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Notre patrimoine - Page 66

  • Nancy : cure de jeunesse pour Jeanne d'Arc

    La statue équestre de Jeanne d'Arc, due au sculpteur Frémiet, installée rue Lafayette à Nancy, vient de prendre le chemin de l'atelier de restauration.

    Ncy_jeanne d'arc 2012 02.jpgSon état sanitaire général méritait en effet un sérieux coup de rajeunissement. D'ailleurs, les animateurs de l'association Mémoire des Lorrains avaient attiré l'attention de la mairie à l'automne dernier sur cet état de délabrement avancé...

    On doit saluer cette initiative en cette année du 6ème centenaire de la naissance de notre Jeannette. Jehanne devrait retrouver son piédestal pour sa fête, le 13 mai prochain.

    En attendant, Jeanne et son cheval ont quitté la placette à dos... de semi-remorque !

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    [clichés : © H&PB]

  • La Nouvelle revue lorraine n° 13 : il faut sauver la chapelle de Libdeau

    nrl13.jpg"L'originalité lorraine". Tel est le titre de l'édito' de Jean-Marie Cuny pour ce 13ème numéro printanier de La Nouvelle revue lorraine. Une fois encore, notre revue préférée met en avant l'originalité de notre région : originalité dans ses terroirs et ses paysages, ses traditions et son histoire.

    L'histoire tient en effet une place importante dans ce numéro : Michel Henry attire l'attention des Lorrains et des défenseurs du patrimoine et de l'identité lorraine sur l'état catastrophique de la chapelle templière de Libdeau, dans le Toulois. Histoire encore avec une incursion en Meuse avec une belle balade patrimoniale, et une visite au château-musée de Dieulouard. Graffigny, dans le Bassigny lorrain, au pied de la cité meurtrie de La Mothe, nous est présentée par Jean Théveny. Histoire et archives avec les mésaventures du curé de Ruppes en 1665... Et Pierre Labrude qui aborde une question étonnante : pourquoi y a-t-il eu tant d'élixirs dans les livres de pharmacie et dans les livres de cuisine en Lorraine ?

    Histoire et souvenirs avec les activités scolaires en 1944-1945, l'exode de jeunes Lorrains en 39-40 ou les souvenirs d'enfance dans les Hautes-Vosges...

    Et encore de nombreuses autres anecdotes qui vous feront découvrir la Lorraine sous un autre jour.

     

    ‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 13, avril-mai 2012 (7 €). En vente sur abonnement ou en librairie. Demande d'abonnement en envoyant vos coordonnées postales accompagnées de votre règlement (38 € pour 6 numéros) à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Schneider. Les enfants d'une oeuvre

    lorraine,charles schneider,verrier,art nouveau,art déco,epinay sur seine,nancy,sarregueminesAu début du XXe siècle, à Epinay-sur-Seine, en région parisienne, le Lorrain Charles Schneider (1881-1953) s'impose comme maître verrier après avoir fait son apprentissage chez le nancéien Daum. Issu de l'Ecole de Nancy, il s'affranchit de cette esthétique dont il maîtrise tous les aspects. Lors de l'Exposition de 1925, ses audacieuses créations deviennent rapidement un des symboles de l'Art Déco.

    Après la seconde guerre mondiale, avec ses deux fils, Charles Junior et Robert-Henri, naissent de nouvelles oeuvres, ouvrant la voie au Studio Glass.

    Par passion et amour de l'art, trois collectionneurs, Barlach Heuer, artiste et mécène, Laurence et Jean-Pierre Serre, antiquaires, unissent leurs trésors de verre signés "Schneider", "Le Verre Français", "Charder" pour les présenter dans l'exposition itinérante Schneider. Les enfants d'une oeuvre au musée de Sarreguemines (jusqu'au 28 mai), puis au musée de Conches. Le catalogue de l'exposition nous livre toute la richesse et la variété de la production de Charles Schneider et de ses fils.

    Barlach Heuer nous livre son testament d'artiste, à son image : sensible et éclairé, fragile et enflammé. Son fils Tomas Heuer, photographe, s'est laissé guider par ces oeuvres de verre et nous les fait redécouvrir à la source de leur inspiration originelle.

     

    ‡ Schneider. Les enfants d'une oeuvre, collectif, éditions Choses et Autres Choses, 2012, 190 p., ill. (48 €).

  • Les mines d'argent de La Croix (Vosges)

    mines la croix.jpgLes éditions de la Stingelle, à La Croix-aux-Mines, proposent en souscription un ouvrage qui fait redécouvrir les superbes dessins de la mine Saint-Nicolas de la Croix-aux-Mines ; dessins réalisés au début du 16ème siècle par Heinrich Gross.

    Ils sont accompagnés de commentaires de Francis Pierre, archéologue minier vosgien : il apporte un nouvel éclairage sur ces dessins en développant le cheminement qui, du travail de la mine en parcourant la chaîne opératoire, conduit à la production de lingots d'argent destinés à la frappe de la monnaie du duc de Lorraine.

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    ‡ Pour souscrire à l'ouvrage Les dessins des mines d'argent de La Croix, il suffit d'envoyer le bulletin ci-après, ou de le recopier, accompagné du règlement, aux Editions de la Stingelle, 4 route des Frères Claude, 88520 LA CROIX-AUX-MINES : souscription_Dessins mines de La Croix.pdf

  • Val-et-Châtillon (54) : une association pour promouvoir l'oeuvre du peintre Alfred Renaudin

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    [Est Républicain]

  • Abreschviller, du comté de Dabo à l'Union européenne

    abreschviller.jpgSitué aux confins du massif vosgien et du plateau lorrain, sur les rives de la Sarre, Abreschviller appartint pendant près d'un millénaire au comté de Dabo, seigneurie alsacienne et germanophone. Peuplé par des immigrants venus de toutes les régions de France et d'Europe attirés par les concessions forestières offertes par les comtes, Abreschviller devint très tôt un village francophone.

     Très tôt indépendants de tout pouvoir seigneurial et ecclésiastique, les habitants y développèrent un esprit frondeur qui les amena à s'opposer au pouvoir en place, qu'il fut celui du comte de Dabo avant la Révolution, celui de l'Empire allemand pendant l'Annexion ou celui de l'occupant nazi pendant la seconde guerre mondiale.

    Né de la forêt, d'où l'installation de scieries, de papeteries, de forges et de verreries, ce village de Lorraine maintient une activité forestière et industrielle malgré la nouvelle donne imposée par la mondialisation. Il y ajoute le tourisme grâce à ses immenses forêts qui peuvent être parcourues à pied ou grâce au pittoresque train forestier, héritage des exploitations forestières de jadis.

    L'auteur, Michel Henry, originaire d'Abreschviller, a publié Les Templiers et les Ordres militaires en Lorraine.

     

    ‡ Abreschviller. Du comté de Dabo à l'Union européenne, Michel Henry, éditions Serpenoise, 2012, 246 p., ill. (18 €).

  • Opalines et verres moulés au Musée de Hennezel (Vosges)

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  • Voyage dans le Nivernais avec Saône Lorraine

    L'association Saône Lorraine, qui oeuvre à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine historique et architectural du sud-ouest du département des Vosges, propose un voyage sur le thème des "châteaux et églises du Nivernais" du 26 au 30 septembre 2012.

    On peut s'inscrire en envoyant le coupon-réponse ci-dessous à Jean-François Michel, 3 avenue De Lattre de Tassigny, 57000 METZ.

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    Château de Corbelin

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    Château d'Arthel

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    Château d'Anizy

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    Cathédrale de Nevers

  • Grand (88) : les tablettes passent au numérique

    Extrêmement fragiles, les tablettes astrologiques trouvées à Grand dans les années 60 ont été scannées en 3D. Un double objectif à cela : historique et pédagogique.

     

    aucun-detail-des-inscriptions-et-de-l-etat-de-surface-n-echappe-au-scanner-haute-precision-(photo-c.jpgDes tablettes reliées à un ordinateur. Jusqu’ici, rien d’exceptionnel à l’heure des nouvelles technologies. Sauf que les tablettes du musée départemental d’art ancien et contemporain n’ont rien de commun avec celles des geeks d’aujourd’hui. Elles sont en ivoire et datent du IIe siècle de notre ère.

     

    « Archéo développement », une société suisse les a passés au scanner 3D. L’objectif : faciliter les études des historiens sur des pièces fragiles, à manipuler le moins possible. « Quand elles ont été découvertes en 1967-1968, ces tablettes étaient au fond d’un puits, en plus de 100 fragments », explique Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, qui a assisté à la numérisation. « Leur séjour dans l’eau et le recollage des morceaux les ont fragilisées. Trop les toucher pourrait nous faire perdre des petits morceaux de matière». Grâce aux nouvelles technologies, les archéologues et les historiens pourront « nettoyer » l’image et recomposer numériquement les parties manquantes et la vision originale des trois diptyques et de leurs couvercles.

     

    « Nous avons pu analyser qu’il reste des pigments de couleurs dans ces tablettes qui parlent d’astrologie et du zodiaque. Avec le scanner 3D, peut-être pourrons-nous retrouver les coloris et les reconstituer à l’identique », détaille le conservateur, qui avance des tons « rouges, jaunes soutenus voire de la feuille d’or pour orner certains éléments ».

     

    Cette technique de numérisation haute précision, de l’ordre de 50 microns, a notamment été utilisée sur les pièces du Quai Branly, avant l’ouverture du musée des Arts premiers.

     

    Les tablettes désormais numérisées seront présentées au public lors d’une exposition, à partir du 12 mai à Grand. « Nous allons pouvoir mettre en perspective les trois états des pièces ; celui d’origine, celui de la découverte et l’état actuel », se réjouit Thierry Dechezleprêtre. Outre le fait qu’elles soient en ivoire, déjà difficilement trouvable au IIe siècle après Jésus-Christ, ces tablettes ont une valeur symbolique aux yeux des historiens puisqu’elles abordent l’astrologie et les signes du zodiaque avec des inscriptions « en grec, en égyptien et en copte. Cela montre la collusion entre les civilisations grecque, mésopotamienne et égyptienne. Il y a eu une volonté délibérée de les faire disparaître : on les a brisés et jeté dans un puits. Peut-être à cause d’une crise religieuse, on ne sait pas vraiment. En tout cas, c’étaient des objets rares dans la Gaule romaine ».

     

    Même si elles ont été beaucoup étudiées, les tablettes de Grand n’ont pas encore livré tous leurs mystères.

     

    [d'après Vosges Matin]

  • Saint-Dié-des-Vosges : retour du Christ à Notre-Dame de Galilée

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    [Vosges Matin]

  • Tignécourt (88) : 6ème Rencontres Natur'images - 7 & 8 avril 2012

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    ‡ Plus d'info sur : http://naturimages.unblog.fr

  • Saône Lorraine prépare la saison estivale

    Le conseil d'administration de l'association Saône Lorraine s'est réuni récemment sous la présidence de Jean-François Michel. Il s'agissait de préparer l'ouverture de la saison 2012 dans les différents sites patrimoniaux gérés par l'association.

    saone lorraine_17.03.12.jpgLa question de l'emploi d'hôtesses (ou d'hôtes) d'accueil au Grenier à Sel de Châtillon-sur-Saône et au musée de la cité Renaissance a été évoquée. Pôle Emploi sera consulté pour proposer des candidats à ces postes saisonniers.

    Le musée des activités anciennes et de la Résistance d'Hennezel-Clairey s'apprête à vivre un début de printemps actif : le 1er avril, le marché de Pâques (le jour des Rameaux !) accueillera une quinzaine d'exposants et d'artisans autour du thème de l'oeuf, du chocolat et des petits objets artistiques. Et à l'occasion du week-end dédié aux métiers d'art, le musée invite Anne Dufala, de Deyvillers, qui travaillera devant le public à la restauration d'un reliquaire à paperolles, propriété de Saône Lorraine. Le "clou" de cette journée printanière sera bien sûr l'ouverture en avant-première de la nouvelle exposition consacrée aux opalines et aux verreries moulées ; modèles de productions verrières dans lesquels s'illustrèrent plusieurs centres verriers lorrains. En juin, auront lieu la présentation officielle de la nouvelle édition enrichie de l'ouvrage sur François-Théodore Legras, le célèbre verrier Art nouveau originaire de La Grande-Catherine, ainsi que celle d'un DVD produit par Philippe d'Hennezel sur Les passeurs de lumière, véritable ode aux verriers de la Vôge de tous les temps.

    Le vieux village de Châtillon-sur-Saône s'animera encore cette année avec les musées vivants : celui du 8 juillet fera nocturne et celui du 5 août sera rythmés par des troupes de saltimbanques et par les bénévoles de l'association costumés.

    Enfin, les travaux à l'église des Cordeliers des Thons sollicitent tous les efforts (financiers, physiques et moraux !) de l'association, de ses bénévoles et sympathisants. Des travaux d'importance seront engagés entre l'été et l'automne prochains : il s'agit de reprendre totalement la toiture de la partie des logements conventuels jouxtant l'église, propriété de Saône Lorraine.

    Encore une année intense pour les chevilles ouvrières de Saône Lorraine. Pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine historique du sud-ouest vosgien. Tout simplement.

    [cliché : le conseil d'administration de Saône Lorraine | © H&PB]

  • Le Grand Livre gourmand des fêtes chrétiennes

    lorraine,recettes,paques,rameaux,quasimodoLes fêtes chrétiennes des Rameaux, de Pâques et de Quasimodo sont toujours prétexte à rassemblements familiaux aussi gourmands que conviviaux autour d'une bonne table. Une cuisine de fête qui prend sa source dans nos provinces, dans la nature et la richesse des terroirs, dans la diversité des climats, dans l'influence des saisons... et des  traditions séculaires transmises par l'Eglise.

    Ce volume rassemble plus d'une centaine de savoureuses recettes de toutes les régions de France, et tout particulièrement de Lorraine (totelots, pots-au-feu aux oeufs durs et à la meurotte, brioche couronne de Pâques, gaufres lorraines, bouchée à la reine, truite au riesling, tarte vosgienne...), à l'occasion du temps de Pâques, au moment où le cycle de la nature produit à profusion légumes nouveaux, herbes odorantes, fruits, poissons vifs, viandes tendres... En tout, un art du bien manger, transmis de siècle en siècle.

    Un livre de recettes du temps pascal toutes abordables et faciles à mettre en oeuvre.

     

    ‡ Le Grand Livre gourmand des fêtes chrétiennes. Rameaux, Pâques, Quasimodo, Jean-Luc Mengin, Jean-Pierre Dézavelle et Joseph Koscher, éditions Territoires Témoins, 2012, 227 p., ill. (9 €).

  • Etival-Clairefontaine (Vosges) - 24 & 25 mars : 7ème Journées d'Histoire Régionale

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    Les Journées d’Histoire Régionale se dérouleront samedi 24 et dimanche 25 mars 2012 à Etival-Clairefontaine. Cette édition sera placée sous le thème des « Fêtes et spectacles en Lorraine ».

    Cette manifestation, unique en France, vise à faire découvrir et populariser l’histoire de la Lorraine auprès du grand public. Forte de son expérience acquise au cours des précédentes journées réalisées depuis 2006, cette manifestation n’a eu de cesse de conquérir un public de plus en plus nombreux.

    Pour cette nouvelle édition une trentaine d’associations et organismes présenteront des expositions, des animations (contes, jeux anciens, maquettes, animations musicales, danses folkloriques...) et des conférences.

    Les éditeurs lorrains présenteront au public leurs ouvrages sur le thème.

    Pour l’occasion, le Chœur des Trois Abbayes donnera six concerts exceptionnels dans les églises de Senones, Moyenmoutier et Etival-Clairefontaine.

  • Bleurville (Vosges) : le presbytère XVIIIe-XIXe est vendu

    Le dernier desservant de la paroisse a quitté le presbytère en octobre 2010. L'ancienne maison curiale, propriété de la commune, vient d'être vendue à un particulier.

    lorraine,vosges,bleurville,cure,presbytère,vente,notaire,mairieVaste bâtisse du XVIIIe siècle, elle a été transformée en 1830 en pleine révolution, entre la chute du roi Charles X et l'avènement du roi des Français Louis-Philippe. Le presbytère, situé en face de l'église paroissiale, est entouré de murs et dispose d'un vaste jardin à l'arrière ainsi qu'un verger.

    La cure avait été vendue à la Révolution puis rachetée par la commune au moment de la restauration du culte catholique lors du Concordat de 1801. Des travaux d'agrandissement et d'embellissement seront réalisés en 1829.

    L'immeuble dispose de nombreuses pièces, une belle montée d'escaliers en pierre de taille, une vaste cave ainsi qu'une grange et un bûcher.

    Elément notable : grâce à son emplacement privilégié, la maison curiale jouit d'une large vue surplombante sur une grande partie du village ainsi que sur la vaste forêt de Darney qui s'étend à l'horizon.

  • Saône Lorraine : 6ème Rencontre "Natur'images"

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  • A Dieu à l’abbaye cistercienne d’Ubexy (Vosges)

    Il règne un calme assez inhabituel pour un déménagement. Même dans les cartons, l’abbaye Notre-Dame de Saint-Joseph, au cœur de la campagne vosgienne à Ubexy, semble plongée dans une douce torpeur, propice à la réflexion et au recueillement.

     

    les-soeurs-ne-sont-plus-que-douze-dans-des-batiments-devenus-trop-grands-pour-elles-et-trop-chers-a.jpgPourtant, au début des années 1960, 93 sœurs occupaient les sept hectares du domaine. Aujourd’hui, elles ne sont plus que douze. Perdues dans des bâtiments devenus trop grands pour leur petite communauté de cisterciennes, elles ont décidé de rejoindre le Val d’Igny, à une quarantaine de kilomètres de Reims, après 171 ans de présence dans les Vosges.

     

    L’abbaye d’Igny a entrepris des travaux d’agrandissement pour accueillir trois autres communautés, venues de Belval dans le Pas-de-Calais et de la Grâce-de-Dieu, dans le Doubs et surtout, elle dispose d’une maison médicalisée, ou les sœurs malades pourront finir leur vie. « Nous sommes comme une personne âgée confrontée au dilemme de rester chez soi ou d’aller en maison de retraite. Nous avons préféré anticiper », confie Mère Marie-Rose, supérieure par délégation de l’abbaye d’Igny, arrivée en novembre dernier à Ubexy.

     

    Fondée en 1841, la communauté vosgienne a connu des débuts difficiles. Installées dans l’ancien château construit au Moyen-Âge, dans des pièces qui ne comportaient parfois même pas de fenêtres, les sœurs ont tout construit de leurs mains, « fidèles aux préceptes de notre ordre, en vivant grâce à leur travail », appuie Mère Marie-Rose.

     

    Une fromagerie a vu le jour en 1876, première étape de l’industrialisation de l’abbaye, qui s’est ensuite tournée vers les pains d’autel, pour subvenir à ses besoins.

     

    Sœur Léontine a passé 33 ans à Ubexy. La responsable des hosties, c’est elle. Et à l’aune du départ, même si elle se dit « contente d’apprendre autre chose, de faire une sorte de reconversion professionnelle puisqu’Igny fabrique du chocolat », elle admet un pincement au cœur. « Quand je suis arrivée ici, je suis tombée sous le charme du lieu. En entrant dans les ordres, on choisit sa communauté, mais aussi un endroit. Ici, je n’avais pas l’impression de me sentir enfermée. On ne voyait pas les murs, au-delà du potager, à l’époque entièrement cultivé. » Désormais les légumes ont fait place à de la pelouse, les clapiers pour les 400 lapins sont vides. Plus de trace non plus des 300 poulets qui caquetaient auparavant dans l’une des cinq cours de l’établissement.

     

    bientot-la-porte-de-l-abbaye-se-refermera-sur-171-ans-de-presence-(photos-eric-thiebaut).jpgLes derniers camions qui emportaient les machines pour fabriquer les hosties ont pris la route mercredi. Elles seront réparties un peu partout en France, surtout vers le Sud. Sœur Léontine a essuyé les dernières traces de farine dans le bâtiment construit en 1997. « A l’époque, on ne pensait pas qu’on allait partir. Mais parfois la vie va très vite. » Au fil de ses 33 ans passés ici, elle a fait de la qualité de ses pains d’autel la première de ses préoccupations. Au point de travailler conjointement avec un minotier de Savigny, pour choisir les blés qui donneront les meilleures farines, qu’elle commandait par tonnes, trois à quatre par mois. Les sœurs avaient même équipé leur abbaye d’un silo, pour faciliter la livraison. Le passage obligé quand on est le premier fabricant d’hosties de France, avec des livraisons dans tout l’Hexagone mais aussi en Italie, en Afrique, sans oublier le Mexique et le Japon où la communauté cistercienne a ouvert une maison. Et une production maximum de 28 millions par an.

     

    Sœur Léontine en sourit. Pendant toutes ces années passées à produire des hosties, elle a presque vécu comme les cultivateurs. « J’attendais les récoltes. Je me demandais quel temps il allait faire à la moisson, comment seraient les blés. Je guettais les coups de froid ou les pluies. »

     

    Premier producteur de France de pains d’autel, l’abbaye d’Ubexy avec une production qui a atteint 28 millions d’hosties, a acquis une véritable expérience et une compétence certaine dans le domaine. « C’est un travail qui n’est jamais répétitif mais parfois rageant, nous voulions que tout soit parfait. Il est maintenant plus difficile d’obtenir de belles hosties blanches, la faute aux farines qui servent d’avantage pour faire du pain de mie ou du pain complet. »

     

    Sœur Léontine avait l’œil sur toutes les étapes de la fabrication : du tri à la cuisson avant l’humidification et le découpage. Jusqu’à 1 000 feuilles de farine sortaient de l’atelier d’Ubexy. Qu’il fallait ensuite faire sécher et conditionner avant l’expédition. Les déchets et les ratés étaient, eux, cédés aux agriculteurs du coin qui nourrissaient leurs bêtes avec. Un lien de plus entre l’abbaye et les habitants. Au Val d’Igny, les sœurs travaillent le chocolat. Sœur Léontine entamera là-bas sa première reconversion professionnelle. Avec envie mais aussi une pointe de tristesse après 33 ans passés à Ubexy.

     

    Les douze sœurs qui restent à Ubexy attendent la date de leur départ pour la Marne. En attendant, elles s’apprêtent à vendre tout ce qu’elles n’emmènent pas lors d’une grande brocante, les 28, 29 et 30 avril. Pour faire de la place dans les bagages, surtout pour laisser un petit souvenir aux habitants du village, habitués à venir à la messe depuis 171 ans, le dimanche, dans l’église de l’abbaye.

     

    D’ailleurs l’office du 19 mars, solennité de la fête de saint Joseph, aura un goût particulier, celui de l’adieu. Les sœurs invitent tous ceux qui le souhaitent à venir y assister, en présence de Mgr Mathieu, évêque de Saint-Dié.

     

    Le bâtiment, lui, a été proposé à un promoteur immobilier. « Nous n’avons pas de réponse sur son devenir pour l’instant. Celui de Belval a été repris par une association, « A la Gloire-de-Dieu », c’est une communauté nouvelle qui s’y est installée. » Dans la voix de Mère Marie-Rose transpire un souhait, que l’église de l’abbaye n’ait pas à être désacralisée dans quelques mois.

     

    Histoire que le clocher de Notre-Dame de Saint-Joseph chante encore longtemps la gloire de Dieu…

     

    [source : Vosges Matin]

  • Sarreguemines (57) : expo "Schneider, les maîtres du verre"

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  • La verrerie archéologique : Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles

    lorraine,france,est,dieulouard,verrerie,archéologie,vôge,verre,verrierL'ouvrage fait le point sur l'état de la recherche dans la connaissance des méthodes de fabrication et de consommation du verre dans l'Est de la France. Il en présente les développements les plus récents faits en Champagne-Ardenne et en Lorraine.

    Cet ouvrage présente avec minutie les collections provenant de trois sites franciliens, quatre sites champenois et quatorze sites lorrains, parmi lesquels se détache l'exceptionnelle collection du musée de Dieulouard riche de près de trois cents pièces.

    Loin de se limiter à ce corpus de monographies savantes, l'auteur nous offre une synthèse éclairante qui précise les typologies et les chronologies sans négliger le profond renouvellement technologique et artistique qui caractérise les débuts de l'époque moderne. Un permanent souci méthodologique et didactique guide l'auteur qui donne de précieux conseils pour la fouille, le prélèvement des objets, la conservation de ce matériau particulièrement fragile puis son étude en laboratoire. Il y a joute un précieux glossaire, une bibliographie actualisée, le tout remarquablement appuyé sur une exceptionnelle variété de dessins et de photographies.

    Au final, un livre qui se révélera particulièrement utile aux archéologues et aux conservateurs du patrimoine mais aussi à tous ceux qu'intéresse la culture matérielle et plus particulièrement les arts de la table des XVIe et XVIIe siècles dans une région marquée par une forte tradition verrière.

    L'auteur, Hubert Cabart, est membre du Pôle archéologique universitaire de Nancy 2 et spécialiste de la verrerie du Nord-Est de la France.

     

    ‡ La verrerie archéologique. Dieulouard et l'Est de la France aux XVIe et XVIIe siècles, Hubert Cabart, PUN, 2011, 308 p., ill. (20 €).

  • Enregistrement du livre d'orgue du toulois Jean-Baptiste Nôtre

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    [ER | 14.02.2012]

  • La mémoire de Darney (Vosges) : les verriers, l'amitié franco-tchécoslovaque... et le président Barbier

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    [Vosges Matin]

  • L'ossuaire de Douaumont profané

    C’est à un symbole mondialement connu de la Grande Guerre auquel on s’est attaqué dans la nuit du 7 au 8 mars.

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaireL’Ossuaire de Douaumont, qui abrite les restes d’environ 130 000 soldats majoritairement Français et Allemands, a été profané. En effet, quatre vitres carrées, situées au ras du sol à l’extérieur du bâtiment et permettant de voir les ossements des combattants, ont été forcées. Selon les premiers éléments, c’est avec un chalumeau que le ou les individus ont brûlé le joint de silicone de l’huisserie permettant ensuite, d’un coup de pied, de désolidariser le carreau du châssis.

     

    C’est à l’abri des regards, derrière les palissades du chantier de rénovation de l’Ossuaire dans l’optique du Centenaire de la Grande Guerre, que les faits se sont déroulés. C’est d’ailleurs les ouvriers de l’entreprise, en arrivant sur les lieux, qui ont découvert les dégâts. Des repérages semblent aussi avoir été effectués : des traces de frottement ont été découvertes sur les vitres, histoire d’essuyer la condensation pour estimer laquelle des alvéoles étaient la plus intéressante pour eux.

     

    lorraine,meuse,douaumont,poilus,grande guerre,anciens combattants,profanation,ossuaire,douaumontCes fenêtres donnent chacune dans un caveau recelant les ossements de combattants anonymes retrouvés dans des zones bien précises du champ de bataille. Les profanations concernent les secteurs de Froideterre, Fleury, Cote 304 et Samogneux. Même si la provenance des ossements ne semble pas avoir influencé le choix.

     

    Sur place, Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun a confirmé que le ou les individus ont « pénétré à l’intérieur et ont dérobé une quantité non déterminée d’ossements » et en particulier des crânes. Quelques boîtes crâniennes semblent même avoir été « mises de côté » dans une alvéole. Peut-être pour les trier. Les malfaiteurs, qui ont visiblement agi avec des gants, ne recherchaient apparemment que des crânes en très bon état. En outre, lors de l’intrusion dans un caveau, un individu a dû s’enfoncer dans la masse d’ossements, créant une excavation dans les restes humains.

     

    Pour l’heure, aucune piste n’est écartée sur les motivations précises de cet acte : pari stupide, collectionneurs, satanistes, malveillance… L’enquête est confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie de Verdun pour vols aggravés et profanation de sépulture. La cellule d’investigation criminelle de Bar-le-Duc a procédé à des prélèvements biologiques qui seront envoyés en urgence à Rosny-sous-Bois pour analyses ADN.

     

    Ce genre de profanations ne s’était pas produit depuis les années 1960. Les autorités civiles et militaires sont arrivées en masse sur les lieux. Le personnel de l’Ossuaire a été auditionné et les bandes de la vidéosurveillance vont être passées au crible.

     

    En fin d’après-midi, Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens Combattants, s’est rendu sur place. Il a ressenti « une très vive émotion » avant d’ajouter : « Laissons les combattants en paix, respectons-les ». Avant de condamner un « acte inacceptable » et d’évoquer « le délire d’un fou ».

     

     

    Un Numéro Vert est mis à disposition des éventuels témoins : 0800.007.862.

     

  • Papillons de jour de Lorraine et d'Alsace

    lorraine,alsace,papillonsAmbassadeurs de l'élégance et de l'éphémère, les papillons ne laissent personne indifférent.

    Ce guide propose au lecteur un voyage dans ce monde féérique où la beauté côtoie la volupté. Ce monde est  là, à portée de main, dans les forêts, les prairies, les vergers et les jardins lorrains ou alsaciens. Et contrairement aux idées reçues, nos régions de l'Est n'ont pas à rougir de leur insectes papillonnants !

    Vous serez surpris par cette richesse insoupçonnée mise en valeur par plus de 600 clichés inédits. Chaque papillon est présenté dans une notice agrémentée d'anecdotes savoureuses.

    Avec 147 espèces recensées, soit toutes celles de Lorraine et d'Alsace, cet ouvrage contient de nombreuses clés d'identification, simples et rapides à utiliser, qui permettront, à coup sûr, de donner un nom à chacun des papillons que vous croiserez au hasard de vos promenades ou de vos travaux extérieurs.

    Alors, bientôt le printemps, partez vite à la rencontre de nos papillons lorrains et alsaciens ! Glissez ce petit guide dans votre sac à dos et en route pour de fabuleuses rencontres !

    Jean-Yves Nogret, professeur au lycée Henri-Poincaré de Nancy, et Stéphane Vitzthum, professeur au lycée Chopin de Nancy, sont les auteurs du livre Insectes remarquables de Lorraine et d'Alsace.

     

    ‡ Guide complet des papillons de jour de Lorraine & d'Alsace, Jean-Yves Nogret et Stéphane Vitzthum, éditions Serpenoise, 2012, 291 p., ill. (25 €).

  • La Lorraine philatélique

    Le programme philatélique de La Poste pour 2012 prévoit l'émission de trois timbres rendant hommage, à un titre ou à un autre, à la Lorraine. Présentation.

    jeanne d'arc.jpgEn mai, à l'occasion du 6ème centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc à Domremy (Vosges), La Poste française et la Cité du Vatican émettent un timbre magnifique où, sur fond d'or craquelé, est reproduite une miniature  issue d'un manuscrit du XVe siècle représentant Jehanne la Bonne Lorraine en armure.

    En juillet, un timbre commémorant le centenaire de la première liaison postale entre Nancy et Lunéville sera émis. En 1911 est créée à Nancy une association des Amis de l'Aviation à l'initiative de trois officiers aviateurs, les lieutenants Cheutin, Nicaud et Varcin, du conseiller municipal Antoine, et avec le soutien du Directeur des Postes de la cité ducale et du sous-secrétaire d'Etat aux Postes. Il s'agissit de réaliser le premier service postal aérien en France métropolitaine, entre Nancy et Lunéville. Le vol, prévu le 29 juillet 1912, fut reporté au 31 à cause du mauvais temps. A 7 heures du matin, le biplan Farman du lieutenant Nicaud sortit du hangar. Il décolla à 7h16, en emportant environ 10 000 plis, pour atterrir sur le Champ-de-Mars de Lunéville à 7h33 après un vol de 27 km.

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    orgue luneville.jpgEnfin, en novembre, l'orgue de l'église Saint-Jacques de Lunéville sera à l'honneur avec l'émission d'un splendide timbre. Ce chef-d'oeuvre baroque est le seul orgue à tuyaux cachés actuellement connu en Europe. L'instrument se dissimule derrière les balustrades et les colonnes formées d'un réseau de lattes verticales qui laissent passer le son. La tribune et le buffet ont été dessinés par Emmanuel Héré, à la demande du roi et duc de Lorraine et de Bar Stanislas Leszczynski. Mais l'originalité de la disposition de l'instrument est l'oeuvre du facteur d'orgue Nicolas Dupont, de Maxéville.

     

    [source : La Poste, service philatélique]

  • Nancy : sur les traces de la première place Stanislas

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    [Est Républicain]

  • A Bleurville, au coin de la cheminée vosgienne...

    lorraine,vosges,bleurville,cheminée,grès,vosgien,sebeler,tf1,13 heures,jean pierre pernautLes équipes du 13 Heures de Jean-Pierre Pernaut ont posé récemment leurs caméras et leurs micros à Bleurville. Le temps de se caler au coin du feu d'une cheminée vosgienne... et de faire la visite de la dernière exploitation de carrières de grès des Vosges : la société Sebeler à Bleurville.

    Bon, il y a les inévitables "clichés" sur les Vosges (c'est normal, les Vosges vues de Paris c'est le bout du monde !), le froid, la forêt omniprésente... mais vous découvrirez surtout, dans ce mini reportage, le savoir-faire de cette entreprise innovante, installée en milieu rural. Et qui fait la réputation de nos Vosges... et de Bleurville !

    [cliché : ©Musée Lorrain, Nancy]

     

    Découvrez le reportage de TF1 ici : http://videos.tf1.fr/jt-13h/au-coin-de-la-cheminee-en-gres-dans-les-vosges-6967007.html

  • Vers la création d'une association des Amis d'Alfred Renaudin

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    Alfred Renaudin (1866-1944), peintre lorrain.

     

    L'assemblée générale constitutive de l'association des Amis d'Alfred Renaudin aura lieu le samedi 17 mars 212 à 14h30 à la salle des fête de Val-et-Châtillon (Meurthe-et-Moselle)

     

    ‡ Consultez l'invitation ici Asso_Amis_Alfred_Renaudin.pdf

    ‡ Plus d'information et contact : bena_olivier@yahoo.fr

  • Poursuivre le développement du Pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin]