Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bernard mugnier

  • La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs

    chapelle vaucouleurs.jpgLors de ses séjours à Vaucouleurs, avant de rendre sous escorte à Chinon en février 1429, Jeanne d'Arc aimait assister aux offices dans la chapelle haute du château médiéval de la cité, et prier dans la crypte devant la statue de Notre-Dame des Voûtes.

    Le sanctuaire gothique du XIIIe siècle était érigé sur une ancienne crypte romane. Détruite à la Révolution, la chapelle castrale fut, de 1924 à 1930, reconstruite à l'identique sur les substructions de la crypte restée pratiquement intacte. En 1929, elle est dédiée à sainte Jeanne d'Arc.

    Bernard Mugnier est "le" spécialiste du patrimoine johannique. Dans la lignée des ouvrages consacré à la basilique du Bois-Chenu de Domremy et à la statuaire johannique, il nous présente dans son dernier livre l'histoire de l'ancienne chapelle castrale de Vaucouleurs.

    A la suite de l'infatigable historien de la cité valcolorienne, Henri Bataille, Bernard Mugnier détaille les différentes phases de l'histoire de l'édifice et analyse dans le détail la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc et notamment l'étonnante variété de ses vitraux ainsi que sa statuaire.

    On découvrira également avec intérêt que le général de Barbazan, partisan de René d'Anjou lors de la bataille de Bulgnéville en 1431, fut inhumé temporairement dans la chapelle castrale de Vaucouleurs.

    Un bon ouvrage qui clôt la trilogie de l'histoire monumentale johannique au pays de notre Jeannette.

     

    ‡ Vaucouleurs. La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc ancienne chapelle castrale, Bernard Mugnier, à compte d'auteur, 2013, 132 p., ill. (37 € franco). Disponible chez l'auteur : La Lysardière, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

  • La chapelle castrale Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs

    vaucouleurs1_0001.jpg

    vaucouleurs2_0001.jpg

  • La chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs, ancienne chapelle castrale

    Chapelle_castrale_Vaucouleurs.jpgBernard Mugnier, érudit franc-comtois, s'est fait une spécialité de traiter le patrimoine johannique dans ses différents ouvrages. On lui doit en effet un livre sur La basilique Sainte-Jeanne d'Arc de Domremy-la-Pucelle ainsi qu'une somme inégalée sur La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle (2 tomes).

    Son troisième opus, édité à compte d'auteur, est consacré à la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc de Vaucouleurs.

    Le château de Vaucouleurs possédait une chapelle construite en 1234 dont il ne subsiste que la crypte qui abrite une Vierge du XIIIe siècle appelée Notre-Dame des Voûtes. La chapelle actuelle qui la surmonte n'est qu'une reconstruction de 1923.  Le grand pignon est surmonté d'une statue en fonte de 3 mètres de haut créée dans les ateliers Pierson de Vaucouleurs ; Jeanne tend l'épée que lui a donné Robert de Baudricourt, seigneur de Vaucouleurs. Le choeur de la chapelle est fermé par un immense vitrail dédié à la gloire de sainte Jeanne d'Arc.


    ‡ Vaucouleurs, la chapelle Sainte-Jeanne d'Arc, ancienne chapelle castrale, Bernard Mugnier, 2013, 130 p., ill. (29 € + 9,50 € de port). Commande à adresser directement à l'auteur : Bernard Mugnier, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

  • La statuaire johannique

    statuaire johannique.jpgAprès avoir abordé dans un premier tome l'histoire de la statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, Bernard Mugnier se propose, dans le second tome, de dresser un inventaire le plus complet possible des sculpteurs et fondeurs français qui réalisèrent, surtout au XIXe et XXe siècles, la multitude de représentations de Jeanne d'Arc qui ornent encore aujourd'hui églises, chapelles ou autres édifices publics.

    Si chaque village et bourg de France possède sa statue de Jehanne, il n'en reste pas moins que ces réalisations correspondent à des modèles issus de créations originales dues à de nombreux artistes. L'auteur a ainsi recensé cinquante-deux sculpteurs dûment identifiés et plusieurs modèles dont les créateurs ne sont pas officiellement connus mais sortis d'ateliers industriels.

    Bernard Mugnier évoque l'histoire de plusieurs fabriques industrielles, dont une grande fonderie lorraine qui fabriqua une quantité impressionnante de statues de Jeanne : la Maison Pierson (ou "Institut catholique") de Vaucouleurs.

    Son imposant ouvrage se clôt par un chapitre consacré à la restauration des statues johanniques avec un exemple lorrain : celui de la redécouverte récente des statues de Jeanne d'Arc et de Jean de Dieulouard, dont la restauration a été initiée par l'association des Amis du Vieux-Pays de Dieulouard.

    Le livre est complété par l'inventaire (non exhaustif) des oeuvres traditionnelles et des fabrications industrielles d'oeuvres johanniques.

    Un excellent ouvrage que tous les amoureux de notre Jeannette, "la Bonne Lorraine", se doivent de posséder !

     

    ‡ La statuaire johannique, tome II, Bernard Mugnier, chez l'auteur, 2011, 500 p., ill., préface de Marcel Cordier (50 €).

  • La statuaire johannique, tome 2 : en souscription jusqu'au 25 avril 2011

    Jeanne d'Arc Châtillon sur saône.jpgBernard Mugnier est devenu "le" spécialiste de la statuaire johannique en France et, tout particulièrement, en Lorraine.

    Après son premier opus consacré à La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, il propose à tous les amateurs d'histoire johannique le second tome dans lequel il présente notamment les différents sculpteurs et leurs oeuvres, la production industrielle des statues de Jeanne d'Arc et les techniques de restauration et copie de statues.

    L'ouvrage sera une belle mise en bouche pour se préparer aux festivités du 6ème centenaire de la naissance de notre Jeannette qui sera commémoré en 2012.

     

    >> Pour souscrire, il suffit de renvoyer le bulletin ci-dessous avec votre règlement à : Bernard Mugnier, La Lysardière, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

    statuaire johannique t2.jpg

  • Le retour de Jeanne d’Arc à Dieulouard (Meurthe-et-Moselle)

    On sait que Jeanne la Bonne Lorraine est venue en pèlerinage à Saint-Nicolas-de-Port en 1428, juste avant le début de son épopée. Une autre hypothèse a été émise à propos de sa visite à Saint Nicolas. Certains indices montrent qu’il s’agirait plutôt d’un prieuré dédié à saint Nicolas situé à proximité de Dieulouard où Jeanne se serait rendue en chemin vers Nancy pour aller trouver le duc de Lorraine.

     

    Dieulouard, à cette époque, était naturellement sur la route de Nancy quand on venait de Domremy ou Vaucouleurs. C’était l’ancienne voie romaine, l’une des plus fréquentées au XVème siècle en Lorraine. A Dieulouard, Jeanne est reçue par Jean de Dieulouard, qui l’accompagnera plus tard à Chinon.

     

    église dieulouard.gifAinsi des liens forts existent entre notre Jeannette et la ville de Dieulouard. D’ailleurs, on a pu la voir dans l’église paroissiale Saint-Sébastien en compagnie de Jean de Dieulouard, jusqu’aux années 1940.  A cette époque, en effet, se trouvait dans la crypte médiévale un groupe statuaire composé de quatre personnages, que l’on peut admirer sur une carte postale ancienne.

     

    Ce groupe, dont l’auteur n’est pas connu, représente, de gauche à droite, Jean de Dieulouard, Notre-Dame-des-Voûtes - qui demeure encore à ce jour dans la crypte -, Jeanne agenouillée en prière, le doyen Jean Colin, curé de Dieulouard à l’époque où Jeanne visite Dieulouard.

     

    Notre-Dame-des-Voûtes, également appelée Notre-Dame-des-Grottes ou Vierge-en-Terre, est très ancienne et représenterait Marie-Madeleine. Les trois autres personnages avaient été commandés et installés par l’abbé Clanché, curé de Dieulouard dans la première moitié du XXème siècle, grâce à une souscription publique. L’abbé Clanché était en effet un fervent admirateur et historien de Jeanne d’Arc sur laquelle il publia de nombreux ouvrages et notices. Ce penchant n’a pas dû être partagé par son successeur, car ce groupe statuaire sortit un jour de la crypte et, petit à petit, des pieuses mémoires… jusqu’à ce jour de mai 2009 où l’opiniâtreté d’un curieux de l’histoire de Jeanne permit de retrouver une partie de ces statues dans les combles de l’église.

     

    jean de dieulouard jeanne d'arc.gifContact fut pris avec Bernard Mugnier, spécialiste de la statuaire de Jeanne d’Arc. L’intérêt artistique de cette (re)découverte ne faisait pas de doute, car Bernard Mugnier, qui en a vu d’autres dans toute la France, ne connaissait aucune version de cette très belle représentation de Jeanne.

     

    La mairie de Dieulouard autorisa la restauration des statues de Jeanne et de Jean de Dieulouard, celle du doyen Colin étant semble-t-il définitivement perdue. Depuis novembre 2009 les deux statues restaurées ont été réunies et sont désormais mises en valeur au Musée des Amis du Vieux Pays de Dieulouard. Si la question du passage historique de Jeanne d'Arc à Dieulouard fera encore longtemps débat, il est heureux que cette statuaire originale ait été sauvée. Le patrimoine lorrain en sort grandi... et enrichi.

     

    [Merci à Nadia pour ses informations. Texte et clichés : http://www.lorrainedecoeur.com]