Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Notre histoire - Page 110

  • La Nouvelle revue lorraine n° 7 est parue

    Tous les deux mois, La Nouvelle revue lorraine vous donne rendez-vous avec la Lorraine, son histoire, son patrimoine, ses traditions et son terroir. Ce numéro de printemps ne déroge pas à la ligne éditoriale ! Zoom sur le riche sommaire :

    NRL7.jpg- la tradition du linge haut de gamme dans les Vosges

    - que sont nos usoirs devenus ?

    - le lavoir de Millery

    - la pharmacie des jésuites à Pont-à-Mousson

    - le vertueux Cange ou le commissionnaire de Saint-Lazare

    - le cardinal Eugène Tisserant

    - un guinéen héros de la Résistance vosgienne

    - le château de Lunéville

    - le crucifix d'or du château de Darnieulles

    - Xavier Alphonse Monchablon s'expose à Hennezel

    - proverbes lorrains

    ... et bien d'autres articles et anecdotes... et  les traditionnelles rubriques : l'éditorial de Jean-Marie Cuny, les info's lorraines, les livres...

     

    ‡ En vente en librairie ou par abonnement en envoyant ses coordonnées postales et le règlement (36 € pour 6 numéros) à : Jean-Marie CUNY, LA NOUVELLE REVUE LORRAINE, Le Tremblois, 54280 LANEUVELOTTE.

  • Charmes (Vosges) : hommage musical au grand Chopin

    chopin.jpg

    [Vosges Matin]

  • La statuaire johannique, tome 2 : en souscription jusqu'au 25 avril 2011

    Jeanne d'Arc Châtillon sur saône.jpgBernard Mugnier est devenu "le" spécialiste de la statuaire johannique en France et, tout particulièrement, en Lorraine.

    Après son premier opus consacré à La statuaire johannique du XVIe au XXe siècle, il propose à tous les amateurs d'histoire johannique le second tome dans lequel il présente notamment les différents sculpteurs et leurs oeuvres, la production industrielle des statues de Jeanne d'Arc et les techniques de restauration et copie de statues.

    L'ouvrage sera une belle mise en bouche pour se préparer aux festivités du 6ème centenaire de la naissance de notre Jeannette qui sera commémoré en 2012.

     

    >> Pour souscrire, il suffit de renvoyer le bulletin ci-dessous avec votre règlement à : Bernard Mugnier, La Lysardière, 6 rue de Verdun, 70000 VESOUL.

    statuaire johannique t2.jpg

  • Bleurville : nouvelle splendeur pour la statue de saint Michel

    La statue de saint Michel vient de retrouver son piédestal à l'église paroissiale après une cure de rajeunissement.

    st michel4.jpgL’an dernier, le conseil municipal avait pris la décision de faire procéder à la restauration de la statue de saint Michel installée dans la chapelle des fonts baptismaux de l’église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens. Ces travaux ont été réalisés par Delphine Masson, spécialisée dans la restauration de sculptures à Paris. Le financement de l’opération a été pris en charge par la DRAC de Lorraine, le Conseil général des Vosges et la commune.

    Cette statue originale de saint Michel est en bois polychrome du XVIIe siècle. Avec le temps, elle avait perdu ses couleurs et, surtout, était attaquée par des insectes xylophages qui risquaient, à terme, de la faire tomber en poussière. La restauration lui a redonné une nouvelle jeunesse : avec ses bonnes joues roses et sa cuirasse à la romaine rutilante, notre archange a désormais fière allure !

    Chef de la milice céleste, saint Michel est représenté terrassant le dragon, symbole du Mal. Malheureusement, notre saint militaire a perdu son glaive depuis bien longtemps… La restauratrice ne l’a pas rétabli dans la mesure où aucune archive connue n’était en mesure d’en donner une description précise.

    Le culte de saint Michel est bien présent dans le Nord-Est de la France. Rien que dans le diocèse de Saint-Dié, douze églises et chapelles sont dédiées à Saint Michel : Circourt-sur-Mouzon, Epinal, Etival, Domjulien, Jainvillotte, Moncel-sur-Vair, Monthureux-sur-Saône, Pont-lès-Bonfays, Remiremont, Saint-Michel-sur-Meurthe, Les Vallois et Vexaincourt. Sans compter les dizaines de statues conservées dans les églises ! Le culte de l’archange a été popularisé par les moines à partir du VIIIe siècle. Le culte de saint Michel a probablement été propagé en Lorraine par l’abbaye de Gorze et son abbé Jean de Vandières qui s’était rendu en 930 en pèlerinage au Mont Gargano, en Italie, où apparu l’archange Michel.

    st michel6.jpgLe Saint Michel terrassant le dragon de Bleurville est une belle œuvre populaire qui fait honneur à l’église paroissiale, aux croyants qui en firent don, ainsi qu’à son créateur, artiste de village qui dût donner les traits de personnes de son entourage à saint Michel… et au démon – somme toute à la figure sympathique – écrasé par le pied de l’archange !

    Après la rénovation de la statue de saint Eloi et celle de saint Michel, c’est un des deux grands tableaux du XVIIIe, consacré à La résurrection et attribué au curé François Ricard, qui devrait faire l’objet d’une prochaine restauration programmée par la municipalité. Peut-on espérer un jour voir l’intérieur de l’église complètement rénovée… Elle le mériterait ; les derniers travaux ayant eu lieu en 1962.

    * * * *

    Prière à Saint Michel

    Seigneur, daignez vous souvenir que dans les circonstances douloureuses de notre histoire, vous avez fait de l’archange Saint Michel l’instrument de votre miséricorde à notre égard, nous ne saurions l’oublier.

    C’est pourquoi, nous vous supplions de conserver à notre patrie la protection dont vous l’avez jadis entourée par le ministère de cet archange vainqueur.

    Et vous, ô Saint Michel, prince de la milice céleste, venez à nous, nous vous appelons de touts nos vœux. Vous êtes l’ange gardien de l’Eglise et de la France. C’est vous qui avez inspirer et soutenu Jeanne d’Arc dans sa mission libératrice.

    Nous mettons nos personnes, nos familles, nos paroisses, la France entière sous votre protection toute spéciale. Nous en avons la ferme espérance : vous ne laisserez pas mourir le peuple qui vous a été confié. Que Dieu suscite parmi nous des saints.

    Par eux, ô saint archange, faites triompher l’Eglise dans la lutte qu’elle soutient contre l’enfer déchaîné et, par la vertu du Saint-Esprit, établissez le règne du Christ sur la France et dans le monde afin que la paix du ciel y demeure à jamais.

    * * * *

  • Pont-à-Mousson : Journées d'histoire régionale "La Lorraine religieuse" les 9 et 10 avril 2011

    pont-a-mousson-abbaye-premontres.jpgPour la 6ème année le Comité d’Histoire Régionale organise les Journées d’Histoire Régionale consacrées à « La Lorraine religieuse ».

    Seule manifestation de ce type en France, elles rassembleront à Pont-à-Mousson 60 associations et organismes, venant de toute la région, qui œuvrent dans les domaines de l’histoire et du patrimoine. Le thème de cette édition, la Lorraine religieuse, sera décliné grâce à 45 expositions, des concerts et des conférences de vulgarisation.

    Les Journées d'Histoire Régionale se dérouleront les samedi 9 et dimanche 10 avril de 14h à 18h à l'abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson.

    L'association des Amis de Saint-Maur de Bleurville y présentera l'histoire de l'abbaye bénédictine Saint-Maur.

    Journées ouvertes à tous les publics. Entrée gratuite.

     

    >> Plus d'infos en cliquant sur ce lien : JER PAM 2011.pdf

  • Rambervillers (Vosges) : la tuilerie des Croix-Ferry

    tuilerie rambervillers.jpg

    [Vosges Matin]

  • Neufchâteau : le retour de la procession de Saint-Eloi ?

    Les années passent mais la confrérie de Saint-Eloi de Neufchâteau, qui regroupe des professionnels qui travaillent les métaux, résiste au temps. Elle pourrait même renouer cette année avec sa traditionnelle procession.

    st eloi neufchateau.jpg

    [Vosges Matin]

  • Villoncourt (Vosges) : pitié pour la croix

    Villoncourt croix 2011.jpgImage désolante d’une croix de chemin à Villoncourt, dans le canton de Châtel-sur-Moselle, qui est progressivement déstabilisée dans ses fondations et mangée par un bosquet d’arbustes.

    Allez Monsieur le Maire, un petit effort pour dégager et mettre en valeur cet élément du patrimoine religieux local et de la piété populaire ! En souvenir de ceux qui l’ont érigé.

    [cliché G. Salvini]

  • Appel en faveur des Chrétiens d'Orient

    On nous prie d'annoncer l'appel à l'aide suivant au profit des Chrétiens d'Orient. C'est avec plaisir que notre blog relaie cet appel à la solidarité.

    chrétiens orient1.jpg

    chrétiens orient2.jpg

    chrétiens orient3.jpg

    >> Contact : chretientesolidarite.fr@gmail.com

  • Mercredi des Cendres et entrée en Carême

    la-tentation-de-jesus.jpg

     La tentation du Christ (huile sur toile, XIVe siècle)

     

    Memento, homo, quia pulvis es, et in púlverem revertéris.

    [Souviens-toi, ô homme, que tu es poussière et que tu retourneras en poussière.]

     

  • Fouilles archéologiques à Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle)

    mars la tour.jpg

    [La Semaine de Nancy | 24.02.2011]

  • Lignéville (Vosges) : à la recherche du château...

    Des archéologues bénévoles ont entrepris de rechercher les substructions du château de Lignéville, dans le canton de Vittel. Quelques indices permettent d'affirmer qu'ils sont sur la bonne piste...

    lignéville chateau.jpg

    Des fondations de murs bordant un fossé.

    Que nous apprennent les archives ? Un acte de 1352 mentionne que le seigneur du lieu fait construire "une nouvelle forteresse pourvue de tours reliées par des murailles fortifiées".

    Dans sa monographie de 1861 sur le village, l'instituteur de Lignéville précise que "le château possédait des murs de 2,30 m de largeur, il était entouré de fossés remplis d'eau, il y avait deux pont-levis pour y pénétrer [...]".

    lignéville fouilles chateau.jpg

    [sources : G. Salvini, Cercle d'études locales de Contrexéville]

  • Dix années d'épreuves pendant la Révolution

    révolution,lorraine,charles de lacretelle,monarchieEtonnantes ces Mémoires de Charles de Lacretelle. Lorrain né en 1766, fils d'un avocat installé à Metz puis à Nancy, Charles de Lacretelle est le benjamin d'un fratrie de sept enfants. Après des études classiques, reçu avocat, il pense s'engager dans une carrière juridique dans le sillage de son père et de son frère aîné. Attiré par les idées nouvelles, il publie des poèmes dans Le Journal de Nancy. En 1787, Charles rejoint son frère avocat à Paris ; il suivra avec passion les événements qui préparent la Révolution. Favorable à une monarchie constitutionnelle, il sera bien vite dégoûté par les excès révolutionnaires.

    Lacretelle est le seul historien de cette période à avoir pris part aux événements, à s'être battu pour ses idées et à en subir douloureusement les conséquences. Il nous raconte son histoire de la Révolution vécue de l'intérieur et son histoire personnelle pendant la Révolution, en particulier ses deux ans d'emprisonnement pour sympathie royaliste. Il s'y montre modeste, sympathique, mais également volontaire et toujours anti-révolutionnaire.

    Un récit vivant, enlevé, dans lequel on suit le protagoniste à travers la France entière, essayant d'échapper aux persécutions. Un vrai roman d'aventures, politiquement incorrect mais historiquement passionnant.

     

    >> Dix années d'épreuves pendant la Révolution, Charles de Lacretelle, éditions Tallandier, 2011, 296 p. (19,80 €).

  • Lotharingia : le duc René II et la construction de l'état lorrain

    lotharingia.jpgLotharingia, la prestigieuse publication annuelle de la Société Thierry Alix, publie dans son numéro 16 les actes de la journée d'étude organisée le 12 décembre 2008 pour le 500e anniversaire de la mort du duc de Lorraine René II.

    La revue s'attache traditionnellement à mettre en valeur la richesse et la diversité des archives conservées dans les fonds lorrains et particulièrement celui des Archives de Meurthe-et-Moselle. En l'occurence, les communications présentées lors du 500e anniversaire de la disparition du duc René II se sont intéressées, à travers le riche fonds d'archives lorrain, à la gouvernance des ducs de Lorraine et à l'émergence d'un état lorrain au sein de l'Europe médiévale et moderne.

    Des universitaires et des historiens de renom ont largement contribué à cette étude sur la construction d'un état princier par René II. Ainsi, Philippe Contamine analyse le rôle de René II dans la création de l'état lorrain. Léonard Dauphant rend compte du rôle des officiers et des archives dan la construction de l'état territorial lorrain. Hélène Schneider présente l'importance des lettres patentes de René II dans l'étude de son règne. Pierre Pégeot donne un aperçu de la délinquance en Lorraine entre la fin du XVIe et le début du XVIIe siècle en étudiant les lettres de rémission octroyées par le duc René. La place des officiers d'armes de René II dans la construction de l'état est abordée par Jean-Christophe Blanchard. Guillaume Meyer décrypte les symboles du pouvoir (les regalia) arborés par René II lors de son entrée solennelle dans sa capitale le 4 août 1473. Le tombeau de René II en l'église des Cordeliers de Nancy est célébré par Paulette Choné. Enfin, Philippe Martin s'intéresse au souvenir de René II laissé dans les mémoires des Lorrains entre 1560 et 1740.

    Un bel ouvrage qui vient heureusement compléter les études déjà publiées sur le règne du duc René II, vainqueur de Charles le Téméraire lors de la fameuse Bataille de Nancy du 5 janvier 1477.

     

    >> Lotharingia. Le duc de Lorraine René II et la construction d'un Etat princier, collectif, numéro spécial, n° XVI / 2010, Société Thierry Alix - Archives de Meurthe-et-Moselle, imprimerie Bialec, 117 p., ill. (30 €).

  • 100ème anniversaire du mariage de Zita et Charles Ier de Habsbourg-Lorraine

    charles Ier et Zita de habsbourg lorraine.jpgEn 2011, nous fêtons le centième anniversaire du mariage de l’Impératrice Zita avec le Bienheureux Empereur Charles d’Autriche (21 octobre 1911 – 21 octobre 2011), l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita, présidée par Jean Sévilliaconvie les personnes intéressées à une rencontre afin de mieux connaître la vie de Zita, dont le procès de béatification s’est ouvert en 2009 dans le diocèse du Mans. Le témoignage de l’Impératrice Zita possède une signification pour nos jours : c’est ce que l'association souhaite faire ressortir lors de cette journée rencontre du 5 mars 2011.

    Cette rencontre aura lieu en l'église Sainte-Elisabeth de Hongrie, à Paris. La sainte patronne de cette paroisse, Sainte Elisabeth de Hongrie (1207-1231), était une ancêtre de l’Impératrice Zita. Un temps sera consacré à une réflexion sur la famille d’aujourd’hui, au regard de la vie de l’Impératrice Zita et de son exemple.

    Le programme de cette journée 'RENCONTRE à SAINTE-ELISABETH DE HONGRIE' 195 rue du Temple 75003 PARIS

     Samedi 5 mars 2011

     16 h 00   Accueil à la Paroisse Sainte-Elisabeth de Hongrie

     16 h 15   Monsieur Jean Sévillia : L'Impératrice Zita, un destin chrétien

     16 h 45   Madame Elizabeth Montfort, Secrétaire générale de l’Association pour la Béatification de l’Impératrice Zita : L'Impératrice Zita et son attachement à la famille : quel témoignage pour la société du XXIe siècle ?

    17 h 15   Monsieur l'abbé Cyrille Debris, Postulateur de la cause de béatification de l’Impératrice Zita : L'exercice de la charité dans la vie de l'Impératrice Zita

    17 h 45   Dédicace de livres sur l’Impératrice Zita et l’Empereur Charles d’Autriche

    18 h 30   Sainte Messe                

    19 h 45   Collation amicale

    20 h 30   Concert de chants sacrés au profit des œuvres de l'Ordre de Malte par le Duo Canticel, Catherine Dagois et Edgar Teufel (orgue et contralto)

     

    >> Renseignements et contract : www.beatification-imperatrice-zita.org 

  • Saint-Dié-des-Vosges : conférence sur « Les monnaies gauloises du site de La Bure »

    la bure.jpgLe camp celtique de La Bure est un site fortifié de hauteur d’une superficie de 3,5 ha situé à 4 km au Nord-Ouest de Saint-Dié. Les fouilles réalisées par Georges Tronquart entre 1965 et 1986 ont livré 1266 monnaies, dont 341 gauloises et 925 romaines réparties sur l’ensemble du gisement.

    L’important lot de monnaies gauloises n’ayant jamais été étudié dans son ensemble, Rose Bigoni a repris son étude dans le cadre d’un travail de mémoire de Master en 2007-2008 à l’Université Nancy 2.

    Après avoir fait un point sur les monnaies émises à l’extérieur de la région, qui apporte des renseignements sur la circulation monétaire à la fin de l’indépendance, la conférencière abordera l’apport des quinaires à la légende KALETEDOU (qui représentent plus de 8 % de l’ensemble) à l’étude de la zone du denier (en parallèle avec la découverte du trésor de Robache). Enfin, une dernière partie sera consacrée aux potins au sanglier dont le site a livré la plus grosse concentration actuellement connue (environ 77 % du lot, soit 256 exemplaires) et qui, caractérisé par la diversité de ses types, a permis de proposer une typologie plus affinée.

     

    >> Conférence « Les monnaies gauloises du site de la Bure » par Rose Bigoni, archéologue à Metz-Métropole et membre d’ArcheoVosges, vendredi 4 mars 2011 à 20h30 au musée Pierre-Noël à Saint-Dié-des-Vosges – Entrée libre.

  • Le saint lorrain de février : Jean de Vandières (ou de Gorze)

    Jean de Gorze, parfois appelé Jean de Vandières, né vers 900 à Vandières (Meurthe-et-Moselle) fut abbé de Gorze et participa à une ambassade auprès du calife de Cordoue ; il est mort le 7 mars 974. Saint de l’Eglise catholique, sa fête est célébrée le 26 février.

     

    église gorze.gifNé dans une famille riche et pieuse, il reçoit une éducation soignée à Metz puis au monastère bénédictin de Saint-Mihiel. À la mort de son père, il revient assurer la gestion du domaine familial, puis le comte Ricuin lui donne en bénéfice l’église Saint-Pierre de Vandières ; de la même façon, un noble du nom de Warnier lui offre l'église Saint-Laurent de Fontenoy-sur-Moselle.

     

    Jean de Vandières aspire à une vie d'ascèse et cherche sa voie. Il se rend en Italie et visite des monastères. De retour en Lorraine, avec quelques amis clercs comme lui, il envisage d'entrer dans un monastère italien qui serait fidèle à la discipline monastique. Mais l'évêque de Metz, Adalbéron, mis au courant de leur projet, leur propose de réaliser leur vœu à Gorze. C'est ainsi qu'en 934, Jean de Vandières et ses amis entrent à l’abbaye de Gorze. Ils vont réformer le monastère et établir la règle bénédictine, permettant bientôt à l’abbaye - à l'époque en terre germanique - de devenir le fer de lance d'une réforme monastique qui s'étendra à tout le Saint-Empire.

     

    En 953 ou 954, il accepte de conduire une ambassade au nom de l'empereur du Saint-Empire Otton Ier auprès du calife de Cordoue, Abd al-Rahman III, mission qui n'était pas sans danger.

     

    Il finira sa vie abbé de Gorze. Sa sainteté, que n'illustre aucun miracle de son vivant, n'a été reconnue qu'à l'époque moderne et par les seuls hagiographes bénédictins. Une chapelle dans l'église de Vandières est cependant dédiée au Bienheureux Jean de Vandières qui ne fut jamais canonisé par l'Église de Rome.

     

    [source Wikipédia et http://www.introibo.fr]

  • Pour le centenaire de l'Hôtel des Postes de Metz

    En mai prochain, l'Hôtel des Postes de Metz fêtera ses 100 ans.

    hotel postes metz.jpgA cette occasion, un livre, retraçant le siècle de ce formidable ouvrage du patrimoine messin, sera édité.

    Un appel est aujourd'hui lancé à toute personne susceptible d'apporter un témoignage ou de posséder photographies, cartes postales, vidéos ou tout document d'archives permettant de valoriser ce bâtiment historique  bâti à l'époque de l'annexion.

     

    >> Ces informations et documents peuvent être envoyés à : LA POSTE - ANCI LORRAINE, Amandine Brion, 1 place Général de Gaulle, BP 69020, 57037 METZ CEDEX ou contact au 03.87.56.72.29.

  • Charmes (Vosges) : autour de Frédéric Chopin, le Lorrain

    chopin.jpg

    [Vosges Matin]

  • Des ancêtres Bleurvillois de Frédéric Chopin

    Le bicentenaire de la naissance du célèbre compositeur Frédéric Chopin a été commémoré en musique en 2010 en Lorraine. La famille Chopin avait en effet de nombreuses attaches familiales dans la région. Et à Bleurville en particulier.

    Delacroix_chopin.jpgChacun sait que Frédéric Chopin est le fils de Nicolas, né en 1771 à Marainville-sur-Madon, dans le canton de Charmes. Depuis les passionnantes recherches menées par Gabriel Ladaique sur les origines lorraines de Chopin, on connaît désormais mieux la généalogie de l’illustre compositeur polonais. Les premiers Chopin à s’installer dans le sud de la Lorraine dès 1670 venaient du Dauphiné comme de nombreuses autres qui s’installèrent sur les terres abandonnées à la suite de la guerre de Trente Ans (comme les Fatet, par exemple, qui viennent de Savoie).

    Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur et passionné d’histoire locale, s’est penché sur les liens de la famille Chopin avec Bleurville. « C’est à la faveur du mariage avec un arrière grand-oncle de Frédéric Chopin que l’on peut fixer ce lien » précise Alain Beaugrand. « Catherine Larcher, née le 9 juin 1716 à Bleurville, épouse en effet, à 38 ans, le 13 août 1754 à Mirecourt, Dominique Chopin. Les parents de Catherine, Pierre Larcher et Anne Boyer, sont des artisans menuisiers charpentiers. Il semblerait que, d’après des pièces notariées, les époux Larcher demeuraient dans une maison de la Grande-Rue que nous ne pouvons située faute de précisions ».

    « Le père de Catherine Larcher, poursuit notre érudit local, faisait partie de l’élite du village : il était en effet échevin de la communauté, c’est-à-dire conseiller municipal. On rencontre en effet son nom en 1721 dans l’acte de fondation de la confrérie des morts instituée à l’église paroissiale par le curé de Provenchères, l’abbé Pereye, originaire de Bleurville ».

    Le frère de Dominique Chopin, Nicolas, sera l’ascendant direct de Frédéric. Tous deux étaient nés à Xirocourt, dans le canton d’Haroué, où ils exerçaient le métier de cosson, c'est-à-dire marchands d'oeufs. Le grand-père de Frédéric, François Chopin était charron à Marainville-sur-Madon.

    « Les recherches doivent être poursuivies afin de déterminer si les Larcher alliés aux Chopin sont les ancêtres directs de la famille Larcher connue jusqu’à nos jours à Bleurville » conclut Alain Beaugrand. Au début du XVIIIe siècle, coexistaient en effet plusieurs familles Larcher au village… L’écheveau généalogique ne sera pas facile à démêler !

    Notre historien local espère beaucoup du prochain ouvrage du professeur Ladaique – par ailleurs ami très proche du regretté abbé Paul Pierrat, le sauveteur de l’abbaye Saint-Maur – qui devrait apporter de nouvelles informations sur la généalogie du plus français des compositeurs polonais… Ou le plus vosgien des polonais célèbres !

  • "Sur les traces de Charles de Foucauld en Lorraine" en souscription

    cdf1.jpg

    cdf2.jpg

    cdf3.jpg

     

    >> Bulletin de souscription du livret Sur les traces de Charles de Foucauld en Lorraine à renvoyer avec le règlement à : M. FLORENTIN, 3B rue Basset, 54300 LUNEVILLE

  • Quand les mariés lorrains étaient voilés...

    Rassurez-vous, nous ne relançons pas ici une polémique sur le port du voile islamique !.. Nous voudrions simplement vous présentez une ancienne coutume qui avait cours dans l'ancien diocèse de Toul lors de la cérémonie religieuse du mariage.

    mariage 13e s..jpgL'usage local de tendre un voile au-dessus des futurs époux lors de l'échange des consentements est confirmé par le rituel du diocèse de Toul publié en 1700 par Mgr Henri de Thyard de Bissy. Ce rite diocésain fut confirmé par le "petit rituel" à l'usage du diocèse de Nancy & de Toul publié en 1922 par Mgr de la Celle. Cet usage fut approuvé par Rome en 1865. Il serait intéressant de savoir si le diocèse de Saint-Dié, issu du démembrement du vaste diocèse de Toul en 1777, pratiquait également ce rite.

    rituel toul 1700.jpgLe rituel toulois prévoit qu'un voile doit être étendu au-dessus des futurs mariés lors de l'échange des consentements. Le rituel de 1700 stipule qu'il doit s'agir d'un "voile blanc", et celui de 1922 précise que le voile de couleur blanche doit être "destiné spécialement à cet usage".

    Ce rite original ne se déroule que pendant la bénédiction solennelle des noces ; celle-ci se fait à la messe après le Pater. Cette bénédiction, nous précise l'abbé Husson dans le bulletin paroissial de février de l'église Saint-Pierre de Nancy, est esssentiellement destinée à l'épouse et elle ne peut se donner qu'une seule fois.

    Quel est la signification d'une telle pratique ? Un voile symbolise la présence divine, ce qui est sous le voile doit être considéré comme sacré par l'Eglise.

    mariage 18e s.jpg

    Cette tradition remonte aux origines du christianisme et trouve probablement ses origines dans l'Ancien Testament. Le poète Paulin de Nole (vers 353-431) nous dit que "l'évêque qui préside le mariage place un voile sur les épaules des deux époux à la fois".

    voile mariage.jpg

     

    Cette pratique du voile placé au-dessus des futurs époux - qui était encore pratiqué dans certaines paroisses du diocèse de Nancy jusqu'au début des années 2000 - a été réintroduite récemment à l'église Saint-Pierre dans le cadre de l'application du missel de 1962.

    [source : La Barette de Saint-Pierre des Latins, n° 18, février 2011]

    Barette st pierre des latins_fev_2011.pdf

  • Voyage au coeur de l'OAS

    oas,algérie,guerre,de gaulle,argoud,darneyPour la première fois, un des principaux responsables de l'Organisation armée secrète (OAS) - Jean-Jacques Susini - a confié à l'universitaire et historien Olivier Dard, l'ensemble de ses archives qui sont celles de l'état-major de l'OAS-Algérie, en particulier les échanges de courriers et de nombreux rapports émanant de l'OAS. L'exploitation de ces archives permet de suivre, au quotidien, la vie de cette organisation clandestine du putsch d'Alger (avril 1961) à l'indépendance de l'Algérie (juillet 1962).

    Pour la première fois, il est donc possible de répondre clairement à des questions sur les véritables dirigeants de l'OAS, sur le caractère "fasciste" de l'organisation, sur son financement, sur l'organisation de sa propagande, sur ses moyens de lutte, ses méthodes et leurs résultats, sur son poids dans l'opinion publique.

    L'ouvrage met en outre en perspective la situation de l'OAS alors que la guerre d'Algérie s'achève. Le face-à-face entre l'OAS et l'Etat est saisissant. Les archives éclairent notamment, sur fond de négociation des accords d'Evian, le choix et la mise en oeuvre de la politique de la "terre brûlée". Du côté musulman, l'OAS cherche des relais, en particulier du côté du MNA et du FLN, avec lequel elle signe l'"accord" du printemps 1962.

    L'OAS ne s'est jamais remise de son échec en Algérie. Son effondrement en Afrique du Nord ne signifie pas pour autant sa disparition et le livre retrace ses postérités, de l'attentat du Petit-Clamart contre De Gaulle à la montée du Front National, en passant par l'amnistie des généraux putschistes par Mitterrand.

    Pour les Lorrains, l'ouvrage laisse entrevoir l'engagement et l'action du colonel Antoine Argoud - vosgien originaire de Darney (1914-2004) - au sein de l'OAS où il était connu sous le pseudonyme d'"Albatros".

    L'auteur, Oliver Dard, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paul-Verlaine de Metz.

     

    >> Voyage au coeur de l'OAS, Olivier Dard, éditions Perrin, collection Tempus, 2011, 533 p. (11 €).

  • Courcelles-sous-Châtenois (Vosges) : le sorcier des eaux de feu

    Dans l'atelier de distillation communal de Courcelles-sous-Châtenois, dans la plaine des Vosges, Emile Claude perpétue la tradition de l'eau ardente avec l'alambic de son grand-père.

    courcelles1.jpg

    courcelles2.jpg

    [Vosges Matin]

  • Sur les traces du Roi René avec Saône Lorraine

    Amis Lorrains et Saône Lorrains,

    roi_rené.jpgL'association Saône Lorraine, qui oeuvre pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine civil et religieux du Sud-Ouest vosgien (canton de Darney, Lamarche et Monthureux-sur-Saône), propose un voyage en Anjou sur les traces du Roi René - René Ier, duc de Lorraine et de Bar - du 12 au 16 mai prochain.

    Grâce à l'obligeance de plusieurs propriétaires de sites historiques membres de Vieilles Maisons Françaises, les participants pourront visiter des lieux la plupart du temps fermés au public : le château de Villandry, l'abbaye de Fontevrault, le tombeau de René d'Anjou dans la cathédrale d'Angers, le château d'Angers, le manoir des Rivettes au Pont-de-Cé, de la Baumette, de Chanzé et d'Epluchard, le château de Montgeoffroy, la maison de la Reine de Sicile à Saumur ainsi que le château de la ville, le château de Lamay et, enfin, le château de La Ferté-Saint-Aubin.

    >> Les personnes intéressées doivent imprimer (ou recopier) le coupon-réponse ci-dessous et l'envoyer avec leur règlement le plus rapidement possible à Jean-François Michel, président de Saône Lorraine, 3 avenue De Lattre-de-Tassigny, 57000 METZ

    voyage saône lorraine 2011.jpg