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1940

  • Carnet de route du 27e régiment d'infanterie : la bataille des Flandres en mai 1940

    Le Lorrain Gaston Collin, incorporé au 27e régiment d'infanterie stationné à Lyon, s'illustra brillement durant la bataille de France en mai-juin 1940.

    Le lieutenant Collin nous livre dans cet opuscule son Carnet de route personnel du régiment entre mai et décembre 1940. Il nous décrit tout particulièrement l'épisode de la bataille des Flandres de mai 1940 durant laquelle le régiment combattit dans les faubourgs de Lille. Son carnet de route s'achève mi-décembre 1940 : après avoir été fait prisonnier, le lieutenant Collin est transféré dans un Oflag en Allemagne.

    Cité à l'ordre de la brigade pour sa remarquable conduite durant les journées des 16, 24 et 28 mai 1940, Gaston Collin trouvera la mort sous une balle allemande le 26 août 1944 lors de la libération de Lyon.

    Sa famille lui rend un bel hommage en publiant ses souvenirs de la bataille de France. C'est également un hommage rendu à ces soldats de 1940 qui combattirent avec courage malgré le défaitisme d'une partie de la hiérarchie militaire et la couardise de la classe politique de la IIIème République.

     

    ‡ Carnet de route. 27ème régiment d'infanterie - Bataille des Flandres mai 1940, Gaston Collin (lieutenant), éditions Lacour, 2016, 66 p. (15 €).

  • L'expulsion des Mosellans en 1940

    de gré ou de force.jpgL'année 1940, terrible pour la France, fut dramatique pour la Moselle, abandonnée au vainqueur avec les départements alsaciens, au mépris de la convention d'armistice acceptée par le gouvernement du maréchal Pétain.

    Dès les premières semaines de l'été, l'occupant met en oeuvre un programme méthodique d'annexion pure et simple de trois départements français. Conformément aux théories nazies, les gêneurs doivent partir au motif qu'ils sont inassimilables, irrécupérables ou simplement inutiles. La police et l'administration allemandes organisent doc le départ de 80 000 à 100 000 personnes. Ce n'était pas pour toujours, mais ce fut long tout de même, jusqu'à la victoire de 1945.

    Comment part-on de sa maison et comment abandonne-t-on son bien et son cadre de vie ? Comment s'installe-t-on pour vivre et travailler dans les départements du sud de la France, si différents, si lointains ? Comment ces communautés bannies s'organisent-t-elles spécifiquement dans la France des réfugiés, ceux des évacuations, ceux de l'exode, ceux de l'intérieur, ceux de l'extérieur, ceux de 1940 et ceux de 1944 ?

    Les articles réunis dans ce livre accompagnent une exposition présentée jusqu'au printemps 2011 aux Archives départementales de la Moselle. Ils présentent les documents du temps, documents de la Moselle errante et documents des départements de refuge. Ils complètent et éclairent les témoignages recueillis auprès des expulsés dont certains ont été gravés sur CD-Rom inséré dans l'ouvrage.

     

    >> De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans, 1940-1945, Benoît Charenton, Jean-Eric Iung et Philippe Wilmouth, Libel éditions, 2010, 127 p., ill., cartes (16 €).

  • Bleurville : un des deux derniers anciens combattants de 1940 honoré par la Nation

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  • Un exil intérieur : l'évacuation des Mosellans (septembre 1939 - octobre 1940)

    exil intérieur.jpgVoilà un livre qui revient sur une période douloureuse vécue par les Mosellans au moment de l'invasion de la France par la Werhmacht. Reconnaissons-le, le département de la Moselle a été sévèrement éprouvé de 1939 à 1945. Combats brefs mais destructeurs en 1940, combats acharnés en 1944 et libération tardive en février 1945, après une occupation transformée en annexion, incorporation des jeunes gens dans l'armée allemande, germanisation, colonisation et persécution des Lorrains "inassimilables", expulsions...

    Le prélude de ces cinq ans et demi si sombres constituera l'évacuation. Episode surprenant, mal connu hors de la Moselle et de l'Alsace, épisode sans rapport avec l'exode des autres Français en mai-juin 1940, l'évacuation commence à la fin d'août 1939, elle est généralisée le 1er septembre et reprend en mai 1940. 200.000 Mosellans quittent brutalement leurs foyers à l'automne 1939, en grande majorité pour être hébergés dans la Charente, la Vienne, la Charente-Maritime, le Pas-de-Calais, la Loire et la Saône-et-Loire ; 90.000 autres font de même, mais dans des directions très diverses, après l'armistice de 1940.

    La première des deux grandes migrations des gens de l'Est a eu lieu il y a 70 ans. Les témoins sont de moins en moins nombreux mais leurs témoignages écrits et photographiques sont très riches.

    L'ouvrage collecte de nombreux textes commentés et constitue le complément d'une exposition, conçue par le Conseil général de Moselle, présentée durant l'hiver 2009-2010 à Saint-Julien-les-Metz et à Sarreguemines. Un CD, joint au catalogue, présente un film inédit de 55 minutes sur l'évacuation en Moselle en 39-40 : il donne la parole à des témoins et acteurs de cette grande aventure collective.

     

    >> Un exil intérieur : l'évacuation des Mosellans (septembre 1939 - octobre 1940), collectif, éditions Libel, 2009, 143 p., ill. et cartes (18 €).

  • La libération de la Lorraine

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    Dès le cessez-le-feu de juin 1940, divers patriotes furent les précurseurs de la résistance. Ils étaient de diverses obédiences : cadres de l’armée active ou de réserve, communistes désorientés par le pacte germano-soviétique, gaullistes, ou même sans appartenance. Jusqu’à l’été 1944, avec leur simple volonté mais sans grands moyens, ils se regroupèrent en réseaux, récupérèrent des armes abandonnées, aidèrent les prisonniers évadés, se livrèrent à des sabotages, recueillirent pour Londres des renseignements divers.

     

    Les Allemands, atteints par la psychose des terroristes, réagirent brutalement, souvent aux dépens de la population, afin de "nettoyer" leurs arrières avant l’arrivée des Américains.

     

    Ces derniers débarqués à l’été 1944 piétinèrent d’abord en Normandie, puis exploitèrent jusqu’à Verdun avant de libérer Nancy le 15 septembre. Après un rude hiver de combats dans les Vosges, la libération de la Moselle fut achevée en mars 1945. Les Américains avaient été aidés par de nouvelles unités françaises et par les résistants les guidant, les renseignant et veillant à la difficile sauvegarde des installations et des populations très éprouvées.

     

    • La libération de la Lorraine – 1940-1945, Général Pierre Denis, éditions Serpenoise, Metz, 2008, ill. (30 €).

     

     

    Pour en savoir plus ou pour commander l’ouvrage : http://www.editions-serpenoise.fr