imagerie
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Epinal (88) : "Le jardin potager" au musée de l'Image
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Les saints par les images d'Epinal
Dès la fin du XVIIIe siècle, les images pieuses deviennent le cœur de l’activité de l’Imagerie d’Épinal. Par leur grand format, elles viennent décorer les murs des foyers, rappelant à chacun ses devoirs de chrétien et donnant en exemple les vies de saints.
Le fond, extraordinairement riche de l'Imagerie vosgienne, reflète les saintes et les saints les plus populaires de la chrétienté en France. Les figures de sainte Philomène et de sainte Barbe, de saint Alexis, de saint Augustin ou de saint Nicolas, par exemple, sont rééditées sans relâche, certaines pendant plus de soixante ans.
De Jeanne d’Arc à Laurent en passant par Marie, Joseph, Jean et biens d'autres saints personnages de la catholicité, ce livre en présente les plus belles illustrations. Les textes racontent la vie - et parfois la légende - de cent saints, dont plusieurs vénérés en Lorraine (Fiacre, Nicolas, Barbe, Blaise, Charles Borromée, Epvre, Hubert...), qui ont marqué la chrétienté, des premiers temps de l’Église jusqu’au XIXe siècle.
Un bel album plein d'images aux couleurs fraîches et naïves qui ont entretenu l'espérance chez nos ancêtres et qui demeurent des guides pour les hommes de notre temps.
‡ Les saints par les images d'Epinal, Myriam Blanc, Imagerie d'Epinal - Editions du Chêne, 2017, 223 p., ill. (19,90 €).
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Devinettes par les images d'Epinal
Les devinettes sont le symbole de l’Imagerie d’Épinal.
Diffusées à des milliers d’exemplaires au XIXe siècle, elles sont devenues des supports publicitaires au siècle suivant. S’adressant à l’origine aux familles, elles reprennent les thèmes phare de l’éducation populaire : contes et légendes, histoire et mythologie, animaux, nature... Et elles posent des questions très simples dont la réponse se cache dans le dessin.
Ornementales, magnifiquement dessinées et agréablement colorées, ces images d'un autre temps permettent d’aiguiser son sens de l’observation tout en se musclant l’esprit. Et la publicité contemporaine s’en inspire toujours.
Un patrimoine culturel populaire qu'il faut se réaproprier absolument !
‡ Devinettes par les images d'Epinal, Imagerie d'Epinal - Editions du Chêne, 2017, 207 p., ill. (19,90 €).
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Imagerie d'Epinal : l'encyclopédie illustrée
En plus de deux cents ans, les planches illustrées de l'Imagerie d'Epinal ont abordé presque tous les domaines.
Autrefois diffusées au sein des familles, elles enseignaient aussi bien l'histoire et la géographie, que la religion, la littérature et l'histoire naturelle. Elles montrent aujourd'hui un point de vue rétro et insolite sur les dynasties royales, les grands événements de l'histoire de France, les saints et la vie de Jésus, les animaux, les oiseaux et les papillons, les anciennes colonies, les contes et légendes, l'automobile ou encore l'architecture dans le monde. Bref, une collection de sujets qui font encore la base de la culture populaire française !
Ce bel album se propose de rassembler tous ces thèmes sous la forme d'une encyclopédie imaginaire illustrée afin de mieux les décrypter... et de nous faire rêver comme nos ancêtres lorsque ces belles images entraient dans leurs foyers.
‡ Imagerie d'Epinal. L'encyclopédie illustrée, Imagerie d'Epinal - Editions du Chêne, 2016, 503 p. (29,90 €).
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Verdun et la Grande Guerre par les images d'Epinal
Comment les images d’Épinal voyaient-elles Verdun et la Grande Guerre ? Comme les Français d’alors ! En admiration pour leurs soldats, les poilus, bien sûr, et haineux envers l'ennemi, le « boche », caricaturé à l’extrême.
Éducatives, narratives, colorées, soucieuses du détail, restituaient-elles pour autant la réalité ? N’étaient-elles pas de la simple propagande ?… L’auteur rebondit sur chacune d’elles pour nous raconter l’histoire de la Grande Guerre, celle des militaires, des civils, des objets du conflit.
‡ Verdun et la Grande Guerre par les images d'Epinal, Myriam Blanc, éditions du Chêne - Imagerie d'Epinal, 2016, 224 p., ill. (19,90 €).
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A Epinal, la fraternité est une image, et bien plus encore
Quatre édifices, quatre religions, des femmes et des hommes de bonne volonté qui militent pour la tolérance et le dialogue en réponse à la folie des fondamentalistes musulmans : ce n’est pas une image d’Epinal. Et c’en est une quand même.
Le dévoilement d’une nouvelle image dans les locaux de la « Vieille Dame du quai de Dogneville » n’aura donné lieu à autant d’émotion. C’est en présence de nombreuses personnalités et de représentants des communautés musulmane, juive, catholique et protestante qu’a été présentée lors des Journées du Patrimoine la dernière création du talentueux imagier spinalien Jean-Paul Marchal qui marque là son grand retour à l’imagerie. Une image dans la tradition des graveurs et illustrateurs qui est un cri contre l’intolérance, soulignée par cette phrase : « Mieux vaut allumer une bougie que de maudire l’obscurité ».
Sur cette image, on reconnaît la mosquée d’Epinal, la basilique Saint-Maurice, la synagogue et le temple protestant. Quatre lieux de culte que les représentants et membres des quatre religions ont visités avant de rejoindre l’imagerie. Il y a quelques mois, des hommes mouraient pour des dessins, aujourd’hui d’autres se rapprochent par une image qui est bien plus que symbolique.
« Au départ, nous devions éditer une image à l’occasion de la création de la nouvelle mosquée d’Epinal. Cela pour banaliser ce lieu de culte que l’on veut ouvert à tous. Mais notre initiative a été rattrapée par l’actualité. Alors est né le projet d’une image prouvant la volonté d’une coexistence harmonieuse entre tous les humains, sans distinction de race ou de religion. Car la meilleure façon de se connaître est de construire ensemble » explique Othmane Amri, président de l’association culturelle des musulmans des Vosges.
Une main tendue qui a donc été saisie par les communautés catholique, protestante et juive. Une évidence pour Léon Siméoni, représentant de la communauté israélite : « Cette idée est originale, peut-être unique en France… Au lieu de se replier en se sentant stigmatisée, la communauté musulmane s’ouvre ici aux autres et ravive l’espoir d’une communauté fraternelle. »
Rapprochement, connaissance de l’autre, respect sont autant de notions dont l’évocation a éclairé l’image dévoilée. « Un moment de communion », comme l’a désigné le député-maire Michel Heinrich.
[d'après Vosges Matin]
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C'est une "image d'Epinal"
Fruit de dix années de recherches, le catalogue édité à l'occasion de l'exposition "C'est une 'image d'Epinal'" présentée au Musée de l'Image d'Epinal, aborde l'histoire de l'imagerie et des imagiers de la cité vosgienne du XVIIe au XXe siècle. L'étude nous en révèle leurs inspirations, leurs influences et, surtout, rétablit certaines vérités : comme celle qui confirme que les premières images connues réalisées à Epinal sont de Claude Cardinet et datent de 1664 ; ou que Jean-Charles Pellerin, cartier, imprime ses premières images vers 1809, des images de saints mais aussi de Napoléon et de sa famille ; ou encore qu'en 1861 et pendant 28 ans, deux imageries, celles de Pinot et celle de Pellerin, produisaient de "l'image d'Epinal" contribuant à la renommée de la cité...
Au fil des années, "l'image d'Epinal" devient un genre dont les images de l'épopée napoléonienne et les images en vignettes sont les deux emblèmes. Mais si dire aujourd'hui, "c'est une image d'Epinal", c'est évoquer un cliché, un stéréotype, mille fois répété et pas toujours inventif, il ne faut pas occulter qu'une image d'Epinal n'était ni désuète ni "naïve" quand elle a été imprimée.
Dans ce sympathique ouvrage, les auteurs décryptent comment cette image d'Epinal est devenue pour le monde entier un genre et un stéréotype à la fois. Pour ce faire, ils ont repris les grandes étapes de son évolution, de ses transformations, l'arrivée à Epinal d'autres imageries, la concurrence avec les imagiers de l'Est de la France...
Loin d'être une recherche sur un territoire, cette quête entraîne le lecteur vers la société du XVIIIe au XXe siècle, celle pour qui ces images ont été conçues. Longtemps seules images à disposition de toutes les catégories sociales de la population française, ces "images d'Epinal", qu'elles soient d'Epinal, de Nancy, de Metz ou d'ailleurs, ont joué un rôle qui se dévoile peu à peu. Et ce catalogue remarquablement illustré y contribue grandement.
‡ C'est une "image d'Epinal", Martine Sadion (dir.), éditions du Musée de l'Image - Ville d'Epinal, 2013, 295 p., ill. (22 €).
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"Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville
[L'Abeille des Vosges]
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"Rois & Reines | Des histoires de France" au musée de l'Image d'Epinal
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Bleurville : exposition "Au Pays des belles images" à l'abbaye Saint-Maur
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Epinal tricolore, l'imagerie Raoul Dufy (1914-1918)
Ce catalogue est le fruit d'une exposition présentée cet été au Musée départemental d'Art ancien et contemporain d'Epinal consacré exclusivement à la production artistique de Raoul Dufy (1877-1953) durant la Première Guerre mondiale.
Mobilisé au début du conflit, Dufy crée à partir de 1915 une étonnante série d'estampes à la gloire des troupes françaises et de leurs alliés où s'exprime sa fascination déjà ancienne pour les images d'Epinal et celles notamment créées au début du XIXe siècle par le graveur vosgien François Georgin. L'engagement patriotique de l'artiste est évoqué par des documents photographiques, ainsi que par une passionnante correspondance inédite de Dufy avec son ami l'écrivain Fernand Fleuret ayant trait à sa production de guerre et intégralement publiée dans le catalogue.
A la fois didactique et plaisant, cet ouvrage permet au lecteur de découvrir un moment peu connu de l'histoire de l'art pendant le premier conflit mondial, tout en s'initiant au mode de production de l'un des peintres français les plus populaire du XXe siècle quand il réinterprétait à sa manière le patrimoine imagier spinalien.
‡ Epinal tricolore. L'imagerie Raoul Dufy (1914-1918), collectif, Serge Domini éditeur - MDAAC, 2011, 176 p., ill. (33 €).
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Saint Nicolas avec Lola et Robin
Jean-Marie Cuny, auteur régionaliste bien connu des Lorrains, et Doris Lauer, dessinatrice pour la jeunesse, propose aux petits - mais les grands pourront aussi le lire sans restriction ! - un livret qui conte l'histoire du Saint Patron des petits Lorrains.
Illustratrice de l'enfance, la Lorraine Doris Lauer connaît une importante audience nationale. Elle connaît depuis toujours les coutumes concernant Saint Nicolas. Principalement connue pour sa fameuse série à succès des albums Juliette, notre amie artiste collabore également à divers magazines jeunesse. Son trait clair et ses personnages de bambins joyeux et tout en rondeur lui ont valu la sympathie des petits lecteurs.
En regard de la bande dessinée, Jean-Marie Cuny raconte la véritable histoire du grand saint ainsi qu'une multitude d'anecdotes autour de la fête de la Saint-Nicolas.
Ce sympathique album peut également être utilisé par les parents pour répondre aux questions des enfants.
Et on peut même l'acquérir avant la fête du 6 décembre... pour préparer la venue de notre bon Saint Nicolas !
>> Saint Nicolas avec Lola et Robin, texte historique de Jean-Marie Cuny et illustrations de Doris Lauer, éditions Imagerie d'Epinal, 2010 (12 €).