[Est Républicain]
Notre patrimoine - Page 61
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Magnières (54) : exposition des sculptures de Claude Lanoix
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Le château de Lyautey labellisée "Maison des Illustres"
[Est Républicain]
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Droiteval (88) : succès de la fête de l'Ourche
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (88) : les Riches Heures de la cité Renaissance
[Vosges Matin]
Défilé des bénévoles costumés et des troupes de musiciens dans les rues de la petite cité Renaissance [cliché © Jean-François Michel]
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Raon-L'Etape (88) : lente résurrection de la scierie de la Hallière
[L'Echo des Vosges]
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La cathédrale de Saint-Dié
[Vosges Matin]
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Vaudémont (54) : entre patrimoine rural et chantier patrimonial
[Est Républicain]
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Saint-Nicolas-de-Port (54) : le saint patron des Lorrains se refait une beauté
Opération délicate pour les spécialistes de l'entreprise France-Lanord & Bichaton de Heillecourt qui ont procédé à la dépose de la statue de saint Nicolas du trumeau central du portail de la basilique.
Le 26 juillet dernier, la statue de saint Nicolas a perdu sa main gauche et une partie de la crosse épiscopale. Un accident dû à l’usure du temps. Les employés des services techniques de la ville avaient procédé à sa sécurisation par la pose d’un filet de protection en attendant l’intervention des spécialistes qui ont désolidarisé la statue et procédé à la descente de son socle. La statue pèse environ 200 kg.
Avec beaucoup de précautions, un engin élévateur, a posé la statue sur une palette avant son transport vers les ateliers municipaux où elle restera dans un premier temps en attendant les experts qui chiffreront les réparations avant une prise en charge de la restauration dans les ateliers de FLB. La statue qui avait antérieurement subi de petites réparations sera nettoyée et restaurée.
Après sa convalescence, saint Nicolas qui accueille les fidèles et les touristes à l'entrée de la grande église, réintégrera sa place.
[d'après l'Est Républicain]
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Bleurville (88) : des images pour petits et grands à l'abbaye Saint-Maur
[Vosges Matin]
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La Hutte (88) : entre chapelle-école et arboretum
Chapelle-école de La Hutte (commune de Hennezel, Vosges)
[cliché © H&PB]
[L'Abeille de Neufchâteau]
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Void-Vacon (55) : triple vie de châtelains pour Maryvonne et André
Ces deux-là ne seront jamais rassasiés. Maryvonne et André Tonnerieux, tous deux professeurs, ont déjà trois bâtisses ancestrales dans leur vie. Toutes médiévales. Les seules qui comptent à leurs yeux d’amoureux d’histoire.
André est professeur de maths, Maryvonne de français et de latin. En matière de bricolage, il n’est pas manchot, elle non plus. André manie plutôt le marteau et le burin, Maryvonne le pinceau et les casseroles. Mais l’enseignante, passionnée par l’histoire médiévale, ne rechigne jamais à aider son époux. « Je gâche le ciment et j’évacue les seaux de gravats », précise-t-elle, mutine. Des tâches qu’elle effectue toujours en petite robe d’été. Jamais elle n’a voulu revêtir un bleu de travail. Un principe.
Maryvonne a un caractère bien trempé, André pareil. Et il en a fallu de la trempe au couple Tonnerieux pour mener de front trois chantiers de sauvetage d’édifices médiévaux en piteux état, à des centaines de kilomètres de distance l’un de l’autre.
Pour les deux professeurs nancéiens, tout démarre par l’acquisition, au début de leur mariage, d’une maison à Nancy du XVIIe. Ils cassent tout à l’intérieur pour rendre à la bâtisse son lustre d’antan. Nullement épuisé, le couple passe à la vitesse supérieure voilà vingt-cinq ans. « J’ai envoyé 22 lettres à 22 agences immobilières », se souvient Maryvonne. Les Tonnerieux cherchent une demeure ancienne dans le Massif central. Le couple reçoit 16 réponses allant du splendide château à la ruine. Une photo retient cependant son attention, un château du XVe en Corrèze. « Le prix était abordable ». Une visite les rassure. « Pour un franc supplémentaire, l’agent immobilier, qui a vu que l’on aimait les vieilles pierres, nous a proposé une tour du XIe », enchaîne André. Si le château est assez bien conservé, la tour, classée monument historique, n’est qu’une ruine à ciel ouvert.
Patiemment durant des années et pendant leurs deux mois de vacances, les deux professeurs se transforment en bâtisseurs. Maçon, plombier, menuisier, tailleur de pierre, électricien, ferronnier, André est une entreprise générale à lui tout seul. Maryvonne l’épaule et peste parce que les journées « n’ont que 72 heures ». Tout se détraque quand un architecte sourcilleux des bâtiments de France du Limousin fait arrêter, pendant deux ans et pour des raisons administratives, la restauration de la tour du XIe siècle.
Excédée, Maryvonne prend sa plume et rédige une nouvelle annonce, « cherche monument antérieur au XVIe, non restauré et non classé pour le sauver ». Elle reçoit trente-quatre réponses. Parmi elles, le château de Void-Vacon, en Meuse. Question ruine, les deux enseignants sont gâtés. Tout s’effondre. Ils le rachètent en 1996 pour le franc symbolique. Et se retrouvent avec trois chantiers de sauvegarde à mener de front. Face à ce travail de Titan, les finances du couple et de leurs quatre enfants chancellent, un peu. André réhabilite, Maryvonne donne des cours particuliers. Même si André fait tout tout seul, le ciment, la chaux et le sable finissent par coûter cher. Mais la mauvaise passe sera brève, les Tonnerieux n’ont pas des goûts de luxe « pas de grosse voiture, ni de restaurants depuis des années », seules la sauvegarde les galvanise.
Trente ans de ce régime sévère ne l’ont pas dégoûté des vieilles pierres. « Si nous ne le faisons pas, qui le fera ? », s’interroge André. Dans chaque demeure, Maryvonne s’arrange pour qu’une pièce soit rapidement habitable pour la famille. Elle y peint, lit, travaille et s’y plonge dans les trois seuls livres existant de cuisine médiévale. Reliques indispensables pour choisir les plats qu’elle concoctera pour les soirées médiévales organisées régulièrement dans chacune de ses demeures.
Actuellement, les deux sauveteurs s’échinent dans le Limousin, avant de reprendre, dès septembre, la direction de Void. Pour les visites, il faudra donc attendre la rentrée.
Pour visiter le château, tél. : 03 83 27 46 97.
[Le Républicain Lorrain]
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Fête de l'Assomption à Notre-Dame de Bermont
Procession de la fête de l'Assomption, 2011 [cliché © H&PB]
Mercredi 15 août 2012
Ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux, à deux pas de Domremy-la-Pucelle)> 11h30 - messe de l’Assomption (célébrée selon le rite extraordinaire de l’Eglise par un prêtre de la Fraternité Saint-Pierre)
> 13h00 - repas tiré du sac
> 15h00 - procession en l’honneur de Notre-Dame de l’Assomption, Patronne principale de la France,
suivi du Salut au Saint-Sacrement -
Marey (88) : entre poésie et patrimoine
[Vosges Matin]
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Journée "portes ouvertes" à l'ancienne abbaye de Morimond
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L'Echo des 3 Provinces d'août-septembre 2012 est paru
Le magazine du Pays des Trois Provinces (Lorraine,Franche-Comté et Champagne-Ardenne) d'août-septembre poursuit son petit bonhomme de chemin en élargissant mois après mois sa zone de diffusion : avec ce numéro d'été, ce sont les habitants du secteur de Combeaufontaine, en Haute-Saône, qui reçoivent pour la première fois ce mensuel.
L'Echo des 3 Provinces se veut avant tout le porte-parole des habitants de ces confins des trois régions historiques, de la Vôge lorraine au Bassigny champenois en passant par la Vôge saônoise.
Beaucoup d'informations et d'anecdotes historiques dans ce 159ème numéro : le journal de Pierre Légaré de Bourbonne-les-Bains (19ème siècle), les carnets de Melle Marchal de Lamarche (début 20ème siècle), la rubrique culinaire, un dossier sur les frères Renard, pionniers de l'aérostation issus d'une famille de fondeurs de cloches du Bassigny, visite de Cendrecourt (70), les visites de l'été de l'ADP3P, Vitrey-sur-Mance (70), le musée de Jonvelle témoin des activités fromagères du nord de la Haute-Saône, verre et verriers à l'honneur au musée de Hennezel-Clairey (88), Châtillon-sur-Saône entre Moyen-Âge et Renaissance, les animations estivales au Pays des Trois Provinces...
‡ L'Echo des 3 Provinces, n° 159, août-septembre 2012. Abonnement annuel possible en s'adressant à : L'Echo des 3 Provinces, 1 rue du Poirier-Martin, 88320 LAMARCHE.
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Un sculpteur lorrain oublié : Charles-Adzir Trouillot (1859-1933)
Pierre Monier s’était lancé le défi de retrouver la trace de son bisaïeul Charles-Adzir Trouillot. Un artiste tombé dans l’oubli. Après de longues et fructueuses recherches, il sort un ouvrage sur la vie de son arrière-grand-père lorrain.
Après une enquête qui a duré près de deux ans, Pierre Monier, journaliste lyonnais, a enfin réuni tous les indices qu’il a pu glaner sur son ancêtre. Grâce à ce travail minutieux il a pu écrire un livre paru à compte d’auteur intitulé Charles-Adzir Trouillot, fils de ses œuvres.
Il s’agit d’un ouvrage de 80 pages richement illustré, relatant les différentes étapes de la vie de son ancêtre. Les recherches de l’auteur l’avaient conduit de la Meuse – où il est né en 1859 – à Dijon où son bisaïeul avait établi un atelier. Ce dernier a séjourné à Dijon de 1895 à 1899 et y a réalisé plusieurs œuvres dont l’une d’elles a été retrouvée à l’église de Quétigny, un buste d’évêque portant la signature de Charles-Adzir Trouillot et une date : 1896. Il est également passé par Seurre après avoir quitté Dijon avant de s’installer en Meurthe-et-Moselle.
A Saint-Clément (puis Lunéville), il devient faïencier aux établissements Keller & Guérin, mettant ainsi ses talents de sculpteur modeleur au service de l’art de la faïencerie, avant de partir vers d’autres cieux à Amiens puis Rouen et, enfin, à Saint-Denis où il exploite un procédé de son invention dans sa propre société de production de céramiques. Il décèdera en 1933 dans le Val d’Oise.
Un parcours que certains jugeront quelque peu chaotique, mais qui a laissé de nombreuses traces dans les musées, à Châlons-en-Champagne et à Versailles notamment, et dans des collections particulières où l’on retrouve les bustes et autres sculptures offerts à la postérité par cet artiste lorrain étonnant. Et désormais mieux connu grâce à l’incroyable enquête menée par son descendant.
Docteur Mohen, marbre, Charles-Adzir Trouillot, Musée de Châlons-en-Champagne.
‡ L’ouvrage peut être commandé à : Pierre Monier, 15 allée des Châtelaines, 69720 Saint-Bonnet-de-Mure (18 € franco de port, règlement par chèque à l’ordre de « Pierre Monier »).
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Ermitage de Bermont - 8 et 9 septembre : 6ème Journées d'amitiés théobaldiennes
Statue de Saint-Thiébaut, Notre-Dame de Bermont (Vosges).
L'ermitage Notre-Dame de Bermont (Vosges, commune de Greux) accueille les 8 et 9 septembre 2012 les VIe Journées d'amitiés théobaldiennes (dédiées à saint Thiébaut) selon le programme suivant :
‡ Plus d'info's et contact : http://www.nd-bermont.fr
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La première université de Pont-à-Mousson exhumée
Le lycée Marquette de Pont-à-Mousson est construit exactement là où se trouvait la prestigieuse première université de Lorraine. Des fouilles archéologiques ravivent le passé.
À genoux sur un coussin en caoutchouc, coiffées d’un chapeau de toile à larges bords, elles grattent le sol avec une minuscule brosse et un petit couteau… De loin, on se croirait dans un roman d’Agatha Christie, dans la vallée du Nil. Retour à la réalité, on est… à Pont-à-Mousson, dans la cour du lycée Marquette, à l’ombre de l’église Saint-Martin. C’est ici que l’Inrap (Institut régional de recherches archéologiques préventives) a installé son chantier d’été. Deux mois de fouilles pour savoir tout ce que recèle le sous-sol, avant de livrer le site à l’aménageur, qui construira une demi-pension.
Sous la houlette de Lonny Bourada, archéologue, la petite équipe s’emploie à dégager les vestiges de la première université de Lorraine. Car c’est ici, à égale distance de Nancy et de Metz, qu’en 1572, le duc Charles III décide d’implanter la première université de Lorraine. Elle sera confiée aux Jésuites, avant que la Guerre de Trente Ans n’ait raison de ce bel outil du savoir. On y enseignait le droit, la médecine, les arts et la théologie. Les fouilles ont mis au jour des vestiges de caves voûtées. On se trouvait sans doute dans le secteur des cuisines. « Bien sûr, ce n’est pas une villa antique ou une nécropole mérovingienne, mais on a trouvé un réseau de murs assez important et encore difficile à dater », observe l’archéologue.
Les strates racontent l’histoire de l’activité humaine et de la ville. C’est à cet endroit que vient s’installer, après 1870, pendant l’annexion, la famille Adt, qui fuit Forbach et va fabriquer des petits meubles en papier mâché très en vogue au XIXe siècle. On trouve trace de l’activité avec des débris de coquilles d’ormeaux. Le fond du coquillage est joliment irisé, nacré. « Ça servait probablement à la décoration des objets fabriqués ici », hasarde Lonny Bourada.
Jusqu’au 30 août, les archéologues de l’Inra vont fouiller et mettre au jour la totalité du site, faire des relevés, reproduire les vestiges qu’ils exhumeront. Les échantillons les plus intéressants seront envoyés à un laboratoire. Un remblai engloutira l’excavation.
[Le Républicain Lorrain]
Des trouvailles archéologiques pieusement conservées
Les deux archéologues, pinceau à la main, lavent méticuleusement des morceaux d’une fresque gallo-romaine découverte lors de fouilles près de Strasbourg. La pièce qu’ils tentent de reconstituer comme un puzzle de pierre est rare. Ils acceptent la photo, tergiversent et finalement renoncent pour ne pas trahir le secret. Lieu étrange que le local de l’Institut national d’archéologie préventive situé dans une impasse au nord de Metz, lieu de stockage, d’expertises, de confidentialité aussi. « Ils ont fait de grosses trouvailles dans un cimetière dans la Meuse, mais il ne faut pas l’ébruiter afin d’éviter les pillages », confie un archéologue. Toutes les découvertes faites lors des fouilles préventives, « la quasi-totalité des fouilles entreprises aujourd’hui », selon Jean-Marie Blaising, ingénieur chargé de recherche, passent par ici.
Au rez-de-chaussée, sur 5000 m², les caisses en plastique sont empilées. Elles contiennent les os, sédiments, métaux… déterrés lors des chantiers les plus anodins jusqu’aux plus imposants comme le laboratoire de l’Andra à Bure ou la ligne LGV Est. « Nos interventions sont aujourd’hui bien comprises, autrefois nous étions ceux qui sauvaient les vestiges des griffes du promoteur. Aujourd’hui on serait plutôt les apaches qui partent en éclaireurs ». illustre Jean-Marie Blaising. Ici, tous les fragments sont examinés et étudiés. Les trouvailles sont parfois volumineuses, comme ce moteur d’avion installé dans la cour et découvert enfoui sur l’aérodrome de Chambley. Ou bien encore ces pirogues vieilles de 2000 ans exhumées des Sablières de Dieulouard. Mais le plus souvent, l’histoire livre des fragments. « Les pièces les plus précieuses et les mieux préservées, celles prisées par les musées proviennent le plus souvent des tombes », confie Jean-Marie Blaising. Celles trouvées dans les vestiges de villas gallo-romaines ou de villages médiévaux sont généralement en morceaux. Aux spécialistes de reconstituer. L’Inrap, parmi ses 80 salariés entre ces centres de Metz et Ludres, compte en Lorraine des chercheurs très pointus. Séverine Braguier, archéozoologue, travaille sur les restes osseux des animaux, ceux conservés dans les sols calcaires « Nous tirons des enseignements sur la chasse, l’élevage, la domestication… sur les rapports entre l’homme et l’animal », explique-t-elle. Julian Wiethold, les yeux vissés sur ses microscopes, conjugue deux spécialités : la capologie, science des graines, et l’anthracologie qui repose sur l’étude des charbons de bois. Il exhibe comme un trésor une boîte contenant du millet retrouvé à la Grange-aux-Ormes, dans un four enfoui datant de 500 ans avant notre ère. « La bouillie de millet était l’une des bases de la nourriture », annonce le chercheur.
Une fois expertisés, les vestiges quittent les locaux messins de l’Inrap et sont entreposés pour une période plus longue dans d’anciennes caves militaires à Scy-Chazelles. Et retombent dans l’oubli.
[Le Républicain Lorrain]
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Vaudémont : la Ferme Duval, maison patrimoniale du Saintois
Au coeur du Saintois, à Vaudémont - à une portée d'arquebuse du sanctuaire de Notre-Dame de Sion - la maison patrimoniale de la Ferme Duval (XVIIe-XVIIIe s.) propose aux visiteurs un habitat lorrain traditionnel reconstitué et, par ailleurs, retrace la place de l'histoire du comté de Vaudémont dans l'histoire de la Lorraine.
La partie habitation ouvre sur le quotidien du paysan lorrain du XVIIe siècle jusqu'aux années 1960. On visite avec plaisir la cuisine, la belle chambre ou poêle, la chambre du fond et la chambre à four.
les écurie, étable, grange et remise attenantes abritent des expositions permanentes dédiées aux comtes de Vaudémont, aux ducs de Lorraine, à Maurice Barrès et aux vestiges Renaissance dans le Saintois. On y découvre également maints objets agricoles : éléments de laiterie, bascules, caisse à cochon, réduits à cochons, boisseau, harnachements, coupe-racines, moulins divers, etc.
Profitez de cet été pour vous replonger dans la vie quotidienne de nos paysans lorrains des siècles passés !
La cuisine
La belle chambre
La chambre à four
Dans l'ancienne étable
[clichés : © H&PB]
‡ La Ferme Duval - Maison patrimoniale, 2 rue du Pressoir à Vaudémont (30 km sud Nancy) est ouverte au public le dimanche, de mai à octobre, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Accès libre. Contact : contact@fermeduval.com
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Bleurville : hommage grégorien à Jehanne d'Arc à l'abbaye Saint-Maur
[Vosges Matin]
Le trio grégorien franc-comtois à l'abbaye de Bleurville [cliché © H&PB]
Lors du concert en l'abbatiale Saint-Maur [cliché © H&PB]
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L'église Saint-Nicolas de Charmes (88)
[Vosges Matin]
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Châtillon-sur-Saône (88) : un couple messin ressuscite le village Renaissance
Sauvé in extremis de la convoitise d’antiquaires peu scrupuleux, Châtillon-sur-Saône retrouve sa superbe. Trente ans de dévouement d’un couple d’enseignants messins ont sauvé ce fleuron de la Saône lorraine.
À l’écart des voies de communication, entre Monthureux-sur-Saône et Bains-les-Bains, Châtillon est un havre de paix. Si la commune ne compte plus que 160 habitants, elle en abritait un millier avant la guerre de Trente Ans. Outre l’entreprise Sammode spécialisée, depuis sa création en 1927, dans l’éclairage technique et architecturale, la prospérité de Châtillon repose désormais sur la valorisation de son patrimoine. Le village constitue, avec Marville en Meuse, le second ensemble architectural Renaissance de cette qualité rapporté à une commune de cette taille (ce qui excepte, bien sûr Bar-le-Duc).
Mais le bel ensemble du XVIe siècle a subi les outrages du temps. Lorsqu’à la fin des années 80, Jean-François Michel s’installe au chevet des vénérables demeures, il va tout bonnement les sauver de la ruine. Mobilisant les bonnes volontés, il crée l’association Saône-Lorraine pour en faire le levier administratif et financier du vaste chantier de restauration qui s’ouvre alors. Les premiers succès ne tardent pas. Le concours de la Drac facilite le classement ou l’inscription à l’inventaire des Monuments historiques de sept bâtiments, dont la maison du Gouverneur (1520), l’ancien hôpital, l’hôtel de Ligneville. L’initiative marque enfin l’arrêt des pillages et du vandalisme.
L’acquisition en 1985 de l’ancien grenier à sel sert de siège à l’association, mais aussi de salon de thé et de salle d’expo. À quelques pas, l’émouvante maison du berger accolée à la maison du cordonnier héberge un écomusée restituant les vieux métiers et l’intérieur des habitats d’autrefois. À l’arrière du bâtiment, dont la terrasse offre un superbe panorama à 180°, Pierre-Yves Caillault, architecte en chef des Monuments historiques, a autorisé la réalisation d’un escalier de bois en colimaçon. Sur la grosse tour du XIVe siècle, ultime vestige des seize tours qui jalonnaient la fortification, flotte le drapeau de la Lorraine. « Pas question d’abandonner le territoire aux Bourguignons ou aux Franc-Comtois ! », s’amuse Jean-François Michel.
La restitution de ces lieux à l’identique de ce qu’ils furent à leur origine impose de gros investissements et de lourds travaux. Rétive au départ, la population s’est peu à peu habituée à ce remue-ménage. « C’est vrai qu’au début les choses n’allaient pas de soi », confesse le Messin. « Une partie de la population n’était guère convaincue. Surtout les anciens. Mais aujourd’hui, les jeunes comprennent que la survie de la commune en dépend ». Même les réticences à l’égard des nouveaux venus sont tombées. « La présence de plus en plus importante de Hollandais qui rachètent et restaurent les maisons constitue une vraie chance », salue l’historien. Même si ceux-là n’y séjournent qu’à la belle saison, abandonnant la belle endormie au long hiver vosgien.
[Le Républicain Lorrain]
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L'église Saint-Pierre de Remiremont (88)
[Vosges Matin]
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"Au Pays des belles images" à l'abbaye de Bleurville
[L'Abeille des Vosges]
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La Nouvelle revue lorraine n° 15 : des odeurs de fenaison et de moisson
Le quinzième opus de La Nouvelle revue lorraine célèbre la terre lorraine. Une belle première de couverture donne toute sa place au paysan lorrain, faucheur d'une belle et prometteuse moisson... Et la quatrième de couverture met en lumière la splendide Jeanne d'Arc équestre de Nancy, récemment rénovée. Belle ode à notre terre lorraine, à ses paysans et à son héroïne !
Au programme de ce numéro estival :
- Opalines populaires et verreries moulées au musée de Hennezel
- Deux garçons d'Aouze dans les armées du roi
- Dom Augustin Calmet, abbé de Senones
- Terres lorraines des princes de Condé
- La chapelle-école de La Hutte
- Louis Adrian, un Lorrain qui mérite d'être connu
- Renaissance mise à mal à Pont-à-Mousson
- Courcelles-Chaussy, commune de Lorraine
- Garibaldi et Garibaldiens
- Le colonel André Gravier
- Un médicament et une liqueur, une réalité et un mythe
- Le jeu de quilles
- La fauchaison était lancée
- Le patois lorrain
- La pisciculture est née dans les Vosges
- Cure de jouvence pour Jehanne
‡ La Nouvelle revue lorraine, n° 15 (7 € le numéro). En librairie ou sur abonnement (38 €, 6 numéros) en adressant vos coordonnées postales et votre réglement à : La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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L'église Saint-Nicolas de Neufchâteau (88)
[Vosges Matin]
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L'été au château de Lunéville
[Vosges Matin]
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Grand (88) : l'histoire exhumée du sol
[Vosges Matin]
Détail du réseau hydraulique mis au jour à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]
Vue générale des fouilles effectuée durant l'été 2012 à Grand, rue du Ruisseau [cliché © H&PB]
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Tignécourt (88) : la nature s'expose
[Vosges Matin]
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Fête de La Mothe dimanche 19 août 2012