sarcophage
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Thionville (57) : un sarcophage en bois au musée de la Tour aux Puces
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Le sarcophage de l'abbesse de Remiremont
[Vosges Matin]
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Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône) : Découverte exceptionnelle de 125 sarcophages mérovingiens
Une crypte mérovingienne et 125 sarcophages très bien conservés ont été découverts dans les vestiges de l'église funéraire de l'abbaye de Luxeuil-les-Bains (fondée en 590 par saint Colomban), l'une des plus importantes d'Europe du VIIe au Xe siècle.
Le chantier de fouilles de l'église Saint-Martin, d'une surface de 650 m², a permis la découverte d'une concentration de sarcophages inégalée dans l'Est de la France. " Ils sont très bien conservés, in situ, avec encore leur couvercle de pierre ", a indiqué Sébastien Bully, chercheur au CNRS en charge du chantier. La crypte externe et voûtée, dite de Saint-Valbert, du nom du troisième abbé de Luxeuil, a été mise au jour et est tout aussi bien conservée que les sarcophages, selon le chercheur. Très peu de cryptes de ce type ont été trouvées en France d’après Sébastien Bully.
Les fouilles, commencées en 2008 et prévues jusqu'à fin janvier 2010, ont permis d'établir la succession dans le temps de plusieurs édifices sur le même emplacement : un habitat urbain gallo-romain du IIe siècle, une nécropole païenne au IVe siècle, une basilique paléochrétienne aux Ve-VIe siècles renfermant une partie des sarcophages, et ensuite la " crypte de Saint-Valbert " de 670. Reconstruite et modifiée au cours des années qui ont suivi, l'église fut finalement détruite pendant la Révolution, en 1797.
Une demande de protection au titre des Monuments Historiques a été déposée mi-décembre et la valorisation de ce patrimoine dans un musée de site est en projet.
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Luxeuil-les-Bains : découverte de la crypte de saint Valbert
A Luxeuil, les fouilles de la place de la République ont confirmé la présence de la crypte où a été inhumé saint Valbert.
Des vestiges en excellent état de conservation, pour certains situés au ras du bitume, ont été mis au jour lors des fouilles de la place de la République. L'hypothèse émise en 2005 est confirmée, à savoir la présence dans le chœur de l'église Saint-Martin, de la crypte où aurait été inhumé en 670 Valbert, le troisième abbé de Luxeuil. Notre abbé fréquenta la région de la Saône Lorraine et, en particulier, Martinvelle où l’on conserve son souvenir dans l’église paroissiale ainsi que sur la commune de Claudon avec la fontaine Saint-Valbert.
Une découverte qui fait du site « un lieu emblématique de l'histoire monachique en Europe », selon les propos de Georges Poull, le directeur régional des Affaires culturelles de Franche-Comté.
« Nous ne savions pas comment se présenterait la crypte dont parlent les écrits du Xe siècle. Une salle voûtée ou une crypte souterraine ? Il s'agit en fait d'une construction quadrangulaire de 3,50 m aux murs décorés d'arcatures. Au fond, contre le mur est, se trouve une banquette maçonnée qui a servi de support au sarcophage de Valbert», explique Sébastien Bully, responsable des fouilles.
« Elle est enchâssée par un mur extérieur qui témoigne de sa reconstruction à l'époque carolingienne », poursuit Sébastien Bully. Plans à la main, le chercheur détaille les différentes parties de l'édifice qui n'a presque plus de secrets pour lui. Une annexe remplie de tombes, une abside qui se poursuit sous la place au nord, un mur transversal qui ouvre sous la nef, vers l'ouest.
Du travail en perspective pour les historiens, d'autant que ces fouilles ont également laissé apparaître « sept phases de construction ». «Colomban, à qui est souvent attribuée l'origine de la ville, n'est pas arrivé dans un désert », soulignait Nathalie Bonvalot, ingénieur de la DRAC.
Ce chantier se terminera le 20 septembre. Sébastien Bully s'attellera alors au bilan de l'opération qui servira de base de réflexion et de discussion pour déterminer la suite à donner à ces découvertes. Mais d'ici là qu'adviendra-t-il de ces vestiges ? « Mon sentiment est qu'on ne peut pas reboucher la place. Le site est devenu un point d'attraction important, avec en moyenne 250 personnes par jour », fait valoir Claude Frère, adjoint au maire. Dans un premier temps, l'urgence consisterait à protéger les vestiges, «très fragiles et qui ne supporteraient pas les intempéries ». Avant de passer à la deuxième phase de ces fouilles au printemps prochain.
[d’après L'Est Républicain | 29.08.2008]