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Notre patrimoine - Page 62

  • Fête de l'Ourche avec Droiteval-Ourche-Patrimoine dimanche 12 août 2012

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    Plan situation rallye 2012.JPG

    >> Rendez-vous pour le départ : dimanche 12 août 2012 entre 9h00 et 10h30 à la Maison forestière du Verbamont - 88410 CLAUDON Inscriptions 3 euros - gratuit jusqu'à 12 ans

    >> Possibilité de repas bûcheron après le rallye, en pleine nature, sur
    réservation uniquement avant le 9 août 2012 : Adultes 10 euros - Enfants 5 euros (boissons non comprises)

    >> On peut, si on le souhaite, ne pas faire le rallye pédestre et ne
    participer qu'au repas

    >> Pour toutes informations complémentaires et réservation repas, contact :
    - par téléphone au 03 29 09 91 05 ou au 06 72 05 10 66
    - ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

     

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    Jeu à l'arrivée lors de l'édition 2011 [cliché © Ass. DOP].



  • Saône Lorraine : animations autour du patrimoine

     

    A Châtillon-sur-Saône

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    En l'église des Cordeliers des Petits-Thons

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    En l'abbaye Saint-Maur de Bleurville

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    [Vosges Matin]

  • Manufacture royale de Bains-les-Bains (88) : des vitraux et des voix

    chapelle manufacture bains.gifL'association des Amis de la Manufacture royale de Bains-les-Bains, dans les Vosges méridionales, a lancé voici quelque temps une souscription sous le label de la Fondation du Patrimoine de Lorraine afin de sauver les vitraux de la chapelle de la manufacture de fer-blanc de Bains-les-Bains fondée en 1735.

    Les dons ont répondu présents. Et Nathalie Noirjean, vitrailliste à Gignéville associée au métallier Jocelyn Parisot, ont, avec les propriétaires du site Martine et François Cornevaux et les membres de l'association de sauvegarde, réalisé un formidable travail de restauration durant plusieurs années.

    Les nouveaux vitraux de la chapelle seront inaugurés lors des prochaines Journées européennes du Patrimoine des 15 et 16 septembre.

    A cette occasion, les Petits chanteurs de Saint-Marc (du film "Les Choristes") accompagnés de Nicolas Porte, se produiront en public à Bains-les-Bains, salle Marie-Benoit, samedi 15 septembre à 20h00. On peut d'ores et déjà réserver au 03.29.31.32.87 ou manufactureroyale@voila.fr

    [cliché : Intérieur de la chapelle de la Manufacture royale de Bains-les-Bains]

  • Les vertus de Plombières-les-Bains

    Les vertus des eaux de Plombières-les-Bains sont reconnues depuis plus de 2000 ans. Aujourd’hui, elles sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires.

     

    plombieres-les-bains-connue-depuis-les-romains-est-l-une-des-plus-anciennes-stations-thermales-d-e.jpgÀ Calodaé, le parcours est authentique. Les curistes apprécient de se retrouver dans un lieu qui sent bon les essences et la fraîcheur des pins.

     

    Des galeries, des bains, des étuves, des salles d’origine antique… Lorsque l’on franchit les portes des thermes de Plombières-les-Bains ou de son centre de remise en forme, c’est un véritable retour vers le passé qui s’offre aux visiteurs. Les Romains ont fait de Plombières-les-Bains une station réputée. Sa réussite a toujours été liée aux vertus reconnues de ses eaux comme en témoigne la présence de Napoléon III, que les cures guérissaient de divers maux. C’est d’ailleurs sur les instructions de l’Empereur que les thermes Napoléon ont été construits, témoignant de la splendeur du Second Empire, avec une voûte à 18 mètres du sol et un couloir long de 65 mètres.

     

    Ce retour dans l’histoire mérite le détour. La Compagnie des thermes de Plombières, à la barre du navire depuis avril 2011, laisse d’ailleurs accessibles au public les thermes tous les premiers dimanches de chaque mois. « C’est l’occasion de découvrir la richesse du patrimoine des thermes », souligne Valérie Dujeux, la directrice générale de la Compagnie des thermes de Plombières. Ce cadre enchanteur ne cesse de séduire. « Nos curistes apprécient ce mélange de prestige antique et d’atmosphère informelle qui les plonge hors du temps », confie la directrice.

     

    a-calodae-le-parcours-est-authentique-les-curistes-apprecient-de-se-retrouver-dans-un-lieu-qui-s.jpgDepuis plus de cent ans, les eaux de la station thermale de Plombières-les-Bains sont réputées pour leur efficacité dans le traitement des troubles de l’appareil digestif et des douleurs articulaires. « Aujourd’hui, elles sont aussi reconnues pour leurs effets bénéfiques dans le traitement de la maladie de Crohn et de la fibromyalgie », affirme Valérie Dujeux. L’eau qui jaillit des dix sources thermales aurait des propriétés exceptionnelles.

     

    Les rénovations et investissements importants menés depuis 1996, et poursuivis tous les ans depuis, permettent de proposer des soins thermaux de qualité, grâce à des équipements perfectionnés, à la pointe du thermalisme français, sans négliger les actes pratiqués par des kinésithérapeutes spécialisés.

     

    Depuis mai 2011, l’ensemble des activités thermales de la ville aux mille balcons se réorganisent et se rénovent sous l’impulsion d’une nouvelle équipe de professionnels du thermalisme.

     

    Au-delà des cures thermales, il est aussi possible de venir à Plombières-les-Bains pour y passer des moments de détente pour prendre soin de son corps, se ressourcer, se relaxer…

     

    À Calodaé, le centre de remise en forme, authenticité rime avec originalité : chaque mur, chaque salle ainsi que ses dédales de couloirs laissent transpirer une atmosphère liée au patrimoine exceptionnel que nous ont légué les Romains avec leur étuve, les Capucins avec leur salle de relaxation, les Dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon Ier ou Jutier (ingénieur de Napoléon III) à l’intérieur de la galerie. Le contraste est étonnant avec les équipements de remise en santé ultramodernes.

     

    Il ne reste maintenant plus qu’aux curistes et autres amateurs de détente à venir se ressourcer au cœur des Vosges méridionales et flâner dans les ruelles de la ville aux mille balcons, sur les traces de Napoléon III, Voltaire, Beaumarchais, Berlioz, Maupassant…

     

    [Vosges Matin]

  • Charles-Adzir Trouillot, fils de ses oeuvres (1859-1933)

    trouillot.jpgC'est à un sculpteur et céramiste bien oublié que s'est attaqué le pugnace journaliste Pierre Monier. Même si cette quête biographique et artistique est traitée sous l'angle de la piété filiale, c'est bien un véritable travail d'enquête dont il s'agit. Normal pour un journaliste.

    Le Lorrain Charles-Adzir Trouillot est en effet un oublié. Un sculpteur auquel les historiens de l'art ne font qu'une toute petite place, qui n'a pas de cote chez les marchands et qui n'excite pas la curiosité des amateurs. Pierre Monier fait oeuvre de curiosité tout simplement en retraçant la vie de son bisaïeul maternel.

    Un parcours étonnant cependant. Autodidacte né en 1859 à Burey-en-Vaux - village meusien célèbre grâce à l'épopée de Jehanne, la Bonne Lorraine, puisque son oncle Durand Laxart, celui qui la conduisit devant Robert de Baudricourt, y résidait -, il exerce son art du portrait en buste à Châlons-en-Champagne puis à Dijon, Nancy et Lunéville, mais aussi à Amiens, Rouen et Saint-Denis. Durant une douzaine d'années, il exerce en effet son talent de faïencier dans les manufactures du Lunévillois, mettant ainsi son savoir-faire de modeleur artistique au service des faïenceries Keller & Guérin de Saint-Clément.

    Charles-Adzir Trouillot ajoute encore une autre corde à son arc : il est aussi un inventeur et administrateur de société. On lui doit l'invention en 1920 et 1923 de procédés céramiques exploités par les établissements Céramiques de Rouen, puis par sa propre entreprise dyonisienne.

    Parcours tumultueux pour cet artiste anonyme dont plusieurs oeuvres sont aujourd'hui conservées au musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Châlons-en-Champagne et au musée de Versailles.

    Un beau travail d'investigation qui permet de faire sortir d'un oubli immérité un artiste lorrain qui contribua, à sa modeste place, au renom des faïenceries françaises entre Belle Époque et Entre-Deux Guerres.

     

    ‡ Charles-Adzir Trouillot fils de ses oeuvres (1859-1933), Pierre Monier, Liv'Editions, 2012, 81 p., ill., préface de Catherine Calame, présidente de l'association Saint-Clément, ses Fayences et son passé (18 €).

    ‡ Commande à envoyer accompagnée du règlement (18 €  port inclus, chèque à l'ordre de "Pierre Monier") à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 SAINT-BONNET-DE-MURE.

  • Châtillon-sur-Saône (88) : le point d'info' touristique bientôt opérationnel

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    [Vosges Matin]

  • Le patrimoine de Bleurville dévoilé

    Marie-Madeleine Boulian et Dominique Granget, guides bénévoles de l’association de découverte du Pays des Trois Provinces, ont parcouru le village avec un petit groupe de curieux à la découverte du riche patrimoine.

     

    Visite Bleurville ADP3P.JPGLe hasard a rassemblé sur le parvis de l’église Saint-Pierre-aux-Liens des messins, des picards, des francs-comtois et… un lamarchois. Face à l’ancien presbytère d’allure très XVIIIe siècle mais transformé en 1830, l’église paroissiale, de style gothique flamboyant, a révélé son riche mobilier et sa statuaire XVIe-XVIIe siècles et en particulier un retable aux Douze Apôtres et un Couronnement de la Vierge du XVIe siècle. Sur la tour-porche, reconstruite entre 1788 et 1791, notre guide fait remarquer, au-dessus du portail, le triangle trinitaire qui est également un symbole adopté par la franc-maçonnerie. Dans la rue de l’église, nos visiteurs d’un jour admire une maison qui présente des décors de façade Renaissance puis, rue Bezout, un superbe lavoir XIXe qui conserve une belle charpente et, autour du grand bassin, de curieux crochets destinés à tordre les draps. A quelques pas de là, une ancienne ferme des XVIe-XVIIe siècle, malheureusement à l’état de ruine, possède encore sa tourelle extérieure assez bien conservée, enchâssée dans la verdure.

     

    La visite de la cité se poursuit avec de nombreux autres lavoirs et fontaines et de belles façades de fermes anciennes des XVIIIe et XIXe siècles avant d’arriver au Chêne des Saints, sur l’ancienne voie romaine qui menait à Darney. Notre vénérable chêne, planté fin XVIe-début XVIIe, a pris la suite d’une chapelle où furent déposés au Xe siècle les restes des martyrs comtois Berthaire et Athalin ; ces corps saints furent subtilisés nuitamment à nos voisins francs-comtois, à Menoux, sur les terres de l’abbaye de Faverney.

     

    Visite Bleurville ADP3P 01.JPGAprès que Dominique Granget eut guidé le groupe sur le site d’une ancienne carrière, tous se retrouvèrent à l’abbaye Saint-Maur pour une visite de la crypte carolingienne, le musée lapidaire ainsi que celui de la piété populaire où nos touristes apprécièrent la remarquable collection de bénitiers de chevet. Ils s’attardèrent également longuement autour de l’exposition temporaire installée dans la nef de l’abbatiale et consacrée à l’imagerie populaire en Lorraine. Petite incursion encore dans le jardin monastique de poche qui ne manque pas de charme… même sous quelques gouttes !

     

    A l’issue de la visite, la collation était offerte dans la cuisine de l’ancien prieuré bénédictin, propriété de l’association des Amis de Saint-Maur, par Lucienne et Claude Thomas. Plus de dix siècles d’histoire résumés en un après-midi pour le plus grand plaisir de ces amateurs de patrimoine.

     

    [clichés © M.-M. Boulian]

  • "Le bon vin réjouit le cœur de l’homme"

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyBonum vinum laetificat cor hominis !

    « Le bon vin réjouit le cœur de l’homme », est-il dit dans l’Evangile. Notre religion catholique est, en effet, celle du partage du pain et du vin.

    L’étude des textes nous montre que le vin n’est pas d’un usage courant dans l’Ancien Testament… Bien sûr, on voit qu’après le déluge universel, le brave Noé s’est saoulé d’importance. C’est vrai qu’après avoir eu tant d’eau, il a abusé du vin ! Mais, ce n’est pas forcément un exemple pour la jeunesse.

    A la différence de saint Jean le Baptiste qui ne buvait que de l’eau, Notre Seigneur Jésus ne s’est pas abstenu de vin. Il connaissait l’acidité du vin trop vert et la bonté du vin vieux. Son premier miracle a été de transformer l’eau en vin. Il a fourni aux noces de Cana un vin meilleur en abondance.

    Dans son enseignement, Notre Seigneur se déclare lui-même comme étant la vraie vigne dont les croyants seraient les pampres chargés de donner du fruit. Dans l’Evangile, Jésus compare également Dieu le Père au propriétaire d’un vignoble.

    Enfin, Notre-Seigneur a donné son sang et le vin produit de la vigne et du travail des hommes, est devenue une substance sacramentelle !

    lorraine,vin,christ,église,catholique,jean marie cunyNous avons donc de la chance d’être catholiques, car, par exemple, la religion musulmane interdit le vin ! (et dire qu’il y a des imbéciles qui se convertissent à l’Islam !..).

    Au beau pays de Lorraine, autrefois pays de la Cervoise, on vénère saint Arnould, patron des brasseurs, né à Lay-Saint-Christophe. Mais l’Eglise tout au long des siècles améliora surtout nos vignobles.Toutes les abbayes possédaient de bons cépages sur les coteaux les mieux orientés. Et c’est chez nous, à Verdun précisément que saint Airy au VIe siècle accompli le miracle du tonneau de vin intarissable, renouvelant le prodige du Christ à Cana (c’est également à Verdun, 14 siècles après que les poilus ont chanté le pinard !).

    Donc, pas de réticences, respectons notre sainte religion, restons joyeux et reprenons volontiers le refrain que nous chantons en débouchant nos bouteilles : 

    « Bénissons à jamais le Seigneur dans ses bienfaits ! 

    Fit-il rien de meilleur que ce petit vin clairet ! 

    Amis, à sa louange chantons un Laudate et qu’il nous garde en santé jusqu’après les vendanges ! »

    Chantons la vigne, buvons le vin et restons digne le verre en main !

    Bonum vinum laetificat cor hominis !

    Jean-Marie Cuny

  • Le Couvent de la Reine

    lorraine,couvent,reine,marie leszczynska,stanislas,louis XV,versailles,compiègne,pierre fourier,alix le clerc,marie claire tihon,éditions du cerf,congrégation notre damePour diriger la maison d'éducation qu'elle désire fonder à Versailles, la reine Marie Leszczynska - épouse de Louis XV et fille du roi Stanislas, duc de lorraine et de Bar - choisit les soeurs de la congrégation de Notre-Dame du monastère de Compiègne. Et ce couvent développa de nombreux liens avec la Lorraine.

    La disparition de la reine en 1768 n'interrompt pas le projet que les princesses, ses filles, Adélaïde en particulier, ont à coeur de mener à bien. Six religieuses viennent de Lorraine rénover la communauté de Compiègne, de telle sorte qu'arrivent à Versailles, en octobre 1772, vingt-huit religieuses qui ont toutes opté pour la forme la plus stricte de la règle de leur fondateur, le Lorrain Pierre Fourier (1565-1640).

    Dans des bâtiments séduisants de beauté, construits pour elles par un autre Lorrain, Richard Mique, elles s'adonnent pendant 20 ans à l'éducation d'une soixantaine de pensionnaires et de centaines de petites Versaillaises.

    Quand, en octobre 1792, les lois implacables de la Révolution dispersent les communautés religieuses, ces soeurs restent unies et, la tourmente passée, créent à Versailles une nouvelle école, Notre-Dame du Grandchamp, d'où naîtront, après l'exil de 1904, d'autres écoles qui sont en quelque sorte les "filles" du Couvent de la Reine.

    Aujourd'hui, le prestigieux lycée Hoche occupent l'ancien couvent. Il redonne aux bâtiments, magnifiquement restaurés, leur destination première faisant ainsi perdurer l'oeuvre éducatrice de Marie Leszcynska.

    L'auteur, soeur Marie-Claire Tihon, membre de la congrégation des chanoinesses de Saint-Augustin, est l'auteur des biographies des deux cofondateurs de cette congrégation née en Lorraine : Saint Pierre Fourier (1997) et La Bienheureuse Alix Le Clerc (2004).

     

    ‡ Le Couvent de la Reine de Compiègne à Versailles, Marie-Claire Tihon, éditions du Cerf, 2012, 179 p., ill. (14 €).

  • Saône Lorraine : programme découvertes autour d'un spectacle vivant

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  • Grand (88) : stage d'astronomie sur le site archéologique

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  • Jean Prouvé

    PROUVE.jpgNancy consacre l’année 2012 à Jean Prouvé (1901-1984). Ce constructeur de génie qui continue d’influencer les architectes et designers du monde entier, est toujours resté fidèle à sa ville. Héritier direct de l’Ecole de Nancy, dont son père Victor Prouvé était l’une des figures majeures et son parrain Emile Gallé, le fondateur, Jean Prouvé adoptera et mettra en pratique les principes fondamentaux hérités de ce mouvement : le goût de l’expérimentation, le soin du détail, la maîtrise du matériau, le besoin de création collective. Il les conservera tout au long de sa carrière.

     

    Développant avant l’heure des notions telles que l’économie de moyens et d’énergie, la fonctionnalité, l’ingéniosité, la créativité au service de la collectivité, Jean Prouvé est plus que jamais d’actualité. C’est un artiste aux talents multiples : ferronnier, créateur de meubles, collaborateur d’architectes, dessinateur, à la filiation artistique essentielle.

     

    Ce livre est le catalogue commun à l’ensemble des manifestations organisées autour de l’événement ; il permet de découvrir ou redécouvrir les différents aspects du talent de Jean Prouvé et met en lumière des œuvres majeures ou des principes fondamentaux du constructeur.

     

    Bien plus qu’un catalogue, c’est un ouvrage de référence, unique et remarquable enrichi de 750 illustrations.

     

     

    ‡ Jean Prouvé, Claire Stoulig et Catherine Coley, Somogy éditions d’Art, 2012, 400 p., ill. (49 €).

  • Fontaines d'hier et d'aujourd'hui à Nancy

    fontaines nancy.jpgNancy, ville d'eau ? On pourrait le croire en parcourant l'histoire de ses fontaines et ruisseaux. Elle montre combien la cité ducale a intimement mêlé son destin à cette ressource pour se développer. Ville d'eau, Nancy le fut incontestablement par le passé, elle le redevient à nouveau avec son récent recentrage sur la Meurthe.

    Si, de nos jours, les fontaines ont perdu dans les rues nancéiennes leur rôle domestique, elles restent présentes dans le quotidien des habitants et apportent une note sympathique et une fraîcheur bienvenues. Certaines font même partie de l'identité de la cité comme celles de la place Stanislas que les touristes "mitraillent" quotidiennement.

    Ce parcours dans le riche patrimoine local lié à l'eau rappelle l'importance de chaque fontaine, de la simple borne de quartier au monument grandiose qui rehausse une place. Les multiples anecdotes rapportées, souvent issues des archives municipales, permettent de mieux comprendre l'histoire de Nancy et de ses habitants.

    Bien plus qu'un guide, Etienne Martin nous offre une véritable petite histoire d'eau nancéienne, agréablement illustrée et distrayante.

     

    ‡ Fontaines d'hier et d'aujourd'hui à Nancy, Etienne Martin, éditions Serpenoise, 2012, 128 p., ill. (15 €).

  • Au fil de l'expérience : Lunéville et la science au siècle des Lumières

    luneville sciences.jpg"Un établissement admirable pour les sciences...", c'est le commentaire enthousiaste laissé par Voltaire après sa visite à Lunéville en 1735. Il y a contemplé une "grande salle toute meublée des expériences nouvelles de physique, et tout particulièrement ce qui confirme le système newtonien".

    Le témoignage du célèbre auteur démontre la place que tient la cour de Lorraine dans le rayonnement de la culture scientifique dès le début du XVIIIe siècle. A la tête de la "salle des machines" du château de Lunéville se trouve un personnage hors du commun, Philippe Vayringe (1684-1746), "l'Archimède lorrain" - pour Valentin Jamerey-Duval, le bibliothècaire du duc François III -, mécanicien de génie dans un paysage intellectuel en pleine évolution.

    Objets scientifiques et supports d'expériences, ces "machines" aussi belles qu'ingénieuses, nous replongent dans l'univers fascinant d'esprits inventifs, à la recherche d'une nouvelle compréhension du monde qui concilient foi et raison.

     

    ‡ Au fil de l'expérience. Lunéville et la science au siècle des Lumières, collectif, Serge Domini éditeur, 2012, 100 p., ill. (15 €).

  • Sur les traces du peintre lorrain Alfred Renaudin

    L’association Les Amis d’Alfred Renaudin, créée en mars dernier, a organisé son premier voyage découverte sur les différents lieux peints par l’artiste à Toul et Gombervaux.
    lorraine,alfred renaudin,toul,gombervaux,gondreville,blenod les toul,olivier benaSous la présidence d’honneur d’Elisabeth Thomas, petite-fille du peintre, et du président de l’association, Olivier Bena, les 22 participants ont visité le Musée d’Art et d’Histoire de Toul. Accueillis par le Docteur Michel Hachet, conservateur bénévole et président du Cercle d'Études Locales du Toulois depuis 1949, mémoire vivante de l’histoire touloise, ce dernier leur a délivrés un témoignage sur l’artiste éponyme de l’association.
    Après un repas convivial, le groupe a ensuite rejoint le château de Gombervaux, dans la Meuse. La guide bénévole de l’association Gombervaux, les a plongés dans l’histoire de la forteresse à travers une visite qui a conduit les visiteurs dans les moindres recoins de l’édifice classé depuis 1994 aux Monuments Historiques.
    Deux haltes ont également été effectuées afin de trouver l’angle utilisé par Alfred Renaudin pour peindre la Porte d’En-Haut à Gondreville, et une loge à Blénod-lès-Toul.
    Assurément, cette journée aura été un véritable succès dû en grande partie à la météo clémente et à la passion suscitée par l’œuvre magistrale d’Alfred Renaudin. Il est d’ores et déjà prévu qu’une telle sortie dite « sur les traces de Alfred Renaudin » sera organisée en 2013 afin de découvrir d’autres endroits mis en couleurs et en lumière par le maître d’art lorrain.
    [d'après texte fourni par O. Bena]

     

  • Jean Prouvé : entre architecture, design et industrie

    lorraine,jean prouvé,nancyJean Prouvé est un créateur difficile a cerner, qui ne se laisse pas aisément classer dans une catégorie. Architecte, designer, industriel ? Si aucun de ces termes n'est exact, chacun d'eux se justifie. Née sur un terreau propice, couvrant presque un siècle entier, son oeuvre se place sous le signe de l'éclectisme ; elle accompagne les innovations techniques marquantes et les bouleversements de l'histoire du XXe siècle.

    Jean Prouvé applique sa méthode avec la même exigence, qu'il s'agisse de réaliser le détail d'un assemblage, de fabriquer un meuble ou de concevoir une construction. Ses créactions refusent tout esthétisme, mais son style se reconnaît à de nombreux traits caractéristiques.

    Peu connu du grand public de son vivant, il suscite depuis la fin du XXe siècle un intérêt considérable qui semble un juste hommage à son inventivité et à son côté visionnaire.

    S'appuyant sur de nombreux exemples, trois enseignants nancéiens questionnent cette oeuvre et sa genèse, éclairant à la fois le parcours d'un homme indépendant et une démarche créatrice pragmatique qui, sans s'inscrire dans un courant particulier, n'a de cesse d'inspirer les créateurs contemporains.

    Si le livre s'adresse avant tout aux enseignants et à leurs élèves dans une perspective pédagogique, chacun peut y découvrir les étonnantes réalisations de Prouvé dans uné époque bouillonnante d'idées.

    Le cédérom joint reprend toute l'iconographie de l'ouvrage ainsi que deux courts films qui illustrent les principes constructifs mis en oeuvre par Jean Prouvé.

    Les auteurs : Corinne Lacaze est conseillère pédagogique en Arts visuels en Meurthe-et-Moselle ; François Lemoine est professeur de sciences physiques au lycée Varoquaux de Tomblaine ; Jean-Marc Maucotel est professeur d'histoire-géographie au lycée Poincaré de Nancy et chargé de mission au musée de l'Histoire du fer de Jarville-la-Malgrange.

     

    ‡ Jean Prouvé. Entre architecture, design et industrie, Corinne Lacaze, François Lemoine et Jean-Marc Maucotel, SCEREN éditions, 2012, 68 p., ill., cédérom (17,90 €).

  • Bains-les-Bains (88) : la Manufacture royale forge son caractère

    Ouvert au public, la Manufacture de Bains-les-Bains et ses passionnés ont déployé leurs trésors en fer-blanc au fil d’un parcours riche en expositions.

     

    manufacture bains.jpgClaire Chouard, artiste, et son mari, Sébastien, ébéniste-marquetteur, ont été les premiers Balnéens à venir rencontrer Martine et François Cornevaux lorsqu’ils sont entamés la colossale restauration de la Manufacture royale de Bains-les-Bains il y a maintenant six ans. Plusieurs années après, ils sont toujours présents à la fête du patrimoine industriel qui a battu son plein hier. Une manifestation organisée dans tout le Nord-Est à l’initiative du Parc de Wesserling, en Alsace. Quatorze sites y participent dont la Manufacture, l’unique en Lorraine et le seul appartenant à des propriétaires privés. Sa spécificité : le fer-blanc.

     

    Fondée en 1733, cette ferblanterie remarquablement préservée avec son château, sa chapelle, ses maisons d’ouvriers, sa halle au charbon et son étamerie, a rayonné durant plus de cent ans. Jusqu’à l’invention de la machine à vapeur qui sonne le glas des forges des vallées. Nous sommes au milieu du XIXe siècle. Ce qui sauve le site balnéen ? La machine à clous inventée par Charles Lévy en 1851. Elle va lui permettre de vivre cent ans de plus avec la fabrication de clous (à cheval, à glace, pour les constructions, etc.).

     

    Des siècles d’histoire qui défilent sous les yeux des visiteurs. Ici, les trésors se dévoilent au fil d’un parcours riche en expositions historique, technique et artistique. Au milieu d’elles : rien que des passionnés. A l’image de Jean-Paul Mousseaux, collectionneur barisien d’art populaire. Parmi ses pièces accumulées depuis plus de trente ans, de nombreux objets en fer-blanc, justement. Aux ustensiles de cuisines du quotidien s’ajoutent les burettes à huile, les lampes, les boîtes publicitaires. Autant de produits nés de cette dynamique industrielle. A force d’écumer brocantes et salles de ventes, il déniche des pièces insolites et ingénieuses : présentoir à cartes postales, balance pour peser les œufs, moule à bougie, séchoir à fruits, muselière pour veaux que Jean-Paul Mousseaux se fait un plaisir de décrire.

     

    A Bains-les-Bains, chacun apporte sa pierre à l’édifice en fonction de ses coups de cœur et de ses compétences. « Des gens nous tendent régulièrement la main », se réjouit Martine Cornevaux. Que ce soit Guy Chassard pour la restauration de la machine à clous (datant de 1851, elle lui a demandé une centaine d’heures de travail) ou encore Nathalie Noirjean pour les vitraux de la chapelle. Un supplément d’âme qui contribue à forger le caractère de la Manufacture royale.

     

    Martine et François Cornevaux mettent un point d’honneur à ce que leurs portes ouvertes (au nombre de trois dans l’année : les Journées du patrimoine, les Rendez-vous aux jardins et la fête du patrimoine industriel) restent entièrement gratuites. « Pour attirer un maximum de visiteurs et faire en sorte qu’ils s’emparent de l’histoire de la Manufacture », note la maîtresse des lieux. « Un patrimoine humain et technique qu’on se réapproprie facilement à travers sa propre histoire ou celle de ses parents et grands-parents », ajoute François Cornevaux. Il est aisé en effet de trouver quelqu’un dans son entourage qui ait un jour travaillé au sein d’une industrie.

     

    Grâce à des manifestations comme celles-ci, qui permettent aux propriétaires de ne plus se bagarrer seuls dans leur coin, les sites industriels deviennent des lieux de tourisme vivants. Ne reste qu’à amplifier cet engouement naissant en continuant de battre le fer pendant qu’il est encore chaud.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Le Pays Lorrain : spécial "6e centenaire de Jeanne d'Arc"

    pays lorrain juin 2012.jpgLe numéro de juin 2012 de la revue de prestige du Musée Lorrain, Le Pays Lorrain, propose un dossier spécial à l'occasion de l'année du 600e anniversaire de la naissance de Jehanne, la Bonne Lorraine. Alain Surdel effectue le recensement des médailles pieuses de Jeanne d'Arc dans les collection du Musée Lorrain, Pierre Helli revisite Jeanne à travers les images pieuses, Marc Rochette nous livre l'histoire "rocambolesque" de Mgr Pagis, évêque de Verdun, et l'oeuvre du monument national de Jeanne d'Arc à Vaucouleurs, et Hubert Collin nous fait découvrir la fausse Jeanne d'Arc de 1436.

    Le sommaire s'enrichit de nombreuses autres études autour de l'histoire et du patrimoine de la Lorraine :

    - les maîtres-autels de Bréhain et de Tincry, des autels d'architecte ou de sculpteur et doreur ?

    - un héros lorrain de la Guerre de Sept Ans : Louis-Philippe Le Dossu d'Hébécourt

    - un pionnier de la facture de pianos à Nancy au début du XIXe siècle : Joseph Stetzle

    - Paul Michels, parcours d'un photographe lorrain oublié

    - Jean Prouvé, maire de Nancy à la Libération

    - le sourire retrouvé de la Dame d'Audun

    - une famille d'horlogers du Pays-Haut : les Mirjolet

    - le préventorium de Flavigny-sur-Moselle

    Et les habituelles chroniques : vie de la société et du musée, vie culturelle régionale, publications...

     

    [cliché : détail de la statue équestre de Jeanne d'Arc de Nancy réalisée en 1890 et récemment rénovée]

  • Harsault (88) : une roue à augets neuve pour le moulin Gentrey

    L’association « Les Kémottes », qui gère la féculerie d’Harsault, vient de lancer une souscription, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, pour réhabiliter sa roue à eau. Les travaux sont prévus à l’automne 2012.

     

    cette-roue-a-augets-servait-a-alimenter-le-moulin-en-eau-element-indispensable-pour-extraire-la-fec.jpgDepuis 2007, l’association des Kémottes (les "patates", en patois vosgien) travaille à la réhabilitation d’une ancienne féculerie datant du siècle dernier située dans un ex-moulin dans le village d’Harsault, au cœur de la Vôge.

     

    Une chouette initiative pour ce pan de notre patrimoine puisqu’il y a un siècle, cette zone géographique à la terre aride et hostile à de nombreuses cultures, a dû son salut et sa survie à la fameuse pomme de terre importée d’Amérique du sud. De cette culture justement est née une industrie prospère et riche qui passait par l’extraction de la fécule utile dans la cuisine mais surtout dans le textile, industrie florissante dans le département.

     

    Certaines années, les Vosges ont produit jusqu’à 25 000 tonnes de cette poudre blanche que l’on utilisait par exemple comme amidon sur les draps ou dans la papeterie. Elle était aussi prisée par les viticulteurs car son glucose permettait de « corser » les vins de qualité faiblarde. En 1888, près de 300 féculeries étaient recensées sur le secteur.

     

    De cette économie, on a aujourd’hui peu de traces et de témoignages. D’où l’idée de Michel Fournier, maire des Voivres et aussi président des Kémottes, de rénover l’une d’entre elle : le moulin Gentrey, une féculerie artisanale encore exploitée dans les années 1970 par un couple d’agriculteurs.

     

    La rénovation du site a donc débuté après le rachat en 2007. Aujourd’hui, le site accueille un superbe écomusée, une salle d’exposition, et permet de voyager dans le temps sur les traces des féculiers, grâce à la remise en état de tout le matériel utilisé par ces « industriels ». Râpes, tamis, soufflets, tables de tri, toute l’équipe de passionnés que constitue l’association, aidée par Odile Thébault, a mis un point d’honneur à retrouver les répliques exactes de tout le matériel utilisé par cet artisanat. Régulièrement, le musée propose même des ateliers et des visites passionnantes dans l’univers des anciens. L’occasion de découvrir que la fécule était une matière techniquement difficile à extraire et qui nécessitait beaucoup d’eau.

     

    D’où l’importance du moulin et de sa roue. C’est justement cette roue à augets qui fait aujourd’hui l’objet de tous les bons soins de l’association. L’association a sollicité des aides de la Région (13 600 euros). De cette roue, il ne reste que l’axe et le croisillon. Le montant final de la réhabilitation se monte à 40 000 euros. La Fondation du patrimoine, sollicitée, a donc lancé une souscription pour inviter privés et aussi entreprises à s’associer à ce projet de taille. La convention a été signée à Harsault par Michel Fournier, Pierre Gury, maire d’Harsault, André Boban, maire de Fontenoy-le-Château, André Rouillon, maire de Bouxières-aux-Bois et président de la ComCom du Pays d’entre Madon et Moselle, et Jacky Fremont, délégué départemental de la Fondation du Patrimoine. Cette réfection d’une durée d’un an est prévue dès l’automne, avec l’intervention d’un charpentier et d’un maçon du secteur. Ces travaux mettront ainsi un point final à la rénovation de ce site intéressant et essentiel pour la connaissance de notre patrimoine local.

     

    Souscription possible en envoyant vos dons à : Fondation du Patrimoine, 62 rue de Metz, 54000 NANCY, avec le bulletin rempli (défiscalisation possible) disponible au moulin Gentrey et en mairie des Voivres.

     

    [d’après Vosges Matin]

  • Une Renaissance lorraine [1508-1608]

    renaissance.jpgEntre 1508 et 1608, la Lorraine vit un de ses âges d'or. Ce siècle est souvent enfermé dans les images et les discours que le pouvoir ducal a voulu nous transmettre à partir du début du XVIIe siècle. Loin de cette représentation convenue, cet ouvrage fait découvrir la complexité d'une époque pendant laquelle la Lorraine entre en modernité.

    Le monde change profondément avec les transformations de l'exercice du pouvoir, de l'habitat, de l'économie, de la culture, de la cuisine... C'est le temps où de somptueux châteaux d'agrément sont construits, où les villes sortent de leur carcan médiéval. Nancy au premier chef, mais aussi dans toutes les cités, les arts s'épanouissent avec des artistes aussi reconnus que Ligier Richier, Bellange, Callot ou Monsu Desiderio. La vie est alors douce en Lorraine.

    Mais ce siècle est aussi celui de la violence. Conflits religieux avec les luttes entre catholiques et protestants. Violence politique avec l'intervention d'armées étrangères et le risque toujours présent d'une invasion. Violence judiciaire avec des centaines de personnes livrées aux flammes sous l'accusation de sorcellerie.

    Entre prospérité et tourments, l'ouvrage donne à voir la richesse et les paradoxes de ce siècle à travers une documentation variée, de riches archives et d'imposants vestiges architecturaux. Il laisse la parole aux contemporains, proches du pouvoir ou humbles ruraux dont les journaux sont d'irremplaçables documents. Il s'appuie encore sur près de 300 illustrations, oeuvres majeurs d'artistes connus ou simples témoignages cachés dans les bourgs et villages lorrains.

    Loin des a priori, cet ouvrage dévoile une Lorraine qui s'adapte aux changements intervenus en Europe tout en maintenant sa spécificité de pays d'Entre-Deux.

    L'auteur, Philippe Martin, spécialiste d'histoire religieuse et d'histoire de la Lorraine, est professeur d'histoire moderne à l'Université Lyon-2.

     

    ‡ Une Renaissance lorraine [1508-1608], Philippe Martin, éditions Serpenoise, 2012, 191 p., ill., cartes (40 €).

  • "La Gazette Lorraine" de été 2012

    lorraine,la gazette lorraineCet été, La Gazette Lorraine vous fait emprunter des ponts... pour aller à la découverte de la Lorraine ! Ce numéro estival est en effet axé sur les ponts remarquables qui jalonnent ruisseaux et rivières de notre belle Lorraine. Mais La Gazette vous fait également découvrir maints autres thèmes lorrains insolites. Au sommaire :

    - les chasseurs d'orages en Lorraine

    - aux marches de la Lorraine : Zweibrücken (Allemagne)

    - le musée du fer à repasser à Longwy

    - un point sur le label "Patrimoine mondial de l'Unesco"

    - le dossier du trimestre : de ponts en ponts, ses histoires et ses légendes

    - le château épiscopal de Maizières

    - la rubrique de Maisons paysannes de Lorraine : tuiles et toits de Lorraine

    - la ligne d'autobus "Ludres / Nancy-Cours Léopold"

    Et les rubriques habituelles : le bloc-notes, les livres, les expos'...

     

    ‡ La Gazette Lorraine, été 2012, n°  86. A commander (5,50 € le numéro) ou abonnement (15 € pour un an) à : La Gazette Lorraine, 44 avenue du Château, 54600 VILLERS-LES-NANCY.

  • Verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel (88)

    hennezel.jpg

    [Vosges Matin]

  • Notre-Dame de Bermont (88) : souscription pour l’érection d’une statue de Jehanne d’Arc

    A trois kilomètres de l’église de Domremy et de la maison natale de Jeanne d’Arc, l’ermitage Notre-Dame de Bermont est un lieu sacré, une autre colline lorraine « où souffle l’Esprit ». Jeanne y monté deux ou trois fois par semaine pour y prier. Elle y a entendu ses voix. Aujourd’hui c’est le seul endroit, dans le pays de Jehanne, qui soit resté intact. Il n’y a pas de hasard : en 1998, on y a découvert, sous des fresques du XVIe siècle, trois représentations de Jeanne (dont une Jeanne au bûcher) contemporaine de la sainte.

    jehanne.jpgC’est dans ce cadre unique que l’association Avec Jeanne, en collaboration avec l’association Notre-Dame de Bermont – Sainte Jeanne d’Arc, se propose d’ériger une statue intitulée La vocation de Jeanne. Elle sera réalisée par le sculpteur Boris Lejeune qui est lauréat de plusieurs concours et d’un prix en 1984. Fort de son expérience internationale, il veut saisir Jeanne sur place, à Domremy, dans l’élan de sa réponse à Dieu, prête à en découdre au nom de ses voix, et espérant contre toute espérance.

    C’est un renouveau iconographique que propose le sculpteur. Sa Jeanne, dans ce premier élan, est pleine de foi, libre de tout, prête à tout, plaçant au-dessus de tout « les bons et loïaux François », que la volonté divine lui ordonnait de rétablir dans leur pays. Le sculpteur déclare qu’il a tenté d’ « unir dans le bronze la grâce d’une jeune fille et la force d’une meneuse d’homme ». Jeanne d’Arc lève les deux bras en un geste très féminin qui tient à la fois de la prière et d’un appel enthousiaste sous son étendard. Elle apparaît ainsi comme notre contemporaine. C’est une nouvelle vision de notre sainte qu’apporte le sculpteur Boris Lejeune.

     

    Devenez des mécènes, inscrivez dans la pierre votre admiration pour Jehanne et votre amour pour la France !

     

    Le projet s’élève à 20 000 €. Les personnes faisant un don de plus de 500 € verront - si elles le souhaitent -  leur nom inscrit sur une plaque de marbre à côté de la statue.

     

    ‡ Les dons (chèque à l'ordre de « Avec Jeanne ») sont à adresser à : Association « Avec Jeanne », 23 avenue Rapp, 75007 PARIS

    Possibilité de faire un don sécurisé via en ligne sur le site www.avecjeanne.fr

    Renseignements : 07 62 07 26 41 ou jeannedarc2012@yahoo.fr

     

  • Merveilleuses & Insolites été 2012 au Pays d'Epinal Coeur des Vosges

    jardin et croix juin 10.jpgLe Pays d'Epinal Coeur des Vosges, qui s'étend de Rambervillers à Châtillon-sur-Saône en passant par Charmes et Xertigny, propose un riche programme de visites et d'animations autour de son patrimoine durant cet été.

    Partez sans tarder à la découverte de la diversité des patrimoines des Vosges, entre plaine et montagne.

    [cliché : croix du jardin monastique, Bleurville | © H&PB]

     

    ‡ A découvrir ici : Merveilleuses-Estivales-2012.pdf

  • Expo' "Images de la vie spinalienne de 1870 à la Belle Epoque"

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    "Images de la vie spinalienne, de la guerre de 1870 à la Belle Epoque.

    Documents originaux et premières photographies d'Epinal issus d'une collection particulière"

    expo epinal.jpg

  • Les activités estivales de Droiteval-Ourche-Patrimoine

    fete ourche 2012.JPG

    >> Visites-promenades en calèche : "Découverte de la Vallée de l'Ourche"

    Ces visites sont organisées en partenariat avec le Pays d'Epinal-Cœur des Vosges. Découverte en attelage équestre, avec guide, des richesses et de l'histoire de la vallée ainsi qu'une visite commentée du musée de Hennezel-Clairey :

    - Dimanche 8 Juillet - départ à 14h00

    - Dimanche 8 Juillet - départ à 15h45

    - Dimanche 22 Juillet - départ à 14h00

    - Dimanche 22 Juillet - départ à 15h45

    ATTENTION ! Compte tenu du nombre limité de places, la réservation est obligatoire par téléphone (heures de bureau) au 03.29.07.57.84 ou par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr


    >> Fête de l'Ourche du 12 août 2012

    Rallye pédestre avec une boucle d'environ 8 km qui partira de la maison forestière du Verbamont (commune de Claudon). Elle aura lieu le dimanche 12 août avec départ du rallye de 9h00 à 10h30. Repas convivial.
    Pour le repas, réservez avant le 9 août au 03 29 09 91 05 ou 06 72 05 10 66 ou encore par mail : droiteval-ourche-patrimoine@orange.fr

  • Magnières (54) : les "Merveilleuses figurines" de Claude Lanoix

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  • Bleurville : exposition "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur

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  • Fête des saints Pierre et Paul

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    Saint Pierre, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)

     

    Deus, qui hodiérnam diem Apostolórum tuórum Petri et Pauli martýrio consecrásti : da Ecclésiæ tuæ, eórum in ómnibus sequi præcéptum ; per quos religiónis sumpsit exórdium. Per Dóminum nostrum.

    [Collecte de la messe des SS. Pierre & Paul]

     

    Dieu, vous avez consacré ce jour par le martyre de vos Apôtres saint Pierre et saint Paul : faites la grâce à votre Église de suivre en tout le précepte de ceux par qui la religion a commencé.

     

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    Saint Paul, XVIe s., église de Bleurville (© H&PB)