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  • Couvent des Cordeliers des Thons (88) : l'évêque de Langres en visite

  • Morimond (52) : une messe pour le 9ème centenaire de l'abbaye cistercienne

    La quatrième fille de Cîteaux fêtait ce week-end le 9ème centenaire de sa fondation.

    Située aux confins de la Champagne et de la Lorraine, sur le territoire de la commune de Fresnoy-en-Bassigny, l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond fut en effet fondée en 1117 par Étienne Harding, alors abbé de l'abbaye bourguignonne de Cîteaux.

    A l'initiative de l'association des Amis de Morimond, une messe a été célébrée en cette fête de saint Bernard - saint éminent de l'ordre cistercien - sur les lieux mêmes de l'ancienne abbatiale de Morimond détruite lors de la funeste Révolution.

    La sainte messe était présidée par Mgr Joseph de Metz-Noblat, évêque de Langres, et concélébrée avec Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, archevêque de Tours et ancien père abbé de l'abbaye cistercienne de Lérins, deux religieux cisterciens de Cîteaux et plusieurs prêtres du diocèse de Langres, en présence de quelques 400 fidèles.

    Cette journée était également l'occasion de découvrir les fouilles archéologiques entreprises sur le site voici quelques années. Le dernier ouvrage, publié par Georges Viard, Hubert Flammarion et Benoît Rouzeau et présenté au public lors de ces journées commémoratives, fait d'ailleurs le point sur les découvertes archéologiques qui renouvellent la connaissance de l'ancienne abbaye.

    Ce 9ème centenaire se prolonge du 31 août au 2 septembre 2017, avec un colloque international à Langres, Morimond et Chaumont.

     

    ‡ Plus d'info sur http://www.abbaye-morimond.org/900ans

  • Graffigny-Chemin (52) : rappel à Dieu de M. l'abbé Emile Fourgerolle

    M. l'abbé Fourgerolle (premier à gauche) entouré de Mgr de Metz-Noblat et des prêtres du diocèse de Langres en juin 2015 [cl. Diocèse de Langres].

    Nous apprenons le décès de M. l'abbé Emile Fourgerolle survenu le 26 avril à Graffigny-Chemin (52) à l'âge de 97 ans, là où il résidait depuis de nombreuses années.

    Né le 31 juillet 1919 à Lerrain (Vosges), l'abbé Fourgerolle est ordonné prêtre en 1945. Incardiné dans le diocèse de Langres depuis 1960, il fut curé de Graffigny-Chemin, dans le Bassigny, aux confins des Vosges et de la Haute-Marne, de 1969 jusqu'en 1999. Depuis, il passait une retraite paisible au presbytère de Graffigny. Il célébrait encore la sainte messe ici ou là et était un fidèle de l'ermitage Notre-Dame de Bermont, à Greux (Vosges), chapelle où se rendait chaque samedi Jeanne d'Arc au temps de sa prime jeunesse afin d'y prier la Vierge Marie.

    Ses obsèques religieuses auront lieu samedi 29 avril à 10h00 en l'église de Graffigny.

    RIP +

     

  • Les Cahiers haut-marnais : les chantiers de l'archéologie en Haute-Marne

    Ce numéro des Cahiers haut-marnais, région si proche historiquement de notre Lorraine par le Bassigny qui fut longtemps territoire ducal, fait le point sur les différents chantiers archéologiques ouverts dans le département.

    C'est aussi l'occasion de valoriser tous ces travaux et les recherches historiques qu'ils génèrent en permettant aux responsables des fouilles d'exposer en détail les découvertes et les perspectives ouvertes.

    On y découvre avec intérêt les résultats des fouilles menées sur les sites mérovingiens de Saint-Dizier, les découvertes réalisées à Chalmessin, à l'abbaye de Morimond, aux sources de la Marne ainsi qu'à Andilly-en-Bassigny et à Colmier-le-Bas. Autant de découvertes qui viennent enrichir la carte archéologique de l'ancien pays des Lingons.

     

    ‡ Les Cahiers haut-marnais, n° 278, 2015/3. Les chantiers de l'archéologie en Haute-Marne, 178 p., ill. (12 €). Disponible auprès de : LES CAHIERS HAUT-MARNAIS,  BP 2039, 52902 CHAUMONT CEDEX.

  • Mgr Joseph de Metz-Noblat sacré évêque de Langres

    lorraine,champagne,verdun,langres,évêque,joseph de metz noblat,scouts d'europe,église catholiqueC’est devant une assemblée de plus de 2000 fidèles que Mgr Joseph de Metz-Noblat a été ordonné 120ème évêque de Langres, ce dimanche 16 mars 2014, en la cathédrale Saint-Mammès de Langres.

    Ce fut une très belle célébration à la fois priante et empreinte d'une grande solennité, pour laquelle un dispositif exceptionnel a dû être mis en place : la cathédrale ne pouvant contenir la totalité des participants, de très nombreuses personnes ont suivi la messe de consécration de l’extérieur, notamment du cloître où un chapiteau et des écrans vidéos avaient été installés.

    Le nouvel évêque de la capitale des Lingons a été sacré par Mgr Jordan, archevêque de Reims, en présence de vingt-deux évêques dont Mgr Maupu, évêque de Verdun - diocèse d'origine du nouveau pasteur -, Mgr Papin, évêque de Nancy et de Toul, et Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

    Ancien scout d'Europe, Mgr de Metz-Noblat était vicaire général du diocèse de Verdun jusqu'à sa nomination à la tête du voisin de Langres. Proche des formations scoutes, il célébra plusieurs fois la messe en l'église de Champougny (sud meusien) et présida le Salut au Saint-Sacrement en la chapelle castrale de Vaucouleurs à l'occasion du pèlerinage annuel des Lorrains de Domremy à Vaucouleurs, mené par Jean-Marie Cuny et les Europa Scouts nancéiens.

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    [clichés : ©La Voix de la Haute-Marne / ©Diocèse de Langres]

     

  • Portrait d'un Lorrain : l'abbé Joseph de Metz-Noblat, futur évêque de Langres

    abbé de metz-noblat_ER 09.02.14.jpg

    [ER | 09.02.14]

  • Mgr Joseph de Metz-Noblat, nouvel évêque de Langres

    Joseph De-Metz Noblat.JPGSa Sainteté le Pape François, ayant accepté la démission de Mgr Philippe Gueneley pour limite d'âge, a nommé mardi 21 janvier 2014, évêque de Langres, Mgr Joseph de Metz-Noblat, jusqu'à présent vicaire général du diocèse de Verdun. 

    L'ordination épiscopale de Mgr Joseph de Metz-Noblat sera célébrée en la cathédrale Saint-Mammès de Langres le dimanche 16 mars 2014 à 15h00. Il deviendra le 120e évêque de Langres.
     
    Mgr de Metz-Noblat est le fils de M. Jacques de Metz-Noblat, capitaine de frégate, et de Mme, née Louise Charlery de la Masselière.

    • Etudes
    • Etudes secondaires à Saint-Sigisbert de Nancy et à l’ESTIC de Saint-Dizier
    • Faculté de droit de Nancy (1976-1980)
    • Séminaire à Nancy (1980-1982) puis à Metz (1983-1987)
    • Faculté de droit canonique de Paris (1992-1995)
    • Institut de Formation des éducateurs du clergé (2006-2007)
    • Diplômes
    • Licence de droit civil
    • Licence de droit canonique
    • Ministères
    • 1987-1989 : vicaire à Saint-Mihiel
    • 1987-2005 : aumônier diocésain du Mouvement eucharistique des jeunes et aumônier d’équipes d’Action catholique.
    • 1989-1995 : vicaire à Commercy
    • 1995-2000 : curé des groupes paroissiaux de Triaucourt et Rembercourt, de ceux de Vavincourt à partir de 1997 et de Beauzée à partir de 1999
    • 1996-2001 : responsable du Service diocésain des vocations
    • 2000-2005 : curé de Verdun
    • 2003-2013 : vice-official à l’Officialité interdiocésaine de Nancy, Saint-Dié, Verdun et Juge à l’Officialité provinciale de Besançon
    • 2005-2011 : supérieur de la Propédeutique interdiocésaine à Nancy
    • 2006-2012 : directeur national de l’Union apostolique du clergé
    • 2006-2013 : délégué épiscopal au diaconat permanent
    • 2008-2013 : délégué diocésain à la formation aux ministères
    • Depuis 2011 : vicaire général du diocèse de Verdun

     

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    Mgr Gueneley et Mgr de Metz-Noblat.

     

  • Nativité de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    nativité langres 1517.jpg

    Nativité, Missel à l'usage du diocèse de Langres, 1517.

     

    Dóminus dixit ad me : Fílius meus es tu, ego hódie génui te.

    Quare fremuérunt gentes : et pópuli meditáti sunt inánia ?

     

    [Introït de la messe de la nuit de Noël]

     

    Le Seigneur m’a dit : « tu es mon Fils. C’est moi qui t’engendre aujourd’hui »

    Pourquoi les nations ont-elles frémi ? Pourquoi les peuples ont-ils tramé de vains complots ?

  • Tous les chemins lorrains mènent à Saint-Jacques-de-Compostelle

    Pour faciliter la tâche du pèlerin, l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine a balisé le chemin allant de Schengen à Langres, en passant par les Vosges.

     

    aider-le-pelerin-dans-ses-demarches-est-devenu-une-vraie-motivation-pour-jean-courivaud.jpgDepuis les Journées mondiales de la jeunesse voulues par Sa Sainteté le pape Jean-Paul II en 1989, le nombre de pèlerins n’a cessé de croître (plus de 180 000 personnes de toutes nationalités en 2011). Bâton et sac à dos orné de la fameuse coquille, ils s’élancent à pied jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle, considérée comme l’une des trois villes saintes de la chrétienté (après Jérusalem et Rome).

     

    Pour y parvenir, quatre voies antiques existent en France : celles du Puy-en-Velay (la plus connue et fréquentée), de Vézelay, d’Arles et de Tours qui se rejoignent à Puenta la Reina, en Espagne. Lorsqu’on décide de tenter l’aventure depuis son domicile, il faut emprunter des chemins secondaires avant de retrouver ces chemins dits historiques. Depuis le renouveau récent du pèlerinage, des associations balisent certains itinéraires. A l’image de l’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine qui s’est chargée du chemin reliant Schengen à Langres, en passant par la Lorraine et les Vosges. Ce qui facilite la tâche des nombreux pèlerins du Nord, notamment Allemands, qui n’ont plus à établir, de A à Z, leur propre itinéraire jusqu’aux trajets antiques, véritables « autoroutes ». « Il y avait un vide, un manque de balisage et d’hébergements propices à accueillir le pèlerin », explique Jean Courivaud, membre de l’association depuis quelques mois. Un projet qui était aussi une manière « de canaliser les gens sur un trajet ».

     

    314 km ont été balisés avec le logo officiel du Conseil de l’Europe (coquille stylisée jaune sur fond bleu). L’itinéraire passe durant plus de 75 km dans les communes desVosges par le GR7 et le GR714. A partir de Greux, 12 dont Domremy-la-Pucelle, Rouvres-la-Chétive, Contrexéville ou encore Aureil-Maison. L’itinéraire passe également à proximité de Neufchâteau, Châtenois ou encore Martigny-les-Bains. Outre la carte, le guide précise les points remarquables mais pointe aussi les hôtels-restaurants et hébergements présents ainsi que les accueils jacquaires, des particuliers qui se proposent d’héberger durant une nuit le pèlerin. Sans toutefois donner des listes de noms. Charge au marcheur de contacter les offices de tourisme servant de relais ou l’association pour les obtenir. En sachant que les accueils jacquaires, très peu nombreux dans les Vosges, ne sont pas toujours disponibles.

     

    « Après sa journée de marche, le principal souci du pèlerin est de savoir où il dormira le soir », note Jean Courivaud. Outre les particuliers, plusieurs possibilités existent : les gîtes associatifs tenus par des bénévoles issus d’associations jacquaires et les hébergements classiques comme les gîtes privés (à l’image de celui de Châtenois), les chambres d’hôtes, les hôtels… Certains effectuant un geste commercial. La tâche est facilitée à partir des grands carrefours (Puy-en-Velay, Vézelay…) où le pèlerin trouve sans la moindre difficulté de nombreux gîtes d’étape, hébergement peu cher privilégié par les marcheurs.

     

    Lorsqu’il s’est lancé dans son périple, Jean Courivaud a pu compter sur l’aide de membres d’associations jacquaires. Ce qui l’a incité à devenir adhérent de l’association. « J’ai été marqué par l’accueil des bénévoles tout au long du chemin, des membres d’associations comme nous ou d’anciens pèlerins. Les aider aujourd’hui est devenu une motivation », note Jean Courivaud, de Jeanménil, qui s’est proposé d’assurer la maintenance des chemins balisés vosgiens jusqu’à Langres.

     

    Si le guide ne prétend pas régler tous les soucis du marcheur, il lui facilite la vie. Et incitera peut-être des gens, qui craignaient de se lancer dans l’inconnu, à franchir le pas. Une fois le chemin matérialisé, « il faut le faire vivre et le faire évoluer », ajoute Jean Courivaud, notamment en étoffant les hébergements. L’association est ainsi en contact avec l’office de tourisme de Neufchâteau qui listera les chambres d’hôtes prêtes à recevoir les pèlerins. Jean Courivaud a le projet également de baliser d’autres chemins dans les Vosges, d’est en ouest cette fois, en partant de Saint-Dié ou Baccarat jusqu’à Bourbonne-les-Bains où le chemin est désormais tout tracé…

     

    parti-de-dommartin-les-remiremont-jean-pierre-quirin-a-effectue-le-pelerinage-en-deux-etapes-2055.jpgBien que de nombreux pèlerins partent des villes connues comme Le Puy-en-Velay ou Vézelay, la version traditionnelle du pèlerinage se fait à pied depuis chez soi. Ce fut le choix de Jean Courivaud et Jean-Pierre Quirin, de Dommartin-lès-Remiremont. Mais chacun a opté pour une organisation différente. Le premier l’a effectué en trois étapes : les deux premières en 2011, d’Housseras (son village natal) à Vézelay, puis quelques mois plus tard, de Vézelay à Roncevaux. Et la dernière, en mars dernier, de Roncevaux à Compostelle. Soit 2 200 km en 88 jours. A cause d’une fracture au pied due à la fatigue, Jean-Pierre Quirin a été contraint de faire son pèlerinage en deux étapes : la première en 2009, de Dommartin à Cahors en passant par le Puy-en-Velay ; la deuxième en 2010, de Cahors à Saint-Jacques. Soit 2 055 km en 91 journées de marche et 100 jours de voyage.

     

    Les hébergements étant difficiles à dénicher le temps de retrouver des voies historiques (après c’est « l’autoroute » comme ils disent), Jean Courivaud a établi un planning précis de ses étapes. 350 km d’Housseras à Vézelay bien préparés où les logements étaient réservés. Si Jean-Pierre Quirin a également établi précisément les chemins à emprunter jusqu’au Puy en évitant les routes trop fréquentées, il n’avait réservé aucun hébergement. Il cherchait le jour même où pouvoir poser le pied le soir. « Très rapidement, on se rend compte qu’on sort de toutes les situations. » Pour lui, « tant que les jambes et la tête suivaient, tout allait bien ». Il n’a pu compter que sur soi-même et la bonne volonté des gens en toquant chez des particuliers, en faisant appel aux mairies, aux paroisses, ou en allant dans des gîtes privés ou associatifs. Résultat : il a dormi dans des salles polyvalentes, dans un local technique, des monastères ou encore une salle de catéchisme. Sur les 22 étapes, il n’a eu qu’un refus et a dû dormir une fois sous sa tente. « Le fait d’avoir une coquille sur son sac, ça ouvre des portes », reconnaît Jean-Pierre Quirin, qui présentait toujours sa crédentiale (le carnet du pèlerin). Cette période reste son meilleur souvenir sur le plan relationnel.

     

    Si on ne se lance pas dans un tel périple par hasard, chacun a aussi sa façon de vivre les choses. La démarche étant bien souvent spirituelle. A l’image de celle de Jean Courivaud, catholique pratiquant, qui ressentait le besoin de « se retrouver face à soi-même et d’être en contact avec la nature ». Pour Jean-Pierre Quirin, la démarche était d’abord culturelle avec l’objectif de découvrir le patrimoine architectural de l’art roman et gothique sur ce chemin particulièrement riche en la matière.

     

    compostelle.jpgEn vingt ans, Francis et Marguerite Jacquot ont accueilli chez eux une petite dizaine de pèlerins qu’ils retrouvaient bien souvent épuisés à Neufchâteau.

     

    Alors lorsqu’ils ont créé leur gîte à Châtenois (ouvert depuis seulement un mois), c’est tout naturellement qu’ils ont décidé de leur offrir leur hospitalité. Leur nouveau gîte se situant à 15 km du nouveau chemin balisé, ils se proposent même d’aller les récupérer et de les remettre le lendemain sur la bonne route !

     

    Si pour les touristes, le gîte est tarifé, « l’accueil du pèlerin est libre », explique Marguerite Jacquot. Rares sont ceux toutefois à repartir sans donner un « petit quelque chose », ajoute Marguerite Jacquot qui rêve comme son mari de pouvoir un jour faire le pèlerinage.

     

    Très éloignée de l’itinéraire Schengen-Langres, la ferme de Bon Jacques, proche de Darney, a toujours aussi ouvert ses portes aux pèlerins. Elevant des chevaux depuis 1986, Brigitte Laurent offre le gîte et le couvert aux marcheurs et à leur équidé. Son credo ? « Les accueillir dans la simplicité et l’authenticité ». Un état d’esprit qui règne tout au long de l’année au sein de sa ferme.

     

    [d'après Vosges Matin]

     

     

    ‡ Guide « Vers Saint-Jacques-de-Compostelle en passant par la Lorraine ». Tarif : 10 euros. L’association des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle Lorraine (www.st-jacques-lorraine.fr) tient une permanence le premier jeudi de chaque mois à la maison paroissiale de Custines. Renseignements au 06 79 68 89 49. Contact Jean-Pierre Courivaud : jean.courivaud88@orange.fr

  • La Route bleue, Raoul Dufy en pays de Langres

    langres,raoul dufy,la route bleue,champagne,bassigny,épinalEntre 1933 et 1936, Raoul Dufy, l'un des principaux peintres français de l'Entre-deux-guerres, a fréquenté Langres et le pays de Langres. Il a laissé quelques dizaines d'oeuvres picturales représentant la cité des Lingons et la campagne environnante. Raoul Dufy a peint des paysages ensoleillés, des scènes de moisson, des routes fleuries, des trains, des détails de la vieille cité épiscopale et, souvent, la silhouette des remparts ponctuée du dôme et autres clochers des églises langroises.

    Le musée d'art et d'histoire de Langres présente un ensemble d'oeuvres peintes lors des séjours de Dufy en pays langrois, des oeuvres caractéristiques de l'esprit des peintres de la période Art Déco, ce travail n'a encore jamais été présenté de cette manière.

    Le catalogue reproduit de nombreuses oeuvres parmi la quarantaine exposées prêtées par plusieurs musées français, étrangers et par des collectionneurs privés. Cette exposition s'inscrit dans la suite de Dufy tricolore (1914-1918) qui s'est déroulée au musée d'art ancien et contemporain d'Epinal en 2011.

    La Route bleue est le titre de l'une des toiles de Raoul Dufy ; il évoque cette sorte de "poésie lyrique" par la couleur et le mouvement, dont Dufy s'était fait une spécialité.

     

    ‡ La Route bleue. Raoul Dufy en pays de Langres, Christian Briend et Olivier Caumont, éditions Somogy, 2012, 104 p., ill. (25 €).

  • Langres : un trésor monétaire des XVIIIe-XIXe siècles

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    [Est Républicain]

  • Les églises de la prévôté de Bruyères (Vosges)

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  • Les éditions Guéniot en prise directe avec les territoires

    A l'occasion du 2ème salon du livre lorrain, comtois et champenois organisé aux Thons dans l'ancienne église conventuelle des Cordeliers, plusieurs éditeurs présentaient leurs publications. Et parmi eux, les éditions Dominique Guéniot.

    guéniot éditions.jpgLes éditions Dominique Guéniot, installées à Langres, étaient venues en quasi voisins. Elles se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans la publication d'ouvrages sur l'histoire de la Champagne mais, depuis quelque temps, elles s'ouvrent à d'autres territoires géographiquement proches : la Franche-Comté et la Lorraine, et tout particulièrement les Vosges.

    Plusieurs livres rédigés par Jean-François Michel, grand organisateur du salon du livre des Thons, ont d'ailleurs été édités chez Guéniot : Monsieur de Lironcourt, Nos derniers seigneurs, Nos derniers abbés, La forêt de Darney...

    Cette sympathique maison d'édition mérite notre coup de chapeau pour la qualité des livres édités et la diversité des thèmes abordés. Leur catalogue en témoigne.

    Nous invitons nos lecteurs à visiter régulièrement le blog d'informations des éditions Guéniot : vous y découvrirez le catalogue et les dernières parutions... et vous pourrez commander, depuis chez vous, de bons livres !

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    Stand des éditions Guéniot lors du salon du livre, dans le cloître du couvent des Cordeliers des Thons (Vosges).

     

     

    >> Plus d'infos sur http://editionsgueniot.over-blog.com

  • Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)

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    Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.

     

    A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.

     

    Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.

     

    L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.

     

    >> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)