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Notre histoire - Page 107

  • Fête-Dieu

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    Fête du Très Saint Corps du Christ, église Saint-Pierre, Nancy, 2011 (cliché © H&PB)

     

    Cibávit eos ex ádipe fruménti, allelúia : et de petra, melle saturávit eos, allelúia.

    [Introït de la messe de la solennité de la Fête-Dieu]

    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia !

  • A la découverte du monastère de Godoncourt (Vosges)

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    [Vosges Matin]

  • Ville-sur-Illon (Vosges) : l'histoire de la brasserie

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    [Vosges Matin]

  • L'Echo des Trois Provinces : spécial tourisme été 2011

    La livraison estivale du magazine des Trois Provinces, L'Echo des Trois Provinces, est parue.

    echo 3 provinces.jpgLes habitants des confins des Vosges, de la Haute-Marne et de la Haute-Saône - et tous les amoureux de ce pays - y trouveront le programme des visites programmées et organisées par l'Association de l'ADP3P dans les villages et bourgs de ce secteur rural situé entre Lorraine, Champagne et Franche-Comté.

    Outre ce riche programme, le sommaire offre une diversité d'articles qui nous font découvrir l'histoire locale : la chronique de Dora, le château de Bougey (Haute-Saône), Laneuvelle, des ancêtres bleurvillois de Frédéric Chopin, Bourbonne-les-Bains : notre terroir mérite le voyage, l'exposition Alphonse-Xavier Monchablon au musée de Hennezel-Clairey, l'eau à Selle (Haute-Saône), le Journal de Pierre Légaré, un grand sculpteur à Chauvirey-le-Châtel, histoire de la cuisine... Et les info's des associations locales.

     

    ‡ Les numéros de L'Echo des Trois Provinces peuvent être commandés à : evelyne.relion@orange.fr

  • Bleurville : "Faïence et faïenceries en Lorraine" s'exposent à l'abbaye Saint-Maur

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  • Poussay (Vosges) : découverte d'un tronçon de voie romaine

    voie romaine poussay.jpgDébut juin, à l'occasion de l'aménagement d'un supermarché sur la commune de Poussay (Vosges, commune limitrophe de Mirecourt), un sondage de l'INRAP a mis au jour un tronçon de voie romaine proche le ruisseau du Val d'Aro qui se jette dans le Madon tout proche.

    L'équipe d'archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville a été mise à contribution sur ce chantier. Ces fouilles contribuent à préciser la carte des voies romaines relevées dans l'actuel département des Vosges.

    Tous nos remerciements à Gilbert Salvini, du Cercles d'études locales de Contrexéville, pour la communication des informations sur cette découverte.

    ‡ Pour en savoir plus, consulter le document ici : voie romaine_poussay.pdf

  • Saône Lorraine : mise en valeur de la vallée de l'Ourche

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    [Vosges Matin]

  • Une statue de saint Michel à Notre-Dame de Bermont (Vosges)

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    [Lettre aux Amis et Bienfaiteurs, n° 60, juin 2011, FSSP)

  • Cornimont : la Vierge à l'Enfant fête ses 300 ans

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    [Vosges Matin]

  • Bigeard, l'hommage

    bigeard.jpgLe 18 juin 2010, jour du 70e anniversaire de l'Appel du général De Gaulle, le mythique Marcel Bigeard répondait à un autre appel : l'ultime appel du Ciel.

    Né à Toul en 1916, c'est encore à Toul que le général a bouclé le "paquetage" d'une vie exceptionnelle de vertu, de sacrifice, de sens du devoir et d'engagement pour la France.

    Ce livre raconte les derniers instants du général Bigeard, les souvenirs qu'il évoquait avec son épouse et sa fille, avec ses proches, ses amis et confidents, peu avant le dernier grand saut.

    L'ouvrage relate aussi la cérémonie des obsèques en la cathédrale de Toul, et le dernier honneur de la nation aux Invalides, à Paris. De très nombreux hommages ont été rendus à Marcel Bigeard par une foule de Français et d'étrangers anonymes, mais aussi par des religieux, des militaires, des politiques.

    Des milliers de lettres ont été adressées à son épouse Gaby et à sa fille Marie-France, autant de textes écrits avec ferveur, exprimant le respect et l'admiration. Plusieurs de ces lettres ont été sélectionnées pour figurer dans ce recueil unique.

    Bigeard, l'hommage restera un livre qui témoignera de l'inoubliable.

    L'auteur, René Guitton, oeuvre pour un dialogue culturel et religieux entre l'Orient et l'Occident. Il est membre du réseau mondial d'experts de l'Alliance des Civilisations des Nations Unies. Il a reçu le Prix des Droits de l'Homme en 2009 pour son livre Ces chrétiens qu'on assassine. René Guitton est un ami de longue date du général Bigeard.

     

    ‡ Bigeard, l'hommage, René Guitton, éditions du Rocher, 2011, 299 p. (22 €).

  • Saint Nicolas estivale à Saint-Nicolas-de-Port

    La paroisse de Saint-Nicolas-de-Port célèbre depuis des temps immémoriaux la translation des reliques à Bari, en Italie, en 1087.

    Pélé st-nicolas 2011 032.jpgEt c'est traditionnellement le lundi de Pentecôte que les Lorrains fêtent en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port cet événement. Après la célébration de la messe par l'abbé Munier, vicaire général du diocèse de Nancy et de Toul, concélébrée avec plusieurs prêtres, la procession a mené fidèles et clergé derrière bannières, statues et reliquaires dans les rues de la ville qui enserrent la célèbre basilique portoise.

    A la fin de la célébration, les fidèles ont reçu la "manne", huile odorante provenant du tombeau de saint Nicolas conservé à Bari. Il s'agit à la fois d'un geste de fidélité et une demande de protection adressée au saint patron des Lorrains.

    Rappelons qu'en 1087, alors que la région de Myre en Lycie venait de tomber aux mains des turcs, Dieu permit que les reliques miraculeuses de saint Nicolas fussent préservées et étendent leur bénédiction jusqu'en Occident grâce à des marins italiens qui transférèrent les restes saints de Myre à Bari.

    A Bari, le 9 mai, on commémore annuellement par de grandes manifestations cette fête de la translation des reliques de saint Nicolas. La Lorraine fait mémoire, chaque lundi de Pentecôte, de cet extraordinaire événement pour toute la Chrétienté.

    Pélé st-nicolas 2011 049.jpg

    De valeureux porteurs de reliques !

    [clichés H&PB]

  • Darney : en souvenir du colonel Argoud

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    Vendredi 10 juin, pour le 7ème anniversaire de la disparition du colonel Antoine Argoud, ses anciens compagnons de l'Organisation Armée Secrète (OAS) lui ont rendu un hommage à Darney, sa ville natale.

    Après une messe privée célébrée au domicile de la famille Argoud, l'assistance s'est rendue au cimetière communal afin de déposer une plaque sur la tombe du colonel Argoud.

    A l'issue du dépôt de gerbes, le président de l'Adimad (association de défense des anciens de l'OAS), Jean-François Collin, a prononcé un discours. Celui-ci fut prolongé par une déclaration de Jean-Marie Argoud, fils cadet du colonel, dans laquelle il rendit un vibrant hommage à son père et à son action.

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    L'assemblée devant la tombe du colonel Argoud [cliché © H&PB]

  • Nancy : en passant par la place de la Croix-de-Bourgogne

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    [Vivre Nancy | n° du 7 au 20 mai 2011]

  • Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l'Europe

    Un ouvrage consacré à la princesse Henriette de Lorraine vient de paraître.

     

    henriette de lorraine.pngHenriette de Lorraine (1605-1660) était la fille de François, comte de Vaudémont, troisième fils du duc Charles III et de Claude de France. Elle fut d'abord appelée Henriette de Vaudémont, et devint la princesse Henriette de Lorraine lorsque son père puis son frère devinrent les ducs de Lorraine François II et Charles IV.

     

    Le 21 novembre dernier, une messe avait été dite à la mémoire d'Henriette de Lorraine en l'église de Sampigny (Meuse) à l’occasion du 350ème anniversaire de sa disparition, puis une plaque avait été dévoilée au cimetière. Henriette de Lorraine possédait en effet un château à Sampigny, château aujourd’hui ruiné.

     

    Fruit des recherches de Pascal Flaus, archiviste de la ville de Saint-Avold, l’ouvrage est édité par le Rotary Club en partenariat avec la Ville de Saint-Avold et la Société d'Histoire du Pays Naborien.

     

    ‡ Henriette de Lorraine, une princesse au cœur de l'Europe (1605-1660), Pascal Flaus, Société d’Histoire du Pays Naborien, 2011 (24 €).

     

    Renseignements : shpn@laposte.net

  • Le gauleiter Wagner, le bourreau de l'Alsace

    alsace,gauleiter,robert wagner,nazi,hitler,malgré nousLe gauleiter Robert Wagner s'était engagé auprès de Hitler à "germaniser l'Alsace en moins de cinq ans". De 1940 à 1945, "le bourreau de l'Alsace" a réalisé l'annexion de fait de la province au IIIe Reich, ordonné l'incorporation de force de cent mille Malgré Nous alsaciens, décidé l'exécution des évadés de Ballersdorf et des résistants de la Main Noire, orchestré l'embrigadement des jeunes garçons et filles dans les organisations paramilitaires du RAD... Un effrayant bilan !

    Nazi de la première heure et serviteur zélé de Hitler, le gauleiter Wagner exerça un pouvoir sans partage, cumulant les fonctions de chef de l'administration civile et du représentant du gouvernement de Berlin, avec un raffinement cruel et un soin méticuleux, poussant l'idéologie nationale-socialiste à son paroxysme.

    Au printemps 1946, son procès et celui de ses complices mirent en émoi toute l'Alsace. Jamais Wagner n'émit le moindre regret. Au moment de son exécution, il s'écria même "Vive Hitler ! Vive l'Alsace allemande !".

    Grâce à un remarquable travail d'enquête dans les archives françaises et allemandes, mené en grande partie avec les dossiers du procès, Jean-Laurent Vonau dresse le portrait d'un nazi fanatique, véritable incarnation du Mal.

    L'auteur, Jean-Laurent Vonau, est professeur émérite à l'Université de Strasbourg et vice-président du Conseil général du Bas-Rhin.

     

    ‡ Le Gauleiter Wagner. Le bourreau de l'Alsace, Jean-Laurent Vonau, éditions La Nuée Bleue, 2011, 255 p., ill. (22 €).

  • La route des "chalots" est ouverte

    Après plusieurs années de travaux, la route des "chalots" a été inaugurée mi-mai à Fougerolles (70), son point de départ. Un beau circuit de 120 km dans les Vosges saônoises sur les traces des "coffres-forts" de nos ancêtres.

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    [Vosges Matin]

  • Les cendres du général Bigeard déposées à Fréjus ?

    Il l’a souvent affirmé, au cours des décennies passées. Le général Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien-Bien-Phu, pour retrouver — dans l’éternité — ses compagnons d’armes, morts au combat.

     

    lorraine,toul,général bigeard,vietnam,fréjus,dien bien phuDans les semaines qui suivirent la disparition du Vieux soldat, l’été dernier, les premières démarches de l’État Français buttèrent rapidement sur les atermoiements, les réticences des autorités vietnamiennes. À l’évidence, le chemin s’annonçait difficile, compliqué, semé d’embûches.

     

    Hervé Morin, alors ministre de la Défense, puis Michèle Alliot-Marie et Alain Juppé, qui se sont succédé au Ministère des affaires étrangères, ont eu le dossier en main. Sans résultat probant. Visiblement, le Vietnam fait la sourde oreille. En tout cas, ne montre pas un réel enthousiasme à relayer les dernières volontés du héros de 1954.

     

    Aujourd’hui, l’urne cinéraire est toujours entreposée dans un crématorium lorrain. Pour peu de temps encore. Car la législation est claire. Le réceptacle ne peut rester dans l’établissement plus d’un an. Passé ce délai, il doit être déposé dans une sépulture ou un columbarium, voire scellé sur un monument funéraire ou son contenu dispersé dans un jardin du souvenir. Une solution transitoire va donc être proposée par la famille, en attendant une mesure définitive.

     

    Aujourd’hui, on s’oriente vers une solution qui va sans doute satisfaire les fidèles du général Bigeard : le probable dépôt des cendres au Mémorial des guerres en Indochine à Fréjus. Un monument composé de plusieurs édifices, dont une nécropole où reposent les corps de 20.000 civils et militaires, et le Mur du Souvenir, long d’une soixantaine de mètres, sur lequel est gravé le nom des 34.000 « morts pour la France » dont la dépouille n’a pas été rapatriée.

     

    Si l’on en croit des proches du général Bigeard, la cérémonie à Fréjus pourrait avoir lieu avant la fin de l’année.

     

    [L’Est Républicain | 08.06.11]

  • A Sion avec la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy

    Les paroissiens de "Saint-Pierre-des-Latins" de Nancy (communauté appliquant le Motu Proprio Summorum Pontificum du Pape Benoît XVI sur le rite extraordinaire du Missel de 1962) se sont rassemblés sur la colline de Sion dimanche 29 mai pour fêter la fin du mois dédié à la Vierge Marie.

    sion1.jpgAprès les prières et les chants à la Vierge à la basilique, les fidèles ont processionné jusqu'au monument de Barrès où a eu lieu le Salut au Saint-Sacrement.

    Rappelons quelques propos de l'abbé Husson, en charge de la communauté Summorum Pontificum à la paroisse Saint-Pierre - Notre-Dame de Bonsecours, extraits de son homélie : "[...] La plaine lorraine qui s’étend autour de nous, de la vallée de la Marne à la crête des Vosges, trace nos limites, et en même temps elle nous donne une soif d’infini, comme disait Barrès. Que nous soyons Lorrains de souche ou d’adoption, ou même seulement de passage pour quelques années, cette plaine est notre monde terrestre, temporairement ou bien jusqu’à nos derniers jours pour les plus chanceux qui ne quitteront jamais ce pays bénit.

    En adorant le Fils de Dieu présent dans l’hostie, nous allons Lui demander, par l’intercession de sa Mère, de renouveler cet Esprit sur cette terre, sur cette plaine.

    D’abord pour nous aider à continuer l’œuvre des premiers  chrétiens et des moines de Saint Colomban, qui ici-même menèrent le combat contre les dieux païens, Rosmerta et Mercure, avant que notre évêque Saint Gérard n’y édifie la première église consacrée à Marie. Les forces païennes sont aujourd’hui de retour, et avec l’aide de Dieu, il nous faut les combattre.

    sion2.jpgEnsuite pour nous-mêmes. Nous connaissons nos faiblesses, et même si la Sainte Vierge est là pour nous guider, il nous faut en nous la force du Christ, le Saint-Esprit et la grâce de Dieu.

    Enfin pour tous ceux qui vivent sur cette plaine et qui ne voient plus Notre-Dame de Sion. Elle a disparu de leur âme en même temps qu’ils perdaient la vérité du Christ. Ce n’est plus l’Esprit de Dieu qui conduit leur vie, mais l’esprit de perdition.

    Comme le dit la prière à Notre-Dame de Sion : 'Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, vous avez préservé admirablement nos ancêtres de bien des désastres, accordez-nous d’être protégés par elle, notre Reine et notre bonne Duchesse, des maux qui nous menacent.'

    Que la bénédiction de son Fils renouvelle ici et sur cette plaine la venue de l’Esprit de Dieu, et par l’intercession de Notre-Dame de Sion, que cet Esprit nous aide à combattre les ennemis du Christ et de l’Eglise, à convertir nos frères et à parvenir un jour dans la gloire des Cieux. Pour paraphraser le prophète Isaïe : Soyons les signes en Lorraine de la part du Dieu des Armées qui habite sur la montagne de Sion."

    [source : page Facebook de la communauté "Saint-Pierre-des-Latins" https://www.facebook.com/notes/eglise-st-pierre-des-latins-nancy-summorum-pontificum/p%C3%A8lerinage-de-la-basilique-de-sion-au-monument-barr%C3%A8s-29-mai-2011/133602540051715]

  • Le sarcophage de l'abbesse de Remiremont

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    [Vosges Matin]

  • Pèlerinage de la Saint Nicolas d'été le 13 juin

    L'association Pèlerins de Lorraine propose le 13 juin, lundi de Pentecôte, à tous ceux qui souhaitent s'associer spirituellement aux pèlerins du pèlerinage de Pentecôte Paris-Chartres, un pèlerinage sur les routes lorraines à l'occasion de la Saint Nicolas d'été.

     

    pélé st nicolas 24.05.10 019.jpgLe lundi de Pentecôte, Saint-Nicolas-de-Port fête traditionnellement son saint patron lors de la Saint Nicolas d'été. L'association Pèlerins de Lorraine invite les lorrains à pèleriner entre Laneuvelotte (à l'est de Nancy) et Saint-Nicolas-de-Port le lundi 13 juin selon le programme suivant :

     

    - 10h00 à la grotte de Notre-Dame de Lourdes au Tremblois, commune de Laneuvelotte : départ vers Saint-Nicolas-de-Port

    - 12h00 : repas tiré du sac

    - 15h30, en la basilique de Saint-Nicolas-de-Port : messe de la Saint Nicolas d'été et procession dans les rues de la ville en souvenir de la Translation des reliques du saint patron des Lorrains, de Myre (actuelle Turquie) à Bari (Italie) en 1087

     

    32 kilomètres (aller et retour... sauf si des véhicules sont disponibles pour le retour au Tremblois !) de marche spirituelle dans la bonne humeur !

  • Eugène cardinal Tisserant (1884-1972) : une biographie

    tisserant.jpgFigure marquante du catholicisme romain, ne serait-ce qu'à cause d'une barbe photogénique, le cardinal Eugène Tisserant a servi six papes, de Pie X à Paul VI.

    Lorrain, né à Nancy en 1884, prêtre en 1907, savant voué à l'étude des langues orientales anciennes, Eugène Tisserant a été appelé à Rome en 1908 pour s'occuper des manuscrits orientaux de la Bibliothèque vaticane. Il y est resté jusqu'à sa mort en 1972, si l'on excepte les mois passés à l'armée entre 1914 et 1919. Cardinal en 1936, il fut doyen du Sacré Collège en 1951.

    Cette longévité, doublée d'une exceptionnelle vitalité, a fait de Mgr Tisserant le témoin privilégié de tous les grands événements politiques et religieux d'un siècle qui n'en a pas manqué : deux guerres mondiales, l'expansion du communisme, l'apogée et la chute des empires coloniaux, mais aussi la crise moderniste au sein de l'Eglise, trois conclaves et le concile Vatican II.

    Eugène Tisserant n'a pas été seulement le témoin de tels soubresauts, il en a aussi été l'acteur : résistant déterminé face au fascisme et au nazisme, il le fut ensuite au communisme ou à la décolonisation. Le cardinal Tisserant tient une place prépondérante dans l'histoire de la Rome pontificale au XXe siècle. Il fut un remarquable Lorrain au service de l'Eglise catholique.

    Etienne Fouilloux est professeur émérite d'histoire contemporaine à l'Université de Lyon 2 spécialiste de l'histoire religieuse du XXe siècle.

     

    ‡ Eugène cardinal Tisserant 1884-1972. Une biographie, Etienne Fouilloux, éditions Desclée de Brouwer, 2011, 692 p., ill. (39 €).

  • La Fédération de Sociétés savantes des Vosges en assemblée générale à Darney

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    [Vosges Matin]

  • Puzieux (Vosges) : Monsieur le Maire préside la procession de Sainte-Menne

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    [Vosges Matin]

     

  • La statuaire johannique

    statuaire johannique.jpgAprès avoir abordé dans un premier tome l'histoire de la statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, Bernard Mugnier se propose, dans le second tome, de dresser un inventaire le plus complet possible des sculpteurs et fondeurs français qui réalisèrent, surtout au XIXe et XXe siècles, la multitude de représentations de Jeanne d'Arc qui ornent encore aujourd'hui églises, chapelles ou autres édifices publics.

    Si chaque village et bourg de France possède sa statue de Jehanne, il n'en reste pas moins que ces réalisations correspondent à des modèles issus de créations originales dues à de nombreux artistes. L'auteur a ainsi recensé cinquante-deux sculpteurs dûment identifiés et plusieurs modèles dont les créateurs ne sont pas officiellement connus mais sortis d'ateliers industriels.

    Bernard Mugnier évoque l'histoire de plusieurs fabriques industrielles, dont une grande fonderie lorraine qui fabriqua une quantité impressionnante de statues de Jeanne : la Maison Pierson (ou "Institut catholique") de Vaucouleurs.

    Son imposant ouvrage se clôt par un chapitre consacré à la restauration des statues johanniques avec un exemple lorrain : celui de la redécouverte récente des statues de Jeanne d'Arc et de Jean de Dieulouard, dont la restauration a été initiée par l'association des Amis du Vieux-Pays de Dieulouard.

    Le livre est complété par l'inventaire (non exhaustif) des oeuvres traditionnelles et des fabrications industrielles d'oeuvres johanniques.

    Un excellent ouvrage que tous les amoureux de notre Jeannette, "la Bonne Lorraine", se doivent de posséder !

     

    ‡ La statuaire johannique, tome II, Bernard Mugnier, chez l'auteur, 2011, 500 p., ill., préface de Marcel Cordier (50 €).

  • La Nouvelle revue lorraine : il faut sauver la basilique de Domrémy

    Le numéro 8 de La Nouvelle revue lorraine est paru. Comme à l'accoutumée, le sommaire est riche de nombreux articles sur l'histoire de la Lorraine et la vie des Lorrains de tous les temps.

    nrl8.jpgDans ce numéro printanier, le lecteur lira un appel pour le sauvetage de la basilique du Bois-Chenu de Domrémy. En effet, l'édifice nécessite des travaux d'urgence : la toiture, en particulier, est en mauvais état et met en péril la structure du bâtiment.

    La visite dans les couloirs de l'histoire de la Lorraine se poursuit notamment avec les histoires méconnues de l'abbaye de Haute-Seille, la pêche au saumon à Metz, un atelier méconnu de menuisiers à Benney, le temps du paternalisme à Thaon-les-Vosges, la Vosgienne une vache qui revient de loin, le portrait d'un curé de paroisse, la tragédie de la vallée de Celles durant la Grande Guerre, des souvenirs de patronage, la découverte d'un artiste talentueux Edmond Kempf, une visite à Mousson haut lieu du duché de Bar... Et de nombreuses anecdotes et les rubriques habituelles (les info's lorraines, les livres).

     

    La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (6,50 € le numéro) ou par abonnement (36 € pour 6 numéros) en envoyant ses coordonnées postales et le règlement à : La Nouvelle revue lorraine, Jean-Marie Cuny, le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Nancy : les armes de France sur le bastion Saint-Thiébaut

    Le projet d'aménagement du futur centre des congrès de Nancy sur le périmètre de l'ancien centre de tri postal se positionne à l'emplacement d'éléments du front bastionné des XVIe-XVIIe siècles protégeant le sud-ouest de la Vieille-Ville de Nancy, de constructions du XVIIIe siècle et de l'étang Saint-Jean. Depuis septembre 2010, l'Inrap intervient dans le cadre d'un suivi des travaux.

    bastion st thiebaut.jpgL'étang Saint-Jean, vaste pièce d'eau, attesté dès le XIIe siècle, a marqué la topographie du secteur jusqu'à son comblement lors de la construction de la ligne de chemin de fer en 1856. Les travaux s'étendent aussi sur l'emprise du bastion Saint-Thiébaut, élément fortifié faisant avant-corps sur l'enceinte construite à partir de la fin du XVIe siècle et qui défend les Ville-Vieille et Ville-Neuve de Nancy au cours du XVIIe siècle. La démolition des fortifications, imposée en 1698 par le traité de Ryswick, met un terme à la vocation militaire de cette zone, mais le tracé du bastion reste inscrit dans le parcellaire jusqu'au XXe siècle.

    La démilitarisation de l'enceinte en 1698 implique le comblement du fossé défensif. Il semble que des pans entiers des élévations du bastion ont été renversés afin de constituer un mur de barrage afin de condamner l'alimentation en eau provenant de l'étang Saint-Jean. Parmi ces éléments de remblais, une imposante partie de la pointe a basculé dans l'étang.

    Fouilles bastion st-thiébaut nancy 2011 008.jpgLe parement en briques de la pointe du bastion comporte une chaîne d'angle maçonné en pierre de taille dans laquelle a été inséré un blason sculpté. Composé d'un assemblage de bloc, il figure un globe décoré de trois fleurs de lys surmonté d'une couronne et flanqué de fûts de canons, étendards, trompe et hausse-col. Ce blason aux armes du roi de France marque probablement la prise de la ville par les Français en 1633, au début de la guerre de Trente Ans.

     

    Fouilles bastion st-thiébaut nancy 2011 002.jpg

    [clichés © H&PB]

  • Le saint lorrain du mois : saint Vincent de Lérins

    st vincent de lérins.jpgAu temps de Saint Alchas, ou peut-être de son successeur Saint Celsin, les deux frères Toulois, Loup de Troyes et Vincent de Lérins sont inséparables.

    L’Église de Toul a la gloire d’avoir enfanté Loup et Vincent, des prêtres et des prélats dont l’Église universelle a salué la science, proclamé et mis a profit les talents, puis, qu’elle a inscrits dans ses dyptiques après avoir placé leurs mortelles dépouilles sur ses autels.

    Vincent avait d’abord embrassé le parti des armes et brillé dans le monde. Touché par la grâce et, peut-être, entraîné par l’exemple de son vertueux frère, il alla s’enfermer au monastère de Lérins pour n’y songer plus qu’à l’œuvre de son salut.

    Affecté douloureusement de voir l’Église déchirée par les hérétiques et voulant contribuer, pour sa part, à prémunir les simples fidèles contre les sophismes de l’erreur, il composa, vers l’an 434, trois ans après le concile d’Éphèse qui proscrivit le nestorianisme, un livre qu’il intitula : Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques. C’est dans ce solide ouvrage qu’il trace cette règle à laquelle, plus strictement que jamais, il importe de se conformer : "Dans l’Église catholique, il faut apporter le plus grand soin à tenir ce qui a été cru partout, toujours et par tous".

    Saint Vincent de Lérins mourut avant la fin de 450, sous le règne de l’empereur Théodose II et Valentinien III. Ses reliques sont conservées à l'abbaye de Lérins.

    Le diocèse de Nancy et de Toul célèbre sa fête liturgique le 24 mai.

    [source : http://www.introibo.fr/Saint-Vincent-de-Lerins-abbe]