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exode

  • 1940. Sauve qui peut !

    Raymonde Sigalas-Royer a 18 ans quand la Seconde Guerre mondiale éclate en mai-juin 1940 et qu'elle doit fuir avec sa famille sur les routes de l'exode. Cet exode jettera cette famille lorraine des environs de Toul sur les routes de France et les conduira jusque dans le sud-ouest.

    Ce plaisant récit autobiographique se lit comme une épopée burlesque et dramatique où l'héroïsme ordinaire d'une famille pris dans les soubresauts de l'Histoire parle à tous.

    Ce témoignage, rédigé avec beaucoup d'humour, est exemplaire sur la vie quotidienne vécue sous l'Occupation ; il nous décrit ces quatre années qui bouleversèrent à jamais la vie de l'auteur et de cette famille lorraine.

     

    ‡ Sauve qui peut ! 1940. Mémoires d'une jeune fille sous l'Occupation, Raymonde Sigalas-Royer, éditions L'Harmattan, 2016, 376 p. (29,50 €).

  • Les chemins de l'espérance

    esperance.jpgAdrien, jeune paysan meusien de Longeville-en-Barrois, se retrouve en pleine bataille de la Marne, en septembre 1914. Il est blessé plusieurs fois et fait la connaissance de Jean-Baptiste, un autre paysan, sous le feu de Verdun en 1916. L'état de santé d'Adrien est assez précaire et il demeure pendant de longs mois chez des parents, dans une ferme du Vercors.

    La Grande Guerre enfin fine, Adrien et Jean-Baptiste, devenus de réels amis, retournent à la vie paysanne dans leur village meusien. La vie s'écoule au gré des événements de l'entre-deux-guerres. En juin 1940, les familles connaissent l'exode et les enfants de nos deux amis meusiens vont suivre des parcours bien différents. Sébastien, le fils d'Adrien, qui ne se résout pas à accepter de vivre sous la botte de l'occupant, quitte la ferme familiale pour rejoindre le maquis du Vercors. Quant à Richard, le fils de Jean-Baptiste, il éprouve des sentiments moins hostiles envers l'ennemi...

    L'auteur nous fait partager la vie de ces deux familles lorraines en un roman du terroir ; vies faites de labeur ponctuées de joies mais aussi d'épreuves, à l'image de celles que vécurent nos ancêtres durant cette période marquée par deux conflits mondiaux et bien des drames familiaux. Avec toujours l'espérance chevillée au corps et au cœur.

     

    ‡ Les chemins de l'espérance. Histoire de deux familles de paysans lorrains de 1910 à 1945, Christian Krika, éditions RAPF, 2014, 265 p. (15 €).

  • L'expulsion des Mosellans en 1940

    de gré ou de force.jpgL'année 1940, terrible pour la France, fut dramatique pour la Moselle, abandonnée au vainqueur avec les départements alsaciens, au mépris de la convention d'armistice acceptée par le gouvernement du maréchal Pétain.

    Dès les premières semaines de l'été, l'occupant met en oeuvre un programme méthodique d'annexion pure et simple de trois départements français. Conformément aux théories nazies, les gêneurs doivent partir au motif qu'ils sont inassimilables, irrécupérables ou simplement inutiles. La police et l'administration allemandes organisent doc le départ de 80 000 à 100 000 personnes. Ce n'était pas pour toujours, mais ce fut long tout de même, jusqu'à la victoire de 1945.

    Comment part-on de sa maison et comment abandonne-t-on son bien et son cadre de vie ? Comment s'installe-t-on pour vivre et travailler dans les départements du sud de la France, si différents, si lointains ? Comment ces communautés bannies s'organisent-t-elles spécifiquement dans la France des réfugiés, ceux des évacuations, ceux de l'exode, ceux de l'intérieur, ceux de l'extérieur, ceux de 1940 et ceux de 1944 ?

    Les articles réunis dans ce livre accompagnent une exposition présentée jusqu'au printemps 2011 aux Archives départementales de la Moselle. Ils présentent les documents du temps, documents de la Moselle errante et documents des départements de refuge. Ils complètent et éclairent les témoignages recueillis auprès des expulsés dont certains ont été gravés sur CD-Rom inséré dans l'ouvrage.

     

    >> De gré ou de force. L'expulsion des Mosellans, 1940-1945, Benoît Charenton, Jean-Eric Iung et Philippe Wilmouth, Libel éditions, 2010, 127 p., ill., cartes (16 €).

  • Juin 1940, destins croisés d'une famille lorraine

    juin 1940.jpgJuin 1940. Il y a soixante-dix ans. Le monde, presque à mi-chemin du siècle, bascule une seconde fois dans les horreurs d’une nouvelle guerre. Depuis quelques semaines la guerre est à nos frontières et les armées françaises et anglaises ne pourront barrer la route à l’envahisseur. C’est la débâcle. Le 15 juin, Yvette Gueudin-Wadier sauve ce qu’elle peut et part avec ses enfants, Gérard et Roger sur les routes du Sud... Ce même jour, son mari, Lionel Wadier est en Angleterre après avoir été l’un des derniers Français embarqués et sauvé de la “poche de Dunkerque”... De l’autre côté de la Méditerranée, les Français d’Algérie, dont Georgette Gueudin, cousine d’Yvette, s’angoissent des informations contradictoires reçues. Les trois membres de cette famille vont, chacun et dans l’ignorance du devenir des autres, écrire leur journal des évènements. Trois points de vue émouvants et complémentaires pour mieux comprendre la France de juin 1940.

    Instituteur dans un village de l'Ouest vosgien, avant une retraite active en écriture, Roger Wadier a toujours cherché à conserver la parole des anciens pour la mémoire et le partage. Ses nombreux livres parus en sont les témoins. Son dernier opus est probable le plus autobiographique des ouvrages qu'il a composé.

     

    >> Juin 1940. Destins croisés d’une famille lorraine, Roger Wadier, Gérard Louis éditeur, 2010, 105 p., ill. (18,90 €).