Notre histoire - Page 103
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Porcelette 400 ans : 1611-2011
Né il y a quatre siècles dans un milieu plutôt hostile, dans le massif forestier du Warndt, en Moselle, de la volonté d'un évêque de Toul Jean des Porcelets de Maillane qui lui donna son nom, le village de Porcelette ne semblait guère disposer d'atouts pour se développer. Et pourtant...
Au XIXe siècle, ses habitants vivaient des produits de la terre, puis l'exploitation charbonnière va changer complètement la donne. Comme la fermeture des mines à la fin du XXe siècle qui bousculera toute l'économie et la vie des familles. Porcelette entamera alors une nouvelle reconversion, sans coup férir, pour s'adapter au monde moderne.
Cet ouvrage richement illustré, retrace cette belle histoire mouvementée et dense à la fois.
L'auteur, Jean-Marie Pennerath, professeur, fut un élu de Porcelette, son village natal.
‡ Porcelette 400 ans : 1611-2011, Jean-Marie Pennerath, éditions Serpenoise, 2011, 91 p., ill. (20 €).
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Autour des comtes de Vaudémont
La dynastie comtale de Vaudémont exerça son pouvoir durant quatre siècles sur un espace situé au coeur de la région lorraine dont elle marqua l'histoire avant d'être à l'origine de la Maison de Lorraine-Habsbourg. Cette longue présence a laissé de multiples traces dispersées et inédites. Après l'étude du réseau défensif qui assura durablement la sécurité de la principauté, il convenait de recenser et d'étudier les autres facettes de ce patrimoine et de les tirer de l'oubli.
C'est aujourd'hui chose faite grâce au travail d'une équipe multidisciplinaire qui a su croiser les approches géographiques, artistiques et historiques. A travers ces sources se dessinent les choix d'un pouvoir soucieux de manifester sa présence et son autorité dans le domaine public comme dans la sphère religieuse.
Forme la plus visible de cette domination sur les hommes et l'espace, la colline de Sion fait l'objet d'une éclairante étude géomorphologique complétée par l'analyse des parcellaires des villes neuves fondées par les comtes.
Les monnaies, les sceaux, les armoiries et les chartes des XIIe et XIIIe siècles illustrent la symbolique et la mise en scène volontairement ostentatoire du pouvoir seigneurial.
Princes chrétiens, les comtes favorisèrent le culte de la Vierge protectrice de Sion et contribuèrent à la reconstruction de l'église dont il reste le choeur gothique. Soucieux de leur propre salut, ils fondèrent la collégiale Saint-Jean-Baptiste à Vaudémont. Détruite au XVIIIe siècle, elle sort de l'ombre grâce à de riches archives et à trois retables de grande qualité artistique miraculeusement préservés. Son rôle de nécropole familiale est attesté par les remarquables gisants d'Henri III († 1347) et d'Antoine († 1458) accompagnés de leurs épouses et à présent exposés dans l'église des Cordeliers de Nancy. Leur étude est complétée par celle du tombeau de Marguerite de Vaudémont et de Ferri de Lorraine († 1415). Placé dans la collégiale de Joinville et disparu depuis la Révolution, ce monument récemment redécouvert est présenté pour la première fois.
L'ouvrage s'inscrit dans une problématique générale consacrée à l'Etat princier qui fut la pierre angulaire de l'organisation politique et territoriale au Moyen Âge.
‡ Autour des comtes de Vaudémont, Gérard Giuliato (sous la dir.), éditions PUN, 2011, 331 p., ill. (30 €).
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Pour sauver l'orgue de la basilique de Mattaincourt (Vosges)
[L'Abeille]
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Histoire et patrimoine du pays de Briey
Petite portion de Lorraine, le Pays de Briey situé aux confins de la Woëvre et du Pays Haut, est riche d'une histoire longue de plus de deux millénaires. Ce passé souvent méconnu, s'est écrit dans la terre, la pierre et le fer. Au fil du temps, il a laissé de nombreuses empreintes, de beaux témoignages : qu'il s'agisse des églises romanes et des châteaux féodaux, des croix de chemins et des chemins de croix, des sites miniers ou encore de la chatoyante Cité Radieuse, oeuvre du célèbre Le Corbusier.
Cet ouvrage nous invite à découvrir ce patrimoine remarquable, à partager les secrets d'une région dotée d'une belle personnalité, qui s'attache à préserver les richesses dont elle a hérité mais joue aussi la carte de la modernité et de l'avenir.
L'auteur, Kévin Goeuriot, est professeur d'histoire-géographie. Médiéviste de formation, il a publié une série d'études sur Jarny et un recueil de témoignages sur la Seconde Guerre mondiale.
‡ La terre, la pierre et le fer. Histoire et patrimoine du pays de Briey, Kévin Goeuriot, éditions Serpenoise, 2011, 63 p., ill. (15 €).
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Mirecourt : succès du Salon du livre de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges
[Vosges Matin]
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Quand la Gestapo braquait la Banque de France de Nancy...
[Est Républicain]
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Les Journées du Patrimoine dans l'Ouest vosgien
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Manuel d'histoire de France
Bon, autant le dire tout de suite, ce n'est pas un énième ouvrage sur l'histoire de la Lorraine que nous vous proposons. C'est beaucoup mieux que cela ! Voici un manuel d'histoire que tout parent devrait détenir pour instruire "nos chères têtes blondes" de l'Histoire (avec un grand H) de notre France. Et cela devient urgent lorsque l'on sait que le ministère de l'Education nationale réalise des coupes sombres (on devrait plutôt parler de "coupes claires" !) dans les programmes d'histoire du primaire au lycée.
Bref, elle est bien lointaine l'époque où les enfants de France apprenaient par coeur la liste des préfectures et des sous-préfectures de tous les départements français ainsi que les dates-clés de notre histoire nationale : 496 baptême de Clovis, 1214 victoire de Bouvines, 1515 François Ier armé chevalier par Bayard à Marignan, 14 juillet 1789 prise de la Bastille...
Au-delà des images d'Epinal, les auteurs de ce Manuel d'Histoire de France ont voulu renouer avec l'Histoire chronologique qui, seule, permet à l'enfant de situer les événements dans le temps et de comprendre l'enchaînement des faits.
Découvrir ce passé qui nous a faits ce que nous sommes, apparaît d'autant plus nécessaire que notre époque aspire à renouer le fil du temps, ce dont témoigne le succès des reconstitutions historiques et des publications consacrées à l'Histoire.
C'est dans ce cadre qui lui est proche et familier que l'enfant doit d'abord étudier le passé, son passé, avant de s'ouvrir aux autres cultures et civilisations.
Les auteurs de ce manuel ont eu à coeur de fournir aux élèves du cours moyen un texte clair, agrémenté de très nombreuses illustrations et de cartes explicites afin d'aider à situer géographiquement les événements. Ils ont souhaité, dans le respect de la réalité des faits, faire connaître et mettre en valeur tous ceux qui ont forgé la France au destin et au rayonnement si particuliers.
A mettre de toute urgence entre les mains des parents de jeunes enfants scolarisés dans le primaire !
‡ Manuel d'Histoire de France. Cours moyen, Anne de Mézeray, éditions Oeuvre scolaire Saint-Nicolas, 2011, 330 p., ill. (24 €).
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Meurthe-et-Moselle : un Centre des mémoires en projet
[Est Républicain]
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Bleurville : la Société d'Histoire de Nancy en visite à l'abbaye Saint-Maur
La Société d’Histoire de Nancy organisait ce week-end un circuit des églises romanes vosgiennes. Un passage par Bleurville s’imposait.
C’est un groupe d’une quarantaine de membres de la Société d’Histoire de Nancy qui a participé à ce circuit de découverte de l’art roman dans l’Ouest vosgien. Le programme, concocté par l’abbé Jacques Bonnechose, responsable des activités culturelles de l’association nancéienne, les a conduit à Autreville, Pompierre, Rozières-sur-Mouzon, Bleurville, Relanges et Vomécourt-sur-Madon.
« Les Vosges possèdent de nombreuses églises romanes dignes d’intérêt et l’abbatiale de Bleurville fait partie des sites que je souhaitais faire découvrir à nos adhérents » précise l’abbé Bonnechose.
C’est sous la conduite d'Alain Beaugrand, président des Amis de Saint-Maur, que nos Nancéiens ont pris connaissance de l’histoire du monastère bénédictin et, surtout, des particularités architecturales de l’ancienne abbatiale. Les amateurs d’art ont été émerveillés en découvrant la beauté d’une simplicité toute primitive de la crypte, dont la symbolique des colonnes rondes, carrées et octogonales a été expliquée avec érudition par l’abbé Bonnechose.
Le président Beaugrand a rappelé la proximité architecturale de l’abbatiale de Bleurville avec l’église prieurale de Froville, en Meurthe-et-Moselle, et l’abbatiale de Faverney, en Haute-Saône, toutes trois construites dans le deuxième quart du IXe siècle et dont la particularité de la nef est de posséder des piliers alternativement ronds et carrés.
Le musée de la piété populaire installé dans l’ancien logis prieural a également réussi à capter toute l’attention de nos visiteurs et la splendide collection de bénitiers de chevet a suscité de nombreuses questions.
Nos Nancéiens ont finalement quitté Saint-Maur enchantés d’avoir découvert un véritable joyau de l’art roman primitif en Lorraine.
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Balade en Ville-Vieille de Nancy autour de la basilique Saint-Epvre
[Est Républicain]
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Vandoeuvre-lès-Nancy : une pétition pour le classement de l'église Saint-François d'Assise
[Est Républicain]
‡ Pour signer la pétition : http://www.petitions24.net/sauvons_leglise_saint_francois_dassise
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L'église Saint-Mansuy de Fontenoy-le-Château
[Vosges Matin]
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Le saint lorrain de septembre : Notre-Dame de Benoîte-Vaux
A peu près au centre du diocèse actuel de Verdun, à la limite de l’ancien diocèse de Toul, se situe le village de Benoîte-Vaux.
Le nom de Benoîte-Vaux (la "vallée bénie") apparaît pour la première fois sur une bulle pontificale datée de 1180 et signée par le pape Alexandre III. C’est le début de Benoîte-Vaux.
Ce lieu s’appelait autrefois Martin-Han ("la demeure de Martin"). Un jour, attirés par les chants de l’Ave Maria, des bûcherons découvrirent, au pied d’un chêne déraciné, une statue de la Vierge Mère. Ils décidèrent de lui construire un oratoire. Un ermite nommé Martin en eut d’abord la garde, puis des prêtres, puis des Prémontrés, des Oblats, et le clergé diocésain.
La Madone actuelle, exposée dans l’église, date du XVIIe siècle. De nos jours, les pèlerinages ont toujours lieu annuellement ; ils manifestent l’attachement des Meusiens et des Lorrains à la Vierge Marie. La Neuvaine se déroule tous les ans début septembre, à l’occasion de la fête de Notre Dame.
Notre-Dame de Benoîte-Vaux est fêtée le 9 septembre par l'Eglise diocésaine de Nancy & de Toul.
[source : http://www.introibo.fr]
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Décès de l’archiduc Felix de Habsbourg-Lorraine
Deux mois après le décès de son frère aîné, l'archiduc Otto, chef de la Maison de Habsbourg-Lorraine et européen de légende, le dernier survivant des enfants du dernier empereur d'Autriche, l'archiduc Felix d'Autriche, est mort mardi 6 septembre 2011.
Troisième fils et quatrième des huit enfants de l'empereur Charles Ier et de l'impératrice Zita de Bourbon-Parme, l'archiduc Felix d'Autriche, dernier survivant de la fratrie, s'est éteint à l'âge de 95 ans à San Angel, colonia de Mexico, où il avait établi sa carrière de banquier et de consultant marketing, qu'il exerça également à Bruxelles.
Tout comme son frère Otto, Felix d'Autriche, né en 1916 à Vienne, avait vécu l'exil familial consécutif à la défaite dans la Première Guerre mondiale et à la chute de l'empire austro-hongrois, puis la mort prématurée de son père l'empereur Charles Ier en 1922 à Madère.
L'archiduc Felix avait pu rentrer en Autriche en 1937, intégrant l'académie militaire de Wiener Neustadt et devenant le premier membre des Habsbourg à embrasser une carrière d'officier dans l'armée autrichienne. L'Anschluss le poussa toutefois à fuir du côté de la Tchécoslovaquie, puis à se réfugier aux Etats-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il servit, avec son frère Karl Ludwig, au sein du 101ème Bataillon d'infanterie de l'armée américaine, connu comme le Free Austria Battalion, finalement dissout.
C'est toutefois en France, à Beaulieu, qu'il avait épousé en 1952 la princesse Anna-Eugenie, duchesse d'Arenberg (décédée en 1997), mariage dont seront issus sept enfants, qui vécurent ou vivent encore au Mexique : l'archiduchesse Maria del Pilar of Austria (née en 1953, mariée à Vollrad-Joachim Edler von Poschinger), l'archiduc Karl Philipp (né en 1954, marié en secondes noces à Annie-Claire Christine Lacrambe), l'archiduchesse Kinga (née en 1955, mariée au baron Wolfgang von Erffa), l'archiduc Raimund (né en 1958, décédé en 2008), l'archiduchesse Myriam (née en 1959, mariée à Jaime Corcuera Acheson), l'archiduc Istvan (né en 1961, marié à Paola de Temesváry, et l'archiduchesse Viridis (née en 1962, mariée à Karl Dunning-Gribble.
En raison de son refus de renoncer au trône d'Autriche suite à l'abolition de la monarchie (contrairement à son frère Otto), il lui était interdit de fouler le sol autrichien. Une exception fut faite à l'occasion des funérailles de sa mère l'impératrice Zita, en 1989. Il outrepassa quelques années après l'interdiction en pénétrant illégalement sur le territoire, en 1996, profitant de l'abrogation des frontières par le processus européen, et révéla le lendemain sa présence en tenant une conférence de presse.
RIP.
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Domremy prépare le 600e anniversaire de Jeanne d'Arc
[Vosges Matin]
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Nancy : exit la statue équestre de Charles III ?
[Est Républicain]
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Dommartin-sur-Vraine : des jeunes au chevet du château
[Vosges Matin]
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Julie Victoire Daubié, 150 ans de baccalauréat au féminin
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Succès de la fête de La Mothe
[L'Abeille]
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Des Vosgiens sur le site archéologique haut-marnais d'Andilly
[Vosges Matin]
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Christianophobie : un « sport » bien français…
Attaquer ou salir le christianisme, ses symboles, ou ses représentants est devenue chose courante en France depuis quelques années.
"On le constate par la montée en flèche des profanations ou dégradations de sépultures comme de lieux de culte chrétiens. Ainsi, en 2007, 92,1 % des lieux de culte profanés étaient des lieux de culte chrétiens ; en 2008, 94,4 % et 95,6 % en 2009... Et, ceci, dans l'indifférence à peu près totale des pouvoirs publics. En revanche, on peut observer que dans les cas, infiniment plus rares, d'actes de malveillance dirigés contre les communautés juives ou musulmanes, les plus hautes personnalités de l'Etat n'hésitent pas à se déplacer sur les lieux et à faire solennellement part de leur émotion ainsi que des mesures énergiques qui suivront.
Il y a donc inégalité manifeste de traitement dont est victime la religion catholique, qui demeure encore la religion dont se réclament le plus grand nombre de Français et qui - il faut le souligner - a façonné l'identité de notre pays, comme l'on rappelé récemment tant le Chef de l'Etat que le Premier ministre (...)".
‡ Pour lire la suite de cette Lettre adressée aux élus, cliquez ici Christianophobie_lettre aux élus.pdf
‡ Plus d’infos sur http://www.civitas-institut.com
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L'énigme du manuscrit verdunois du IXe siècle
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Mirecourt : Ravenel transformé en Frontstalag en 1940-1941
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Journées du Patrimoine 2011 en Saône Lorraine
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Nancy : la bonne méthode pour découvrir Emile Coué
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A la découverte de la fonderie de cloches de Robécourt (Vosges)
[Vosges Matin]
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Bleurville : à la table des ducs de Lorraine à l'abbaye Saint-Maur
Pour clore le cycle des conférences à l’abbaye Saint-Maur, Marie-Françoise Michel, historienne et membre de Saône Lorraine, a invité l’assistance à partager les repas des ducs de Lorraine. Bon appétit !
Notre conférencière a dédié sa causerie à Jeanne Labarge, décédée récemment, qui fut très impliquée, avec son mari Jean, dans le sauvetage de l’abbaye de Bleurville. Puis Marie-Françoise Michel a invité le public à s’asseoir autour de la table de banquet des ducs et grands de Lorraine durant le Moyen Âge, la gastronomie du XVIIIe siècle lorrain est déjà bien connue grâce aux études qui se sont penchées sur le règne de Stanislas. C’est surtout grâce à Taillevent et à son ouvrage « Le Viandier » que nous connaissons assez bien comment se nourrissaient nos ducs. « On mange beaucoup à la cour de Lorraine, car manger en grande quantité est le symbole du pouvoir » insiste Marie-Françoise Michel. Si les légumes étaient plutôt réservés au petit peuple, viandes, gibiers et épices étaient très appréciés par la noblesse lorraine.
Les banquets ducaux étaient soumis à un cérémonial particulier : les archives conservent la trace de banquets organisés pour des baptêmes, des mariages ou des funérailles qui pouvaient durer 8 jours avec plusieurs services (ou menus) gargantuesques. « Le premier banquet dont on conserve la description est celui qui se déroula à Gombervaux, en Meuse, en 1367 : il réunit le roi de France Charles V, Robert de Bar et Jean de Lorraine » souligne la conférencière. Ce fut profusion de victuailles : sangliers, poussins, lièvres, oies, paons, cygnes, perdrix, chapons gras bouillis, pâtés de merles, pigeons au sucre, desserts, fromages. Au XIVe siècle, le pâté de truite était fort apprécié des ducs de Bar. Lors des obsèques d’une duchesse au moment du Carême, on prépara un banquet avec 3000 carpes et autant de grenouilles et des quantités de poissons que l’on fit venir des ports français.
Pour l’organisation de tels repas, nos ducs disposaient d’un personnel de bouche pléthorique : le duc René II avait ainsi 150 personnes au service de la cuisine !
« La cuisine des ducs de Lorraine subira les influences à la fois méditerranéennes avec la consommation du pain, du vin et de l’huile, et germaniques avec les viandes et le gibier. L’Eglise unifiera les pratiques alimentaires avec le calendrier liturgique » note Marie-Françoise Michel. C’est aussi à la cour des ducs de Lorraine que l’on fit quelques inventions culinaires : la quiche serait née sous Charles III (on parlait alors de « cogreluche »), les bouchées à la reine seraient dues à la reine Elisabeth Charlotte de Lorraine, épouse de Léopold Ier, et les fameuses madeleines et le baba au rhum sont nés dans les fourneaux de Stanislas !
Bref, une conférence qui a mis l’eau à la bouche des convives en attendant la prochaine animation à l’abbaye de Bleurville avec le concert de la chorale L’Echo de la Forêt dimanche 11 septembre à 15h00.
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Nancy : saint Fiacre fêté le 3 septembre
TRADITION. - Le patron des jardiniers et maraîchers sera honoré par sa confrérie le 3 septembre en la cathédrale de Nancy.
[Est Républicain]