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Histoire & Patrimoine Bleurvillois - Page 155

  • Bleurville : fête de Saint Maur, patron secondaire de la paroisse

    Bleurville 09.2007 072.jpgLe 15 janvier est traditionnellement le jour de la fête du second patron de la paroisse de Bleurville.

    L'église de l'abbaye bénédictine locale, fondée au XIe siècle, était en effet dédiée à saint Maur, disciple de saint Benoît (un autre saint Maur fut également évêque de Verdun au IVe siècle), le père du monachisme occidental. Maur fut supplanté comme patron de la paroisse par saint Pierre, patron de l'église paroissiale dépendant du monastère bénédictin au moins pour la nomination du desservant.

    La fête religieuse n'est plus célébrée depuis le début des années 1990, clergé et paroissiens se désintéressant désormais des saints patrons... Rassurez-vous la fête populaire qui réjouissait les habitants au mi-temps de l'hiver est aussi bien oubliée : plus de repas de famille, plus de bal non plus.

    La municipalité a voulu cependant commémorer cette année ce moment de l'histoire religieuse du village en organisant le repas des anciens ce dimanche 16 janvier. Commémoration toute profane certes, mais effort de mémoire à souligner tout de même.

    Le souvenir de saint Maur perdure au moins actuellement dans le cadre de l'ancienne abbaye qui fait l'objet de soins attentifs depuis 1974 de la part de l'association des Amis de Saint-Maur.

    Plus anecdotique, un dicton météorologique avait cours à Bleurville à l'occasion de la fête de saint Maur :  les villageois avaient, en effet, coutume de dire qu'à la Saint-Maur l'hiver s'arrête ou reprend vigueur. Résultat d'une observation assidue du temps depuis des siècles... et d'un bon sens paysan en prise directe avec la nature !

    Bonne fête à tous les Maur (évidemment, c'est pas un prénom courant... et encore moins un prénom facile à porter !) ainsi qu'aux paroissiens de Bleurville !

  • Augustave Moyse, Champenois

    Augustave Moyse.JPGNous invitons nos lecteurs a dépassé les limites de nos Vosges et de notre Lorraine pour se rendre chez nos voisins Haut-Marnais du nord du département. Entre Montier-en-Der et Saint-Dizier, chacun connait le lac-réservoir du Der-Chantecoq. Sait-on pour autant que trois villages ont été engloutis pour aménager ce vaste lac en 1974 ?

    L'ouvrage raconte les événements vécus par Augustave Moyse, le dernier maire du village de Chantecoq. Augustave Moyse, un vrai Champenois attaché à cette terre, poursuivit un quart de siècle durant une lutte contre l'administration et les expropriations, mais sa ténacité paysanne n'eut pas raison du pouvoir anonyme mieux armé.

    Descendant d'une lignée de paysans champenois, il finit ses jours en exil, dépossédé de ses terres, et avant de mourir de chagrin autant que de vieillesse, il a voulu pousser un cri, celui des générations qui, pendant un siècle et demi, si loin que sa mémoire peut remonter, ont fait ce pays de terre lourde et d'étangs.

    C'est toute une civilisation en voie de disparition qui affleure une dernière fois, avec ses conteurs et ses fêtes, ses guerres et ses deuils, sa foi et ses croyances.

    Un livre-mémoire pour ne pas oublier que des hommes ont vécu sur cette terre désormais ensevelie sous les eaux.

     

    >> Augustave Moyse, Champenois, Serge Grafteaux, éditions Dominique Guéniot, 2010, 191 p., ill. (22 €).

  • La Lorraine sorcière

    lorraine sorcière.jpgVoici un livre vraiment original sur la sorcellerie en Lorraine. Et à plus d'un titre. Dans sa première partie, l'auteur fait oeuvre d'historien et se penche sur le procès édifiant d'un couple de sorciers au XVIe siècle, sur le fameux juge Nicolas Remy qui fit brûler entre 2000 et 3000 sorciers et sorcières en Lorraine, et sur les éléments merveilleux du procès de Jeanne d'Arc, accusée de sorcellerie.

    Roger Maudhuy redevient folkloriste dans les deux parties suivantes. Il nous conte légendes et croyances autour de la sorcellerie, sur la base des souvenirs collectés auprès de nombreux témoins, témoins d'archives mais aussi témoins rencontrés lors de ses enquêtes de terrain, et qui lui ont raconté ce que l'on se chuchotait, jadis, à la veillée. Pour beaucoup, des histoires inédites.

    Puis, notre historien-folkloriste se mue en anthologiste, mettant en majesté trois auteurs lorrains qui ont beaucoup écrit sur le monde des sorciers lorrains.

    Enfin, en guide de conclusion, il nous invite à le suivre chez Marie, la dernière sorcière de Lorraine, qui hante une HLM de la banlieue messine...

    Roger Maudhuy est l'un des meilleurs spécialistes du folklore de l'Est de la France. Il a consacré plusieurs ouvrage à la Lorraine et à ses légendes.

     

    > La Lorraine sorcière, Roger Maudhuy, éditions Pimientos, 2010, 223 p. (17 €).

  • Les églises de la prévôté de Bruyères

    eglises prevote de Bruyeres.JPGJusqu'à présent, l'architecture paroissiale et l'art rural en général ont peu intéressé les historiens de l'art. Cet ouvrage bienvenu comble un vide au moins en ce qui concerne les églises de la prévôté vosgienne de Bruyères à l'époque moderne.

    L'étude de Raphaël Tassin porte sur une vingtaine d'édifices cultuels de ce territoire central de l'actuel département des Vosges, à l'est d'Epinal. Cet espace bénéficie entre les XVIIe et XVIIIe siècles d'un mouvement de réfection et de reconstructions, mouvement qui répond notamment à une forte croissance démographique en Lorraine après la Guerre de Trente Ans et au développement économique impulsé par la politique ducale.

    Grâce à la richesse des fonds d'archives et, notamment celui du chapitre de Remiremont, l'auteur s'intéresse à la fois aux acteurs et au déroulement de ces chantiers ainsi qu'à l'architecture proprement dite des édifices qui, au premier regard, pourrait sembler sobre et sans grand intérêt. De nombreux plans originaux sont reproduits dans l'ouvrage.

    Une belle manière originale et documentée de découvrir ce patrimoine méconnu et qui risque d'être encore plus négligé avec la déchristianisation rampante qui gagne nos territoires. Ce serait dommage que tout un pan essentiel de notre culture occidentale disparaisse...

     

    >> Les églises de la prévôté de Bruyères. Réfections et reconstructions (1661-1789), Raphaël Tassin, éditions Dominique Guéniot, 2010, 234 p., ill., plans (25 €).

  • Harangue pour la fête nationale des Lorrains 2011

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    Lors de la fête nationale des Lorrains du 5 janvier 2011 [cliché H&PB]

    En marge de la fête nationale des Lorrains célébrée le 5 janvier devant la Croix-de-Bourgogne à Nancy, nous avons le plaisir de mettre à la disposition de nos lecteurs la harangue prononcée à cette occasion par Jean-Marie Cuny, président de l'association Mémoire des Lorrains :

    harangue JMC_05.01.11.pdf

  • Monthureux-sur-Saône : le pont s'effondre

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    [Vosges Matin]

  • Bleurville : voeux de la municipalité et infos diverses

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    [Vosges Matin | 10.01.2011]

  • Les frères Muller, magie des vases

    muller.jpgRichesses des couleurs, élégance des formes, originalité des techniques, diversité des motifs et décors, chaque vase est imaginé, conçu, réalisé comme une oeuvre d'art. Le génie d'Henri, Désiré et Eugène Muller réside bien dans une recherche permanente quasi obsessionnelle d'esthétique et de perfection.

    Cet ouvrage est destiné à tous les passionnés de la production Art Nouveau et Art Déco de ces maîtres verriers qui oeuvrèrent à Lunéville de 1895 à 1952.

    Chacun y trouvera, à travers de multiples photographies, planches de catalogues, détails de signatures et descriptions techniques, un précieux compagnon pour apprécier la magie des vases créés par les frères Muller.

     

    >> Les frères Muller. Magie des vases, Benoît Tallot, éditions Serpenoise, 2010, 151 p., ill. (32 €).

     

  • Laneuvelotte (Mthe-et-Melle) : Aux pays des belles images avec Jean-Marie Cuny

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  • Les cendres du général Bigeard toujours en Lorraine

    bigeard.jpg« À ma mort, je souhaite que mes cendres soient larguées au-dessus de Dien-Bien-Phu, où reposent mes camarades ». Cette phrase, le général Bigeard l’a répétée des dizaines de fois, lui qui souhaitait reposer pour l’éternité dans cette terre du bout du monde. Un lieu et un moment (le printemps 1954) où l’ancien des Corps-Francs devint chef de guerre, héros national, symbole du courage et de l’héroïsme.

    Mais six mois après la disparition du militaire le plus médaillé de France, ses cendres sont toujours en Lorraine, dans l’attente d’une autorisation des autorités vietnamiennes. S’il n’est plus question, aujourd’hui, de les disperser au-dessus de l’ex-Indochine qui a vu tant de soldats français mourir - le Vietnam ayant refusé -, elles pourraient reposer, à jamais, dans une urne scellée au pied de la stèle du souvenir, au cœur de l’ancien champ de bataille.

    C’est, en tout cas, le vœu de la famille. « Nous sommes dans l’attente d’une réponse » confient Gaby Bigeard et sa fille Marie-France. « J’ai adressé un courrier au Président de la République l’été dernier. Le dossier est actuellement sur le bureau de Mme Michèle Alliot-Marie, Ministre des affaires étrangères », précise Mme Bigeard.

    [AFP]

  • Saint-Dié-des-Vosges : l'usine Claude & Duval classée au patrimoine mondial par l'Unesco ?

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    [Vosges Matin]

  • Domrémy (Vosges) : les reines des fèves et des galettes

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    [La Semaine de Nancy | 06-12 janvier 2011]

  • Pas de décharge à Robécourt (Vosges)

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    [L'Abeille des Vosges]

  • Le 534ème anniversaire de la Bataille de Nancy joyeusement fêté

    Ce mercredi 5 janvier 2011 à 18h30, quelques soixante-dix amoureux de l'histoire de la Lorraine – dont de nombreux jeunes – se sont réunis au pied du monument de la Croix-de-Bourgogne à Nancy pour la commémoration du 534ème anniversaire de la Bataille de Nancy. Discours et bonne humeur de rigueur pour célébrer la fête nationale des Lorrains !

    Fête lorrains_05.01.11 005.jpgEn effet, c’est désormais une tradition bien établie. Depuis 1977, Jean-Marie Cuny et l'association Mémoire des Lorrains rassemblent toutes celles et ceux qui aiment la Lorraine et son histoire autour d'un évènement qui a marqué le destin des duchés : la Bataille de Nancy du 5 janvier 1477 qui vit la défaite du Grand Duc d'Occident Charles le Téméraire face aux armées commandées par René II, duc de Lorraine et de Bar. Cette bataille devait mettre un terme à l'impérialisme bourguignon et assurer l'indépendance de la Lorraine pour quelques siècles.

    La soirée commémorative avait tout d'abord commencé par une messe célébrée en l'église Saint-Pierre par M. l'abbé Husson. Ensuite, les participants se sont rendus place de la Croix-de-Bourgogne, lieu où fut retrouvée la dépouille de Charles le Téméraire au bord de l'étang Saint-Jean, pour écouter la harangue de Jean-Marie Cuny qui, après une entrée en matière plutôt... météorologique, a rappelé les grands moments de cette bataille et ses conséquences.

    Après le feu d'artifice qui a clôturé en beauté le discours de J.-M. Cuny, la joyeuse troupe a partagé le vin chaud préparé par les membres de l'association Mémoire des Lorrains dans une ambiance très conviviale.

    Et vive la Lorraine !

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    Jean-Marie Cuny harangue la foule [cliché H&PB].

     

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    [Est Républicain | 06.01.2011]

  • Le Haut-du-Mont, témoin de la Grande Guerre

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    [Vosges Matin]

  • 5 janvier 2011 à Nancy : célébration de la fête nationale des Lorrains

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    Fête nationale des Lorrains 2010 (archives H&PB)

     

    L'association Mémoire des Lorrains

    invite toutes les Lorraines et tous les Lorrains

    à la célébration de la fête nationale des Lorrains

    mercredi 5 janvier 2011

    > à 17h00 messe en l'église Saint-Pierre de Nancy (avenue de Strasbourg)

     > à 18h30 rassemblement place de la Croix-de-Bourgogne à Nancy

    Harangue, feux d'artifice, bonne humeur et vin chaud assurés !

     

  • Maria, le dernier roman vosgien de Pierre Pelot

    maria.jpgLes Vosges sous l'occupation allemande. Maria est institutrice. D'une beauté saisissante, elle coule des jours insouciants avec son mari, Jean, patron du café du coin. Lorsque les maquisards viennent la chercher à l'école devant ses élèves, ils promettent de la ramener bientôt... Commence alors le calvaire de Maria. Un calvaire qui durera toute une vie. Car, voilà, Jean est un traître, un "collabo", et beaucoup sont morts par sa faute. Pour l'avoir aimé, Maria sera battue, torturée puis violée, avec à jamais gravé en elle la disgrâce et la cruauté de ceux que la France élèvera bientôt au rang de héros. Elle n'en parlera à personne.

    Cinquante ans plus tard, un jeune homme arrive dans cette vallée vosgienne par une nuit neigeuse. Il vient rendre visite à l'une des pensionnaires de la maison de retraite. La voix fatiguée d'une conteuse sur les ondes d'une radio locale l'accompagne dans son périple nocturne. Pour ses auditeurs, elle évoque l'histoire de ces terres où gèlent les eaux de la Moselle. Les fantômes du passé planent sur son récit.

    Avec Maria, Pierre Pelot revient à sa géographie intime, à son pays vosgien, à Saint-Maurice-sur-Moselle. Avec cette langue percutante et sensible qu'on lui connaît, et la mémoire d'une région aussi écorchée que son personnage. Alors que la neige fond et devient boueuse, visages des résistants et de l'occupant nazi se confondent. Un roman entre drame intimiste et thriller historique.

    Parce que la barbarie n'est pas le monopole du camp ennemi.

     

    >> Maria, Pierre Pelot, éditions Héloïse d'Ormesson, 2011, 128 p. (14 €).

  • L'encyclopédie Bonneton "Lorraine"

    lorraine.jpgLa "nouvelle" encyclopédie Bonneton consacrée à la Lorraine est sortie. Complètement renouvelée, l'ouvrage présente une nouvelle maquette toute en couleurs et richement illustrée.

    Les éditions Bonneton ont fait appel pour cette nouvelle édition à cinq nouveaux auteurs reconnus rejoignant ainsi les spécialistes incontestés de la Lorraine qui ont déjà oeuvré dans les éditions précédentes. Du coup, les chapitres consacrés à l'archéologie, à la littérature, au milieu naturel et à l'économie sont entièrement refondus.

    Ces universitaires tiennent compte des nouveaux apports liés aux découvertes archéologiques récentes, aux nouveaux auteurs régionaux, aux espaces protégés, à l'essor économique et aux évolutions démographiques, aux équipements et infractructures, bref à tout ce qui fait le dynamisme de la Lorraine d'aujourd'hui. On y découvrira même de nombreux encadrés sur l'histoire de la musique en Lorraine !

    Une synthèse magistrale sur notre région que chaque Lorrain se doit de posséder... et de lire !

    Aux côtés de Michel Parisse, Jean Lanher, Henri Claude, Michel Burgard, Claire Prévot, Maurice Noël, Isabelle Bardiès-Fronty, on peut lire les contributions de Jean-Pierre Legendre, conservateur du Patrimoine au Service régional de l'Archéologie, Alain Cullière, universitaire spécialiste de la littérature du XVIe siècle, André Markiewicz, directeur de la Bibliothèque municipale de Nancy, Gilles Drogue, directeur du département Géographie à l'université de Metz, et Claude Seyer, maître de conférence en géographie à Nancy 2.

     

    >> Lorraine, collectif, éditions Bonneton, 2010, 320 p., ill., cartes (29,90 €).

  • Bonne année 2011 !

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    Histoire & Patrimoine Bleurvillois

    souhaite à tous ses lecteurs et lectrices

    une bonne année 2011.

     

    [Cliché neige en Saône Lorraine : courtoisie de Ch. Thiébaut]

  • Les Vosges en aquarelles

    Maryline Artuso s'est prise de passion pour les campagnes et les montagnes vosgiennes qu'elle sillonne inlassablement à la découverte du patrimoine local.

    Dans chacune de ses aquarelles, elle essaie de faire transparaître cet amour sensible et inspiré pour la nature et son souci de mettre en valeur une vue oubliée, un puit, un lavoir ou une fontaine, un chemin, l'authenticité d'une ferme, le charme d'une chapelle... tout ce qui fait la richesse et l'âme des communes vosgiennes, chacune recelant une variété de paysages et de patrimoine et chacune méritant que l'on s'y arrête afin d'apprécier son charme et sa singularité.

    Ce site est un moyen de  rendre hommage à la richesse du patrimoine naturel et architectural  du département des Vosges et quoi de mieux que l'aquarelle pour mettre en valeur et en lumière ce que les Vosges comptent de plus beau ?

    Un site à visiter de toute urgence pour redécouvrir les Vosges... différentes !

    Quelques aquarelles de villages du sud-ouest vosgien... pour vous mettre l'eau (si j'ose dire !) à la bouche...

     

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    Le pont sur la Saône à Attigny

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    L'abbaye de Bleurville

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    Le lavoir d'Isches

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    Le pont du faubourg à Monthureux-sur-Saône

     

    >> A découvrir sur http://les-vosges-en-aquarelles.e-monsite.com

  • L'âge d'or du mobilier lorrain

    mobilier lorrain.jpgLe Musée Lorrain de Nancy et le Musée de la Cour d'Or de Metz se sont associés pour procurer aux Lorrains cette importante synthèse sur le mobilier traditionnel lorrain. Ce travail passionnant est l'aboutissement d'années de recherche menées par ces deux sites muséographiques sur l'ensemble du territoire lorrain.

    Plus de deux cents meubles, souvent inédits, y sont présentés en détail : historique, fabrication, matériaux, techniques, etc. Provenant de musées ou de collections particulières, ils offrent un large panorama de la production du XVIIIe jusqu'au début du XXe siècle.

    De l'exploitation du bois en forêt jusqu'à la reconnaissance de ce mobilier comme élément du patrimoine et de la mémoire des Lorrains, cet ouvrage de référence, à travers près de quatre cents illustrations, propose une approche globale du thème.

    Une vingtaine de spécialistes s'attache à décrire les essences de bois, la fabrication des meubles, les formes propres à notre région... Tantôt sculptés, marquetés ou peints, les décors montrent l'inventivité et la diversité des meubles de chaque pays lorrain.

    Entre ethnologie et art décoratif, ce livre est aussi une rencontre avec les familles qui ont utilisé et transmis ces meubles de génération en génération, ainsi qu'avec les menuisiers de village qui ont su leur donner la beauté qui nous charme encore en ce XXIe siècle.

     

    >>  L'âge d'or du mobilier lorrain. De l'arbre à l'armoire, Francine Roze (sous la dir.), Somogy éditions d'Art, 2010, 383 p., ill., cartes (38 €).

  • Michel Tisserand, le cuivre à coeur

    En France, la dinanderie a quasiment disparu. A Anould, dans les Vosges, Michel Tisserand perpétue cette tradition séculaire. Il déforme le cuivre pour en faire chaudrons et bassines. Le tout sans soudure.

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    [Vosges Matin]

  • Damblain (Vosges) : quelle entreprise pour la zone aménagée ?

    La zone d'activités de Damblain, dans l'Ouest vosgien, est enfin prête. Mais elle n'a plus d'entreprise à accueillir... A cause de la crise économique, le groupe de logistique Deret-Prologis a abandonné son projet d'implantation.

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    [Vosges Matin]

  • Paul Nicolas, itinéraire d'un verrier lorrain

    paul nicolas.jpgFormé à la Cristallerie d'Emile Gallé et ayant débuté sa carrière durant l'Ecole de Nancy, le Vosgien Paul Nicolas illustre la tradition et le savoir-faire de l'art verrier lorrain à travers la première moitié du XXe siècle. Cette première exposition est accompagnée d'une biographie inédite et du catalogue d'une partie de ses créations.

    L'ouvrage révèle un talent célébré par ses contemporains et injustement méconnu aujourd'hui. Paul Nicolas a su, grâce à une réelle maîtrise des techniques verrières, développer une production personnelle originale à l'écoute de son époque.

    Cet artiste puissant, mais discret, a fasciné son temps par sa quête personnelle de connaissances et de perfection, sa curiosité et son ouverture, la qualité et la quantité de ses réalisations dans divers domaines.

    Cette biographie contient une contribution de la petite-fille de Paul Nicolas rédigée à partir des archives familiales.


    >> Paul Nicolas (1875-1952). Itinéraire d'un verrier lorrain, Florence Nicolas et Alix Chambrion, IAC éditions d'Art & Musée de l'Ecole de Nancy, 2010, 99 p., ill. (25 €).

     

  • Bleurville : une desserte pour le massif forestier du Neufmont ?

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    [Vosges Matin]

  • Visitez les crèches de nos églises !

    Temps de Noël, images de Crèches de nos églises. Lorsque ces lieux sont ouverts, n'hésitez pas à aller à la rencontre de la Crèche, symbole de la joie de Noël, symbole de Chrétienté !

    Quelques Crèches à Nancy (cathédrale N.-D. de l'Annonciation et basilique Saint-Epvre) et à Bleurville (église Saint-Pierre-aux-Liens), Crèches monumentales ou humbles Crèches...

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    Crèche de la Cathédrale de Nancy réalisée en papier Canson de couleur assemblé par pliage, les personnages sont hauts de 1 m à 1 m 60. Réalisation Pierre-Marie Marquet.

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    Crèche XVIIIe de la basilique Saint-Epvre réalisée par les prêtres de l'Oratoire Saint-Philippe Néri.

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    Crèche de l'église de Bleurville réalisée par Denis Bisval.

    [cliché H&PB]

  • Sainte fête de Noël !

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    Nativité, Charles André Van Loo (1705-1765)

     

    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.

    [Introït de la messe du jour de Noël]

     

    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

  • Inès Lyautey, l'infirmière et la maréchale

    inès lyautey.jpgQue n'a t-on dit sur le maréchal Hubert Lyautey sans jamais évoquer son épouse, considérée comme quantité négligeable en dépit de sa remarquable carrière d'infirmière humanitaire, une des premières du genre.

    Discrète, mais efficace, Inès de Bourgoing n'a cessé, jusqu'au jour de son décès survenu en 1953 à Casablanca, de valoriser le métier et le rôle des infirmiers et des infirmières. C'est au sein de la Croix-Rouge dont elle deviendra directrice générale, en 1941 et sur le terrain, au Maroc comme en Europe, que ses talents d'organisatrice et son dévouement révèleront une femme de courage peu encline aux honneurs et aux mondanités.

    Inès Lyautey n'a pas vécu dans l'ombre de son mari. Elle formait avec lui un couple "moderne", favorisant le développement conjoint de leur carrière dans le respect de leurs idéaux.

    Une femme engagée à découvrir... après avoir redécouvert la vie du "prince lorrain" que fut le maréchal Lyautey.

     

    >> Inès Lyautey. L'infirmière, la maréchal, Marie-José Chavenon, éditions Gérard Louis, 2010, 259 p., ill.  (18,92 €).