfacts confirmant la présence d'un établissement rural gallo-romain, repéré en 2009, situé à proximité du carrefour des voies Corre-Soulosse et Langres-Strasbourg.

    Le lieu-dit "Haut-de-Salin" conserve le souvenir d'un magasin à sel situé sur une voie "à grande circulation" à l'époque romaine et au Moyen-Âge.

    Ci-desous quelques objets découverts dans la zone prospectée :

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    [cliché : courtoisie du Cercle d'études locales de Contrexéville]