[Est Républicain]
Notre histoire - Page 105
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Nancy : dans la dernière demeure des ducs de Lorraine
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La chapelle du Brabant à La Bresse (Vosges)
[Vosges Matin]
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Manufacture royale de Bains-les-Bains : le patrimoine industriel honoré
[Vosges Matin]
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Neufchâteau (Vosges) : fouilles bredouille...
[Vosges Matin]
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Nancy : colloque "Emile Coué et sa méthode", 2-3-4 septembre 2011
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Epinal : les gens du bois oublient Sainte Anne, leur patronne
[Vosges Matin]
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Réédition du livre sur le verrier Lorrain François-Théodore Legras
Il y a presque dix ans, paraissait l’étude inédite sur Legras, celui qui fut « un maître du verre gravé, émaillé et peint, reconnu tant dans la région parisienne que dans une grande partie du monde », sur ce Vosgien d’origine modeste (né à Claudon, canton de Monthureux-sur-Saône) et devenu l’un des chefs d’entreprise les plus brillants de son époque.
Le livre qui va paraître, avec les mêmes auteurs, n’est ni un deuxième tome, ni une simple réédition. C’est une refonte quasi complète, avec de nouvelles photos de grande qualité, et un regard encore plus précis et rigoureux sur la production artistique associée à l’histoire des Verreries et Cristalleries de Saint-Denis et Pantin réunies.
Les auteurs, Jean-François et Marie-Françoise Michel, qui animent l’association Saône Lorraine, Jean et Dominique Vitrat, grands collectionneurs et spécialistes reconnus du maître de Saint-Denis, se trouvent épaulés par d’autres connaisseurs, comme Bernard Delemontey, conservateur du musée du verre d’Hennezel-Clairey, ou l’Unité archéologique de Saint-Denis.
Basée sur les souvenirs du célèbre verrier Heiligenstein (qui travailla à Saint-Denis dans sa jeunesse) et sur des documents familiaux, l’étude précisera les techniques de fabrication dans les ateliers des usines Legras. Mais le livre fera également le point sur les liquoristes de la Belle Epoque, clients de Legras, et dont certains existent encore. Il éclairera aussi les sombres conditions de travail d’une partie du personnel : les gamins espagnols, les réseaux de l’abbé Santol, les accidents du travail du verre.
Ni polémique, ni angélique, le livre sera aussi un récit de la vie ouvrière à La Plaine-Saint-Denis.
‡ Plus d’infos ici : www.legras2-lelivre.fr
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La Nouvelle revue lorraine n° 9 : hommage à l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine
Jean-Marie Cuny, dans la livraison estivale de La Nouvelle revue lorraine, rend hommage, dans sa Lettre aux lecteurs, à Monseigneur de Lorraine - Otto de Habsbourg-Lorraine - décédé le 4 juillet dernier et inhumé à Vienne le 16 juillet. Notre duc de Lorraine et de Bar est resté fidèle jusqu'au bout à la Lorraine de ses ancêtres. Il méritait bien un hommage de la NRL à laquelle il était très attachée. Un article relatera dans le numéro d'automne les obsèques solennelles du fils du dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie.
Ce sommaire estival est riche d'une variété d'histoires et d'anecdotes sur la Lorraine. De quoi partir à la découverte de notre région depuis chez soi :
- La métallurgie vue par le peintre Jean Kempf
- Visite de Toul en 1834
- Elle s'évadait... dans les journaux
- Anecdotes notariales
- Un abbé mîtré de l'ordre des Prémontrés
- Les Masson, de Gondrexange, et la "Maison des cigognes"
- L'enterrement du cochon
- Les Hautes-Vosges du Joël Couchouron
- Les Eparges
- Henri Poincaré, Michelson et Einstein
- Les inscriptions sur les linteaux de portes
- Guinkirchen et ses croix
- A Ceintrey, un atelier de menuisiers au XIXe siècle : les Marion
- La chapelle Saint-Fiacre de la cathédrale de Nancy
... Et les traditionnelles rubriques : les info's lorraines en vrac, les livres...
‡ La Nouvelle revue lorraine est en vente en librairie (le numéro : 6,50 €) ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et son règlement (36 € / 6 numéros) à : Jean-Marie Cuny, La Nouvelle revue lorraine, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.
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Fête de La Mothe le 21 août 2011
Fête de La Mothe - Dimanche 21 août 2011
Le programme
Une buvette sera à votre disposition toute la journée
* En matinée *
- 10 H 00 et 10 H 30 : les étapes de la construction de la porte souterraine et sa restauration (chaque visite est limitée à 50 participants)
Inscription préalable au 03 25 01 70 90 ou au stand de l'accueil le jour de la fête
Contribution : 1 € au profit de la restauration
- 11 H 00 : brève présentation de l'histoire de la ville, suivie de deux circuits de visite (au choix) :
- le château, la grand-rue et la collégiale
- le front sud de l'enceinte
Contribution : 1 € au profit de la restauration des vestiges
* Vers 13 h *
Déjeuner Lorrain sous chapiteaux
Réservation auprès de M. François Chapitel au 03 25 01 70 90 ou M. Pierre Amouriq au 03 25 01 72 01
Possibilité aussi de réserver sur place au stand d'accueil.
* L'après midi *
- La Troupe Les Lames d'en Temps en tenue médiévale, raviront grands et petits tout au long de l'après midi (www.lames-d-en-temps.fr)
- Démonstration de plusieurs artisans (bois, pierre...)
- Exposition de généalogie des descendants des habitants de La Mothe
- Stand de l'Association pour La Mothe : vente de livres, affiches, revues (dont le dernier Bulletin de La Mothe n° 3)
* En soirée *
- Barbecue et bal champêtre
- Feux d'artifice
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Grand (Vosges) : plongée sur l'archéologie
[Est Républicain]
Thierry Dechezleprêtre, le conservateur du site de Grand, sur le chantier de fouilles.
Sesterce d'Hadrien découvert lors des fouilles de l'été 2011.
Jusqu'où va ce mur ? Les fouilleurs le sauront peut-être en 2012.
[clichés : courtoisie de Gilou Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]
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"Poussières de craie et tableau noir. L'école d'autrefois"
Le Musée de la Tour aux Puces de Thionville accueille jusqu'en septembre 2011 une intéressante exposition sur l'école d'autrefois intitulée "Poussières de craie et tableau noir".
Le catalogue édité pour l'occasion est bien plus qu'un simple inventaire d'exposition. Point de nostalgie dans le propos. De la pédagogie avant tout afin que les générations actuelles sachent que l'instruction publique puis l'éducation nationale ne datent pas des multiples réformes - souvent contradictoires - subies depuis 1968.
L'instruction était dispensée en Lorraine bien avant 1789. Certes, si l'école que nos "chères têtes blondes" fréquentent aujourd'hui doit beaucoup au vosgien Jules Ferry et à la IIIe République, la transmission des connaissances est un phénomène universel.
Outre le quotidien à l'école qui est balayé à travers les matières enseignées, le mobilier et le matériel scolaire ou la vie à l'école, un large développement est consacré au particularisme de l'école en Moselle. Par ailleurs, l'histoire de l'enseignement à Thionville est étudiée, grâce à l'exploitation des archives municipale, depuis le XVIIe siècle jusqu'à la Libération de 1945. Une biographie des instituteurs et institutrices complète utilement l'ouvrage, ce qui en fait une véritable monographie sur l'école à Thionville. De nombreuses illustrations accompagnent le catalogue qui est édité par la Ville de Thionville.
‡ Poussières de craie et tableau noir, l'école d'autrefois, Isabelle Reyter, catalogue de l'exposition présentée au Musée de la Tour aux Puces, Thionville, avril-septembre 2011, 96 p., ill.
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Il faut sauver la chapelle de Libdeau
En 2010, deux jeunes Lorrains défenseurs du patrimoine régional Anthony Koenig et Olivier Petit, publiaient sur leurs blogs respectifs (cf. infra) des articles concernant la chapelle de la commanderie de Libdeau, dans le Toulois, et mettaient surtout en avant l'état plus que préoccupant de l'édifice.
Le problème central est que cette chapelle est une propriété privée et que l'identité du ou des propriétaires est un mystère aussi grand que celui du trésor des templiers. La DRAC et la mairie de Toul, préoccupées également par l'état sanitaire du bâtiment, sont impuissantes face à ce mystère.
L'appel est donc lancé pour retrouver les propriétaires ; cette étape cruciale est le préalable incontournable à toute démarche visant à entreprendre des projets de restauration.
Bref historique de la commanderie templière de Libdeau
(Meurthe-et-Moselle, commune de Toul)
L'ordre du temple posséda 13 maisons en Lorraine et, à ce jour, seules 5 chapelles subsistent : Metz (Moselle), Xugney et Norroy (Vosges), Marbotte (Meuse) et Libdeau (Meurthe-et-Moselle). Cette dernière se situe sur l'antique voie romaine de Lyon à Trèves et sa fondation remonte probablement avant 1165.
Ce lieu particulier est connu dès le IXème siècle pour avoir été le théâtre de deux batailles sous le règne de Charles le Simple. La ferme du Champs des Allemands, à 700 mètres au Nord de Libdeau serait construite sur les sépultures des guerriers germaniques.
Les archives départementales de Meurthe-et-Moselle ne possèdent que treize documents hérités de l'ordre des hospitaliers qui avait repris cette possession templière après la dissolution de l'ordre en 1307. Le document le plus ancien émane de l'évêque de Toul, Pierre de Brixey, parti en croisade en 1190. Parmi les témoins, on relève le nom de Frédéric de Brixey, frère de l'évêque, doyen et archidiacre de Toul, décédé en 1186. Cet acte a donc été rédigé entre 1165, date du début du ministère de Pierre de Brixey et 1186, date du décès de Frédéric de Brixey.
Cette charte confirme aux templiers les droits qui leurs ont été accordés par l'évêque de Toul Henri de Lorraine (1126-1165). On peut donc penser que la commanderie a été fondée avant 1165.
Durant les vingt années qui suivirent cette fondation, les templiers se sont rendus maîtres de toutes les terres et des bois jouxtant la commanderie. Les dons, échanges et achats de terres portent non seulement sur des bois, mais également sur des terres arables ; Libdeau est devenu un domaine agricole de première importance se consacrant à l'élevage des porcs, grâce à ses bois, et à la culture céréalière. En cette période de développement urbain, les religieux de tous ordres se rendent acquéreurs de bois pour les défricher et étendre les cultures afin de satisfaire la demande en produits agricoles des villes voisines.
A la fin du XIIIème siècle, Libdeau était donc un établissement riche, produisant de la viande et des céréales, contribuant au ravitaillement de la ville de Toul et dont la richesse s'exprime pleinement dans l'architecture de la chapelle et de ses vitraux.
L'ordre du Temple dissout en 1307, les biens sont dévolus en 1312 à l'hôpital de Saint-Jean (ordre de Malte depuis 1530). En 1790, ces propriétés seront vendues comme biens nationaux et convertis en exploitation agricole, y compris la chapelle à laquelle seront adjoint des bâtiments qui en dehors de leur parasitisme ont au moins permis de sauvegarder ce monument jusqu'à nos jours.
En 1963, à l'initiative de l'abbé Jacques Choux et compte tenu de l'état de dégradation de l'édifice, le portail roman est démonté pour être réinstallé au Musée Lorrain à Nancy. Depuis la chapelle poursuit sa lente agonie malgré son classement le 6 février 1995 à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
[clichés extraits des blogs chapellelibdeau.blogspot.com et patrimoine-de-lorraine.blogspot.com]
‡ Pour en savoir plus :
www.chapellelibdeau.blogspot.com
www.la-lorraine-se-devoile.blogspot.com
www.patrimoine-de-lorraine.blogspot.com/2011/04/toul-54-la-chapelle-templiere-de_04.html
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Monthureux : « La Fleur du Destin », comédie opérette fantaisie et farfelue
« La fleur du destin » qui se joue cette année à Monthureux-sur-Saône fait la part belle au textile, fleuron de l’industrie locale au XIXe siècle. « L’association l’Odyssée a souhaité évoquer cette part de notre histoire » souligne Catherine Flieller, l’actuelle présidente. La pièce, réalisée par les membres de l’atelier écriture et mise en scène par Clair Arthur se déroule donc dans l’ancienne filature de Monthureux « La filature de la Perche » qui en 1851 a brûlé. Rachetée par une riche famille venue d’Alsace, les Kiener, elle sert de décor à une histoire d’amour et à plusieurs rencontres.
Le spectacle débute sur l’incendie et l’arrivée du couple Kiener, alsaciens pure souche suscitant quelques jalousies dans le village. À partir de ce fait, une fiction a été inventée mettant en scène une jeune ouvrière Adèle Poinselot (la jeune Laura Lherbet). Cette dernière a eu un enfant naturel avec le notaire qui l’a laissé tomber. Désespérée, elle décide de mettre fin à ses jours. Elle dépose donc le bébé devant la maison des Kiener, espérant qu’ils lui offrent un « meilleur » destin avant de se jeter à la rivière.
Le sort va en décider autrement. Car ce soir-là, trois brigands, Fouillard, la Gauffre et Bernique en plein cambriolage, découvrent le bambin. Voulant lui épargner un destin de « patron », ils déposent le chérubin devant la porte du poivrot du village, Le Savonneux…
Une trame savoureuse à souhait qui permet d’inventer diverses péripéties. Et d’emmener le spectateur dans un univers plein de drôlerie et de scènes cocasses. « Nous avons imaginé une foule de rôles car il faut faire participer un maximum de gens » note le metteur en scène qui s’est visiblement beaucoup amusé. Sans oublier les figurants puisqu’au final, 150 personnes se croisent sur la scène répartie en plusieurs niveaux dans les jardins de l’ancien presbytère.
Cette astuce permet ainsi de voir évoluer les personnages en même temps dans différents endroits. Tout en haut, à l’étage, on pénètre dans l’univers des patrons qui tâtent la politique. Les ouvriers sont cantonnés comme dans l’échelle sociale, au bas niveau et évoluent dans un joli décor au côté rétro’. À aucun moment, on devine que l’on est face à des amateurs si l’on n’est pas averti.
Pour preuve, une trentaine d’entre eux a été dotée de micro HF et distille leur texte en direct dans un décor soigné et plein de charme. Les costumes, confectionnés par l’atelier couture de l’association ont été fait sur-mesure et l’on en prend plein les yeux. Sans oublier les oreilles lorsque Lulu la Chance, chanteuse du Moulin Rouge fait un passage à Monthureux. Un chouette et enthousiasmant moment musical et lyrique qui donne envie de reprendre en chœur les airs de ce cabaret entraînant.
On ne dévoilera pas les différents rebondissements mais on peut dire que ce spectacle vivant est plein de drôlerie et de fantaisie. Clair Arthur y a apporté sa touche humoristique, fantaisiste et une grande part de poésie en même temps. Les surprises sont au rendez-vous. Et pas toujours là où on les attend. Il suffit de lever les yeux au bon moment et de savoir se laisser porter par cette fresque burlesque qui se laisse apprécier.
Zoom sur les « artistes »
Malou fume sa Gitane tranquilou. La énième de la journée. Il pleut des trombes sur les gradins et le décor installés dans le jardin du presbytère de Monthureux en ce samedi grisouille. Mais les comédiens bénévoles sont pour la plupart au rendez-vous. Sa sœur Marcelle elle, révise son texte avec un stress plus marqué. Et l’envie furieuse de s’éclipser pour se concentrer. Pourtant ce duo complice et inséparable fait les belles heures des spectacles et des répètes de l’Odyssée depuis sa création en 1997. Et de « La Fleur du destin » créé l’an dernier et rejoué cette année à Monthureux-sur-Saône. Les deux coquettes dépassent à elles deux plus du cent cinquantenaire mais impossible de leur faire avouer leur âge. Alors que Claude Guillaumont, alias Fouillard, affiche ses 80 printemps avec fierté et 7 années de présence à l’Odyssée.
Tout juste sait-on que ces deux Parisiennes exilées par un hasard familial pour leur retraite à Martinvelle ont longtemps travaillé dans la comptabilité avant de s’impliquer dans le monde associatif vosgien. Plus particulièrement dans le théâtre qu’elles apprécient. « Nous avons connu tous les grands du TNP (Théâtre national populaire) et de la troupe de Jean Vilar. Alors pensez donc, si on adore ça jouer ! » s’amusent-elles. Marcelle endosse cette année le rôle de Mme Kiener, la patronne du textile. Sa sœur Malou joue l’une des lavandières « Radio gamelle vous savez » glisse-t-elle avec malice.
Les deux femmes, que l’équipe surnomme affectueusement "les demoiselles de Monthureux", ont écumé tous les spectacles de l’Odyssée avec une gourmandise, une énergie et une espièglerie sans faille. À faire pâlir les plus jeunots d’entre eux. « Nous avons trouvé ici une ambiance du tonnerre et chaque année c’est différent. Toute l’équipe est sympa. Ça nous a permis de rencontrer du monde car ici, en campagne, pas simple. »
À une journée de l’avant-première, les répétitions s’accélèrent et le metteur en scène Clair Arthur veille à ce que tout soit au point. Il manque pourtant toujours un comédien à l’appel. « Ce sont des bénévoles, ce n’est pas simple. Ils ont déjà le mérite d’être là » s’excuse-t-il en tentant d’avoir un petit mot pour chacun, alors que le stress gagne les acteurs. Son assistant Manu n’est jamais très loin pour l’aider dans sa tâche de chef d’orchestre d’une troupe hors norme. Sylvie Boulian elle, a rejoint l’équipe l’an dernier. Ce professeur de français est installé à Saint-Pétersbourg. Une aubaine pour Clair Arthur qui a inclus cette chanteuse lyrique dans son spectacle avec d’autres chanteuses, et la fanfare locale. Sylvie y incarne Lulu la Chance, une star de cabaret qui a été la maîtresse d’Offenbach. Ces scènes chantées sont un réel atout pour le spectacle. Notre chanteuse monthurolaise, qui a étudié à Nancy et donne aujourd’hui des cours de phonétique aux chanteurs russes, y pousse la chansonnette avec brio. Évoluant par ailleurs dans un orchestre de chambre, sa pratique de la musique a été fort précieuse à l’équipe technique pour la partie musicale du spectacle.
Son savoir-faire a été vite repéré et utilisé à plusieurs fins. Dont celle de former au chant la jeune Laura Lherbet, 20 ans. Elle débute dans la troupe avec son papa Eric, pour jouer Adèle Poincelot, une ouvrière textile qui a un enfant naturel avec le notaire du village. L’étudiante est aux anges de faire ses premiers pas sur scène et en chanson. Son père lui ne s’y attendait pas mais prend goût à cette aventure humaine. La pluie fait une pause, tout le monde se précipite sur la scène. Exit les blagues et les papotages. On range les antisèches. « Le spectacle reprend ! » lance le technicien…
La compagnie L’Odyssée en chiffres
Créée en 1997 sur le territoire de la Saône vosgienne, la Compagnie l’Odyssée mène, depuis de 12 ans, une mission très ambitieuse dans le domaine social et culturel. Plusieurs spectacles à son actif :
- 1998-1999 : « Godoncourt 1636 » à Godoncourt
- 2000 : « Une aventure industrielle » à Martinvelle
- 2001 : « De la terre à l’usine » à Martinvelle
- 2002-2003 : « Il était une fois Droiteval » à Claudon
- 2004-2005-2006 : « Malédiction et Révolution, le secret des Cordeliers » à Les Thons
- 2007-2008 : « La Lune écarlate » à Bleurville
- 2009 : « La Forêt aux Sortilèges » à Droiteval
- 2010-2011 : « La Fleur du Destin » à Monthureux-sur-Saône.
Infos pratiques
« La Fleur du Destin » : spectacle son et lumière, 150 acteurs et figurants sur scène.
À ciel ouvert, ce grand théâtre se joue sur le site magnifique des jardins du presbytère. Accompagnés d’une création musicale inédite, les 150 acteurs et figurants se produiront dans un décor très réaliste à quelques mètres du public.
Lieu : Jardins du Presbytère de Monthureux-sur-Saône
Dates : 29, 30, 31 juillet et 4, 5, 6 et 7 août 2011
Horaire : 21 h 30
Tarifs : de 12,70 à 19 euros.
[Vosges Matin | 27.07.2011]
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L'église de Dommartin-les-Remiremont
[Vosges Matin]
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Morimond (Haute-Marne) : les enseignements du chantier archéologique 2011
La campagne de fouilles menée sur le site de l’ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne) n’a certes duré que deux semaines, mais a permis d’être conclusif sur les objectifs prévus.
Il s’agissait tout d’abord d’achever les dernières observations des trois années de fouilles programmées afin d’établir le rapport définitif. Elles ont permis de découvrir sous la forge et les écuries connues par la documentation, un bâtiment qui était voûté d'ogives et qui fut interprété comme l'hospice d'accueil (hôpital ou bâtiment des hôtes pour loger les visiteurs, les voyageurs de passage ou les pèlerins hors l'enceinte du monastère).
Par ailleurs, il convenait de préparer la future campagne de fouilles programmées sur trois ans - dans la mesure où elle sera autorisée - destinée à poursuivre la mise au jour des structures enfouies qui complètent le bâtiment, et peut être révéler les traces de l'implantation d'origine des premiers religieux du XIe siècle.
Enfin, il s'agissait de réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre afin de préserver les structures désormais visibles et de les intégrer dans un espace paysager ouvert au public, agrémenté de panneaux pédagogiques.
Deux archéologues médiévistes lorrains, Cédric Moulis et Jean-François Proquin - auxquels s'étaient joints des bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville - participaient à ce chantier de fouilles de l’été 2011 placé sous la responsabilité scientifique de Benoît Rouzeau, de l’université de Paris-1.
[Informations aimablement communiquées par Gilou Salvini, président du Cercle d’études locales de Contrexéville]
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Liffol-le-Grand (Vosges) : autour de l'abbaye de Froidefontaine
[L'Abeille]
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Dimanche 31 juillet à Marey (Vosges) : les Gaulois sont dans la plaine
Groupe des Mediomatrici.
Dimanche 31 juillet à Marey (sud-ouest des Vosges, entre Martigny-les-Bains et Contrexéville) à partir de 12h00, sur l'ancienne voie romaine au lieu-dit "Haut-de-Salin", grande fête gauloise organisée par l'association du Juminel.
Nombreuses animations : reconstitutions historiques avec le groupe des Mediomatrici, démonstration d'une moisonneuse gauloise, groupe celte, tissage gaulois par le Centre de la préhistoire de Darney, présentation des résultats de fouilles archéologiques par le Cercle d'études locales de Contrexéville, activités ludiques pour enfants, restauration sur place...
‡ Plus d'images ici : Fête gauloise_Marey.pdf
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Vers la renaissance de la cathédrale de Toul
Du haut de la tour de la cathédrale Saint-Etienne, le panorama s’étend sur la vallée de la Moselle avec, à l’horizon, les côtes de Toul. Au sud, les faubourgs, qui s’étendent au-delà des fortifications du tout début du XVIIIe siècle que l’on doit à Vauban, se dérobent derrière les rideaux d’arbres.
À l’ouest, on devine à leur alignement strict la nature militaire des bâtiments qui longent la voie ferrée, en attente d’une nouvelle affectation après le départ de l’armée. Le Mont Saint-Michel, haut de 394 mètres, préservé par les constructions jusqu’à mi-hauteur, domine la ville.
Une légende locale raconte qu’il doit son nom à l’évêque saint Gérard, soucieux de mettre fin aux pratiques de sorcellerie exercées sur ce haut lieu. Le diable en prit ombrage, et un soir de Vendredi saint, muni d’une immense pelle et d’une hotte, il entreprit de le raser. Mais l’archange veillait et lui fit peur. Dans sa fuite, le diable trébucha, le contenu de sa hotte se répandit. C’est ainsi que vit le jour la côte Barine voisine, haute de 368 mètres.
Plus au nord, dans la zone industrielle de la croix de Metz, des grues s’activent sur le chantier d’une centrale à gaz Poweo, insuffisant pour donner du travail aux 900 personnes, souvent peu qualifiées, qui ont perdu leur emploi après la fermeture de l’usine de pneumatiques Kleber, en 2009.
Vu de haut, l’agencement médiéval de la ville se laisse deviner, au moins dans la partie qui a été épargnée par les terribles bombardements de 1940, qui ont aussi fortement endommagé la cathédrale. Celle-ci a longtemps été négligée.
« Au début des années 1980, la toiture provisoire de 1940 est toujours en place. De fait de sa dégradation, la ville a dû interdire l’accès au bâtiment pour ne pas mettre en danger les visiteurs, raconte Alde Harmand, adjoint au maire et délégué au patrimoine. La prise de conscience de l’urgence de la situation s’est faite progressivement, et Le Pélican, une toute jeune association, qui tient son nom de la plus haute statue de la cathédrale, y a fortement contribué. L’État s’est alors engagé financièrement pour refaire la toiture. »
Cette phase s’est achevée en 1995 par la pose du campanile dit de la « Boule d’or » à la croisée des transepts. Mais par manque d’entretien courant, l’édifice ne peut encore être ouvert au public.
Le changement de municipalité, en 2002, donne une nouvelle impulsion au chantier de la cathédrale. Plus d’une tonne de gravats, de branchages et de fientes qui nuisaient à la bonne évacuation des eaux de pluie et contribuaient aux infiltrations, est éliminée. Les ouvertures dans les vitraux sont obstruées pour empêcher les pigeons d’entrer dans le bâtiment.
« L’équipe précédente a porté ses efforts sur la réfection et la mise en valeur des remparts. Mais le trésor de Toul, ce qui fait venir les touristes, c’est la cathédrale. Chaque année, ce sont 200 000 à 300 000 visiteurs qui passent ici », explique Nicole Feidt, maire de Toul. Depuis son bureau situé au premier étage de l’hôtel de ville, rebâti dans les années 1970 sur le modèle de l’ancien palais épiscopal du XVIIIe siècle incendié en décembre 1939, et qui donne sur le flanc nord de la cathédrale, elle peut suivre les travaux d’assainissement en cours pour enrayer toute infiltration, condition nécessaire avant de pouvoir achever la restauration des plafonds des nefs latérales.
Celles-ci sont encore recouvertes de filets pour éviter que les chutes d’enduits ne blessent les visiteurs. « La commune consacre plus de 300 000 € chaque année à la cathédrale, précise encore Mme le Maire. C’est un des rares leviers économiques sur lesquels la municipalité peut jouer. Et comme Toul n’est pas une ville lumière, il faut travailler à la rendre attirante, à en faire un passage obligé. »
L’effort touristique de la ville se manifeste également par l’entretien du circuit piétonnier des remparts, par les travaux de réfection en cours du cloître Saint-Gengoult, par l’embauche très récente d’une jeune conservatrice pour le Musée d’art et d’histoire, après des décennies de bénévolat. Ce musée est installé dans l’ancienne Maison-Dieu du XIIIe siècle, intégrée à un ensemble classique. Il en subsiste une très belle salle lapidaire, l’ancienne salle des malades. Les collections du musée retracent pour l’essentiel l’histoire de Toul et de sa région, depuis la préhistoire. Parmi les 28 salles, il faut s’arrêter quelques instants devant les magnifiques tapisseries du XVIe siècle tissées dans les ateliers des provinces du Nord, de Flandres, du Brabant, de l’Artois.
Les scènes bibliques semblent indiquer qu’elles viennent des édifices religieux toulois. Cédées comme biens nationaux, elles semblent avoir échappé à la dispersion et sont longtemps restées entreposées dans un grenier, échappant à tout inventaire. Providentiellement épargnées et négligées pendant deux siècles, elles ont été nettoyées et restaurées pour être exposées.
On y découvre aussi une salle consacrée aux icônes, pour l’essentiel « des icônes domestiques de petite taille que les Russes accrochent au meilleur endroit de la maison, ce qu’ils appellent le “bel angle” et qu’ils décorent de tissus et de lampes, mais aussi un ménologue, c’est-à-dire un ensemble de 12 icônes formant un calendrier liturgique », explique Vincent Lamarque, en stage au musée après avoir rédigé son mémoire de mastère en histoire sur cette collection.
Michel Hachet, 89 ans, l’œil toujours vif, qui a assuré bénévolement pendant plusieurs décennies le service de la conservation, tout en exerçant le métier de vétérinaire, « comme président du cercle d’étude locale depuis 1947, un record ! », en raconte l’origine : « Mon frère Pierre avait monté une école d’icônes. À un moment, il a eu parmi ses élèves un douanier, qui a évoqué les saisies d’icônes auxquelles procédaient les douanes, après la chute du mur propice à tous les trafics. Quand elles ne peuvent être restituées à leur propriétaire, elles sont soit revendues soit remises à des collections publiques. Sachant cela, nous avons manifesté notre intérêt et obtenu qu’elles soient déposées ici. »
À l’évidence heureux d’avoir contribué à l’enrichissement des collections grâce à son entregent, le docteur Hachet, comme tout le monde l’appelle ici, continue de se battre pour sa ville et son musée où il occupe encore un bureau rarement vide. « Toul est une ville qui a une histoire passionnante, conclut-il, et elle mérite d’être mise en valeur pour être mieux connue. »
[source : La Croix | 08.07.2011]
‡ Pour prolonger cet article, consultez l’histoire architecturale de la cathédrale touloise ici : http://www.la-croix.com/Religion/Approfondir/Spiritualite/Cathedrale-de-Toul-un-plan-germanique-et-une-construction-gothique-_NG_-2011-07-08-687483
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Châtillon-sur-Saône : grand Musée vivant Renaissance le 7 aôut
Point d'orgue de la saison touristique à Châtillon-sur-Saône, cité Renaissance du Sud-Ouest vosgien, le grand Musée vivant du dimanche 7 août s'organisera autour de l'histoire du sel et de ses légendes.
La Renaissance sera présente tout au long de la journée : le déjeuner (avec cochon à la broche et repas rustique) sera animé par les comédiens costumés de l'association Saône Lorraine. Saynètes, fabliaux, musiques et danses égayeront l'assistance.
Le groupe Arthus Mains et Merveilles présentera un spectacle sur le sel dans la grande tradition des animations de rue. L'histoire du sel s'articulera autour des légendes liées à sa naissance, sa découverte, les routes du sel, la gabelle, les faux saulniers, les révoltes populaires et leurs icônes.
‡ Renseignements au 03.29.07.91.78 ou nathaliebonneret@orange.fr
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Abbaye de Morimond (Haute-Marne) : 24 juillet après-midi, "porte ouverte" sur les fouilles archéologiques
Ce dimanche 24 juillet après-midi, Benoît Rouzeau, responsable des fouilles, présentera au public le résultat des travaux archéologiques menés durant deux semaines sur le site de l'abbaye cistercienne de Morimond, avec le concours des archéologues bénévoles du Cercle d'études locales de Contrexéville.
Les premières révélations éclairent d'un jour nouveau l'organisation de l'habitat d'origine des premiers religieux.
[info : courtoisie de Gilou Salvini]
‡ Dimanche 24 juillet 2011, après-midi porte ouverte sur le chantier archéologique de l'abbaye de Morimond (Haute-Marne). Accès libre.
‡ Quelques images ici : fouilles_morimond_2011.pdf
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La guerre de 1870 au musée de Saint-Dié
[Vosges Matin]
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Le Pays Lorrain : zoom sur le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
La livraison de juin du Pays Lorrain, la revue de la Société d'histoire de la Lorraine et du Musée Lorrain, propose un riche sommaire :
- Le parc archéologique européen de Bliesbruck-Reinheim
- La gestion et la maîtrise de l'eau à Nancy sous le règne de René II (1473-1508)
- Les étranges relations du chevalier de Solignac en Pologne
- Les jardins du château d'Aulnois-sur-Seille
- Les dépôts d'Etat dans les musées de Lorraine
- Une bouquetière d'époque révolutionnaire sortie des ateliers de Saint-Clément
- Oscar Wünschendorff (1839-1916), patron social et mécène à Nancy
Et les diverses chroniques : vie de la Société, vie du Musée Lorrain, actualité culturelle en Lorraine, publications récentes...
‡ Le Pays Lorrain, revue trimestrielle, juin 2011, 10 € le numéro. En vente au Musée Lorrain, Palais ducal, 64 Grande-Rue 54000 Nancy ou nhirsch@mairie-nancy.fr
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"Les racines du bien", premier roman historique du Vosgien Roger Poinsot
Quelle famille pourrait supporter, aujourd'hui, la misère et la famine qui ruinaient la Lorraine de nos aïeuls ? Cette époque, celle du XVIIe siècle, n'est pas si lointaine. Remontez votre propre passé de quelques « grand-pères » et vous retrouverez cet homme tenaillé par la faim, la peur du loup, celle du diable.
Dans cette période, celle de la guerre de Trente Ans, Roger Poinsot a voulu se placer dans la peau de l'un d'entre eux, Hyacinthe, le grand-père à nous tous.
Suivez ce jeune homme dans son parcours vers le petit village du duché de Lorraine, à la frontière du royaume de France : Marey. Il prend la décision de partir de cette belle cité fortifiée de La Mothe, en pleine destruction. C'est le début des rencontres avec les brigands, les villages rasés et surtout l'obscurantisme.
Pensez qu'en 1645, manger ce qui pousse sous terre, c'est manger le diable... Hyacinthe, ce grand-père qui pourrait être le vôtre, l'a fait.
L'auteur, Roger Poinsot, est professeur en génie mécanique à la retraite. Passionné d'histoire, il sillonne la région, prospecte et effectue ses premières fouilles avec le Cercle d'études locales de Contrexéville. Plongé dans les archives des Vosges depuis 2004, il s'imprègne du quotidien des Lorrains des XVIIe et XVIIIe siècles dont il aime dépeindre la vie simple. Son premier roman en est une illustration. En même temps, depuis 2002, il expose sa peinture fondée sur le passé de la paysannerie ; il obtient, en 2010, le 1er prix du public de la commune vosgienne de Circourt-sur-Mouzon.
Les racines du bien, roman de 190 pages, est illustré de dessins et tableaux peints par l'auteur. L'ouvrage est publié par les Editions des Lutins.
‡ Souscription pour Les racines du bien ouverte jusqu'au 18 septembre 2011. Pour commander l'ouvrage, imprimez ou recopiez le bon de souscription ici : souscription_les racines du bien.pdf
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A la découverte de l'histoire de Contrexéville
[Vosges Matin]
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Domrémy : le 600ème anniversaire de la naissance de Jeanne d'Arc se prépare
[Vosges Matin]
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Hennezel : à la découverte de la verrerie de Clairefontaine
[Vosges Matin]
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Actualité du Cercle d'études locales de Contrexéville
Représentation de la cité gallo-romaine de Grand (Vosges), par Jean-Claude Golvin.
Gilou Salvini, président du Cercle d'études locales de Contrexéville, nous communique les activités de l'association.
L'été est mis à profit pour participer à plusieurs fouilles archélogiques sur des sites gallo-romains et médiévaux de la région : Grand (Vosges), Andilly et Morimond (Haute-Marne).
‡ Découvrez dans le document joint l'actualité des recherches archéologiques sur le site de la cité gallo-romaine de Grand : fouilles_archeologiques_ete 2011.pdf
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Obsèques grandioses pour l’archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine
Des milliers d'Autrichiens et d’étrangers se sont rassemblés ce samedi après-midi dans le centre historique de Vienne afin d'assister aux funérailles d'Otto de Habsbourg-Lorraine, héritier du dernier empereur d'Autriche-Hongrie et duc de Lorraine et de Bar.
L'archiduc Otto sera enseveli, après une vie d'exil, dans la crypte des Capucins à Vienne, où reposent la plupart des membres de la famille impériale et royale. Son épouse, la princesse Regina de Saxe-Meiningen, décédée en 2010, sera portée en terre à ses côtés.
C’est le cardinal-archevêque de Vienne, Sa Grandeur Christoph Schönborn, représentant le pape Benoît XVI, entouré d'un nombreux clergé, qui a chanté la messe de requiem en la cathédrale Saint-Etienne. Les funérailles ont rassemblé de nombreux représentants de la noblesse européenne, liée pour partie aux Habsbourg : en tête, le roi Carl XVI Gustaf de Suède et la reine Silvia, le grand-duc Henri du Luxembourg, le prince Adam II du Liechtenstein ainsi que les ex-rois de Bulgarie Siméon II et de Roumanie Michel Ier.
Le président autrichien Heinz Fischer, son homologue géorgien Mikhail Sakachvili - une des filles d'Otto de Habsbourg, Gabriela, est ambassadeur de Géorgie en Allemagne -, les chefs de gouvernement croate, Jadranka Kosor, et de Macédoine, Nikola Gruevski, étaient également présents.
Le cœur de l’archiduc Otto sera déposé dimanche 17 juillet dans une abbaye en terre de Hongrie, exprimant ainsi la fidélité de l'homme à sa dynastie et à son destin brisé.
Cercueils de l'archiduc et de l'archiduchesse déposés en l'église des Capucins de Vienne.
[source : http://yannsinclair.over-blog.com]
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Otto de Habsbourg-Lorraine fait Grand Croix de la Légion d’honneur par la France
Otto de Habsbourg-Lorraine et son épouse Régina en 2002 [cliché © Paris Match]
Les dépouilles de l'archiduc Otto et de son épouse Régina sont arrivées vendredi 15 juillet au soir à Vienne et ont été déposées dans l'église des Capucins en attendant le requiem qui aura lieu à la cathédrale Saint-Etienne ce samedi 16 juillet. A cette occasion, les cercueils seront amenés à la cathédrale avant d'être déposés définitivement dans la crypte des Capucins.
La République française a rendu un hommage posthume au chef de la maison impériale d'Autriche en lui décernant la Grande Croix de la Légion d'honneur à titre posthume.
La décoration a été remise à l'archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en l'église de Pöcking (Bavière) par le grand chancelier de la Légion d’honneur, le général Georgelin.
[source : http://yannsinclair.over-blog.com]
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Lignéville (Vosges) : au chevet de la chapelle Saint-Basle
[Vosges Matin]